Summer & Paris

   Under the Snow

(sans jeu de mot xD)

    « Me parle pas de chargeur, je sais même pas où tu as planqué les manettes pour la PS4 » pleurnicha presque le grand dadais. Il n’avait pas joué à la console depuis plus de quinze jours et il commençait à trouver le temps long surtout qu’il devait gérer ses frustrations. Summer était douée dans le genre : je t’allume mais je n’éteins pas la mèche. Même la plus petite des fellations étaient devenu une gaguère pour la jolie rouquine. Bon, elle avait de la chance, Paris même s’il appréciait ce genre de gâterie, appréciait de pouvoir poursuivre la donne et donc, préférait s’en passer. Tout ça pour dire qu’un homme frustré, s’il est en plus privé de console, cela ne faisait pas bon ménage. « Au pire, tu peux te servir de la mienne, elle est à côté de mes clés. Je suis chargé à 80% donc je n’ai pas besoin de ma batterie externe » reprit-il après avoir consulté pour la énième fois son téléphone portable. C’est qu’il avait besoin de s’occuper les mains si vous voyez ce que je veux dire. Au moins, le couple en profitait pour parler de la Dunster House car le boulot ne manquait jamais de ce côté-là. Le pire, c’est qu’ils avaient travaillé comme des fous pour la Rush Week et au final, peu de monde à s’inscrire pour la confrérie. Cela inquiétait beaucoup Paris qui, à la fin de l’année allait devoir dire au revoir à cette seconde famille. « Bah on customisera les casques ! C’est pas un souci… Par contre, tu as raison sur un point : il faut qu’on organise quelque chose à côté pour que TU puisses y participer. Je me rends compte qu’à cause de la grossesse, tu ne peux rien faire alors que normalement, tu aurais du profiter de cette année »

@C. Summer Maconahey

   Summer & Paris

   Under the Snow

(sans jeu de mot xD)

   Quand Paris me parle de sa playstation, je comprend bien le message : il est frustré, du coup il veut se défouler, MAIS il ne peut pas parce qu’avec les cartons, impossible de mettre la main sur ses manettes « Si tu veux on les cherchera demain ! Mais bon…pour ce que ça te servira sans Electricité… » avais-je terminer par dire en marmonnant, avant que Paris ne me propose sa batterie externe pour mon téléphone portable que j’avais utilisé jusqu’ici comme une lampe torche. « J’irais la cherché juste après nos sandwichs, merci » répondais-je alors que je me mettais à sortir les premières tranches de pain et que je m’emparais d’un couteau au bout arrondi ; le genre de couteau pour enfant « Tu veux quoi comme sauce ? mayonnaise, Ketchup ? Moutarde ?? »

Tout en préparant le repas express du soir, on discutait des prochains événement de la Dunster House, et Paris me rappelait soudain que je n’avais pas vraiment eu la possibilité de profiter des soirées ou autres activités organisé par la Dunster, cette année, faute de grossesse. C’est vrai que je me sentais un peu handicapée par tout ça, et que cela me frustrait pas mal, mais je relativisais en me disant que c’était clairement pour la bonne cause. « Ce sera partie remise..Compte sur moi après la grossesse pour te léguer les gosses pendant que MOI, j’irais faire la foire aux events !! » plaisantais-je alors que je plaçais des tranches de rosbeefs sur les tranches de pain. « Par contre, il y a un truc auquel on doit absolument réfléchir, et qui devient super urgent !! » déclarais-je sur un ton qui faisait croire que l’heure était grave et que nous devions avoir cette discussion fatidique. Je lâchais un instant la préparation des sandwich pour me tourner vers Paris, et le fixer droit dans les yeux : « Le prénom des bébés….va falloir qu’on se mette d’accord, sur deux prénoms de garçons et deux prénoms de filles ! Très vite !! » Pour ma part, je savais très bien qu’on aurait pas besoin d’autant de prénom. Paris, lui n’avait pas souhaité savoir le sexe des bébés…mais moi ?...moi j’avais fini par craquer et demander au médecin. Ce qui fait que je savais très bien quel type de prénom suffirait pour le jour-J « Donc…Comme on a du temps, et rien d’autres à faire…on pourrait peut-être faire ça ce soir ?? »


