Ezio dévala les escaliers quatre par quatre et se dirigea vers sa voiture garée quelques rues derrières. Il n'avait pas voulu laisser le cadeau de noel de sa belle pour ne pas qu'elle fouille partout et qu'elle le découvre. Le froid se plaqua sur ses joues et, heureusement qu'il avait son beau pull de noel pour garder la chaleur de son corps. Une fois devant son Ranch Rover, il ouvrit le coffre pour y sortir une grosse boîte noire. Il revint rapidement chez lui pour y retrouver les convives. Il grimpa les escaliers et entra dans son appartement. Le student ne fut même pas étonné que Camille soit déjà là. Non mais franchement, quelle idée de l'avoir invité. Rien que de savoir qu'il était là, répugnait le bel italien. « Salut » dit-il maladroitement en calant sa boîte noire sur son bras gauche pour lui tendre sa main droite. Sans une attention de plus, il alla poser la grosse boîte sous le sapin et lança ses clés dans le vide poche prévu à cet effet. Il enleva son pull et s'approcha des autres. Arizona lui décrocha un sourire en embrassant sa femme. « J'te l'avais dit que c'était une crève la dalle la Rosenwald. » Il rigola en posant sa main dans le dos de Louison. « C'était la première et la dernière fois que tu touches les lèvres de ma femme. » râla-t-il en rigolant, en lui disant bonjour.

Quelques secondes à peine après avoir accueilli Camille, Arizona débarque et t’embrasse sans t’avertir. Les yeux grands ouverts, tu regardes son visage de près, de trop près, pendant que tes lèvres pulpeuses s’écrasent contre les siennes. Qu’est-ce qui lui a pris celle-ci ? Très vite, elle te montre le gui au dessus de vos têtes, tu soupires de soulagement, même si tu crains qu’elle soit déjà un peu trop alcoolisée. Ezio revient à cet instant-ci et tu te sens tout à coup bouillir et rougir. La brune embrasse ensuite ton homme et se montre un peu trop survoltée à ton goût, tu la dévisage, les bras ballants, le regard inquisiteur. Heureusement, la phrase d’Ezio chatouille ton coeur et apaise la tension grandissante. Tout timidement, tu te rapproches de lui et entremêle tes doigts aux siens. Tu le regardes presque tristement, encore hésitante sur tes projets du lendemain. Ouais, ce soir, tu joues un peu la comédie, parce qu’au fond, c’est un vrai bordel. Il y a même pas deux jours, Suzy t’a involontairement bouleversé et depuis, cela ne cesse de tourner en boucle. Tu lances un sourire à ton mari et tu t’adresses enfin à la française qui s’est rajoutée aux invités « Je te trouve en forme Arizona ! » constates-tu en la regardant de la tête aux pieds. Pourtant, c’est plutôt ce qu’elle dégage qui te fait dire une telle chose « T’as remplacé tes vibro par un mec c’est ça ?? Désolée chéri, c’est elle qui m’a dit tout ça, elle voulait des piles la dernière fois pour ses jouets, mais moi tu le sais, j’aime pas le plastique, je préfère le tien… Après je dis pas non aux deux. Je me tais. » conclues-tu en roulant des yeux quelque peu confuse « Fais-toi plaisir Ari, regarde le buffet derrière, je t’ai écouté et j’ai choisi tout ce que tu voulais » l’informas-tu tout en l’attrapant par le bras avant qu’elle n’aille à la rencontre des deux mecs « Essaie de  tenir occupé Camille, sinon Ezio va le tuer, c’est une longue histoire… » lui chuchotes-tu avant de reprendre ta place près de l’italien. Nerveuse et toujours tracassée intérieurement, tu t’enfuis vers la cuisine pour observer les plats qui se réchauffent un peu partout. Tu plonges finalement tes mains dans l’évier pour faire la vaisselle, écoutant le petit monde qui piaille de loin dans ton dos. La bouille de Suzy s'immisce soudain dans ta conscience et tu ne peux t’empêcher de verser une larme en râlant toute seule. « C’ta faute grosse nulle » murmures-tu en frottant énergiquement un couteau. Tout à coup, la lame s’enfonce en travers de ta paume, le sang pisse et tu ne réagis pas plus que ça. T’es paralysée par tant de rouge qui envahit le bassin. Totalement paralysée.

