Alors c’était donc vrai, Harvard avait réellement son lot de conflits entre maisons tels Gryffondor contre Serpentard. A une vingtaine de mètres de là, Jeff avait arrêté sa marche en avant quand il avait aperçu le mouvement un peu plus loin. A l’écart de tout cela, il observait le déroulement des événements. De plus en plus, la manifestation prenait cependant des allures de champ de bataille, les verts et les bleus commençant réellement à entrer dans une conflit physique et verbal de plus en plus bouillant pour certains. Bien que peu résolu à la violence, il n’était pas concerné par cette affrontement et être spectateur avait le don de l’amusé. Comme s’il regardait une série télé, il avait fait son choix, penchant clairement pour la philosophie verte, d’autant plus car il connaissait Alan et Anastasia, deux personnes qu’il appréciait. Les mains dans les poches, il observait à distance, tout de même prêt à venir en aide en bon Quincy qu’il est pour calmer les choses si cela dérapait et devenait un remix de Braveheart, arrivant même à croiser le regard d'Alan et lui offrant un salut d'un hochement de tête.    

@Alan Landrum @Anastasia Reynolds

Emmitouflé dans mon écharpe, je souris à l’air frais qui fouette mon visage. Aujourd’hui est une belle journée, toute fraîche, avec le soleil qui pointe, tout juste, son nez entre les nuages. La parfaite journée pour … une guerre entre confréries, un assiègement de la Eliot house, et des slogan lancé par la Mather.
Sympa n’est ce pas ? On m’a prévenue de l’événement. Eh oui, certain Mathers me prennent pour une consoeur, puisque je passe la majorité de mon temps chez eux, ils me confient donc des choses sans que je demande rien à personne. Faut aussi dire que ce n’est pas un secret, et que l’appel a été ouvert à tout le monde…
M’approchant du rassemblement, je marche lentement, et reste à distance. Ne suis je pas venu pour regarder ? Observer seulement? Apparement je ne suis pas la seule, un “ami” se tient loin de la foule.
Je m’approche, et m’arrête à côté de lui, “Salut David”lançais je avec une sourire.  Tenant mon café chaud entre mes deux mains ganté, et le ramenant à mon visage, je continue sans que mes yeux ne quittent les gens présents “Toi aussi t’es venu protester?” Contre quoi exactement? j’en ai aucune idée… ce rassemblement est risible, mais voilà j’aime rire, alors je viens regarder.

J'étais là sans trop savoir pourquoi. Je n'en avais pas envie et pourtant, j'avais suivi le mouvement. Je voulais voir comment ça allait se dérouler même si au fond, je n'avais aucune envie de prendre par à cette guerre. J’aperçois Noah qui fait le guignole avec un ami et je détourne le regard pour me rapprocher de Bambi, l'une de mes meilleures amies pour la prendre dans mes bras et demander de ses nouvelles des bébés. « Mes petits monstres sont au top ! Et toi ma beauté ? » - « Ça peut aller.. » que j'avoue avec un petite sourire en coin. Entre la mort de Ilhan, mon couple et le lot de disputes qui va avec... J'avais parfois du mal à en tirer du positif. « Ça chauffe là bas... » Je lève la tête pour voir Noah qui s'est rapproché et se prend le chou avec un mather. Great. Je préfère simplement détourner le regard et faire comme si je n'existais pas. Après tout, on se faisait la tête et fraîchement, j'avais aucunement envie d'une scène devant tout le monde.

David ? Une appellation qui avait réussi à lui esquisser un sourire. Ce prénom envers lui ne pouvait signifier la présence que d’une seule personne, celui d’une fille qu’il appréciait avec surprise de côtoyer à chaque fois mais dont il se méfier dangereusement. C’était bel et bien la sulfureuse Rain Wilkins qui était venu tenir compagnie à Jeff dans son observation. Armé de sa tasse, la jolie demoiselle ne perdit guère de temps, posant sa question à Jeff alors que ce dernier venait à peine d’envoyer un regard furtif vers elle pour notifier sa remarque sur le prénom. “Protester ? Non, pas moi. Je suis arrivé sur les lieux par hasard et j’ai aperçu le rassemblement. Et puis j’ai aperçu deux personnes que je connais, alors je veille à ce que tout se passe bien pour eux même s'ils savent se défendre très bien tout seul.” Puis reprenant après avoir enfin tourné le visage en sa direction. “Mais toi Rain, qu’est ce qui peut amener une fille comme toi dans un tel endroit ?” demanda t-il tout en offrant une expression calme mais clairement moqueuse sur son visage envers la jeune femme avant de diriger à nouveau son regard vers la manifestation, toujours les mains chaudement plongées dans ses poches.  

