feat. zhang xin yuan
- 05 JUIN 1994
- PÉKIN
- 24 ANS
- SINO-COREENNE
- ASEXUEL
- CÉLIBATAIRE
- RICHE
- ARTS PLASTIQUES
- ÉTUDES ASIATIQUES
- BÉNÉVOLE DANS UNE MAISON DE RETRAITE
- NON BOURSIER
A Harvard, elle se sent bien.
Mei, elle se sent pas forcément à l'aise avec la vie américaine telle qu'elle est. Elle se sent mal à l'aise face à la nudité, apprécie peu l'odeur du tabac, et encore moins celle de l'alcool. Les fêtes à outrance, et les torses nus et musclés, très peu pour elle. Entrer dans une confrérie, ça lui a jamais traversé l'esprit. Faut dire aussi, que le seul exemple vraiment, de confrérie qu'elle ait eu -et le premier- était une soirée à la confrérie winthrop à cause de son cousin, et... Well. Elle a finit évanouie sur le pas de la porte.
Le choc des cultures.
Elle y repensera peut-être, plus tard, pour ses dernières années. Une confrérie qui lui correspondra. Pour le moment, sa priorité, c'est ses études, et s'habituer à la vie, ici. Ajouter des difficultés à son intégration ? Pas pour le moment.
Mei sourit quand elle voit la vie universitaire, les gens se chamailler, ou son cousin embrasser des filles, mais elle est spectatrice de cette vie, ne s'imagine jamais dans une de ces positions là, dans ces rôles là. Parce que Mei est d'une culture où les gens sont pudiques, où les histoires d'amour se développent sur des mois et des mois avant le premier baiser. Mei, c'est une nouvelle américaine qu'a tout gardé de son pays natal. Un OVNI qu'on a du mal à cerné, si on cherche pas à la connaître.
doucefroidegentilledistanteaimantesilencieuse
Je souhaite
[font=FontAwesome] adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainé [i">par C. Nevada Eova-Tessier (voir la liste des parrains)
Je recense mon avatar ▲
si personnage inventé:
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[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u8438]☆[/url] ☆ <span class="pris">ZHANG XIN YUAN</span> • “ Mei Li Choi ”[/size]
please tell us more
Un jour, Mei Lin a demandé à sa maman comment elle avait rencontré Papa. Alors sa mère lui a expliqué ; Elle était une jeune fille de dix-huit ans. Un beau jeune homme est arrivé d'un pays pas trop loin, qui s'appelle la Corée. Et il l'a charmé. Il était plus âgé qu'elle, avait la mi-trentaine. Ils ont eu Mei Lin, très rapidement. Mais ils s'aimaient, alors. Voilà.
Un jour, Mei Lin a demandé à sa maman pourquoi Papa était jamais à la maison. Alors sa maman lui a expliqué ; Ton papa, il a un frère. Et ce frère travaille dans un industrie rayonnante (Mei Lin, ça lui a fait peur. Mei Lin aimait pas les choses rayonnantes). Et que parfois, papa devait aller l'aider. Mais que, souvent, Papa faisait le tour du monde avec des gens, pour faire de la publicité.
Puis, Mei Lin a eu cinq ans. Elle était caché derrière le photographe quand il s'est retourné vers elle, avec un grand sourire. Sa maman la regardait aussi, avec un grand sourire. Et vraiment, tout le monde la regardait avec un grand sourire. Sa maman l'a appelé, lui a dit de venir la rejoindre, devant les projecteurs. Mei Lin voulait pas. Elle pensait qu'ils étaient fous. Elle allait se faire manger. Mais Mei Lin a rassemblé tout son courage. Et y est allé. Elle a découvert que les projecteurs étaient chauds. Mais que finalement, elle aimait cette chaleur.
Dix ans plus tard, Mei Lin sourit à la caméra. Sa mère est plus là, plus avec elle là. Probablement en train de tourner un drama quelque part. Probablement en train d'être photographié, autre part. En tout cas, elle est en Chine. Plus Mei Lin.
Elle regarde derrière le photographe et fait coucou à son oncle qui se trouve dans l'angle. La Corée, c'est magnifique. Elle regrette, parfois, de pas avoir grandit ici. Parfois, elle regrette de plus être là-bas. La Chine lui manque.
Depuis que sa mère l'a mise sous la garde de son oncle et de sa tante, quand elle avait treize ans, elle est plus retournée en Chine. Pas en tant qu'habitante du pays, en tout cas. Comme mannequin, comme enfant star, comme ado, star. Comme idole. Mei Lin, ça l'a jamais dérangé.
Mei a trouvé du réconfort dans ses anciens ennemis, les projecteurs. Les nouveaux monstres jamais loin. Mei était connu, était aimé, pour sa pureté. Les nouveaux monstres prenaient un malin plaisir à lui retirer, une fois qu'elle se retrouvait en loge, seule avec eux.
Devant la caméra, elle était en sécurité. Sous les projecteurs, elle était vraie, elle était entière, elle pouvait respirer et sourire, sans avoir peur du lendemain, ou de l'heure suivante.