Je suis vraiment contente de passer les fêtes avec mes deux amis. Après toute cette histoire d'enlèvement et les menaces que je reçois encore très souvent j'ai vraiment besoin d'une pause. Ajouté à ça le départ de Nate au Canada après l'énorme droite qu'il à mis à Max.. Le combo parfait pour se souler la gueule entre le saumon et le foie gras. Toute excitée, j'arrive chez Ezion et j'embrasse Louison à pleine bouche, pour rire. Ayant eu l'impression de choquer la jeune femme, je pose ma main sur son épaule. « Et Louison c'était pour rire hein, c'est juste que je suis contente de vous voir et que quitte à en embrasser un de vous deux pour déconner, c'est mieux que ce soit toi » Je regarde Ezio qui me dit que c'est la dernière quoi que j'embrasse sa femme. « Oui chef » que je lui répond en faisant un salut militaire. Ouais je suis toute excitée, parce que je vais enfin pouvoir me changer les idées et ça me fait du bien. Je ris en entendant Louison parler d'un message qu'on c'était envoyé quelques jours avant. « Bah quoi ? On est en 2017, tout le monde à un vibro de nos jours ! » Je souris tout en me retournant pour apercevoir tout ce que mon amie avait préparé pour le repas. On va se régaler. Elle en profite pour me glisser un mot concernant un certain Camille, le jeune homme qui est entré avant moi j'imagine. J'hoche la tête tandis qu'elle file en cuisine et alors que je laisse Alan avec Ezio, je me rapproche de ce fameux Camille. « Salut, je crois qu'on ne se connait pas alors je me présente, je suis Arizona Rosenwald. T'es français toi aussi ? » Je lui tends ma mains, ouais ça fait un peu trop formelle mais au moins je lui montre que je suis avenante sans lui sauter dessus pour lui faire la bise.

Un regard froid, même glacé, que je partage avec Ezio avant que nous nous serrons la main. Salut. Que je réponds simplement, mais je pense que c'est pas la meilleure idée que je vienne en réalité. Parce que si c'est pour qu'il me prenne le chou, j'ai pas trop envie de ça. Quoique, ça peut être marrant aussi. Je finis par les laisser parler entre eux, alors que je m'en vais à la fenêtre pour m'allumer ma première cigarette de la soirée. Bah, Louison, elle m'autorise à fumer où je veux, quand je veux et avec qui je veux. Je suis rejoint par la brune de tout à l'heure, qui se présente à moi. Je pose mon regard sur elle, elle est mignonne. Quoiqu'un peu plus âgée que moi, je crois bien. Ouais, c'est ça. Camille Bonaparte. Que je lui réponds, le temps qu'elle fasse le lien avec Napoléon Bonaparte et qu'elle se doute de qui je suis. En France, nous sommes un peu connus quand même surtout que mon père possède la plus grosse entreprise de France. Je tire une taffe sur ma cigarette. On est que ça ? Parce que je croyais que Billie devait se ramener aussi.

Liam aurait dût se douter que monter à Londres pour les fêtes était une mauvaise idée. Il lui avait fallut seulement deux jours pour s’engueuler avec son père et se mettre sa mère à dos. Madison lui avait les gros yeux et l’avait engueulé, lui disant qu’il ne faisait aucun effort. Est-ce que c’était sa faute à lui si ce type ne serait jamais aussi bien que son père ?! N’ayant aucune envie de se prendre la tête avec les fêtes de fin d’année, il avait laissé sa petite sœur pour accepter l’invitation de Louison qui lui avait promit de mettre son merveilleux cadeau, s’il ramenait ses putain fesses d’apollon. Aussi gentiment demander, il ne pouvait pas refuser.  Liam devait pourtant se trainer un mauvais karma ou peut-être que ça avait un rapport avec ce foutu maitre chanteur qui trainer dans les parages, mais à peine le jeune homme était-il rentré dans l’ascenseur que celui-ci stoppa. Il tripota tout les boutons mais la cabine reste immobile. «  Merveilleux ! Joyeux Noel Liam ! Pourquoi ce genre de chose ne m’arrive pas quand y’a quelqu’un d’autre l’ascenseur ?! » maugréa-t-il.

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