Take a piece of my heart and make it all your own

( Cléadès )


Je prenais le risque de tout perdre, parce que j'avais une petite chance de te retrouver. Parce que Cléadès c'était au-dessus de tout et j'arrivais pas à me ressoudre à abandonner. Quand j'aimais, je ne le faisais pas à moitié et j'étais désolée de te faire vivre ce que j'étais en train de te faire subir Hadès, mais j'pouvais plus continuer à être contre toi, quand c'était à tes côtés que j'étais la meilleure. Tu les avais tous éclipser, de part ta personnalité, de part cette façon que t'avais de me traiter et c'était à la fois tellement beau et tellement compliqué... Après t'avoir attiré à l'intérieur, après avoir mis des œillères quant à tes fausses confessions, j'commençais mon petit jeu de déstabilisation. Mes lèvres se posaient le long de ton cou, profitant au passage de l'odeur de ton parfum, pour te faire craquer. Parce qu'Hadès le problème, il était là, je te connaissais par cœur, tout comme toi, tu connaissais aussi mes faiblesses. Je laissais la température monter petit à petit avant de finalement me décoller pour t'avouer, non sans gène, mes sentiments. Je t'aimais. Je t'aimerais probablement toujours d'une certaine façon, même si tu me repoussais maintenant. Tu restais muet, avant de réagir et de retourner les rôles, pour me plaquer contre le mur. T'affolais mon pouls à faire des choses comme ça Hadès, parce que c'était typiquement le genre de chose qui me donnait encore plus envie d'être avec toi. T'étais plein de surprise ce soir, puisque tu m'avouais être également amoureux, yeux dans les yeux, alors que j'étais parfaitement au courant de cette crainte que t'avais de le dire. Mes doigts agrippaient les pans de ta veste de costume pour t'attirer contre moi. J'effleurais en premier lieu tes lèvres avant de prendre possession de ces dernières. J'avais l'impression de retrouver mon souffle, d'être à nouveau moi-même quand j'étais près de toi. Tu répondais avec passion à cet échange pour mon plus grand plaisir, avant de te détacher, un petit sourire satisfait au coin des lèvres, avant de me dire des mots que je considérai moi comme des mots doux, à l'oreille. Je te poussais gentiment, me libérant de l'emprise que t'avais sur moi. Je me mordillais la lèvre inférieure, te regardant le regard pétillant.

« Ah ouais ? » Que je soufflais en glissant mes mains derrière mon dos pour défaire la fermeture éclair de ma robe. « Et.. Là ? » Que je soufflais en laissant le tissu de ma robe glisser le long de mon corps et d'enjamber ma robe haut perchée sur mes talons. « Tu me désires encore ? » Que je concluais en attrapant tes mains pour les glisser autour de ma taille. « Parce que tu n'as pas le droit de me dire des trucs comme ça et me laisser sur ma faim... »

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( Cléadès )






