Tantôt en italien, tantôt en anglais, Ezio avait joué avec les mots pour créer ce petit effet qu'il espérait voir naître chez Louison. Avec le temps, il commençait à la connaître et savait qu'elle s'excitait facilement lorsqu'il ouvrait son coeur. Une fois son petit discours terminé, il se laissa glisser dans l'eau et vint même prendre le temps de se rafraîchir les idées en passant sa tête sous l'eau tiède. « Tellement j'suis beau ? Ouais c'est normal ça, on m'a déjà proposé de faire du mannequinat mais j'ai refusé ... » s'amusa-t-il à répondre en rigolant avec Louison qui lui demanda d'avancer au ralenti. Sans chercher à comprendre plus loin, il fit un pas ou deux dans sa direction, en prenant soin de faire des gestes lents. Il bougeait en slow motion, exagérant chacun de ses mouvements. « Putain j'pourrais même tourner dans un film j'suis sur, dans le prochain film de mon grand père. » Nan c'était une mauvaise idée, surtout avec son charme, il serait harcelé par des fans en chaleur. Louison vint le rejoindre et vint se blottir tendrement dans ses bras. Conquis, Ezio la serra contre lui. Il ferma les yeux et inspira longuement, s'imprégnant de son odeur, de son parfum si envoûtant. Il afficha un fin sourire sincère lorsqu'elle vint le remercier et lui avouer qu'il était son âme soeur. C'était trop mignon. Son coeur s'emballa sous ses mots, bordel, elle avait tellement raison. La fusion était tellement réciproque entre eux. « Bébé, tu ... » commença-t-il doucement avant d'être stoppé par une Louison peu sure d'elle qui lui balança de l'eau au visage. Il eut juste le temps de fermer les yeux pour éviter de se prendre tout dans la rétine. C'était typique de la petite Chamberlain qui ne savait pas garder son sérieux bien longtemps, c'était plus fort qu'elle. C'est pour cette raison qu'il ne râla pas et qu'il la laissa s'occuper de son visage trempé. Elle ne trompait personne derrière ses petites folies enfantines. « C'est de la fureur que tu veux, t'es sure de toi ? » la provoqua-t-il avec un regard de braise. Ezio posa une main dans sa nuque et lui fit relever la tête pour l'embrasser sauvagement. Il y mit fin en plein milieu et la laissa en plan pour se diriger vers le bord de la piscine. Il prit de l'élan sur ses bras et souleva sa carcasse de l'eau. Une fois remonté, il se dirigea vers une petite porte un peu plus loin. « Viens, ça va être fun. » dit-il en entrant dans le sauna. La chaleur sèche se plaqua sur son corps et fit perler le reste d'eau sur lui. Il se retourna en la voyant entrer. Sans chercher à comprendre plus loin, il s'approcha d'elle et la fit reculer jusqu'à la plaquer délicatement contre le mur chaud du sauna. Il la suréleva en agrippant ses cuisses fermement. Décidément, ils allaient faire tous les endroits possibles et inimaginables.

Louison n'en revenait toujours pas d'avoir pu mettre la main sur un morceau pareil. Oui, Ezio Scorsese avait un physique de malade et il en était plus que conscient, c'était ça le pire. En le complimentant de ce fait sur sa beauté, elle roula des yeux en secouant sa tête. " Tu vas uniquement tourner dans notre sextape bébé, calme toi " avait-elle répliqué en le rejoignant à mi chemin pour l'enlacer et lui déclarer sa flamme. Cet élan de sentiments avait par la suite gênée la blondinette qui avait alors agit stupidement en éclaboussant tout sur son passage, y compris le visage de son homme. Toute timide, elle l'essuya ensuite avant de lui confier ses désirs. Le Quincy s'était alors réveillé et Louison avait remarqué la lueur vicieuse dans le regard de son homme. " Oui, c'est ce que je veux monsieur Scorsese " répondit-elle en hochant la tête de haut en bas avant d'être violemment embrassée, juste comme elle aimait. La Mather s'était alors laissée aller, fermant ses paupières pour s'imprégner de lui, mais elle fût subitement abandonnée comme une idiote, les lèvres dans le vide. Rouvrant ses yeux, elle distingua son homme qui s'hissait à l'extérieur de la piscine, lui proposant d'ailleurs de le rejoindre. N'ayant pas ses biceps/triceps, elle nagea jusqu'aux marches et sortie de l'eau avec sa petite culotte, marchant sur la pointe des pieds jusqu'au sauna où elle était invitée. Y entrant doucement et avec crainte, son nez fût subitement séché, au point de ne plus réussir à respirer normalement. Ce truc était une horreur. Une odeur de bois particulière se dégageait et l'endroit était plus qu'obscur. Louison n'était pas du tout dans son élément. Capturée contre une des parois par son fiancé, sa tête commençait à tourner mais elle n'arrivait pas à stopper son homme, pas après lui avoir demandé de la satisfaire. La blondinette agrippait fermement les bras d'Ezio, tournant la tête vers la porte pour chercher un mince filet d'air frais pendant qu'il la couvrait de baiser. Son coeur commençait à rompre et à déconner " Je... Ezio je ... " et sans réellement piger ce qui lui arrivait, son tonus s'effondra et elle se sentit s'évanouir contre le torse de l'italien, plongée dans un ciel noir où de millions de petites étoiles lumineuses l'aveuglaient. 

