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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

Son cri qui retentit et c'est paroles qui tu avales difficilement. Elle a comprit et pourtant elle n'en a rien fait. Finalement ça ne fait que renforcer ce que tu savais déjà et tu te fais à cette fatalité. Sans doute que c'est comme ça que ça doit se terminer, toi en train de la pousser vers lui. C'est injuste, après tout ce que tu as traversé tu es en train de perdre la seule source de bonheur qui te restait dans ce monde. Alors, vous en êtes rendue là, à jouer au jeu de celle qui se blessera le plus sans doute parce que c'est tellement plus facile que d'être ensemble. Pourquoi faut il que tu compliques toujours tout ? Alors sans doute que tu prends le choix de la facilité lorsque tu décides de lui dire de s'ouvrir à Pluton, de lui laisser une chance alors que secrètement tu voudrais qu'elle le quitte pour n'être qu'à toi. Constamment obligé de te battre avec toi même à chercher qu'elle sera la meilleure des solutions. Pourtant t'en crève de lui dire ça, tu préférerais sans doute que l'on te mettre une balle entre les deux yeux, plutôt que de la voir vivre sa love story avec ce gars. T'en ai rendu là, t'es tombée si bas en découvrant que t'avais foiré en étant pas capable de la récupérer. Maintenant, tu pourrais lui faire la plus belle des déclarations, tu pourrais venir l'embrasser toute suite sans lui laisser le temps de réfléchir, mais ça changerait rien parce qu'elle est amoureuse de lui. Puis tu lèves les yeux vers elle, alors qu'elle ne semble par prête à s'ouvrir totalement à lui et d'un autre côté ça te rassure parce que tu voudrais être son exception, gardé ce qui vous lie si fort toutes les deux. Parce que ouais, elle va finir par t'oublier et aller de l'avant, tu ne seras plus que la bad girl qu'elle a croisé un jour au carrefour de sa vie. Bon sang que ça te tue. Puis, tu baisses les yeux en l'écoutant. « Alors pourquoi j'ai la sensation que quoi je fasse, ça sera jamais suffisant. Je te ferais toujours souffrir. Tout ce que je voulais c'était de protéger. » Tu le savais au fond de toi, que si t'avais eu le courage et la force de l'emmener avec toi en mission alors sans doute qu'elle aurait été à toi. Vous vous seriez soutenue et après vos missions, tu aurais pu consommer son corps et lui procurer du plaisir. Seulement, t'avais eu peur de la perdre, peur qu'elle disparaisse et qu'on te l'enlève alors t'avais fait ce choix de la laisser vivre une vie normal. Assise par terre, tu es vide et lasse de tout ça parce que tu as la sensation que tu vas la perdre pour toujours, parce que ton cœur saigne et que tu ne peux plus rien changer à ce qui s'est passé. « Je veux pas que tu disparaisse de ma vie, je peux pas perdre le noyau de mon univers ça serait du suicide. Peu importe les souffrances et les tortures que ça peut m'infliger, je resterais à jamais près de toi. » Tu soupires parce que t'as pas envie de faire des modifications à votre relation, parce qu'elle est parfaite et elle est unique. Bien que tu comprennes que tu n'auras plus le droit de la toucher, de lui murmurer des mots doux et plus encore. Devant la considérer comme une amie lambda, c'est ça qu'elle désire ? « Peu importe ce que tu tiens à modifier, je t'aime et ça s'annule pas ça Louison. » Les dents et les poings serrés, tu es folle de rage à l'idée qu'il est posé ses mains sur elle, qu'il est pu lui procurer du plaisir. Alors t'as le regard dans le vide en imaginant ce que tu aurais pu lui infliger comme torture. Quand son visage apparaît devant tes yeux, ses lèvres qui embrassent ta joue et toi c'est pas la joue que tu veux. Tu la dévisages et reste très proche de son visage, comme pour sentir sa respiration contre tes lèvres alors tu déposes tes mains sur ces hanches. Puis elle décide de vous infliger la pire des douleurs en t'obligeant à lui parler de lui, lui en qui tu as découvert peut être l'homme qui pourrait pensé la blessure qu'elle a laissé. Lui qui pourrait t'aider à surmonter cette déception. « Oui j'ai baisé avec lui et tu le sais. Comme je les fais avec un nombre incalculable d'hommes pour te sortir de ma tête. Que tu cesses d'être une obsession. » Tu la piques une fois de plus et c'est plus fort que toi, parce que si vous en êtes là c'est sans doute à cause de tout ça. Alors oui, tu lui balances l'info et tant pis si ça fait mal. Mais, elle en veut plus et tu serres la pression que tu as sur ses hanches pour attirer son corps contre le tien, le regard brûlant. « Laisse moi hurler le tien. Je veux que tu me touches, que tu m'embrasses.. » Tu replaces une mèche de ses cheveux et puis elle te regarde avec ce regard auquel tu résistes et à contre cœur tu finis par lâcher : « Jaxon. »