@Alan Landrum @Anastasia Reynolds @Rain S. Wilkins

Voila alors que j'avais décidé de partir à la salle de sport de l'université. Mon épaule allait pour le mieux maintenant, et je pouvais reprendre comme il le fallait un entrainement bien appuyer. Enfin bon, j'avais quitté la salle en fin d'après midi. Ne pas avoir eu cours aujourd'hui ça aide pas mal. J'avais envoyé un SMS à Athénaëlle pour lui dire que je serais dans ma chambre au cas où. Je marche alors avec la musique dans les oreilles et là en arrivant devant la Eliot House, je vois quoi? Un comité d'accueil. Je fronce le regard en essayant de lire de loin leur pancarte. Ahh les Mathers... Je ne les connais pas non plus très bien sauf deux trois personnes. JE ne savais même pas à quoi ressemblait la copine de mon pote d'enfance, c'est pour dire. J'arrive les mains dans les poches, avec un écouteur que j'avais enlevé prélablement. J'ai de rien j'arrive au milieu du tas. "Ba alors.. On attend pas Patrick?" Je les regarde, je sens que je viens de tomber dans un beau bordel. Je vois Hadès plus loin et Noah. On dirait qu'ils sont pris dans un piège c'est beau à voir mais je crois bien que moi aussi je viens de tomber dedans. Un peu d'ambiance ça risque d'être drôle n'est ce pas? "Bon les verts... Vous venez voir ce qu'est la classe?" Je souris en les regardant. De toute façon Eliots seront et toujours les meilleurs même si ils viennent ici pour tenter de nous prouver le contraire.  Je met les mains dans les poches en allant rejoindre les autres bleus. "Salut vous... Depuis combien de temps c'est l'état de siège ici?" Je me retourne et je vois aussi non loin Ayma et Abélard. Bon vu le regard Abélard j'ai pas l'impression qu'il veuille que j'aille les voir. Tant pis, il a encore une dent contre moi, je ne sais même pas pourquoi sachant que même Ayma est au courant que j'essaye de passer à autre chose. Même si au fond de moi j'avoue j'ai toujours cette envie de la retrouver.

Un souffle s'échappe de ta bouche. C'est normal d'être plus insupportable que toi ? Genre c'st possible. Il faut vraiment que tu retiennes la chose finalement, pour pouvoir que tu le resortes un jour. C'est obligé, tu te vois déjà dire qu'une petite merde Mather est plus soulant que toi. Mais bien sur, c'est ensuite un sourire qui vient se déposer sur ce petit visage de petit con que tu pouvais être. Ah d'accord.. Je connais pas, excuse moi, reviens nous voir quand je saurais réellement qui tu es, et ce que tu fais ici. Et puis qu'est que tu en avais à foutre de ce gars. Sérieusement, c'est pas possible même. Tu passes ta main dans tes cheveux quand tu vois une autre Mather arrivé. Noora. Tu fronces les sourcils. Pas la peine de me vouvoyer, mais bon, je prends de l'information. Dis-tu avant de soupirer. Mais bon, il fallait que tu passes à autre chose. Tu avais déjà autre chose à foutre que de rester là et tu devais aussi faire des devoirs envers la présidence de ta maison. Pas que la conversation m'ennuie, mais presque. Bonne journée à vous. Si vous avez besoin d'un café, y'en a un, au bout de la rue. Et des sandwich aussi. Ajoutes-tu avant de reculer pour regarder le bordel. Il fallait vraiment que tu préviennes Jonathan, en espérant que Hadès l'est fait. Tu passes ta main dans tes cheveux mais les menaces du pseudo riche des bacs à sables te font rire. Tu te retournes, pour le regardant, en riant bien sur Bah écoute, viens donc maintenant. J'ai une dizaine de témoins qui diront que tu t'es jeté sur moi, en sachant que ma parole sera beaucoup plus forte que la mienne et je m'hésiterai pas à dire que tu étais sur une propriété privé et donc que ta présence t'était interdite. En plus de ça, peu importe ta confrérie ou non. Tout le monde verra que tu as frappé le premier et moi non. Mais comme tu veux.. Mince, c'est comment déjà ton prénom ? ajoutes-tu avant de soupirer. Et tu vois Andrew débarque, tu lèves les yeux au ciel. Une pseudo rébellion de leur de part, ils veulent tous être parfaits mais ils peuvent pas, c'est dommage. Alors viens, faut que je vois Hadès ! dis-tu en rentrant ta confrérie. Mais bien sur, tu jettes un dernier coup d'oeil à la verte avec qui tu es en froid, même si tu sais très bien que ton coeur balance pour cette rouquine impossible à gérer et incompréhensible ..

