moi j’ai besoin de toi en tout cas. et je peux pas m’attendre à ce que tu sois là si moi je le suis pas. alors ouais, je t’ai déjà dis que je voulais être avec toi. que je voulais être là et pas que forcément dans les bons moments. parce que c’est ça un couple non ? épauler l’autre peu importe l’épreuve. et on est ensemble toi et moi. depuis peu, certes puisqu’il y a à peine quelques heures mais.. on est ensemble. et moi, je veux y croire à cette histoire, à cette relation que l’on débute. j’veux y croire parce que je suis bien à partir du moment où je suis avec toi et j’ai juste pas envie que ça s’arrête. jamais. « je ne pars pas » je souffle doucement. « je suis à toi » tu le vois pas ? depuis le premier jour c’est évident. j’ai eu.. un coup de foudre ? ouais, j’suis consciente que c’est chaud de dire ça mais.. regarde moi. dès les premières secondes j’étais sous ton charme. dès les premières minutes j’avais décidé que je te voulais toi. alors ouais, j’étais à toi depuis le début. j’étais allée voir personne d’autre parce que c’était toi et pas un autre. alors je m’approche un peu plus, mes lèvres repartant à la conquête des tiennes, mon souffle se mêlant au tien. j’sais pas ce que tu m’as fais mais j’vois plus que par toi. j’passe tout mon temps avec toi et quand on peut pas, j’fais rien. j’fais rien d’autre que regarder mon téléphone et attendre un message de toi. à sourire un peu bêtement quand c’est le cas. j’suis dingue de toi. vraiment.

Tu me confirmes que tu comptes bien rester, t’installer un peu plus dans ma vie, dans mon esprit, dans mon coeur. Et franchement? Ça fait peur oui, ça me fout les jetons, mais ça me rend heureux aussi. Un peu niais j’dirais même. Parce que j’ai l’impression que tu peux vraiment être bénéfique pour moi. Que ça, là, nous deux, cette histoire, elle peut vraiment marcher. Et même si c’était rapide aux yeux extérieurs, pour moi, on avait quand même réussi à prendre le temps nécessaire. Parce que ouais, j’avais fait trois fois plus rapide avec Cléo, alors pour moi là, on était bons niveau timing. On avait appris à se découvrir, les bons comme les mauvais côtés et… on ne se connaissait pas par coeur, j’dirais pas ça, mais j’dirais qu’on se connaissait suffisamment pour s’éviter des surprises à l’avenir. "J’suis quelqu’un de jaloux tu sais? Jaloux et possessif…" que je préviens quand même, histoire que ça ne te surprenne pas du jour au lendemain. Parce que même si j’considérais que t’étais pas à moi, que t’étais libre — et c’était comme ça pour toutes les femmes d’ailleurs — je verrais rouge si tu regardais quelqu’un d’autre. Donc ouais, j’suppose qu’au final, j’étais le copain possessif sans même vouloir l’être. Et je réponds à ton baiser, l’une de mes mains venant se poser sur ta joue pour intensifier l’échange. Un baiser langoureux, passionné, peut-être un peu… amoureux? Un peu. Et après quelques longues secondes, je me détache finalement, sans pour autant trop me reculer. "Tu viens de sceller ton pacte avec le diable, bébé." que je lâche non sans un petit rire amusé. Et je me lève finalement, défaisant les boutons de ma chemise noire pour la laisser entrouverte. Puis je tends une main vers toi, t’invitant à te lever à ton tour. "J’ai enfin le droit de retirer ta robe qui m’a gêné toute la soirée?" Je t’offre un sourire faussement innocent, à moitié charmeur, à moitié espiègle. J’étais pire que le diable moi, il ne me fallait pas qu’un baiser pour sceller un pacte, il me fallait tout. Il me fallait toi, toute entière.