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Tu me fais souffrir parce que je ne suis pas normale. Un truc cloche en moi. Je ne suis pas saine. Je suis pourrie. Alors que toi, t’es juste l’incarnation de la perfection. Tu n’en as jamais mis une à côté depuis que je te connais. J’suis juste une grosse angoissée qui ne supporte pas qu’on regarde ailleurs que ma petite personne insignifiante. « Hey. Si je veux m’auto détruire, tu ne pourras pas me protéger cette fois-ci. Cesse cette mission. Je ne suis pas un putain d’oisillon tout fragile. Je sais tirer. J’ai une arme Sol. J’me bagarre contre plus fort que moi depuis que je sais marcher » Parce que la vraie Louison, c’est d’abord celle-ci. Le garçon manqué qui n’a pas froid aux yeux et qui se mêle des affaires qui ne la regarde pas. Enfin, c’était Louison. Depuis la perte de mon gamin, je ne suis plus qu’un âme errante et fragile. Un ramassis de déception qui camoufle sa vraie nature pour qu’on l’aime plus facilement. Quand tu t’écroules lourdement au sol, mes yeux suivent passivement ta silhouette tandis que je réfute totalement tes propos. Je ne renoncerais certainement pas à notre amitié et cette complicité qui nous unit. Notre team têtes brûlées ne crèvera jamais. « On est d’accord. Toi sans moi, ça n’existe pas » Malheureusement, on va devoir ajuster notre relation dès maintenant. Je ne pourrais plus accueillir tes mots doux au creux de mon oreille ou tes caresses sous mon tee-shirt avant de me coucher. C’est plus possible. Tu le penseras toi aussi quand tu trouveras la personne qui te faut, pas moi en tout cas, pas cet espèce de gnome aux angoisses de séparation que j'suis. « Je le sais bien. Tu m’as marqué au fer rouge toi aussi. J’serais toujours attirée par Soledad Fitzgerald. Cette fille s’est implantée dans ma peau, mon cerveau, mon coeur… » Je n’en peux plus d’être loin de toi pour t’avouer tout ça. Ainsi, je me rapproche de ton corps de rêve en songeant à ce que ce nouvel homme sorti de nulle part peut en faire. Je ne sais pas trop à quoi il ressemble, mais je parviens déjà à te voir monter au septième ciel sous une silhouette qui n’est pas la mienne. J’en peux plus de garder pour moi ces fantasmes dégueulasses qui me tourmentent depuis ton aveu. Après ce baiser délicat sur ta joue, je deviens soudainement plus crue. Je me force aussi à oublier tes mains qui épousent mes hanches. Vas-y, j’suis prête. Balance moi un peu ton histoire, que je fasse mon deuil. Naïvement, je n’ai jamais pensé à toutes tes conquêtes pendant que je restais de longues semaines avec le même mec. Pour moi, t’as toujours été la Vierge Marie quoi. Enfin, une part de mon inconscient savait que tu assouvissais tes pulsions, mais cette part gardait tout ça très loin. Par conséquent, tes propos me font complètement vriller là. Je sens mon coeur qui cogne violemment contre ma cage thoracique. Mes ongles se plantent dans les paumes de mes mains. Tu me serres encore plus contre toi alors que ma seule envie c’est de démonter le premier truc qui se trouve devant moi. « Lâche moi » soufflais-je sans réellement le vouloir. Alors je ne me détache même pas, parce que je n’en ai pas le courage. Je reste ta proie emprisonnée sous tes griffes. « C’est trop tard pour tout ça. Trop tard. Je te décevrais de toute manière, je n’ai jamais fait l’amour à une femme, tu le sais. En plus tu n’es pas n’importe quelle femme, je perdrais tous mes moyens face à toi. Je préfère que tu continues de fantasmer. Je rectifie, je suis à Pluton, je l'aime et je me vois pas le tromper Sol. » que je me justifie