Délice musculaire, brûlures des biceps contre le poids d’un carton mal fermé, écume d’un appartement vide venant à disparaître sous les différents rangements en attente d’être déballer. Emménagement loin de sa soeur, prise d’une indépendance déjà présente, préservation d’une santé mentale qui ne pourrait que décroitre en supportant trop longtemps son propre sang. Famille importante, aquarelle d’affection s’enlaçant dans ce terme si général. Famille dont les débris menaçait chaque jour à une extinction la plus totale, famille provocatrice incapable de voir son propre bien. Tempête violente, homme pris en plein milieu, contrôle défaillant dans tout les cartons venant à le narguer. Lumière dans ces ténèbres, chevelure noisette venant prendre l’attention aussi rapidement qu’elle venait dans un champ de vision, Katherine. Katherine, unique prénom salvateur, cette colocation qui l’amenait loin du secteur des études. Femme au charme indéniable et pourtant c’était bien de la résistance qu’il effectuait, incapable de ressentir plus qu’une amitié profonde pour la jeune femme. Ange venant jouer sa petite-amie à la fin des vacances pour irriter Noora. Délice des yeux se présentant dans une enveloppe charnelle. Liberté de tomber dans un piège irrécupérable, volonté oubliée bien longtemps. Gabriel, ange déchu à la décision de ne plus s’amuser avec les sentiments féminins, celui ayant gravé dans son coeur le visage meurtri de son ex-petite-amie trompée. Voyage en Australie, voyage marquant un homme par son inaptitude à prendre des bonnes décisions, stéréotype même de l’idiot s’amourachant de la jolie blonde. Ce bonheur glisse de ses mains, ce bonheur retrouvée par des amitiés aussi importantes. Une colocation qui commence sous un signe positif, loin des soucis et emmerdes habituelles. Sa chambre chez les mathers ne lui manque point, demeurant ce membre actif gardant ses distances uniquement dans son choix de couchette. Fête et alcool, impossible de s’en passer. Mémo important pour chaque étudiant, les deux termes que les adolescents avaient le plus en bouche durant la période du secondaire avant d’évoluer dans le supérieur. « Prête pour des nouvelles aventures Kath ? »

@Katherine Östensson

Les cartons qui s’amoncèlent les uns sur les autres au milieu du salon, les murs vierges de toute décoration. Le canapé seul au sein de cette pièce, tout cela sentait le parfum du renouveau. Le départ d'Absolem avait laissé une marque chez Katherine, la seule personne qui avait été là du début à la fin. Qui l'avait soutenu même quand elle aurait pu ne pas le faire. Son âme sœur. Maintenant à des centaines de kilomètres. Il avait fallu qu'elle quitte l'appartement devenu trop cher pour ses besoins, qu'elle quitte ce qui avait été son nid pendant son hibernation, synonyme d'une dépression majeure qui la touchait toujours quelque peu. C'était un mal pour un bien, sa meilleure amie trop loin pour prendre soin d'elle, elle devait maintenant se débrouiller, se forcer à tout faire sans se dire que quelqu'un s'en occupera pour elle. Elle devait reprendre sa vie, tranquillement mais doucement. Puis qui de mieux comme colocataire que Gabriel, ce beau blond qui avait été un support, un ami proche pendant ces trois mois depuis la rentrée. Elle était heureuse d'emménager avec ce bout en train, ce visage d'ange qui cachait une toute autre facette. Elle ne pensait pas habiter avec un mather un jour, mais la vie fait bien des surprises. Puis honnêtement, entre Noora et lui elle n'aurait jamais cru créer un lien plus fort avec le frère. Aujourd'hui, elle se retrouvait à déballer des cartons dans ce nouveau chez eux. Quelque chose que Nate n'apprécierait guerre, mais elle n'avait pas le choix, c'était ça où le retour à la dunster house et il en était hors de question. Se réveiller tous les matins dans une chambre trop petite, lui rappelant sa vie passé qu'elle essayait de mettre de côté. Non, Gabriel était ce qui lui fallait, elle se voyait déjà rire tous les matins, à chaque cuite ou bien chaque fille qu'il aura ramener. Autant de différences entre les deux étudiants qui les rapprochaient in-considérablement. « Prête comme jamais. » dit-elle au jeune homme, levant sa main pour recevoir un high-five, elle était déjà sûre qu'ils feraient une équipe de choc. « Bon, on commence par quoi ? »