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I try to tell you all my fears
You still don't care
( @elliot maxwell  )
crédit/ i care ✰ Beyonce

« chut, quand j’dis que je reste, c’est que je reste. » le sens des prioritaires tu sais y faire, tu sais aussi que ce temps peut être rattraper facilement, sans soucis, t’avais déjà fait la route et tu sais très bien comment faire pour arrivée à l’heure. tu prend ses épaules et lui adresses un sourire qui se voulait réconfortant, mais tu avais envie de le serrez assez fort pour réparer tout ce qui se brisée entre ses os. alors tu laisses ton sac dans un coin d la cuisine et récupère juste ton chargeur et ton portable. prend sa main que tu tires doucement jusque dans les escaliers. ta chambre été correctement ranger, toujours avant de partir en voyage et tu le pousse presque sur le lit pour l’empêcher de partir. « j’arrive, j’vais juste appeler eloan. installe toi. » ou un message plutôt. tu te dirige dans la salle de bain pour le rédiger et profite d’être seule pour te changer en pyjama avant de revenir dans la chambre. « je partirais demain matin, j’te laisse faire mon lit ? tu sais que je déteste rentrée de voyage et voir un lit défait. » tu laches un rire avant de te glisser sous la couette.

Tu devrais partir à ton voyage, tu devrais pas t’inquiéter pour moi, te sentir obligée de rester pour me tenir compagnie. Pourtant, tu le fais. Et j’crois que c’est à ça qu’on reconnait les vrais amis. Ils seraient prêts à laisser tomber tous leurs plans si on les appelle à l’aide. Et j’t’ai pas vraiment appelée à l’aide toi, mais j’ai pas eu besoin de le faire, t’as été assez perspicace pour voir que j’allais pas bien toute seule. Tu me tires jusqu’à ta chambre et me pousses vers toi lit, ne me laissant pas d’autre choix. J’hoche doucement la tête, retire mon t-shirt et me mets sous la couette en gardant mon bas de jogging. J’me sens juste totalement vidé, j’ai plus la force de protester et finalement j’crois que j’ai vraiment besoin de ça. Tu vas dans la salle de bain pendant un instant et reviens en pyjama. « T’inquiète, ton lit sera fait. » Je passe une main sur mes joues encore mouillée. J’ai l’air d’un gamin qui s’est réveillé en pleurant en pleine nuit à cause d’un mauvais rêve. Mais c’est un peu ça, en fait. Sauf que le mauvais rêve, il n’est pas quand je dors, c’est quotidien. Et ça devient lourd à porter, à supporter.

 
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I try to tell you all my fears
You still don't care
( @elliot maxwell  )
crédit/ i care ✰ Beyonce

tu secoue la tête pour dire oui, bien sur que ton lit sera fait, tu lui fait confiance à Elliot. t’avais juste mis un tee shirt trop large, que tu garderas pour demain matin. « eh, ce tee-shirt est à Seong je crois, j’le met comme ça t’as l’impression de passer ta nuit et avec Zora et avec ta futur copine Seong. » tu laches un rire et te glisse à ton tour dans ton lit. par contre ce détail reste entre nous, de savoir que t’as encore des fringues à Seong dans tes affaires peut énerver son petit frère qui est n’oublions pas ton actuelle petit ami. tu passes tes mains autour de l’épaule d’Elliot afin de lui faire la petite cuillère, ton souffle nicher dans sa nuque et tes jambes enrouler autour des siens. son odeur prend rapidement place dans le lit, ta chambre sentir son être demain matin et tes coussins abriterons ses rêves. tu caresses ses cheveux, dans des papouilles légères, tu sais que ça l’aide à dormir. « je t’aime, Elliot. » peut être un peu trop d’ailleurs, peut être que d’un point de vu extérieur cette scène été plus qu’un simple dodo entre ami dépressif.

Je souris légèrement à ta petite blague sur Hae-Seong. « Deux pour le prix d’un, j’adore. » Tu viens dans le lit, tu te cales contre moi, dans mon dos. C’est toi qui fais la grande cuillère, c’est un peu ironique quand on y pense mais la grande cuillère, c’est celle qui apporte le réconfort non? Alors je viens attraper ta main, j’entrelace mes doigts aux tiens alors que nos jambes elles-aussi s’enroulent les unes dans les autres. Ta main libre caresse mes cheveux et je ferme les yeux sous ce contact qui m’est tant agréable. J’pense que tu le sais à quel point j’adore ça, c’est sûrement pour ça que tu t’embêtes à le faire. Mais j’vais pas m’en plaindre. « Je t’aime aussi… » que je souffle, inspirant et expirant profondément pour remettre de l’ordre dans ma tête — même si ça marche pas beaucoup. Et je finis par sombrer dans le sommeil, littéralement épuisé de ces derniers jours, me sentant simplement en sécurité au creux de tes bras. Merci, Zora. Merci.