Tu avais une journée de libre pendant le spring break, tu comptais profité du paysage pour découvrir les alentours et pouvoir réfléchir au calme les derniers évènements que tu as traversés avant ton départ en vacances. C'est-à-dire sur le retour de Poppy dans ta vie, de ses révélations fracassantes également. Tu as besoin de tout remettre en place pour savoir ce que tu dois faire quand soudain tu reçois un message d'une amie en commun que tu as avec Poppy. Elle te dit qu'elle te ramène ton fils, un fils dont tu as appris l'existence il y a une semaine à tout casser. Bref, tu passes un agréable moment avec ton fils. Tu te surprends à aimer le pomponner, chose qui ne t'as jamais traversé l'esprit puisque tu ne désirais pas d'enfant. Mais, maintenant qu'il est là tu apprécies la chose. C'est très contradictoire ce que tu penses, tu en es conscient. Tu continues à t'amuser avec ton fils quand soudain tu vois Poppy débarquait comme une furie dans la chambre que tu loues à l'hôtel pendant le spring break. Elle avait un bandage sur la tête, elle était pâle presque à s'écrouler au sol. « T'es sérieuse là ? » C'est tout autant ton fils que le sien. Il faut qu'elle met cela en tête désormais. Maintenant que tu connais l'existence de ton fils, tu veux faire partir de sa vie. « Pose toi cinq minutes, reprends ton souffle ... tu veux boire ? » Désolé si tu ne sais pas t'y prends. Mais, c'est la première fois que tu as affaire à une maladie comme celle que Poppy fait face.

ABien sûr que Poppy était sérieuse. Jusqu'ici, Tim lui avait très bien fait comprendre son aversion totale pour tout ce qui portait couche, lui faisant au passage craindre le pire quant au fait qu'il soit en train de garder Archie. Tu es toujours avec ta blondasse, non ? lança-t-elle en s'asseyant néanmoins avec la plus grande docilité du monde. La belle brune n'avait pas l'énergie ni même l'envie de se battre avec le jeune homme aujourd'hui, en face de son petit bout qui plus est. Outre le fait qu'elle t'a privé de tout, y compris de sa naissance... tu m'as suffisamment assommée avec le fait que tu ne voulais pas d'enfants reprit-elle tristement, caressant la joue de son petit prince qui lui fit un sourire à croquer. C'est lui qui m'a poussée à me battre jusqu'ici. Mais je ne sais pas combien de temps j'en aurais encore la force. Je veux bien un verre d'eau s'il te plaît. L'américaine ne comptait pas rester longtemps, mais reprendre son souffle pour éviter de s'écrouler était préférable pour le moment.