« ça tombe bien, je déteste la notion de partage » que je répond d’un air espiègle. crois pas que j’apprécierais si on vient te tourner autour. crois moi non plus que je suis toujours adorable et calme. j’suis peut être pas le genre à m’afficher en public mais quand c’est à moi, c’est à moi. j’te partagerais avec personne elliot. depuis ce soir, t’es officiellement mien. mes lèvres jouent avec les tiennes, l’échange devient plus passionné, plus envieux. c’est dingue parce que je suis pas comme ça. le sexe, c’est pas du tout une part intégrante de ma vie et pourtant, j’ai tout le temps envie de toi. tu me fais un effet monstre à chaque fois. « le diable, carrément ? » je souris à mon tour me mordillant la lèvre suivant tes gestes des yeux. c’est fou de vouloir que tu m’appartiennes comme ça. de te vouloir autant comme ça. je me lève à mon tour, guidé par ta main, un léger rire venant filtrer de ma bouche alors que je secoue la tête. je recule de deux pas, continuant à te fixer. puis y a mes mains qui glissent sur mes bretelles les faisant glisser le long de mes épaules. peut être pour te charmer un peu, pour t’attiser. « j’ai déjà dis que je portais rien dessous ? » que je reprends d’un léger sourire. bien sûr que je l’avais déjà dit, c’était ce qui t’avais fait perdre la tête en premier lieu. alors ouais, je retournais sur ce terrain là parce que là, tu pourrais tout découvrir. y avait plus rien qui nous retenait et quand on était dans ta chambre, disons que j’étais un peu plus libérée.

Au moins on était sur la même longueur d’onde. Pas de partage. J’crois que si y’avait ne serait-ce qu’un gars qui te regardait de travers ou avec un peu trop d’insistance, il allait me voir en rogne. Et puis au final, c’était pas surprenant, c’était vraiment bien, parce que depuis le début, on était sur la même longueur d’onde. On s’était tout de suite entendus, et c’était beau d’avoir un aussi bon feeling, totalement par hasard. Comme quoi Tinder pouvait faire des miracles. Un baiser langoureux échangé pour sceller notre nouvelle union — bah ouais, on se prêtait quand même allégeance là, non? Ne pas aller à droite à gauche, rester fidèle à l’autre. Démarrer une vraie relation de couple, pas ce truc derrière lequel on se cachait — derrière lequel je me cachais — ces dernières semaines. Alors je me lève et déboutonne ma chemise, parce que j’en veux plus. J’en veux toujours plus avec toi, j’suis comme insatiable et tu me mets toujours l’eau à la bouche. Et quand je m’approche pour te retirer ta robe, sans pour autant le faire puisque je demande la permission, tu me la refuses, secouant la tête en reculant un peu. Ah? C’est toi qui vient faire tomber tes bretelles sur tes épaules et je me pince les lèvres. Oui c’est sexy. Et oui, tu me l’as déjà dit. Comment je pourrais oublier ce détail? "J’ai déjà dit que je ne crois que ce que je vois?" me contentais-je de répliquer, histoire de t’inciter à te dévoiler, ou t’inciter à me laisser te dévoiler. Parce que ta robe, elle est magnifique, mais je l’ai vue toute la soirée. Là, c’est ton corps que je veux voir. Que je veux toucher. Contre lequel je veux à la fois me perdre et me retrouver.

j’souris amusée. me mordille la lèvre inférieure sans jamais te lâcher du regard même pour une seconde. y a encore certaines choses que j’ai du mal à comprendre mais j’apprécie de te plaire comme ça. de voir cette lueur dans tes yeux quand tu me regardes. et je souris de plus belle à tes mots reculant encore d’un pas. « donc, tu ne fonctionne qu’aux preuves ? » les bretelles continuaient de glisser le long de mes épaules mais pour réellement m’en débarrasser, j’aurais sûrement besoin d’un peu d’aide. revenant vers toi, je te tournais le dos dégageant mes cheveux de ma nuque, te donnant l’invitation de défaire les attaches de celle-ci. « je te laisse constater par toi même » je soufflais à mi-voix fermant mes yeux quelques secondes, inspirant lentement. et je sais que t’avais voulu me la retirer pendant toute la soirée. j’en avais eu terriblement envie aussi d’ailleurs. alors sûrement que la frustration revenait à la charge parce que là, je sentais les palpitations dans mon bas ventre alors que tu ne m’avais même pas encore touché. c’était ça l’effet que tu me faisais en fait. à me rendre dingue juste comme ça. juste en sentant ton souffle sur ma peau. j'ai l'impression d'avoir ce feu brûlant dans le bas ventre et j'ose même pas imaginer ce que ça pourrait donner à la seconde où tes mains entreront en contact avec ma peau. « j'ai tellement envie de toi » une confession qui filtre soudainement de mes lèvres. je me redécouvre avec toi. je laisse des sensations venir à la surface, des envies, des désirs. ouais, t'es en train de tout changer chez moi.

