Andrew est un très bel homme et en plus de ça, très gentleman. Il semble avoir des valeurs, et j'aime bien ça. Maintenant que nous sommes à table, nous discutons un peu de nos études, de nos maisons respectives. Andrew m'informe de la réputation de la Eliot House, enfin, du moins, de ses membres et là, je me dis que j'ai bien fait de choisir la Quincy House. Même si je suis une princesse, je pense que je ne me serais pas sentie à l'aise parmi les Eliots, même si mon jumeau en fait partie. Bref, de toute façon, si les Eliots ne veulent pas d'Andrew, c'est juste que cette maison ne le mérite pas. Il est bien mieux sans eux. "On est jamais trop ambitieux, tu sais !", je lui réponds, prenant une gorgée de mon vin, avant de reprendre la parole, "si tu loupes une marche est bien tant pis, redresse toi, lève la tête et remets toi en marche !". Seuls ceux qui n'ont pas d'ambition, n'iront jamais loin. Ils iront à petits pas, doucement. Bref, nos plats arrivent et je dévore des yeux ma viande. Mon dieu, j'en ai l'eau à la bouche. Attrapant mes couverts, je remarque bien le regard d'Andrew. Il n'est plus sur moi, enfin si, mais plus bas, vers ma poitrine, on va dire. Alors, c'est avec un léger rire, que je lui demande si ma robe lui plaît. "Vraiment ?...", je lui demande, faisant remonter mon pied le long de son mollet, de sa cuisse après avoir retirée ma chaussure. Je ne le quitte pas des yeux, glissant le morceau de viande sensuellement -ou du moins j'essaye- dans ma bouche, alors qu'il me questionne sur ma robe. "Non, même pas, c'est une amie qui l'a fait de ses propres mains, mais, elle m'en a fait deux....", je lui réponds en souriant.

Boston. J'hoche la tête, elle n'avait pas tord du tout. C'est vrai que l'ambition a toujours du bon puis en voyant mes parents bosser pour le cabinet des Strauss je me suis toujours dit que moi aussi je pourrais avoir mon propre cabinet, et donc venger mes parents. Ils n'ont jamais pu passer au dessus des Strauss, pourquoi? Simplement car ils avaient peur d'eux. Mon père a fait de grandes études, ma mère aussi, ils se sont rencontré à Oxford en Angleterre là où ils voulaient que j'aille. Mais je leur ai toujours dis non. Je ne voulais pas marché dans leur pas, je voulais leur montrer que j'étais plus fort, plus puissant, plus indépendant. Et ils m'ont fournis l'argent nécessaire pour y arriver. Et aujourd'hui je suis là, enfin. "C'est clair ça fait une ligne conductrice en faite." Je souris, je regarde le plat, alors qu'en mangeant mon regard se met aussi sur la poitrine de la jeune femme. Elle était belle, cette robe est limite prête à craquer, d'un coup je sens son pied sur ma jambe, remonter le long de ma chambre. Je me met à tousser surpris de ce geste mais je souris après en plongeant mon regard dans le sien. Elle me cherche.
"Ah ba... Cette amie est très forte dans ce cas." Je souris en mangeant puis je prend mon verre pour boire, ne la quittant pas des yeux, cette soirée va encore mieux se passer que prévu dans ce cas. Ce n'était pas réellement ce que j'avais prévu même si je l'avais bien imaginer... Elle continue à remonter son pied entre mes cuisses, je la regarde avec un regard un plus affamé. "Tu joues avec le feu là... Si il n'y avait pas cette table,
tu serais déjà plaqué contre le sol, cette belle robe loin..." Je souris la regardant prenant mon verre puis je nous ressers encore un autre.