@N. Camille Bonaparte @Noora Mohn  @A. Hades de Belgique-S.@Andrew T. Spector @Anastasia Reynolds

Bambi me dit que la bizut Eliot n’en vaut pas la peine, mais bien entendu je n’écoute pas les conseils de ma bizutrice et je fonce lui donner une correction, après quoi je salut Noah qui est un ami d’enfance, je l’ai connu à Rome. Il me rend mon salut, c’est court, précis, pas de fioriture. Je retourne auprès de Bambi, et je reste là comme un statut, une décoration. Je n’ai pas vraiment envie de faire la guerre contre la Eliot House, mais la bizutrice et son manque de respect m’était sortie par les yeux. D’où elle pouvait s’imaginer supérieur à nous juste pour une couleur de maison. Je suis une Scorsese, je suis certainement plus enclin à faire partie de l’élite que cette asiatique ! je suis dans ma bulle, quand Bambi me dit que ça chauffe par là-bas et je suis sont regard qui va droit en direction de Noah et … Camille ?! Putain il fait quoi lui ?! « Putain il fait quoi ce bouffon !  J’ai dit qu’ont touché pas à Noah c’est un ami d’enfance ! »  Après avoir fait la précision, je fais un bisou sur la joue de ma bizutrice et claque une bise à Anastasia qui est venue la saluer, ouais je suis comme sa moi, je suis tactile comme fille. « Je reviens bouger pas, je vais sauver les miches de mon poto ! » Ni une ni deux je fonce vers la porte que je venais de quitter.

Je me retrouve devant Camille et de ma petite force colérique, je le plaque contre la porte de la Eliot house et mon regard vert intense s’amplifie de haine et de colère. « Tu fous quoi là bordel ?! » J’ai mon avant-bras contre sa gorge, je suis une vraie lionne enragée quand on touche à mes amis, et clairement, Noah est un ami, oui le seul même que je connais depuis toute jeune en Italie. « Tu le touche, je te jure que je t’émascule ! C’est un pote d’enfance ! » Je lui abois dessus avec toute la colère que je puise en moi. Je fini par relâcher mon étreinte et m’éloigne d’un pas. J’entre dans la Eliot House, en emboitant le pas à Noah, je claque la porte. Putain que je ne me sens pas à ma place soudainement dans la belle bâtisse. Je toise Noah du regard et soupire. Je croise les bras sur ma poitrine et pose mon regard dans le vide. « Noah, il te voulait quoi l’autre abruti ? » Merde je parle d’un membre de ma confrérie, mais je m’en bas les noisettes moi de cette guerre et de tout se bordel. Je referme rapidement mon cuire noir pour que mon débardeur et les inscriptions dessus ne soit pas visible. « Cherche pas la merde Noah, tu sais comment je suis, je voudrais éviter de devoir éclater un membre de ma confrérie. » Lâchais-je sans attendre ses explications, je pose ma main sur la poignet et ouvre la porte, je suis dans l’encadrure, prête à sortir, laissant un dernier moment bref à Noah pour me répondre, si il ne le fais pas, je sortirais.