en haussant mes épaules pendant que tu t’attardes sur une de mes mèches rebelles. Maintenant je veux son nom, que je sache à qui j’ai à faire. Que je sache justement quel prénom hantera tes pensées quand le mien sera enterré. Et voilà, tu finis par prononcer deux syllabes qui me décrochent un rire nerveux « Jackson ? Comme Michael ? C’est son nom de famille ? » Je jacasse, mais je crois que c’est pour mieux masquer ma jalousie. Je suppose que tu as bien dû le choisir celui-là. « Il est afro-américain ? » que je continue de te taquiner en sourcillant avant d'attraper tes mains pour les déposer sur mes épaules « Tu me dois une danse, je l’ai pas eu au bal. Parce que tu étais sûrement trop occupée avec JA-XON »

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« Alors il est là le fond du problème entre nous. T'en a marre que je prenne des gants avec toi. Que je tente de te protéger ? Parce que je pourrais faire tout l'inverse et tu le sais très bien. Tu veux venir avec moi en mission, alors VIENS ! » T'en a marre de luter à ce propos et sans doute que tu pourras pas la protéger éternellement, mais au moins toi t'avais au moins la possibilité d'être sereine en la sachant tranquillement chez elle. Parce que là, si elle vient avec toi ça sera toi et elle, constamment à protégé ces arrières et se sera deux fois pire parce que là t'auras pas le droit à l'erreur. Seulement tu veux lui montrer que tu l'aimes, alors si pour ça tu dois l'emmener avec toi, t'es prête à prendre le risque quitte à prendre une balle pour elle. Puis une fois au sol, tu lui annonces que même si elle veut faire des modifications, elle n'a aucune chance de mettre un terme à cette relation malsaine entre vous. Parce qu'elle fait partie de vous, que vous en êtes dépendante comme cette manière de jouer avec le feu constamment. « Toi, sans moi ça n'existe pas non plus. Ce truc ambiguë auquel tu veux renoncer c'est ce qui nous lie encore l'une à l'autre malgré ton mec. » Que tu lâches dans un sifflement parce que ça te fait mal de dire ça. Son mec. Ouais cet humain qui a prit toute la place dans son cœur et dans sa vie. Celui qui t'efface un peu plus chaque jours. Puis, elle balance ces mots qui font battre un peu plus ton cœur, toutes les émotions qui te traversent à cet instant, alors qu'elle fini par mettre fin à cette distance entre vous deux. Tu la maintiens alors fermement contre ton corps, juste pour avoir le plaisir de sentir ses courbes épouser les tiennes, juste pour sentir son souffle chaud contre tes lèvres. Oui, t'as besoin de son contact. Tu la désires tellement que t'es a mal au cœur, mal dans le bide et ça va sans doute te tuer à petit feu toute cette connerie. Elle plante ses ongles dans tes mains et tu lâches un grognement, tandis que tu ne la quittes pas du regard, parce que tu le vois qu'elle ne veut pas que tu la lâches. Ces paroles te font totalement péter un cable, l'entendre parler et de lui et pire encore l'entendre dire qu'elle l'aime ça te fait souffrir. Alors tu la relâches d'un coup, pour t'éloigner d'elle pour avaler la pilule. « Alors qu'est ce que je fou ici, si tu l'aimes autant hein ? Puis crois moi dans cette douche, tu m'as montrer que tu pouvais me procurer du plaisir et la beauté de la chose c'est que j'aurais pu t'accompagner dans ce moment si beau. » Tu lui tournes le dos alors qu'elle sait maintenant le nom du mec qui tente de la faire sortir de ta tête, celui qui doucement essaye de guérir le trou béant qu'elle a laissé dans ton cœur durant l'année écoulé. Tout ça va te rendre dingue et t'es juste tellement ravager par la haine à présent. Tu prends appuie contre le lavabo alors que tu l'écoutes faire de l'humour sur le prénom de Jaxon et t'arrive même pas à te calmer, tu peux pas faire semblant comme elle. Tu tournes alors que tu veux lui demander d'arrêter ces conneries, mais voilà que tes mains sur ses épaules, elle veut danser maintenant. « Pourquoi tu fais ça ? » Que tu demandes, le regard venant se posé sur elle alors que t'es juste au plus bas là, t'as vraiment touché le fond. Tu l'as laisses te tenir par la taille, telle une marionnette tu te mets à danser sans aucune musique.

