Ravenna Anne Mikaelson...c'est moi... Je suis née un 11 du mois de mai, durant l'année 1993, à Londres. Je viens donc de la belle Angleterre, d'un père avocat et d'une mère professeur médecin. Je ne suis pas la seule membre enfant de la famille, puisque j'ai la chance d'avoir un frère plus âgé, de quelques années. Lorsque j'étais une petite fille, j'étais le genre à être sage et timide. J'étais une élève qui aimait participer en cours, mais je me faisais parfois choper pour bavardage. Dans la cours de récréation, j'étais la petite fille qui a énormément d'amis, le petit groupe de petites commères qui aiment parler sur tout le monde. Ma famille a vécu à Londres jusqu'à mes 11 ans, mon père ayant de plus gros dossiers aux Etats-Unis. C'est pour cela que nous avons déménagé à Cambridge durant l'été, avant la rentrée scolaire de mon frère et moi-même. J'ai donc vécu toute mon adolescence à Cambridge, là où j'ai dû me faire de nouveaux amis, ce qui n'était pas difficile pour moi. Je me suis encore plus ouverte aux autres, parfois un peu trop même, en exposant un peu plus mon caractère. Au fil des années, je suis devenue une grande charmeuse, jouant de ça auprès d'un de mes professeurs. C'était le paradis, mais il a été muté ailleurs. À cause de moi ? De nous ? Je n'en ai jamais eu la réponse. On peut dire aussi que je suis lunatique, capricieuse, manipulatrice, jalouse, marrante, fêtarde et joueuse. Tout était parfait, jusqu'à la prise d'otages. J'y étais, dans la cafétéria, et ça m'a fait comme un déclique. Ce jour-là, j'ai perdu mon petit-ami. J'ai souffert, de ne plus l'avoir avec moi, alors depuis ce jour-là, je me dis pourquoi ne pas vivre sa vie à fond, quand on peut la perdre du jour au lendemain ? Alors c'est ce que je fais, je profite, peu importe ce qu'on peut penser de moi. Les hommes ? Je m'en amuse, ils sont mes petites poupées, je ne veux plus m'attacher, ça fait trop mal. Les soirées ? Je les passe avec ma bande de potes à boire, fumer, et même parfois, à me droguer. Oui, quand on apprend à me connaître, on se demande comment quelqu'un comme moi peu bien être à Harvard. Ma famille dans tout ça ? Et bien, mes parents sont désespérés par mon comportement, et mon frère, il s'en tape, il est comme moi de toute façon. Les études ? Je les réussis quand même, peu importe les folies que je fais. C'est ça l'avantage d'être intelligent.