MURPHYMELCHIOR

new journey

Une chevelure blonde capte son regard parmi la foule qui patiente plus ou moins en file indienne afin de récupérer son petit café. Non ce n’est pas la première fois qu’il voit une blonde, mais il ne peut s’empêcher d’avoir le regard rivé sur elle, espérant qu’à un certain moment elle se retournera. Il a cette étrange impression de connaitre cette personne, rien qu’en voyant ses cheveux, sa coupe, sa façon de s’attacher les cheveux en un chignon défait. Elle lui rappelle une certaine collègue de Washington… « Murphy ? » Le gobelet levé suit l’appel de la serveuse qui sans réellement chercher ladite Murphy, attend seulement qu’une personne daigne se manifester. « Merci. Bonne journée à vous. » Cette voix… Ses sens sont en alertes, et inconsciemment, le jeune homme se hisse hors de la file. Cette voix. Il la connaissait. et ce prénom. Il se faufile entre les gens, se fraye parfois un chemin. Ça ne pouvait pas être une… « Murphy ? » Coïncidence ? Enfin, il sait qu’elle étudie à Harvard, que son copain vit ici aussi, mais jamais ils ne se sont croisés ou fait en sorte que ça arrive pour autant. Boston est une grande ville, jusque maintenant. Mais il est ravi de la voir, de ressentir sa présence réconfortante alors qu’il s’est lui-même jeter à corps perdu dans les engagements pesants du Centre pour garder ses pensées centrées sur autre chose que ses mauvais passages des derniers mois. Quand bien même il se tue au travail, il est tout de même content d’y être et de faire équipe avec Murphy. Alors oui, c’est un peu sans réfléchir qu’il se dirige vers elle avec un sourire aux lèvres. Du moins jusqu’à ce qu’il se demande ce qu’il est censé faire ensuite. Il en rirait de nervosité mais il se fait violence pour se contenir. Murphy, il ne l’a voyait qu’à Washington. Et les 99% du temps, c’est entre les quatres murs du Centre, dans le majeur contexte du travail quoi. « Toujours fidèle au petit café du matin. » constate-t-il avec un sourire quelque peu nerveux, tout de même ravi de savoir que certaines habitudes ne changeait pas.

@Murphy Hawkins

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{New Journey}
crédit/ tumblr ✰ w/Melchior

Murfee. L'étudiante en put s'empêcher de rire en regardant le prénom inscrit son gobelet de café. Sérieusement ? Murfee. Elle avait connu Murfy, Murffy ou encore Murphi mais Murfee ? Jamais. Elle ne pouvait même pas réprimander la vendeuse, trop amusée qu'elle était et la remercia, blasée, alors que la file derrière elle s'impatientait déjà. Le Starbucks de Boston, un monument prisé par tous au même titre que la tour Eiffel tient. Flatteur... La jeune femme s'apprêtait à partir lorsqu'elle sentit, ou plutôt entendit qu'on l'accostait. Elle reconnu après coup son "collègue" du Centre. « Melchior ! Qu'est ce que tu fais ici ? » Elle grimaça et regretta sa question sur le champs. Voir Melchior ici était tellement... étrange. Il appartenait au Centre, il était son point d'ancrage dans les locaux parfois lugubres de l'endroit secret ou îles travaillaient. « Oh non, désolée... Je suis ravie de te voir en tout cas ! » Les réels sursauts de joie dans sa voix ne pouvaient dire le contraire, Murphy était heureuse de le croiser ici, et encore plus que les fautes à son prénom, ou son breuvage, il égayait sa matinée. « Toujours fidèle au petit café du matin. » Elle lui rendit un sourire radieux. Même ce genre de petites répliques simples lui allait, et l'aidait à relâcher la pression de ses fiançailles qui commençait doucement à s'installer, lui bloquant la poitrine et enfummant ses idées. « Évidement, je suis incapable de quoique ce soit sans. Je crois que je suis accro'... » murmura t-elle l'air rieur. Elle bu une gorgée de café, manquant de se brûler et leva les yeux au ciel. La présence de Melchior la rendait fébrile. « Tu es pressé ou on peut marcher un peu ensemble ? » Voir Melchior la perturbait presque, elle qui était tellement habituée au cadre restreint de leurs recherches à New York. De plus, elle était d'un naturel maladivement curieux et l'idée de connaître peut être un peu plus le brun ne la déplaisait pas, au contraire.  

@Melchior Sachs j'espère que ça te convient

MURPHYMELCHIOR

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Elle est aussi surprise que lui de le retrouver ici. Et il ne peut s’empêcher de rire doucement lorsqu’elle se fond en excuses. Ça lui fait du bien de voir un visage familier. Un visage qui ne fait pas parti de son “passé” douloureux. Non, elle est ce petit exutoire dont il a tant besoin ces derniers temps. Donc quand elle lui propose de s’évader un peu de son train-train quotidien, il ne refuse pas. « J’ai du temps devant moi alors c’est parti ! » C’est qu’il a appris à mieux mentir, mais en réalité, il n’a pas prévu d’arriver en avance aujourd’hui au travail. Tant pis, ils commenceront sans lui. Alors qu’ils marchent tranquillement, il pense engager la conversation l’air de rien, à parler du Centre, des travaux, mais il se ravise. Leur retour à Boston, loin des locaux de recherche, c’est un moment précieux alors il préfère ne rien dire. Et puis croiser Murphy par hasard et lui parler de boulot… Très sincèrement, il s’en voudrait terriblement. Non, il a envie de la connaître. Il connaît la Murphy du Centre, celle avec qui il s’entend intellectuellement très bien, avec qui il partage de nombreux points communs en plus de ce “secret” qu’ils partagent. Mais pas la Murphy de Boston. Celle qui mène une vie étudiante harvardienne, et qui bientôt dira “Oui” à son compagnon de longue date.. « Alors ce mariage ? Ça avance ? » demande-t-il, faussement intéressé. Enfin si, ça l'intéresse et pas du tout à la fois. Quand il y repense à cette annonce qu’elle lui a faite, qu’il se revoit la féliciter… Ça le déprime et il ne saurait dire pourquoi. C’est peut être l’idée même du mariage. Ça ne le surprendrait pas, vu le passé qu’il a eu avec son ex-copine fiancée à un autre. Murphy n’est pas sa copine, non. Mais voilà, cette histoire de fiançailles… ça le dérange, c’est tout. Le pire dans tout ça, c’est qu’il n’arrive pas à le lui dire. Autant dans le milieu professionnel il n’a aucun secret pour elle, autant dans le cadre plus personnel.. il a deux pieds gauches. Il préfère la mettre à l’aise. La voir sourire, rire, être le rayon de soleil qu’elle est d’habitude, c’est ce qu’il préfère voir. Elle n’a pas besoin de son pessimisme, de ses cicatrices pour ternir tout ça. En fait, il tient trop à elle pour gâcher quoique ce soit. « C’est pour quand le grand jour ? » il se fait violence pour garder ce léger sourire aux lèvres quand il lui pose cette question.