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C’est beaucoup trop tard. Je ne suis plus apte à endosser ce rôle, à te suivre jusqu’au bout du monde. Je suis en couple et je ne me verrais pas expliquer une disparition de quelques jours à Pluton, encore moins si je venais à me faire défigurer ou autre « Je sais pourquoi tu faisais ça. Tu n’en avais simplement pas besoin avec moi… Si tu veux me protéger, laisse moi aussi le faire en retour » Je sais que tu pourrais crever pour moi, mais l’inverse est aussi valable. Si je venais à lâcher mon dernier souffle dans tes bras, ça me conviendrait parfaitement comme mort. Néanmoins, même si je te relance sur ce sujet, je sais pertinemment que cela ne peut plus continuer comme ça entre nous. Mon présent ne me le permet plus, je veux éteindre cette ambiguïté qui nous relie, il le faut. Tu veux avancer et je suis également en train de le faire de mon côté. Il faut que cela cesse, ne me dis pas que c’est impossible, que c’est la seule chose qui nous rassemble… « Quoi ? Tu veux dire que si on éteint volontairement notre attirance mutuelle, je n’existerais plus pour toi ? » J’crois que ma tête doit trahir le mal que cela me fait. Je me décompose totalement. T’en fais quoi de notre amitié ? Elle n’a jamais existé ? Elle est indissociable de notre amour ? C’est ça que tu veux dire. J’en ai ras le cul. Liam me file entre les doigts pour la même raison, j’suis pas niaise. Tout le monde part autour de moi. Ce n’est pas parce que tu me piques en plein coeur que je renonce pour autant à toi. Non, au contraire. Je peux être particulièrement tenace quand je tiens à quelqu'un de ton envergure. La preuve, je me relève pour venir me blottir contre toi. Tu maintiens mes hanches contre les tiennes, ton regard ténébreux défiant le mien. Ça va me détruire de te laisser courir dans ses bras, mais c’est la meilleure chose à faire pour le moment. D’ailleurs, j’en viens enfin à lui, parce que ça me démange au plus profond de moi de connaître un peu plus celui qui me vole ma perle. Je veux son prénom, savoir ce qu’il te fait quand mon petit-ami s’en donne aussi à cœur joie de son côté. On est ex-aequo non ? C’est tellement idiot de raisonner ainsi. Je déborde un peu trop. Je te livre aussi le fond de ma pensée qui m’empêche actuellement de faire sauter ton petit gilet pour dévorer ta poitrine. Voilà pourquoi je ne peux plus, je l’aime. Pluton m’a touché en plein dans le mil. Sa faiblesse est Camila, la mienne est Soledad. Je ne lui ai même pas encore dit pour nous et il va le falloir. Il va falloir qu’il sache que tu es mon talon d’Achille… Avec cet aveu, tu te détaches de moi et je reste les bas ballants en reculant moi aussi d’un pas pour te laisser respirer « Je voulais qu’on éclaircisse tout ça, que je te libère du poids que je suis. Je veux que tu sois heureuse, même si cela me fend le coeur de t’imaginer avec ce Jaxon, mais si j’y ai droit, tu y as aussi droit » Tu me tournes le dos alors je parle désormais à ta chevelure ondulée qui caresse tes omoplates. Je t’ai froissé et je m’en veux terriblement. La seule solution que je trouve pour dédramatiser, c’est de vanner le prénom de ton prince charmant, mais cela ne semble absolument pas fonctionner. Je dois trouver autre chose, parce que je ne veux pas que l’on se quitte d’aussi mauvais poil l’une et l’autre. Mon oeil frise. Une idée traverse mon esprit. Je me rapproche ainsi de toi en posant une de mes mains sur ton épaule pour attirer ton attention. Une danse. C’est tout ce que je demande avant que tu ne doives disparaître pour lui. « Pourquoi pas ? C’est interdit par la constitution américaine ? Je ne crois pas moi » que je blague en arquant un sourcil. Quand est-ce que je vais retrouver ton sourire hein ? Mes mains s’échappent ensuite sur ta taille pour te retourner et te faire tournoyer entre l’évier et le salon. « Jaxon sait que j’existe ? » chuchotais-je entre nous avant de me plaquer contre toi en continuant de valser maladroitement. Mes paumes se plaquent dans ton dos et nos poitrines s’écrasent l’une contre l’autre tandis que mon souffle frappe ton cou parfumé « Je ne veux pas te perdre Soledad, je ne veux pas. Promets moi qu’on restera aussi proche qu’avant quels que soient les hommes qui occuperont notre coeur… »

