Une soirée tranquille. Et ce n’est pas de refus. Allez, encore quelques semaines et il tente de chercher un vrai travail. Le genre en lien avec son diplôme, non ? Pourquoi pas. Parce que ce boulot qu’il fait depuis plus de six années, c’était bien pour se payer quelques trucs en plus et le loyer mais maintenant qu’il est sorti de l’université, il peut faire davantage. Mais ce soir, il va revoir cette rousse. Cette rousse qui peut facilement le déstabiliser. Cette fois, pas de hasard, tout est prévu puisqu'elle lui a envoyé un message. Alors, il n’est pas surpris de la voir débarquer à son appartement, même tard dans la nuit. Il fut un peu surpris par ses paroles, parce que monsieur n’est plus au courant des choses et surtout vis-à-vis de Scarlett qui reste toujours autant mystérieuse pour lui. Tu refais ton bizutage ? Vous n’êtes pas en alliance entre Cabot et Eliot ? dit-il d’un léger sourire alors qu’elle tente de l’attirer vers l’extérieur de l’appartement. Tu préfères que je vienne avec la chemise ouverte ou je peux me rhabiller et prendre un manteau ? Je ne suis pas certain que mon corps apprécie le froid de Boston. qu’il continue à taquiner un peu, sur le sujet.

C'est toujours un besoin de la voir. Secrètement. Il ne se l'avoue mais la jeune rousse est importante dans sa vie. Il a besoin d'elle. Parce qu'l ne la voit pas assez et il n'aime pas ça. Parfois, il s'étonne à chercher un moyen de retourner à l'université. Mais il ne peut pas. Il ne peut plus se le permettre et il doit, surtout, avancer. Faire sa vie. Mais pas loin d'eux. Pas loin de ses amis. Même si sa fille est toujours sur New-York. C'est elle qui lui manque, dans sa vie. Qu'elle vienne ici et il sera heureux. Mais pour l'instant, il s'étonne de savoir que Scarlett fasse un bizutage. Tu marques un point. Et puis, t'es bien au dessus. J'ai toujours été étonné de te voir dans cette maison, tu es trop différente. Trop unique, certainement. Scarlett a son propre caractère, sa propre personnalité. Et honnêtement, il ne sait pas dans quelle maison, elle pourrait correspondre. Mais apprendre qu'elle fait partie des verts l'enchante énormément. Bien que déçu de ne plus être de la partie. Alors, toi, tu attends que je sois partie pour venir à la Mather ? J'en serais presque déçu.. dit-il d'une petite moue et comprenant, au passage le défi qu'elle doit faire. Là, il est encore plus emballé de l'aider. Une petite remarque sur sa tenue et un sourire en coin, qui suivit. Je rêve ou tu me mates ? Taquin, comme toujours alors que rapidement, il se boutonne la chemise avant d'enfiler le manteau puisqu'il avait tout le reste. Et son porte-feuille, quand même avec les clés. Voilà, il est prêt. Tout à elle. Ouais, elle adorerait qu'il lui dise de vie voix mais pas maintenant. Je sais, tu me préfères nu mais tu vas devoir attendre le printemps, jeune fille. Toujours sur le même ton, alors qu'il vient même à lui voler un baiser sur la joue, tout en sortant et fermant la porte de son appartement, avec elle.

Elle est différente. Elle est bien plus que ça. Pourtant, il ne la connaît pas aussi, qu’il veut le laisser paraître. Mais disons qu’elle n’était pas à sa place chez les roses. Peut être au début mais plus maintenant. Plus indépendante, plus sauvage, plus libre, plus rebelle. Même si elle continue toujours de lui résister ? En fait, il y prend goût. Il ne dit pas qu’il va faire une croix sur elle. C’est juste impossible mais il apprécie ce qu’ils ont. Sauf que voilà, mademoiselle se retrouve chez les verts alors que lui-même n’y est plus. Honnêtement, il pourrait le prendre mal. Non, parce que passer une année à la Mather avec Scarlett aurait été terrible, il le sait mais ça, il ne le saura jamais. Il fallait qu’elle se réveille plus tôt ou alors, qu’il continue une année de plus. Tu vois, moi j’aurai préféré dans la même chambre. Autant tout se permettre. qu’il rajoute d’un petit sourire en coin. Tu sais, il y a toujours moyen que je revienne à la Mather. Il parle surtout de la maison et des chambres, à moins qu'elle l'invite ou qu'il y soit pour une soirée ou pour voir des amis. Il y a toujours des solutions, je vous le dis. Large sourire qu'il fait, quand elle confirme rapidement qu'elle le mate. Il partit se changer rapidement avant de revenir vers elle et de sortir de l'appartement. C'est trop loin à pied, on y va en voiture. Heureusement, il habite sur Cambridge et donc proche de l'université mais loin des quartiers universitaires, alors il vaut mieux prendre la voiture. Tant pis, je n'aurais pas le privilège de te voir marcher avec ces talons sur tout le chemin. qu'il dit en grimaçant avant de sourire.