Tu m’échappes encore un peu plus et d’un côté, même si ça me frustre, ça me fait sourire de te voir te jouer de moi comme ça, prendre un peu d’assurance et assumer ton côté sexy. "Mhmh, qu’aux preuves." Je suis un gars rationnel moi, qui a besoin de voir pour y croire. C’est pour ça que je suis pas superstitieux, que je crois pas aux fantômes ni rien. Tes bretelles tombent un peu plus mais ça ne fait pas glisser ta robe qui est bien fermée. Tu reviens finalement vers moi, me tourne le dos et dégage tes cheveux. Et je me mordille la lèvre inférieure, parce que enfin, enfin putain, j’allais pouvoir te faire mienne. Réellement cette fois. C’était pas des mots en l’air, t’étais vraiment à moi, rien qu’à moi, et c’était officiel. Et ouais, ça me rendait heureux, ça me donnait envie de t’embrasser jusqu’à en perdre mon souffle, de te toucher jusqu’à ce que tu en perdes le tien. Alors je viens enfin poser mes doigts sur ta robe, doigts qui s’occupent à retirer chaque attache une par une, mon corps tout près du tien, mon souffle qui s’abat lentement sur ta nuque. Et j’entends tes mots, presque un simple murmure, et ça me frappe directement dans le bas-ventre, ça fait remonter mes envies à la surface que tu dises ça aussi franchement et aussi sincèrement. Parce que je le sais, je le sens, c’est pas l’envie de mon corps simplement, c’est l’envie de moi, tout entier, et c’est spécial. Alors pour simple réponse, je laisse tomber ta robe par terre pour découvrir ton corps entièrement nu. Mes paumes se posent sur tes épaules, elles les caressent avant de glisser sur tes bras, mes lèvres venant se poser sur ta nuque pour y déposer des baisers brûlants. "Tu me rends totalement dingue, Vega…" que je chuchote contre ta peau, venant retirer ma chemise déjà déboutonnée. Mes mains glissent par devant pour se poser sur ton ventre et t’attirer un peu plus contre moi, ton dos contre mon torse, peaux ardentes de désir réprimé durant la soirée.

et je crois que j’aime ça. je crois que j’aime toutes les sensations que tu déclenches, toutes les envies qui apparaissent au fur et à mesure. j’ai l’impression d’être une braise pouvant m’enflammer d’une seconde à l’autre. tes doigts qui glissent doucement sur ma robe défaisant les attaches. je sens le tissu libérer peu à peu l’emprise sur mon corps et j’ai le souffle qui s’affole. j’ai envie que tu me touches, que tu me fasses vibrer. que tu me fasses perdre la tête et soupirer ton prénom des milliers de fois. je veux tout de toi. chaque parcelle de ta peau, chaque contact. m’approprier ce que tu es et ne plus jamais te laisser t’en aller. le tissu glisse jusqu’à mes chevilles me laissant dans mon appareil le plus simple, tes doigts glissant sur mon épiderme, caressant mes épaules puis mes bras. ta bouche qui se pose dans mon cou, me fait frissonner plus que de raison. c’est qui le plus dingue de nous deux dans tout ça ? parce que tu me fais perdre pieds tu sais. j’arrive plus à réfléchir dès que tu me frôles, je perds mes sens, ma raison. je te veux tellement putain. peau contre peau, je me délecte de la chaleur que tu dégages. et mes mains attrapent les tiennes, les guidant sur mon épiderme. j’ai besoin que tu me touches, que tu explores chaque zone de ma peau, que tu t’appropries mon corps comme s’il t’appartenait. j’ai chaud, terriblement chaud. et doucement, je me tourne pour te faire face, mes yeux se posant sur ton torse, ma dent attrapant ma lèvre inférieure. puis c’est tes lèvres que j’adopte, que j’embrasse, que je savoure. je glisse sur ta mâchoire, dans ton cou, sur ton torse. mes mains, elles, descendent jusqu’au bas de costume que tu portes, tirant légèrement sur la ceinture pour la défaire mes yeux se posant sur les tiens. je veux qu’on soit sur le même pied d’égalité alors je te débarrasse de ce que tu portes non sans feindre un sourire. « t’es à moi » et rien qu’à moi.