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Tu sens que tu viens de la blesser en disant ce que tu as dis, mais c'était pas le but et c'est pas non plus là que tu voulais en venir. Tout ce que tu cherchais à lui dire c'est que tu ne t'imaginais pas pouvoir tout éteindre comme ça d'un claquement de doigts. Parce que quand tu l'écoutais t'avais la sensation que tout serait aussi simple que ça, pourtant toi ça fait un an que tu étais son amie et que tu supportais ce statue face à ces petits amis. Du coup, tu trouvais ça ridicule qu'elle puisse imaginé une seule seconde qu'elle n'avait plus d'intérêt pour toi si vous perdiez le fil conducteur de votre relation. « Ce n'est absolument pas ce que j'ai voulu dire. Sinon crois moi que depuis Ezio je ne ferais déjà plus partie de ta vie. Tu es bien trop précieuse pour que je ne te perde complètement. Alors si c'est de mon amitié que tu veux, tu l'as. » Elle vient une nouvelle fois contre toi et tu la laisses faire alors que tu tentes d'assimiler toutes les informations. T'es doucement en train de te faire à l'idée que lorsque tu partiras de ce camping car, tu ne seras plus qu'une amie pour elle. Tu devras mettre un terme à tout le reste et oublier tout tes sentiments. Une fois de plus, tu deviendras la Soledad que tout le monde connaît, celle qui se ferme aux émotions gardant le contrôle en permanence. Tu n'aurais plus la joie de plonger ton regard dans sa chevelure, glisser des baisers sur sa peau. Tu ne pourras plus lui dire combien tu l'aimes et tu devras tourner définitivement cette page pour te reconstruire dans les bras d'un autre. C'est ce qu'elle désire et tu l'as bien comprit, cette discussion c'est un moyen pour elle de te rendre ta liberté, de te laisser t'ouvrir au seul qui a eu la possibilité de la sortir de ton esprit. Et pourtant, tu as mal, tellement mal et tu le sais que tu vas noyer ton chagrin dans les bras de Jaxon comme elle le fera avec son petit ami, Pluton. Parce que maintenant ça sera dents pour dents. Devras-tu supporter dans l'avenir les dîner à quatre avec ce malaise entre vous ? Tu le sais même si tu renonces à elle , elle restera à jamais ta faille et ton point faible. Et finalement, voilà le but de tout ce bordel, de toute cette peine qui apparaît dans l'expression de ton visage. Tu te sens tellement vide à l'intérieur comme si ouais, tu réalisais après tout ces mois qu'elle ne serait jamais avec toi. Qu'il fallait que tu tournes la page une fois pour toute et c'est tellement difficile. « Alors tu me donnes ta bénédiction ? Tu veux que je laisse Jaxon entrer et que j'accepte de me livrer à lui ? Je sais même pas si je suis capable d'être en couple ou d'être bénéfique pour lui.. Je veux pas lui faire du mal comme je t'en ai fais.. » Tu baisses la tête parce que tout ça révèle combien tu peux être nulle avec les sentiments, tu n'es tombé amoureuse qu'une seule fois et elle est là face à toi en train de te dire que ça doit s'arrêter. Bien sûr tu nourris des sentiments pour Jaxon, mais tu veux pas y penser parce que tu pourrais tout faire foirer et t'as la trouille. Plutôt allé jouer les héroïnes que de laisser tes sentiments diriger ta vie. Puis tu viens la prendre contre toi, lui offrant cette danse qu'elle désire tant. T'as pas envie de la blesser d'avantage et t'as juste envie de la sentir une dernière fois contre toi. Alors tu serres sa taille et pose sa ta tête sur la sienne en dansant avec elle. « Non. Et Pluton ? » Que tu demandes en caressant ces cheveux tendrement tandis que doucement tu te sens apaisé par son contact. T'en étais pas encore là avec Jaxon, vous étiez pas en couple non plus. Vous aviez décidé de ne pas mettre de mots sur tout ça de vous laissez porter, continuant chacun à voir d'autres personnes. Puis son souffle qui s'écrase contre ton cou et tu lâches un soupire d'aise et tu frémis tandis que ces mots te bouleversent et tu la serre contre toi avec tendresse. « Je serais toujours là pour toi, princesse. Je te le promets. »