@Paris A. Maconahey

   Summer & Paris

   Under the Snow

(sans jeu de mot xD)

   On avait beau être un génie avec un QI classé dans les plus élevés de la planète, quand on est frustré, c’est fou ce qu’on devient con. Paris en faisait l’amère expérience alors que Summer lui rappelait qu’il y avait une coupure de courant et qu’il ne pourrait donc pas jouer. « Mouais… C’était juste pour avoir la manette dans la main » grommela-t-il pour ne pas perdre la face. « Pourquoi est-ce qu’on a plus d’électricité ?! C’est un monde cruel » soupire-t-il surtout qu’il ne pouvait pas se défouler car son punching ball n’était pas encore monté dans le garage. En somme, ils n’avaient pas eu le temps de réellement s’installer. « Je suis en train de me dire qu’il va falloir que je me bouge le cul si on veut être prêt avant la naissance des petits » reprit-il la parole en se grattant le sommet du crâne. Enceinte comme elle était, Summer ne pouvait pas vraiment l’aider et il ne cherchait même pas à ce qu’elle lève le plus petit des petits doigts. « Mayo stp » lui répondit-il avant qu’ils n’en viennent à parler de la Dunster House. Une nouvelle fois, Paris fut frappé d’une autre révélation. Je vous le dis, cette neige lui permettait de regagner quelques neurones dans la bataille -à moins que ce ne soit le contraire. « Ah ben voilà, elle pense déjà à me laisser les gosses sur les bras… Décidément, tu traines trop avec ma mère ces derniers temps » la taquinait-il de bon cœur avant qu’elle n’aborde une question cruciale : le choix des prénoms. « Ouais pourquoi pas… Tu as déjà des idées de prénoms ou je sors la bible des prénoms et on choisit ensemble ? » proposa-t-il tandis qu’il l’accompagnait dans la préparation du repas en s’occupant des boissons et de mettre la table enfin si préparer le plateau pour accueillir les sandwiches, était mettre la table. Bref, le jeune homme cherchait des idées de prénoms et un seul lui venait en tête. « J’aime bien Ethan ou Caleb »
@C. Summer Maconahey

   Summer & Paris

   Under the Snow

(sans jeu de mot xD)

   Le sandwich de Paris était en train d’être confectionner entre mes mains, pendant que je secouais la tête, désespérément amusée par le comportement de Paris qui ne comprenait le malheur de l’absence d’électricité QUE parce qu’il ne pouvait pas se défouler sur sa console ! « Hey on ne se met pas la pression on a dit ! On savait que choisir cette période pour déménager allait être un peu galère mais…on n’a l’habitude de ne pas faire les choses dans la norme » rappelais-je à Paris, en riant légèrement ! Parce que dieu sait qu’on en avait parlé de ça : je me rappelle encore de la fois où en pleine nuit, on s’était réveillé pour prendre notre ultime décision ; quand lui et moi on s’était dit « bon alors ? on déménage ou pas ?! » et qu’on en avait été jusqu’à se dire qu’on était complètement barge de vouloir tout plaquer en pleine période de Noël…on avait ris en repensant à la manière dont on s’était marié, à la manière dont on avait conçus nos enfant à venir ; à la façon toujours sur l’INSTANT dont on prenait les décisions les plus importantes de notre vie, tout en sachant que ça chamboulerait tout ! Mais on s’était aussi vite rendu compte que, quoiqu’il arrive, on y arrivait parce qu’on formait une équipe !! une vraie. Dans la vie de tous les jours, et à la Dunster House aussi ! C’est d’ailleurs bien souvent pour cela qu’on menait tout de front, mélangeant notre vie de famille, et notre vie de famille à la Dunster House ! C’est aussi pour ces mêmes raisons qu’ils nous arrivait bien souvent – comme ce soir – de parler de l’une et de l’autre, sans transition réelle, sans coupure ! Penser aux bébés Dunster, puis à nos bébés ensuite, c’était monnaie courante ! « Noooooon j’ai pas d’idée, parce que si je m’écoute, tous les prénoms m’énervent ! » répondais-je presque frustrée de ne toujours pas avoir été capable de faire le tri dans les prénoms qu’on aurait pu me suggérer. Forcément Paris, lui avait déjà son idée : « Ooohhh, deux prénoms de garçons..comme c’est surprenant !! » déclarais-je en riant légèrement « T’es aux courant que ça peut être des filles aussi, non ? ». Toujours est-il que les deux prénoms qu’il avait proposé, EUX, me plaisaient bien ! était-ce parce que c’était Paris qui les proposait et pas un énième livre sur les conseils pour la naissance parfaite ? je ne sais pas ! En ce moment, je suis complètement perdue de toute façon. Moi qui insistait pour lire tout ces livres afin de ne pas faillir à mon rôle, aujourd’hui je les avais en horreur, parce qu’ils avaient sans doute oublier de me dire que : « oui le sexe pendant la grossesse c’est bien ! (non ça à vrai dire, je l’avais lu partout)…mais accepter de le faire en se sentant grosse et non baisaible ???!!! » Ça ??? Bah ça, ils ne me l’ont pas expliqué !!