Pour l'avoir déjà testé une fois, Ezio voulait qu'ils se retrouvent dans le sauna pour faire des cochonneries. C'était amusant et les sensations étaient décuplées par la chaleur et la sécheresse de l'endroit. Louison fut à peine entrée dans la cabine qu'il se précipita sur elle. Bon, une fois n'est pas coutume, il ne l'attaqua pas sauvagement pour la plaquer contre le mur. Non, là il y allait relativement doucement, ne voulant pas la brusquer ou la forcer à quoi que ce soit. La blondinette lui offrit rapidement son cou qu'il vint dévorer de baisers. Il était tellement à fond dans sa petite bulle qu'il ne capta pas le mal être de sa belle. Il s'excita même un peu plus quand elle prononça son prénom. Ce fut qu'au moment où il sentit son poids se multiplier qu'il redressa sa tête. « Louison ? » l'appela-t-il bêtement avant de rigoler. Il se recula et la décolla du mur. La Mather était affalée dans ses bras, elle avait surement perdu connaissance. Habitué à ce genre de malaise avec son meilleur ami, cela ne semblait pas le contrarier plus que ça. « Putain alors ça c'est super sexy, j'adore ! » marmonna-t-il entre ses dents en attrapant la poignée. Il ouvrit la porte du sauna et sortit de là. L'air frais se plaqua sur eux et le fit frissonner. Ezio marcha jusqu'aux transats et lorsqu'il en avait choisit un, il se pencha vers l'avant pour y déposer sa blonde à moitié morte. Il la regarda avec un fin sourire sur ses lèvres. « C'est quand tu veux la Belle au bois dormant. » dit-il en français. Allez savoir où il avait apprit ça ce con. Le jeune homme vint s'asseoir sur le même transat, au niveau de ses jambes. Il posa ses mains sur ses jambes et s'assura quand même qu'elle respirait encore. Il tapota ses cuisses pour qu'elle reprenne connaissance. « Louison réveilles-toi sinon j'pars avec l'une des serveuses ... c'est toi qui voit. » s'amusa-t-il à dire pour la faire réagir mais visiblement ça ne marcha pas du tout. Il soupira. « Super la demande en fiançailles, t'es une petite nature quand même ! » Ah mais pour le coup, Ezio ne s'inquiétait pas le moins du monde. Louison avait fait un malaise avec la chaleur, rien de plus, c'était compréhensible. S'alarmait ne servait absolument à rien, il l'a apprit malgré lui.