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Je vois parfaitement où tu voulais en venir. Nous deux, c’est teinté d’ambiguïté et dissoudre cette dernière ne serait pas chose aisée. Je crois même qu’on y parviendra pas vraiment, malgré tous les efforts que l’on fera pour. Je suis persuadée qu’à chaque fois qu’une de nous deux sombrera du côté obscur ou que l’on se sentira trahie et abandonnée, et bien nous ouvrirons les bras pour se réconforter. Je ne peux pas te quitter. Pas entièrement. Dis moi qu'on peut au moins conserver ce qui nous a d’abord lié l’une à l’autre. « Je sais très bien que je ne mérite pas ton amitié, mais j’y tiens plus que tout » Ne crois pas que c’est facile de te repousser pareillement. Je me bats contre moi-même pour te dire de rebrousser chemin. Je ne préfère même pas imaginer la suite des événements. L’avenir est incertain et il le demeurera éternellement. Je ne peux même pas me projeter. J’sais désormais à quel point tout est fragile sous mes pieds. Le sol peut se dérober à tout moment, Pluton peut se dérober également. Je prends les choses comme elles viennent, je n’ai plus le choix. Rien ne nous dis que nous ne nous retrouverons pas un jour, pour poursuivre cette nuit. Je ne connais pas notre futur et on ne devrait pas être si catégorique. Collée contre toi, je me permets de te libérer de mon emprise psychologique au profit de ce mystérieux Jaxon. Je n’ai plus la prétention de te garder rien que pour moi, surtout avec mon histoire qui se fait plus sérieuse de jour en jour. « Chut » que je lâche en écrasant mon index sur ta bouche « Tu ne m’as jamais fait de mal comme tous ces mecs qui ont prétendu être capable de me rendre heureuse. Quand tu te sentiras prête, tu te mettras en couple Soledad. Je veux que tu sois comblée puisque j’suis incapable de le faire actuellement. Si un autre peut réussir là où j’ai échoué, tant mieux… » Et ça me tue pourtant d’avouer une telle chose. Seulement, tu as le droit à ta part de bonheur. Si ce n’est pas maintenant, alors quand ? Relevant ton visage que tu ne baisses que très rarement, je plante mes prunelles dans les tiennes pour te donner cette misérable autorisation dont tu n’as jamais eu besoin « Tu as ma bénédiction, mais s’il foire, je lui démonte les couilles ok ? » avouais-je en t’invitant ensuite à danser sur une musique que nous devons imaginer. Nos fronts l’un contre l’autre, je m’imprègne de ton minois qui se fera sans doute de plus en plus rare quand tu te rapprocheras de lui. « Non plus. J’crois même qu’il ne sait pas que les femmes peuvent me faire tourner la tête. » Je pouffe de rire en me laissant bercer par tes doigts qui caressent ma chevelure. Avouer à mon petit-ami que je suis potentiellement bisexuelle ne va pas être une partie de plaisir. Peut-être qu'il le supportera même pas... Bref, tout ceci va me manquer. C’est notre manière de nous aimer tout ça. On n’arrive pas à faire autrement qu’à être aussi tactile et proche. Notre slow perdure alors que l’émotion grimpe drôlement de mon côté. J’ai terriblement peur que tu franchisses cette porte sans plus jamais te retourner vers moi. « C’est ce que tu dis maintenant… » râlais-je en fermant les yeux pour profiter de notre proximité. Mes bras s’enroulent à ta nuque et mes lèvres embrassent ta joue aussi douce que du velours. Une larme déborde ensuite de mon oeil droit et chute lourdement le long de mon visage « Je t’aimerais toujours quoiqu'il arrive, c'est plus fort que moi. » Ma musique intérieure cesse soudainement sur ces derniers mots et me conduit à me séparer de toi. Rapidement, je me débarrasse de mes larmes avec la paume de mes mains « Est-ce que tu es pressée ? Tu peux rester un peu avec moi ? On pourrait sortir se balader ou glander ici ? Se déplacer ? Tu veux peut-être conduire cette bête ? » Autrement dit, ne pars pas.

