Née à Dalkey, petite ville irlandaise au nord de Dublin, Avery a grandi fille unique choyée par des parents tendres et aimants. Une enfance sans obstacle majeur, comme le beau temps avant l’orage. › Alors qu’elle avait treize ans, sa mère est décédée lors d’un accident de voiture impliquant un chauffard en état d’ivresse avancée. Une nuit interminable qui fut comme un tournant dans la vie de la petite brune. › L’ado réservée qu’elle était due grandir d’un coup, épauler le père noyé dans son chagrin dont la femme avait été prise si violemment. Remplir l’espace abandonné au prix du deuil qu’elle n’a jamais pu faire. Porter fièrement le nom de toute une famille, être riche n’apaise pas le deuil, bien au contraire › Quelques garçons, beaucoup, mais jamais de relation sérieuse. Une exception à la règle il y a quelques années : il était charismatique, attentionné, casse-cou, charmeur. Une histoire passionnée qui dura un temps avant de prendre fin sur un coup de tête du concerné. Le cœur qu’elle lui avait si précieusement confié fut piétiné, sans une once de pitié. › Très honnête et franche, Avery n’hésite pas une seconde à dire ce qu’elle pense, aussi brutal que ce soit. C’est probablement son trait de caractère le plus fort et celui qui la rend intimidante selon certains, insensible selon d’autres. Clairement, elle se fout pas mal de l’opinion d’autrui. › Le sarcasme dont elle fait preuve est aussi une sorte de carapace inavouée qu’elle s’est construite au fil des années. Eviter la douleur. Défendre son âme. Protéger son cœur à tout prix d’individus mal intentionnés. Elle en a déjà fait l’expérience, dorénavant c’est terminé. Peu de gens se voient accorder la confiance de Avery, et quand c’est le cas, elle n’est jamais totale. › Pourtant, son aspect extérieur aux apparences sur d’elle et qui assume ses rondeurs cache des démons aux ailes noires, une tempête ne demandant qu’à tout ravager sur son passage. Craintes, doutes, douleurs passées, tous se manifestent par le biais de crises d’angoisse imprévisibles. Des moments de vulnérabilité qu’elle est loin d’assumer. › Suivre une mode ou un avis majoritaire, c’est un délire qu’elle porte en sainte horreur. Si elle a l’occasion d’aller à contre-courant, elle ne va pas hésiter une seconde, quitte à s’enfoncer dans ses torts. Lors d’un débat c’est marche ou crève, elle défendra son opinion jusqu’à la tombe même s’il est complètement infondé. Elle s’en rendra compte en cours de route évidemment, mais plutôt s’arracher un bras que de l’avouer. Son égo n’a d’égal que son esprit de compétition. › Les romans érotiques constituent son hobby secret, un passe-temps qu’elle sait futile et pourtant si libérateur. Lire, c’est comme si le monde se mettait en pause pour la laisser respirer le temps d’une centaine de pages. › Depuis l’accident de sa mère, sa vie est entièrement consacrée à la poursuite d’une carrière médicale. Une vision plutôt idéaliste du métier puisque son but est d’épargner à d’autres le traumatisme inhérent à la perte d’un être cher, qu’il soit enlevé de la main d’un vulgaire délinquant ou d’un criminel des plus vicieux. Elle ne se prend pas non plus pour Superwoman, elle a les pieds fermement plantés sur terre Avery. › Quand elle ne s’échine pas sur ses cas d’école,  elle s’accorde quelques après-midis shopping au centre commercial, ou sous le soleil. Elle chante également et joue de la guitare. Des activités solidaires, en accord avec son tempérament généreux et cette volonté de rendre fière le seul parent qui lui reste. › Seulement voilà, la solitude est parfois pesante et cette façade sans accroc derrière laquelle elle s’évertue à se cacher ne demande au contraire qu’à se fissurer pour enfin la laisser vivre pleinement. › Liste non exhaustive.