« oui, une citrouille, tout à faire. » tu laches un rire, avant de boire un coup, bon c'est vrai que tu ressembles pas trop à ça mais vu la description que tu venait de lui donner, c'était approximatif. Tu lui adresse un sourire quand il commence à te raconter a petite vie, à ton tour tu passes une main dans son dos avant de poser ta tête en douceur sur son épaule. « Un jour ça va marcher. Un jour, bientôt, quand tu t'y attendra le moins le bonheur va te frapper de manière intense et sauvage et tu sera tellement heureux que tu ne sera pas quoi faire de toute cette joie. Mais avant ça, faut passer par les emmerdes, les embrouilles et tout ce qui va avec, parce que sinon tu ne sentira pas à quel point le bonheur c'est géniale. » ou pas, ou si, peut être que tu devrais y croire toi aussi, tu sais qu'il le sera un jour, heureux, qu'il va finir par soit trouver une bonne entente avec camila, soit trouver quelqu'un d'autre, soit se rendre compte que seul, c'est pas si mal que ça. Mais un jour il sera heureux, et ce Pluton tristounet disparaîtra pour faire face à la boule de joie que tu avais connue au par avant. Vous étiez un peu éméchez tout les deux, un peu abîmer par le temps et ses épreuves, et plus le temps passer plus tu te rendait compte que c'était peut être pour ça que vous vous aimez tant, parce que le destin vous en met plein dans la gueule et que vous arrivez quand même à vous relevez. Tu lèves ton verre et le regarde. « On devrait poster un toast à nos galères. »

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{when you hurt me you hurt yourself}
crédit/ tumblr ✰ w/plulia

Forcément que, quand j'entendais ses mots, je pensais à une citrouille. Automne, orange, ouais, citrouille pour moi, très clairement. En plus, Thanksgiving était dans deux mois, peut-être un peu moins.. autant dire, c'était la coïncidence parfaite. Je riais alors à mes conneries à l'unisson avec elle. Puis elle passait en mode réconfort, sa main venant caresser mon dos, sa tête prenant place sur mon épaule. Oui, ça me faisait du bien mais ça ne changeait pas le fait que Camila était avec Noah et qu'il y avait une chance que je la perde pour de bon. « Peut-être... ou alors la malédiction du vendredi 13 me suivra toute ma vie et je mérite pas d'être heureux. À chaque fois que je le touchais du bout des doigts, on me l'arrache plus le plus violemment possible » Faut pas oublier que je suis né un vendredi 13, alors peut-être que c'était mauvais présage pour toute ma vie. Peut-être que j'étais maudit et que jamais je ne toucherai ce bonheur du bout des doigts. Des fois, je me disais que je devrais retourner à Stockholm et finir mon cursus là-bas, auprès de mes proches et de ma famille. Peut-être que de cette façon, je retrouverai le sourire et ma joie de vivre. Attrapant mon verre, je le levais face à ses yeux. « À la tienne ! » esquissais-je un sourire à son encontre.

« Ou peut être que c'est parce que t'as pas partager les chênes quand t'avais quinze ans et que depuis ça te poursuit. » vous savez les chênes de merde par sms qu'on fait tourne quand on est des gosses; genre envoie ça a cinq personnes que tu aimes sinon ta mère va mourir, ou une merde comme ça. ça n'avait rien avoir avec sa naissance, la malchance c'est pas de naissance, on peut naître triste est devenue heureux et Pluton avait ce pouvoir là, car il a le pouvoir de te redonner le sourire, il ne peut pas être mauvais. tu depose un baiser sur sa tempe avant de te redresser. « Un jour on pourras être heureux et à ce moment là on riras de nos malheurs passer. » un jour, bientôt, tu l'espères. peut êtres pas tout de suite mais ça ne serrez tardez. il été déjà tard à présent, tu été fatiguée à présent et tu voulais avoir une bonne nuit de sommeils. « Bon aller, on va se coucher, tu restes dormir avec moi hein ? on fera des pancakes demain matin »

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{when you hurt me you hurt yourself}
crédit/ tumblr ✰ w/plulia

« M'en parle pas, ces chaines étaient tellement pourries.. » Combien de fois je les avais ignorées, que ce soit celles par mail comme celles par message à l'époque du boum des téléphones portables. Non mais ouais, c'était probablement ça mais je ne retirais pas de mon esprit le fait que ça pouvait aussi venir du fait que j'étais né un vendredi 13. La poisse était belle et bien présente dans ma vie, sous tous les aspects. Quoiqu'il en soit, elle venait embrasser ma tempe et se redressait. « Ouais, à ce qui parait » Camila, j'étais en manque d'elle à chaque seconde, avec cette envie de lui envoyer un message à chaque seconde. Mais je pouvais pas le faire, parce qu'elle était avec Noah et que je n'avais plus du tout ma place dans sa vie. Et puis Julia me faisait comprendre qu'elle était fatiguée, qu'elle voulait rentrer et dormir, chose que je lui permettais avec plaisir, pour pouvoir reprendre ma nuit dès à présent. « J'appelle un Uber et TU feras les pancakes merci » J'esquissais un grand sourire et puis on rentrait chez moi, pour passer une bonne nuit tous les deux.