Voilà maintenant un an qu'il avait mit les pieds sur la terre promise qu'est l'Amérique, il y avait eu tellement de changement dans sa vie, mais il restait le même, n'oubliant pas la famille a qui il avait promis beaucoup de choses et il avait tenu toutes ses promesses. Ses parents ne manquaient plus de rien et avaient une villa qui surplombait la ville natale du jeune De Rossi, sa sœur a qui il avait payé les études de stylisme étaient maintenant dans une grande agence de mode à Milan, elle envoyait elle aussi des sous à ses parents qui avaient toujours tout sacrifié pour eux. Tout allait bien dans le meilleur des monde, il n'y avait qu'un seul problème, l'éloignement, Italie- Boston ce n'est pas la porte à coté et même l'argent n'accélère pas le voyage ni ne rapproche les continents.
Mais voilà ce soir loin de tout ça le jeune homme faisait la fête, depuis la perte de sa petite amie Alycia, il ne voulait plus entendre de vraies relations, non il enchainait les femmes pour le sexe, pour le plaisir charnel et il s'en contentait. Ce soir en boite de nuit encore une fois il voyait une magnifique déesse brune se trémousser sur le dancefloor, elle devait être Italien où d'Amérique du Sud vu ce qu'elle dégageait, tellement caliente. S'approchant d'elle il la prit par la main pour la faire tourner sur elle même et lui lança « Une si belle femme qui danse seule, c'est un crime ! »

Elle était totalement canon, le genre de beauté de son pays, cela se sentait, elle devait être Italienne à coup sur, l'accent qu'elle avait ne mentait pas. Se déhanchant sur la piste, loin d'être timide à première vu, il allait surement passer une excellente soirée avec une femme et des courbes aussi magnifiques que les siennes. Il avait mit en place une approche simple, mais qui se voulait agressive à la fois, prendre la main d'une jeune femme que vous ne connaissez pas ne se fait pas souvent, il avait l’impression d'avoir marqué des points vu qu'elle avait le sourire et surtout ne l'avait pas envoyé sur les roses. « Je n'en ai aucunes idées, dès que j'ai vu je me suis dit qu'il fallait arrêter le massacre... » elle allait vite comprendre qu'il était italien, son accent ne trompait pas et il mettait un point d'honneur à ne pas le perdre. « Drea et toi belle brune ? »