Tu avais quitté ton appartement, car tu savais que tu allais être tenté d'aller sur l'ordinateur, la console au lieu de réviser tes partiels et surtout une affaire que tu devais assister. Autant dire que tu avais du boulot devant toi. Te rendant à la bibliothèque de l'université pour une activité que tous les élèves détestent : les révisions. Quelques minutes plus tard, tu arrives au lieu où tu voulais réviser. T'asseyant dans un coin tranquille, tu allumes la lampe qui était posée sur la table, ouvrant le code pénal américain ainsi que l'affaire. Tu organises ton travail afin d’être le plus efficace possible. Tu avais beaucoup de mal à te mettre dedans, car tes pensées étaient tous devant sauf cette fichue affaire qui te soûler. Cette affaire parlait d’une femme qui avait tenté d’échapper à l’emprise de son copain qui la battait et l’insulter en l’enfermant dans une pièce à double-tour et que la police l’a retrouvé décédé quelques jours plus tard. Autant dire que le cas était hyper complexe. Le début de l’affaire se ressemble à s’y méprendre à une jeune femme que tu avais plus où moins pris sous ton aile même si ces derniers temps, tu n’avais plus de ses nouvelles après l’avoir hébergé chez toi lorsque Beth s’était fait arroser à cause d’une voiture qui avait roulé à toute allure dans la flaque d’eau. Pendant cette même soirée, tu avais pu découvrir que le mec qui lui servait de copain levait la main sur elle. C’est vrai que tu aurais pu en prendre, mais tu avais peur que son copain tombe dessus et s’en prenne à elle. Levant la tête, tu commences à faire taper ton crayon contre ton code pénal américain qui raisonnait légèrement dans la bibliothèque. En parlant du loup, voilà que tu vois la Guadeloupéenne arrivait dans le lieu où le maître-mot était silence. Tu hésitais à aller la voir, mais au diable. Prenons ton courage à deux mains, lâchant ton crayon que tu poses au milieu du livre, tu t’avances vers elle en demandant en chuchotant. « Hey Beth, tu vas bien ? Si tu veux, viens à ma table, il y a des places libres. » Après tout libre à la brunette de refuser ta proposition ou pas.