   Summer & Paris

   Under the Snow

(sans jeu de mot xD)

    « Tu sais, je crois qu’un jour, il faudra qu’on se mette à faire les choses comme les gens normaux le font parce que de temps en temps, c’est fatiguant la méthode Maconahey » répondit-il avec un léger sourire aux lèvres. Dans le fond, il savait qu’ils ne changeraient jamais de façon de faire car c’était ainsi qu’ils étaient heureux mais cette tempête de neige tombait vraiment mal. « C’est juste que j’aime pas être dans le noir » soupire-t-il. Il détestait avoir froid, se cogner les pieds contre les cartons parce qu’il n’y voyait rien et surtout, ne rien trouver dans les cartons. Il avait commencé au départ à les faire mais Summer l’avait rapidement viré car son rangement digne d’un tableur excel l’agaçait prodigieusement. En même temps, c’était pas de sa faute s’il aimait classer les choses selon leurs utilités et non par pièce d’habitation. Maintenant, il regrettait presque leur ancien appartement. Non, c’était faux. Il était heureux d’habiter dans cette petite maison avec jardin. C’était la première fois qu’il achetait un bien. En même temps, sans le chèque de son père et celui de Summer, jamais le couple n’aurait pu se porter acquéreur d’un tel bien sur Boston. Paris savait pourtant qu’il ne finirait pas sa vie et encore moins sa carrière dans cette ville. C’est juste que le couple avait un attachement sentimental car c’était à Boston qu’ils s’étaient rencontrés. C’était également à Boston qu’ils avaient rencontré la majorité de leurs amis.

« Vivement que tu accouches babe car tu es une véritable boule de nerfs » se moqua-t-il gentiment tout en réfléchissant à des prénoms féminins. Paris avait lâché les deux seuls prénoms qu’il aimait bien. « Ouais je suis au courant ! J’ai déjà le fusil qui est chargé pour leurs futurs petits copains… Bon réfléchissons… Pourquoi pas Abigail ? Sara ? Chloé ? Becca ? Amy ? Aubrey ? » lâcha-t-il une liste longue comme le bras de prénom. Il n’avait aucune idée de comment appeler la gamine. D’ailleurs, sa mère avait dû ruser pour qu’il donne le prénom Ashlynn. Le jeune homme n’avait jamais compris pourquoi sa mère avait autant insisté à l’époque pour qu’il trouve le prénom de sa petite sœur… maintenant, avec le recul, il l’en remerciait. « Donc bébé, à toi de choisir le prénom pour la fille, j’ai fait ma part du boulot ! » dit-il en entendant son ventre grogner. « J’ai faaaaim femme ! »

   Summer & Paris

   Under the Snow

(sans jeu de mot xD)