Les contrats s'enchainaient. Un clip par là, une interview par ci. Une première de magazine ici, et un photoshoot pour une pub de shampoing là-bas. Chine, Japon, Taïwan, Thaïlande, Corée, Vietnam, Mei Lin était baladée partout, elle se sentait bien. Elle aimait voyager. Mais elle avait peur, constamment, de rencontrer d'autres, de nouveaux ennemis. De nouveaux grands hommes qui la trouveraient un peu trop pure pour ce monde.
A dix-huit ans, alors qu'elle était avec un des grands hommes dans sa loge, son oncle est entré. Le grand homme a fini par terre, le nez en sang, et en prison, plus tard. L'oncle avait été aveugle, tout ce temps, n'avait pas vu, n'avait pas compris. Et elle n'avait rien dit. Il a refusé qu'elle reste en Corée pour le temps donné. Et après tout, elle voulait aussi s'éloigner de la célébrité un peu. Ça faisait treize ans qu'elle prenait des photos, tournait des vidéos, tous les jours, sans interruption, sans vacance, sans enfance, sans adolescence. Elle avait besoin de découvrir la vie, de découvrir ce que c'était, d'être dans la nature, et de marcher tranquillement sans craindre les journalistes ou les photographes qui voudraient un exclu quelconque.
Sa première idée a été de retourner en Chine. Elle voulait revoir Pékin, retrouver ses parents, et vivre heureuse avec eux. Mais dés son arrivée à l'aéroport, les gens l'ont reconnue, les gens l'ont suivie, l'ont prise en photo. Elle a passé quelques semaines avec ses parents. Mais c'était insupportable. Les photo prises à la dérobée dévoilée dans les journaux, les phrases mal utilisées sur la raison de son départ de l'industrie. Des rumeurs sur une relation avec tel ou tel artiste, avec tel ou tel membre de tel groupe. Ces groupes là, elle jouait pour eux, dans leur mv, mais ça allait rarement plus loin qu'une photo sur insta, leur relation.
C'est aller plus loin avec l'un d'eux. Ironiquement, personne n'en a jamais parlé. Elle est partie en Chine, ils ne se sont plus jamais reparlés.
Mei Lin a pris l'avion pour l'Amérique. Ses cousins étaient là-bas. Elle est arrivé à Cambridge, a été sonné à l'adresse que lui avait donné, avec réticence son oncle. Et alors qu'elle s'attendait à voir Hae-Seong, le garçon qui lui a ouvert était torse nu, pas asiatique pour un sous, et probablement sous l'effet de l'alcool. Mei Lin a tourné de l’œil.
Dix neuf ans, quelques mois qu'elle est en Amérique, Mei parle à peine Anglais. Ce qu'elle parle, elle le connaît de ce qu'on lui a apprit à l'école. Elle fait des phrases qui sont plus des agencements de mots dans le désordre sans mots de liaisons que de réelles phrases. Elle parle en Coréen et en Chinois, principalement. Personne la comprend, souvent. Elle s'inscrit dans une université lambda, et travaille l'Anglais le plus possible. Elle arrive à le parler deux ans plus tard, avec un accent affreux.
A vingt-deux ans, elle rentre à Harvard, un peu au gré des gens, des vents et des marrés. Un peu par chance, un peu parce qu'elle aime être seule, mais aime moins être séparée de sa famille. Qu'elle a du laisser son oncle, sa tante, et ses parents. Qu'elle a ses cousins ici, et que plus proche elle sera d'eux, mieux elle se sentira.
Aujourd'hui, Mei Lin est une étudiante modèle. Une étudiante bizarre. Son surnom, c'est l'OVNI. Mais Mei, c'est pas un OVNI, Mei, c'est juste une culture différente, et une vie un peu chaotique. Mei, c'est une jeune femme de 24 ans qui a jamais connu ce que c'était l'enfance, ou l'adolescence. Mei, elle a vécu un cauchemar, dans cette industrie lumineuse que lui avait décrit sa mère. Mei aime ce qui résulte de ce monde, en aime moins les portes invisibles au grand publique.
Mei, elle sourit peu, mais quand elle sourit, elle illumine le monde. Mei, elle est cet ange pur qui semble voler sur le campus, inaccessible, qui parle en trois langues, qui sait jamais laquelle va passer la barrière de ses lèvres.
Mei, elle a peur de voir la Kpop débarquer en Amérique.
Mei, elle a vu un photographe la prendre en photo, y'a deux jours.
Mei, elle a compris que sa vie d'anonyme était plus d'actualité.
Mei, elle a pas envie d'avoir à raconter, à revivre ces moments là de sa vie. Ni à ses cousins, ni à personne. Et certainement pas à des étrangers. Aussi intéressés ou "fan" qu'ils se disent.
Bon courage pour ta fiche
jtm, je suis trop contente de te voir là. t'es la meilleure.
et jtm. et je l'ai déjà dit mais c'est pas grave parce que jtm.
et voilà. j'ai hâte. je suis émue
bienvenue sur le fo et courage pour la suite :D
bienvenueee et courage pour ta fiche
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche
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