Louison l'avait attendu dès son entrée dans ce château. Elle le voulait, elle voulait s'offrir à lui pour cette proposition magique qu'il avait réitéré une fois de plus dans ce cadre idyllique. Il l'avait très vite excité malgré lui et pour une fois qu'ils étaient sur la même longueur d'onde et que leur jeu de frustration avait cessé, la française avait réussi à s'évanouir. Ce sauna l'avait court-circuité, complètement. L'étudiante s'était sentie partir vers les ténèbres, et puis, plus rien, le néant l'avait englouti. Après un temps indéterminé plongée dans l'obscurité, Louison avait senti sa conscience reprendre de la place en elle grâce à quelques mots venant d'une voix familière. Une lumière au bout du tunnel avait ensuite fait son apparition, signant la fin de son chaos. " Hein, où j'suis ? Qu'est-ce .. " baragouina-t-elle en rouvrant lentement ses paupières, sentant son corps dénudé dans un endroit inconnu. La blonde s'était aussitôt redressée sur un transat' dont elle ne se souvenait pas s'y être allongée, portant ses mains sur sa poitrine pour la camoufler. Puis, elle avait aperçut une silhouette à ses pieds, tout était très flou et sous le coup de la peur, elle envoya son pied contre le mec par pur réflexe de survie. Son coeur s'était alors mis à pulser comme un dingue, lui rendant une vue nette et précise. Son disque dur avait ensuite puisé dans ses dernières sauvegardes et elle s'était alors remémorée ces derniers instants avant son black-out. Ce n'était pas un inconnu qui veillait sur elle, c'était son Ezio " Ooh merde, pardon bébé, j'ai bugé non ? C'est toi qui m'a amené ici ? " l'avait-elle interrogé en reprenant doucement mais sûrement ses esprits. Elle attrapa alors une serviette déposée sur une table à ses côtés, l'enroulant autour de ses nibards avant de se redresser fébrilement. " Je... on était en train de baiser non ? " tout était flingué dorénavant, Louison ne sentait plus aucune excitation alors que c'était leur soirée. En voyant la tronche décomposée de son fiancé, la française avait jeté ses jambes sur le sol, faisant glisser ses fesses jusqu'à lui pour déposer sa tête sur son épaule " Pardon, j'suis pas une scandinave mec... " Pas comme Anja ouais ! pensait-elle très fort, commençant à s'imaginer ce que les deux avaient pu faire quand elle n'existait pas encore aux yeux du Quincy. La Mather s'échauffait intérieurement alors qu'elle venait tout juste de s'effondrer, une vraie calamité. Redescendant d'un étage pour ne pas ruiner davantage la soirée, elle préféra revenir ponctuellement sur cet incident " C'est la première fois qu'un truc pareil m'arrive, c'est perturbant, t'as pas violé mon cadavre au moins ? Je ne serais pas très en colère mais je préfère être consciente " blagua-t-elle en se plantant debout devant l'italien, tirant sur ses deux bras pour le relever et le serrer fort contre elle " Bon, à mon avis, il y a peu de risque que je perde connaissance là-bas... " indiqua-t-elle en pointant le jaccuzzi, ne sachant plus très bien où ils en étaient et si la flamme pouvait surtout se raviver ou non. " À moins que tu préfères inaugurer le fameux bain au champagne... Ce serait dommage quand même ! Je préfère le boire et pas le souiller avec mon petit cul... " Louison ou l'élégance à la française.    

Assis sur le bord du transat, Ezio laissait à sa belle le temps de se remettre de ses émotions. Elle était tombée dans les pommes sans même qu'il ne puisse le voir venir et s'était évanouie dans ses bras. Il l'avait délicatement allongée en tapotant sur son corps pour la rappeler à la vie. Il ne semblait pas plus inquiet que ça. En réalité, il était habitué à ce genre de perte de connaissance et il savait qu'il ne fallait pas affoler tout le pays pour si peu. Louison respirait encore et c'est tout ce qui comptait. Il posa sa main sur sa fesses - ouais c'était plus fort que oui - et continua à lui parler. Au bout de quelques instants, la blondinette reprit ses esprits et avant même qu'il ne puisse dire quoique ce soit, il se prit un violent coup de pied dans les côtes. Ezio se tordit légèrement en avant pour pallier à la surprise de ce coup. Heureusement pour lui, elle vint s'excuser de son geste. « C'est pas grave bébé ... Oui c'est moi qui t'ait déposa là. Comment tu te sens ? » lui demanda-t-il en se redressant. Louison avait le teint pâle, elle semblait avoir un peu de mal à se remettre de ses émotions. Il se mit à rire à sa remarque. Finalement, c'était bien sa Chamberlain. « Nan t'inquiète, on se chauffait juste, t'as rien raté, moi aussi j'préfère quand t'es consciente du plaisir que tu prends. » s'amusa-t-il à lui répondre. Louison se rapprocha de lui et vint déposer sa tête contre son épaule. Machinalement, il vint enrouler son bras autour de son coup pour la rapprocher de lui. A sa remarque désobligeante, il fronça les sourcils et ne répondit pas, il se contenant de soupirer bruyamment. Il détestait ce genre de remarque. Il la regarda néanmoins se lever et fit de même. Ezio regarda le jacuzzi et haussa les épaules. « Nan, j'ai une meilleure idée bébé. » dit-il en déposant un chaste baiser sur sa joue. Il lui attrapa la main et marcha doucement pour ne pas trop la brusquer. « Viens, t'inquiète je ne t'emmène plus dans le sauna. » Ils passèrent dans une salle à côté, une petite salle où se tenait là deux tables de massage. « Installes-toi mon coeur, j'vais te faire un petit massage, ça va te détendre. » dit-il en la laissant s'installer. Il regarda les produits et vint en choisir un qu'il ouvrit pour en mettre dans sa main. Sans prendre la peine de réfléchir, il posa ses mains huileuses dans son dos et commença un tendre massage pour qu'elle se détende et qu'elle pense à autre chose.