T'as cette boule au ventre quand tu la vois enfin, tu l'as pas vu depuis longtemps, tu lui as parlé, et la dernière fois que vous vous êtes vu tu étais sur un lit d'hôpital. Et t'avais faillit mourir alors c'était plus facile, tu pouvais mettre tout ce que tu disais sous le coup des médicaments, pas là. Et pour tout dire, tu sais exactement ce que tu dois dire, faire, tu dois la quitter, tourner la page, mais t'y arrives pas. T'essayes pourtant, deux fois, trois fois. Mais Cléolya Strauss est dangereuse en plus d'être sublime. Elle te toise du regard, elle te dit trois mots et tu craques, comme un abruti ou un homme, j'sais pas trop, parce que dire ses sentiments c'est être un bonhomme non ? Parce que c'est tellement dur pour toi de les dire que c'est quand même courageux non ? J'sais pas trop, tout ce que je sais c'est que quand elle te dit ces mots là, t'as comme un poids qui s'enlève et t'as beau savoir que les problèmes arriveront, tu fonces droit dans le mur, sans te détourner. Tu la plaques contre le mur pour lui répondre, toi aussi, tu l'aimes c'est pas le genre de truc que tu choisi ou que tu veux. C'est le genre de truc que tu vis. Sans le contrôler. T'as aucun contrôle sur ce que tu ressens, tu sais juste que tu l'aimes et finalement tu la retrouves enfin, vos lèvres se scellent pour un baiser passionné, tout ton corps contre le sien, profitant de la retrouver, même juste 10 secondes. Tu finis par lui adresser avec un sourire en coin qu'elle t'attire et que là, physiquement tu peux le prouver m'voyez ? Généralement tu caches ce genre d'envie que tu juges primitive et dépourvu de classe, mais tu sais qu'elle le verra comme le compliment que c'est, parce que s'en est un. Sauf que t'avais pas vraiment prévu la suite, elle sourit et t'éloigne d'elle un instant pour faire tomber sa robe au sol. Te demandant si tu la désires encore. Tu dégluti un instant Je ... Instinctivement, les vieilles habitudes reprennent et tu te caches les yeux avec les mains Si je regarde c'est pas qu'une douche glacée qu'il va me falloir. Tu l'as déjà vu dénudé, mais là, c'est différent. Parce que tu lutte vraiment contre tes envies, parce que tu veux que votre première fois, ça soit quand t'es pas fiancé et que t'as pas envie de tromper Charlie au passage. Mais surtout, t'as pas envie que Cléo soit ton amante, tu veux plus. T'es comme ça.

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( Cléadès )


Il n'y avait pas besoin que t'ouvres réellement la bouche pour savoir ce que tu pensais, parce que tout le reste te trahissait Hadès. Que ce soit ta main qui resserrait la mienne, cette difficulté que t'avais de me regarder dans les yeux et de sortir toutes ces choses que tu voulais, mais que tu ne pensais pas. J'étais loin d'être dupe, parce qu'on se connaissait trop bien pour tomber dans le mensonge de l'autre. Tu me croyais toi quand je te disais que tout allait bien ? Non, alors moi non plus j'arrivais pas à te croire quand t'essayais de me faire fuir à ma demande. On s'échangeait nos premiers, je t'aime et si pour les autres, c'était stupide de le faire alors qu'on devait vivre loin l'un de l'autre, moi, j'en avais besoin pour continuer à t'attendre. Il fallait qu'au moins une fois dans ta vie, tu m'entendes le dire de vive voix. Tu inversais la tendance en me plaquant contre le mur - action qui me plaisait un peu trop d'ailleurs - alors que je t'attirais à moi pour t'embrasser avec douceur, tandis que toi de ton côté t'intensifiait cet échange avec toute la passion qui nous animait. Je souriais à l'entente de tes mots, parce que forcément, il me faisait plaisir, mais il me donnait envie. Envie de toi, envie de nous. Alors je laissais glisser ma robe le long de mon corps, pour m'afficher en sous-vêtement devant toi, réclamant à savoir si tu me désirais toujours autant. Je rigolais en te voyant te cacher les yeux et je me rapprochais toujours plus de toi, pour glisser mes mains sur tes poignets pour décoller tes mains de tes yeux.

« Eh.. J'te demande pas de dépasser les limites Hadès.. Mais t'as le droit de regarder non ? » Que je soufflais en posant furtivement mes lèvres sur les tiennes avant d'enrouler tes bras autour de moi et "d'accidentellement" poser tes mains sur mes fesses à peine recouvertes d'un petit bout de tissu. « Et même de toucher, pour pas que t'oublie ce qui t'attends. »

Et si ça pouvait être une petite motivation et t'activer dans tes recherches pour te libérer de l'emprise de ce mariage, je n'étais pas contre. De toute façon, tout nous ramenait l'un vers l'autre non ? Je l'espérais en tout cas.