MEGA, i'll always be by your side, don't you worry ❀ et j’étais presque sérieuse quand je parlais de t’étouffer. presque parce que j’étais quand même pas prête à avoir ta mort sur la conscience mais.. ouais, je préférais te prévenir que ça ne me ferait absolument pas rire si tu continuais à te mettre dans des états pareils. puis je ne serais pas ton amie si je ne cherchais pas à te tirer vers le haut, pas vrai ? ouais, c’était mon job de faire en sorte que tu ailles bien. de cracher avec toi sur les gens qui te faisais du mal et de m’assurer que personne ne vienne encore te briser le coeur. et j’savais que pour ce dernier, c’était compliqué parce qu’en soit, j’pouvais pas contrôler de qui tu tombais amoureuse ou non mais dans tous les cas, je ferais tout ce que je pourrais pour t’éviter de trop souffrir ou pour au moins réparer les pots cassés par la suite. comme maintenant en fait. « je ne te laisse pas d’autres choix maxwell » que je répondais alors d’un léger sourire innocent. « t’as bien raison » et tout comme toi, je me levais, mon verre à la main, te suivant dans ce moment de danse improvisé. et tant pis si l’on était ridicule. tant pis si on avait l’air bête à ce moment précis, c’était le dernier de mes soucis. portant le verre à mes lèvres, j’en prenais une gorgée continuant de bouger en rythme, ma tête basculant vers l’arrière comme si je me laissais porter. et soudainement, je reprenais la parole « meg, ce sera toujours toi et moi contre le monde, pas vrai ? »

MEGA, i'll always be by your side, don't you worry ❀ j’en doutais pas hein ? mais j’voulais m’en assurer. être certaine qu’à chaque fois que je tournerais la tête, tu serais là. que si je venais à trébucher, tu me tendrais la main pour m’aider à me relever. que tu partages mes fous rires et mes instants de bonheur de complet. ouais, j’voulais vraiment être certaine de tout ça. parce que j’avais besoin de toi. j’sais pas comment t’as fait pour prendre une place aussi importante dans ma vie en si peu de temps mais tu l’as fait. et j’crois sincèrement qu’on a tous une âme soeur quelque part dans le monde et que toi, t’es la mienne. c’est peut-être bête de penser comme ça mais.. j’me dis qu’on est deux moitié formant un tout. et si t’es pas là, j’ai pas l’impression de servir à grand chose non plus. j’vois bien que ma question elle t’interpelle, y a ta main qui vient se poser sur ma joue et tes yeux qui se plongent dans les miens. « personne » que je répète. et je veux y croire dur comme fer. alors j’attrape ta main comme pour sceller cette promesse. y a personne qui pourrait se mettre entre nous parce que c’était toi et moi contre le reste. tout le temps. ce que j’avais trouvé en toi, je ne l’avais jamais trouvé nul part ailleurs. à la nouvelle orléans, j’avais des amis, j’avais maddox aussi. mais j’crois que j’avais jamais tissé quelque chose d’aussi fort. toi, j’savais que je pourrais venir te demander de planquer un cadavre que tu le ferais sans hésiter. et l’inverse était idem. tu pourrais me demander n’importe quoi que je ne poserais jamais de question. parce que c’était toi avant tous les autres, c’était juste comme ça. « j’te le promet aussi » je soufflais dans un murmure esquissant alors un léger sourire. j’crois qu’en fait, on était le parfait combo gagnant.