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{ time after time }
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Faire l’amour à celle que j’aime, c’était certainement ce que je préférais de toutes les parties de jambes en l’air que je pouvais avoir. Louison, elle avait su prendre mon cœur et en faire sien. Elle avait su aller là où seule deux autres jeunes femmes avaient réussi à aller. Et c’était dur de se dire que cette relation aussi pouvait se terminer d’un coup d’un seul. Je le savais que ça arriverait éventuellement, j’étais Pluton, le malchanceux de cette terre. Incapable d’être heureux éternellement. Mais je tentais de ne pas penser à tout ça, d’autant plus qu’on était enfin en train de se retrouver elle et moi. On avait eu quelques semaines assez difficile par une abstinence forcée. Mais ce règne prenait enfin fin ce soir, dans ce lit, où nos deux corps se retrouvaient de nouveau dans un ébat des plus torrides. Assis sur ce lit, elle sur moi, c’était clairement chaud et épuisant, mais je tenais le rythme, j’avais le cœur qui battait la chamade mais je ne lâchais rien. Louison était mienne et ce soir, encore plus. C’était elle et moi contre le monde entier. Cette bulle, représentée par les bougies disposées toute autour de nous, elle était juste parfaite. Notre amour était concentré ici, avec l’effort qu’il fallait mettre pour que ça nous mette la tête en l’air. Et je sentais que la fin était proche, que mon corps allait finalement tout lâcher, mais je continuais cette dernière ligne droite sous ses encouragements qui ressemblaient à une douce mélodie à mes oreilles. « Je t’aime aussi » soufflais-je doucement, « Je t’aime Louison »  que je répétais avant de finalement me laisser prendre par la libération. Et je n’étais pas seul à arriver à cette ligne d’arrivée. Je la sentais elle aussi être au bout. Elle se contractait autour de moi, elle se laissait aller et c’était tellement bon que ouais, c’était l’apothéose en moi en cet instant. Je n’ai d’yeux que pour elle, je ne voulais qu’elle et j’étais sur mon nuage, grâce à elle. Je ne savais pas si elle se rendait compte de l’importance qu’elle avait pour moi à présent, des doutes non nécessaires qu’elle pouvait avoir. Je ne voulais que son bonheur et j’osais espérer que les choses allaient se calmer dans sa tête. Et doucement, je laissais l’euphorie redescendre doucement alors qu’elle me faisait retomber sur le matelas, toujours sur moi. Et ouais, je l’aimais bordel. Je l’aimais et mon cœur battait pour elle. Mes lèvres retrouvaient sa peau, légèrement recouverte d’une couche de sueur mais je m’en fichais pas mal. C’était ce simple contact qui me faisait dire qu’elle était heureuse. Oui elle l’était, restant contre moi envers et contre tout. Elle acceptait même mes lubies les plus loufoques — certes, non sans doutes immenses — mais au final, elle était là, contre moi, après un ébat des plus intenses. Finalement, elle roulait sur le côté, après avoir capté mon attention, pour me poser une question qui me laissait perplexe au premier abord, avant de sourire pour caler mon nez contre le sien. « Parce qu’on se complète parfaitement » soufflais-je alors doucement. « On est comme le Yin et le Yang »

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{ time after time }
crédit/ tumblr ✰ w/@"pluson"

Tes murmures au creux de mon oreille décuplent le plaisir que tu me procures par ta chair. Je m’envole avec toi, dans une symbiose parfaite qui reflète notre alchimie. Je veux être à toi des millions de fois comme ça. Je pourrais tout foutre en l’air. L’amour me pousse aux pires sacrifices, surtout lorsqu’il est pur et encore naissant comme celui-ci. Je le sens au plus profond de moi. Si tu me laisses l’occasion de rester auprès de toi, je pourrai t’aimer un peu plus chaque jour, sans que cela ne décroît. Ce sera exponentiel, sans chuter. Alors pour que je puisse te donner tout ceci, j’ai envie de te gueuler dessus, de te dire de ne pas faire foirer ce que nous sommes en train de construire. Mais ce n’est pas le moment. Non, c’est le moment d’oublier le reste du monde et de ne former plus qu’un. On respire sur le même rythme et cela me soulage momentanément des doutes qui m’ont assiégé à la fin de la soirée. Mes lèvres se perdent sur ton épiderme salé et t’embrasses à peine pendant que je t’observe dans le silence. Je n’ai besoin de rien d’autre. Tu m’as offert un merveilleux cadeau pour clore cette soirée. Je n’ai rien à rajouter, à part une question stupide que je n’ai pas pu réprimer. Tu vois, c’est de ta faute, ton romantisme m’est monté au cerveau et maintenant, je deviens aussi fleur-bleue que la plupart des nanas. Ton nez se colle au mien et ma main libre vient arranger quelques mèches de tes cheveux un peu trop longues derrière ton oreille. Ta réponse se faufile entre tes lèvres et comble mes attentes. Je n’aurais pas trouvé mieux, d’ailleurs je me demande comment tu as pu trouver les mots pour une interrogation aussi floue. « Le Yin et le Yang. Je parie que tu es le côté blanc et pur, et moi le noir tout glauque » que je rajoute en me mordillant la lèvre, me satisfaisant pleinement de ce rôle, si c’est celui que tu m’attribues « Je crois qu’on était deux âmes blessées qui se sont guéries et ça, je crois que ce n'est, ni plus, ni moins que de l’amour » rajoutai-je en déposant trois petits baisers sur ta bouche entrouverte. Me redressant, j’attrape le couvre-lit et le remonte sur nos corps avant de me blottir contre toi. Plus les minutes passent, plus les bougies autour de nous meurent tour à tour, faute de combustible. Mon corps nu se colle ensuite au tien et je profite désormais de ce moment suspendu hors du temps, couplé à une sensation d’apesanteur totale « Je t’aime » chuchotai-je en souriant, complètement en train de planer et épanouie.