   Je savais que ces derniers temps, mes humeurs changeantes pouvaient être déstabilisantes. Et je voyais très bien où voulait en venir Paris en me disant que j’étais sur les nerfs. Je pouvais dire oui un jour, et non le lendemain. Je pouvais m’émouvoir devant un truc, et en être énervée la minute suivante. Bref, une vraie bombe à retardement ! Et si je devais être honnête, j’en avais marre de moi-même. « Je vais pas te contredire, je me trouve saoulante moi-même » déclarais-je alors que je réfléchissais au prénom féminins possible à donner à notre futur fille. Paris énuméra quelques prénoms et j’étais déjà en train de me faire au premier prénom donné, qu’il en annonçait plein à la suite au point que je n’arrivais même pas à réfléchir correctement à chacun d’entre eux. Celui qui me fit tiquer cependant, c’est Chloé. Là, forcément, je regardais Paris bizarrement : J’ai bien l’impression que monsieur à oublié comment je m’appelais ! Summer était devenu mon nom d’usage et je réfléchissais même à l’idée de le faire passer comme prénom principale pour mes papiers officiels, mais, il ne fallait pas oublier que mon véritable prénom était Chloé. Je fis donc une pause dans la confection des sandwichs pour croiser les bras et questionner Paris du regard en arquant un sourcil. « Chloé ? Sérieusement ? Dis c’est à moi qui doit plaire le prénom, ou à ma mère ?! On ne va pas se la jouer à donner à notre « possible » futur fille, un prénom qui serait la redondance du mien. Du genre euh : Chloé deuxième du nom ?? » Vu la tête de Paris, je compris très vite qu’il avait effectivement occulté mon prénom de naissance, et dans un sens, j’en étais ravie ! « Abigail, j’aime bien ! J’aime beaucoup même. Vraiment beaucoup ! » avouais-je en imaginant déjà ce prénom accroché à « Maconahey » sur un petit bracelet sur son mini poignet. « Et s’il y’a deux filles ??? Anna ? Que penses-tu de Anna ? » Paris commença à crier famine, et je secouais la tête avant de refermer définitivement son sandwich, et de le lui tendre « Tiens, homme de cro-magnon ! Et prend une serviette, vu la tonne de mayonnaise dedans tu vas t’en foutre partout ! »


@Paris A. Maconahey

   Summer & Paris

   Under the Snow

(sans jeu de mot xD)

   Summer était une boule de nerf, ils en avaient conscience tous les deux, une bonne chose en fin de compte. Au moins, ils ne se prenaient pas la tête comme certains couples. Si vous saviez le nombre de fois où on lui avait dit que son couple allait partir en cacahuète parce que l’arrivée d’un enfant, pire de jumeaux, foutait tout en l’air. Cela ne l’avait pas rassuré dans un premier temps mais Paris avait pu compter sur le soutien de sa mère qui avait connu l’épreuve des jumeaux. Puis, Summer et lui formaient une trop bonne équipe pour qu’un enfant devienne source de tension. Au contraire, ils avaient hâte d’être enfin quatre à la maison ou cinq si on comptait la chienne. « Disons que tu es attachiante bébé » se moqua-t-il gentiment avant de l’embrasser légèrement. Lui-même était un véritable casse-couille depuis qu’il n’avait pas sa dose de sexe depuis quelques semaines. Finalement, ils faisaient une bonne paire ces deux-là.

« Raaah mais c’est pas de ma faute si je t’appelle toujours Summer ! » marmonna-t-il en se passant une main dans les cheveux. Décidement, dernièrement, il avait du mal à réflechir songea-t-il. Le stress de l’accouchement qui approchait, ses examens finaux, la Dunster House, la salle de boxe… Cela commençait à faire beaucoup pour le même homme surtout que Paris ne savait toujours pas ce qu’il voulait faire de sa peau à la sortie d’Harvard. Un comble quand même surtout quand on connaissait le prix des études dans cette université. Il avait été contacté par une entreprise privée mais également par le MIT. Les pistes étaient nombreuses, peut-être un peu trop. Enfin, pour l’heure, c’était surtout cette foutue panne d’électricité qui l’emmerdait. « J’aime bien Anna mais j’espère au moins t’avoir fait un mec… J’ai pas envie d’être en minorité dans cette maison…Déjà que vous êtes deux ! Je veux du soutien » plaisante-t-il alors qu’elle lui tendait ENFIN son sandwich. « Merci femme ! » grogna-t-il en bombant le torse pour mieux mordre dans son sandwich non sans pousser un soupire de contentement. « Putain c’est bon ! »

Eh oui, encore une soirée dans la vie de Pammer qui se terminait avec la bouffe et non avec le sexe… un jour, il l’aura.. mais pas ce soir !

TOPIC CLOS