« Je vais bien, je vais mieux. » répondit-elle en se redressant du transat, rejoignant très vite l’italien avec une question extrêmement importante et vulgaire. Du Louison tout craché ! Ouf, elle n’avait encore rien loupé, tant mieux. C’était une soirée bien trop importante pour finir aux urgences. Très vite, elle reprit ses esprits et n’en perdit pas une seconde pour chercher une autre activité à découvrir. Elle proposa le jacuzzi sans grande conviction et fût finalement embarquée dans un autre endroit par son homme. Pendue à sa main, elle le suivait comme une enfant, encore pantelante. « Je te suis, je crois que j’ai pas le choix de toute manière » constata-t-elle en remontant leurs mains liées devant ses yeux. Après avoir traversé cette salle gigantesque, le couple avait déboulé sur une pièce plus petite et à l’ambiance tamisée. Louison sourcilla à la demande d’Ezio mais s’exécuta sans rouspéter, retirant au passage la serviette qu’elle avait noué autour de sa poitrine. Elle s’était ensuite allongée sur le ventre, les bras le long de son corps. Très vite, alors qu’elle s’était permise de refermer ses yeux, elle sentit les mains robustes et lourdes de son homme roulant sur sa peau à l’aide d’une huile qui sentait gravement bon « Hmm… J’aime quand tu me pétris comme du pain » articula-t-elle en riant péniblement à cause de la position dans laquelle elle se retrouvait. Sa mâchoire était effectivement bloquée contre la table, elle ne pouvait pas s’exprimer avec clarté et le bien qu’il lui procurait la rendait tellement…molle « Si tu continues comme ça je vais me rendormir bébé. Descends… T’oserais pas t’aventurer sur mes petites fesses t'façon non ? » le chercha-t-elle en apercevant son paquet près de sa figure lorsqu’elle avait enfin rouvert ses paupières « Chéri, ton zizi me nargue, c’est pas cool » dit-elle en relevant sa paluche vers la bosse qui lui faisait de l'oeil, appuyant dessus plusieurs fois en relevant ses yeux vers son fiancé « Tu m'aimes hein ? Je recommence ? »  le taquina-t-elle en chatouillant ses cuisses du bout de ses doigts avant de glisser sa main entre ses jambes pour remonter à ses bijoux de famille. La française avait beau eu perdre connaissance, elle était toujours aussi obsédée. « Ooh le coquin, je t'ai vu, t'as pincé ta lèvre, t'aime ça hein ! »

Ezio ne voulait pas bousculer sa fiancée, tomber dans les pommes n'était pas une chose normale, il avait donc opté pour une solution beaucoup plus douce que de baiser dans le sauna. Il l'avait amené dans une petite salle à part juste pour lui faire un massage. Que Louison s'estime heureuse, c'était la première fois qu'il faisait un message à une fille, en temps normal, c'était toujours l'inverse. Mais pour la belle Chamberlain, il était prêt à tout, même à se badigeonner les mains d'huile essentielle qui pue. Il n'hésita pas à s'enduire les mains, réchauffant le produit avant de les poser délicatement sur le dos nu de sa belle. Bon, délicatement était peut-être un grand mot ici. Le Quincy n'était que de muscle et de puissance, c'était donc compliqué pour lui d'être délicat néanmoins, il s'appliquait le plus consciencieusement du monde. Le commentaire de Louison le sortit de son sérieux et il en rigola légèrement. « Chut, détends-toi et profite au lieu de râler. » répondit-il en restant concentré sur ce qu'il faisait. La blondinette le cherchait littéralement et ne prenait visiblement pas son massage au sérieux. Ezio ne répondit pas et se contenta de lever les yeux au ciel. Ses doigts glissaient sensuellement sur son dos huilé. C'était excitant de lui faire du bien autrement que par le sexe. Malheureusement pour lui, Louison vint toucher son paquet de son doigt. « Arrête. » grogna-t-il en se reculant légèrement pour qu'elle stop de faire ça. Mais c'était sans connaître la petite frenchie qui, quand elle avait une idée en tête, elle ne l'avait pas ailleurs. Elle caressa ses cuisses avant d'empoigner ses brunes dans sa main. La mâchoire d'Ezio se serra d'un coup et il ne pu s'empêcher de rire. « Mais t'es pas possible Lou, j'te masse et toi tu penses qu'à mes couilles. Profite au lieu d'essayer de me donner la gaule ... rha. » dit-il en se déplaçant, changeant de côté comme si c'était cela qui allait arrêter Louison. En voyant la détermination de sa copine, il éclata de rire. « Arrête ou j'te prends sur cette table ... ça ne fera que la troisième fois qu'on essaie de baiser ce soir. » lança-t-il en enlevant ses mains de son dos. Ezio s'approcha du visage de sa belle blonde et captura tendrement ses lèvres. Il se releva et fit quelques pas sur le côté pour se mettre juste en face de ses fesses qu'il vint masser. « Tu feras gaffe, t'as un peu de cellulite là. » s'amusa-t-il pour la faire chier. C'était plus fort que lui, fallait qu'il la taquine et la mette en rogne. Il lui mit une fessée lorsqu'elle voulut se lever. « Tu bouges pas, j'ai pas fini ! » grogna-t-il. Tout ceci l'amusait fortement, il ne fallait pas grand chose pour le divertir. Sa meuf à poil lui suffisait amplement.