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« Bien sûr que tu la mérites et elle t'est acquise quoi qu'il arrive. » Soledad était en train de vivre le pire moment de son existance, si elle avait cru que renoncer à Benjamin avait été une épreuve, devoir renoncer à Louison était dès plus douloureux. Elle avait été le second souffle dans sa vie, cette part de vie normal qu'elle avait conservé en tombant amoureuse comme une fille normal. La brune l'avait bien comprit, elle devrait renoncer à sa blonde dès l'instant où elle quitterait le camping-car ne lui accordant plus que son amitié. Il lui faudrait envoyé au diable toute cette ambiguïté et tout cet amour qu'elle lui portait pour n'en garder que le nécessaire. Sentir le corps de Louison contre le sien était à la fois agréable et douloureux, comme si elle en savourait les derniers instants. Tout ceux ci sonnait la fin d'une relation tumultueuse mais au combien importante et très forte. Sans doute que Soledad avait l'opportunité de laisser Jaxon prendre plus de place dans sa vie et dans son cœur, mais elle n'était pas assuré qu'elle pourrait allé plus loin. Le mal qu'elle avait infligé à Louison lui avait servit de leçon et elle craignait de devoir faire les mêmes avec Jaxon. Elle n'avait pas su laissé Daya allé au bout du changement qu'elle avait tenter de produire en elle. Quittant sa petite amie à contre cœur, pour ne pas la blesser d'avantage quand celle ci était la gentillesse et la bonté incarné. Puis avec Benjamin, elle avait choisi de lui briser le cœur pour ne pas qu'il soit prit dans l'engrenage de cette vie d'agent qu'elle avait eut après leur rencontre. Finalement, rien ne durait jamais avec Soledad et elle réalisait qu'elle aurait sûrement dû tenir Jaxon à l'écart dès le début. Puis Louison la sort de ses pensées en plongeant son regard dans le sien, tandis que c'est douloureux à entendre sur le moment. « Très bien. Seulement je sais pas où je vais avec lui. »Soledad continu à danser sur ce slow silencieux qui ne rend ce moment que plus intense et irrévocablement douloureux. Son front contre celui de la jolie blonde, Sol essaye de se convaincre que ce n'est pas la fin et pourtant tout semble l'indiqué à présent. C'est une fatalité à laquelle elle va devoir se faire dans les prochains jours. Puis les lèvres de Louison qui se glisse contre la joue de la jeune femme et elle se meurt à l'intérieur tout ça devient trop douloureux pour elle. Elle a besoin d'air et de digérer parce qu'elle va sans doute commettre une erreur si elle reste là près d'elle. Alors quand les mots de Louison quittent ses lèvres, Soledad sent la douleur saisir ces entrailles et elle recule à son tour vers la porte. « Il faut que je parte Louison. Si je reste encore une minute de plus, je vais t'embrasser et je veux pas te faire ça.. » La brune pose sa main sur la poignée de la porte, tandis qu'elle porte un dernier regard sur Louison qui la dévisage et qui semble aussi brisé qu'elle à cet instant. « Laisse moi un peu de temps, pardonne moi. » Soledad fini par passer la porte et la refermant derrière elle, la douleur est trop grande et elle a besoin de s'enfuir loin d'elle et loin de toutes ses envies qui la tiraille. Si elle pouvait pleurer, elle le ferait, mais une fois de plus ça lui semble impossible.