IN

Tous riaient en le voyant. Personne ne resta neutre devant lui, il y avait des rires, des sourires et des commentaires des plus énervants. Hermes resta la tête haute et salua tous ceux qui osaient le pointer du doigt. Hermes n’avait pas souvent honte dans sa petite vie d’étudiant d’Harvard, mais aujourd’hui, ses joues étaient tomate. Aujourd’hui, une manifestation allait se dérouler, le bizut des rouges s’y dirigeait, habillé en bisounours rose. Les mecs de la Winthrop lui avaient trouvé un one piece de bisounours rose avec un cœur sur le ventre. Pas le choix, il devait aller faire l’éloge de l’amour auprès des bleus et verts. Il voyait une foule. Sans attendre, il leva les bras vers le ciel et cria de pleins poumons: « ARRÊTER CETTE GUERRE, LE SANG DOIT CESSER, PRENEZ-VOUS DANS VOS BRAS, FAITES L’AMOUR! » Hermes n’avait aucune idée si la manif avait commencé ou non, mais il s’en fichait. Maintenant que Harvard l’avait vu dans un costume rose pour enfant, plus rien ne pouvait l’atteindre.

OK. La situation va vite dégénérer, je le sens et tant mieux qu’il y ait un peu d’action. Fouteur de merde est mon deuxième prénom , et je l´assume pleinement. Alors je le laisse parler dans le vent pour répondre que s’il continue, je vais l’éclater tout simplement. A sa tirade, je ris. Bah, t’es un lache. Qu’une petite merde. Et demande à ta sœur qui je suis, tu comprendras vite. Et pas le temps de parler qu’il s’en va. C’est Mila qui me plaque contre lla porte, mais je n’ai pas le temps de répliquer qu’elle rentre dans la maison Eliot. Je n’aime pas ça, heureusement j’en n’attends pas longtemps avant que la porte ne s’ouvre et me laisse voir Mila, Noah et le reste. Bah alors, on se cache, petit. M’adressant à Noah avant de regarder Mila et lui parler. Et toi, la prochaine fois évite de me toucher et me menacer. Alors que je n’ai qu’une envie c’est de l’humilier.

Je ne m'attendais pas à voir tout ce jolie monde devant notre petite confrérie. Je regarde les gens un à un, je ne connais pas réellement les mathers puis bon les personnes que je pourrais connaitre n'ont pas l'air d'être ici. Bref, je les voi avancer alors du coup et je vois surtout une nana parler à Noah, je les regarde en entrant dans notre batisse. Au moins ici, on sera surement à l'abri sauf si ils décident tous de rentrer... Je comprend que notre maison puisse crée de la jalousie, car elle n'a rien à voir avec les autres. Elle est différente, plus grande, plus chaleureuse et ça pue la richesse de ses occupants. Bon on va dire que voila on est les Eliots, on vas pas se mentir, on allait pas être dans un taudit non plus. Je regaede Noah ne sachant que faire, à part le suivre. Je me retourne et je vois un nana derrière nous, surement une verte. Je regarde mon pote. "C'est normal que la miss là elle rentre dans le plus grand des calmes alors que ses potes ils sont tous dehors? Ca sent l'invasion à l'intérieur maintenant..." Je rigole, puis en marchant je vois un mec débarqué habillé en rose bonbon. Je me tape une grosse barre. Il a du se perdre en faite. Il sort une phrase ne mode c'est le monde des bisounours. Je le regarde en m'approchant de lui. "Euh les bisounours c'est pas ici hein... Va chez les Cabots je pense que tu seras plus dans le thème.." Je lui fais un clin d'oeil. Je regarde les autres, bon je connais pas l'histoire, je reste dans mon coin en attendant qu'on puisse être tranquille. JE vois un autre mec entrer que je ne connais pas mais qui suit la première nana. Qu'est ce que j'avais dis... Je lève les yeux au ciel. "On dirait un moulin vu comment tout le monde entre là tranquille."