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crédit/ tumblr ✰ w/@soledad fitzgerald

J’espère bien que notre amitié sera conservée à travers ces deux hommes qui se sont installés entre nous. Je tiens à toi plus que tout, tu fais partie de moi, comme si tu étais un membre à part entière de ma famille. Je ne veux pas qu’on se perde parce qu’on offre notre coeur à un autre. T’façon, j’crois bien que mon coeur est assez grand pour être partagé, je le sens. Et je comprends ta peur se dirigeant vers ce fameux Jaxon. Je la comprends pour la vivre moi-même avec Pluton, même après ces semaines où nous sommes enfin ensemble, officiellement. Ce n’est pas toujours facile, parfois je suis en proie au doute, je me demande ce qu’il pense de nous, la direction dans laquelle il souhaite aller et ça me rend folle. Le mieux que j’ai trouvé à faire, c’est de me laisser porter par le moment tout en me laissant également traverser par ces pensées qui s’imposent à moi. « Personne ne sait où on va Sol’, que ce soit seul ou accompagné. Je n’échappe pas à cette règle tu sais » t’avouai-je en me balançant tout contre toi. Ton regard de braise me torpille et je te serre un peu plus contre moi. Pourtant je le sais pertinemment, je dois me séparer de toi, du moins des fantasmes que j’avais accumulé et qui te concernaient. Je profite de cette mise au point pour m’imprégner une dernière fois de toi, car lorsque tu franchiras cette porte, je sais qu’on sera en trêve de toute ambiguïté. On ne pourra plus se comporter comme nous nous comportions d’habitude. Une distance s’instaurera, aussi douloureuse qu’elle soit afin de nous permettre de vivre nos aventures parallèles. Bref, mes lèvres embrassent ta joue rebondie et une larme se fait la malle. L’émotion me noue la gorge, pourtant, j’arrive quand même à te déclarer mon amour. C’était impératif que je te le dise. Ainsi, quand tu te sentiras au plus bas de ta forme, tu pourras te répéter cette phrase en boucle pour te rappeler qu’une femme au milieu de ce chaos t'aime énormément. Toutefois, cet élan d’affection n’a pas forcément l’effet escompté. Tu interromps notre danse et tu t’éloignes malgré mes tentatives pour te garder encore un peu près de moi. Ton aveu me coupe la parole. Je reste stupéfaite et littéralement brisée en deux. « Mais… » Ta main appuie un peu plus sur la poignée que tu tiens et tu ouvres la porte en rompant notre contact visuel « Je n’ai rien à te pardonner ! » criai-je en te rattrapant pour te voir rejoindre ta voiture. C’est vrai quoi, je comprends à quel point tu aies besoin d’un peu de distance après cette « rupture » que je viens d’instaurer. Moi aussi je vais devoir faire mon deuil de notre relation ambiguë que je chérissais tant. Le vague-à-l’âme naissant, je te regarde alors disparaître dans ta voiture. Je déploie ainsi un effort particulièrement conséquent pour réprimer mes larmes le temps que tu ne puisses plus les apercevoir dans ton rétroviseur. Ouais, ne te retourne pas, file Soledad, on se retrouvera bientôt d’une manière ou d’une autre.