Louison prenait difficilement conscience de ses troubles relationnels. Personne n’était allé aussi loin qu’Ezio avec elle. Personne n’avait caressé et touché chaque partie de son corps comme il avait pu le faire depuis ces dernières semaines. Tout était nouveau. La Mather n’était pas forcément à l’aise avec les massages et autres moments de douceur. Elle était bestiale, dans la consommation rapide et brutale. Se laisser toucher et tripoter de longues minutes la dérangeaient. Elle pensait dur comme fer qu’elle n’avait rien de plaisant et qu’elle offrait radicalement tous ses défauts à la vue de son homme. Cette position la perturbait. Pour faire diversion, elle s’était alors attaquée aux bourses de son fiancé, mais celui-ci ne paraissait pas près à craquer, pas avant de l’avoir achever sous ses pouces. La blondinette s’était alors mise à râler et à pousser des soupirs de déception. Est-ce qu’elle abusait ? Est-ce qu’elle était trop agaçante ? En voyant son amant contournait la table pour se placer de l’autre côté, Louison tourna sa tête de nouveau vers lui et réitéra son geste en rigolant comme une idiote. Et voilà ! Elle avait enfin réussi à obtenir ce qu’elle souhaitait entendre ! « Hmm. Personnellement, tu sais bien que cela ne me … » la blonde n’avait pu terminer sa phrase puisque son italien lui avait dérobé un baiser plutôt… tendre. Il n’y avait pas à dire, Ezio était différent. Ce soir, il n’était pas l’homme aussi avide de sexe qu’elle côtoyait au quotidien. C’était comme si cette demande de fiançailles l’avait ponctuellement attendri. Louison tenta alors de tempérer sa gêne pour lui et surtout ses provocations perverses. Toutefois, lorsqu’il avait osé porter une critique sur son enveloppe corporelle, la demoiselle avait contracté chaque muscles de son corps, prête à bondir et à hausser le ton. Le brun l’en avait néanmoins empêché une première fois en lui claquant les fesses mais Louison n’était pas prête à accepter cette remarque pour autant. Elle était susceptible la petite. « Je… Je te déteste » marmonna-t-elle en se laissant tripoter les fesses, le coeur à mille à l’heure, la rage bouillonnant au fond de son estomac « C’est bon ? T’as fini ? » sans attendre de réponse, l’étudiante s’était retournée de son lit de fortune, récupérant un peignoir qu’elle enfila en deux temps trois mouvements « Merci, merci beaucoup » prononça-t-elle sèchement au Quincy avant de faire voler la porte violemment contre le mur, se dirigeant vers l’étage où devait se trouver les chambres « Je monte, je suis plein d’huile. Je vais prendre un bain, tout va bien » avait-elle indiqué à un des servants de son Altesse Scorsese. Sans regarder derrière elle, elle grimpa les marches de l’escalier recouvert d’un tapis rouge. Puis, en arrivant à l’étage, elle avait croisé une demoiselle avec une pile de serviette sortant d’une des chambres « C’est cette chambre pour nous ? » lui avait-elle demandé agressivement avant d’obtenir un rapide hochement de tête de la brune « Super, à toute à l’heure peut être, si je ne me noie pas dans mon bain » lui confia-t-elle en ouvrant la porte, découvrant la suite royale recouverte de dorure. Dotée d’une certaine aigreur, Louison s’était emparée d’une bouteille de champagne qui flottait dans un sceau, la portant à sa bouche avant de se diriger vers la salle de bain où elle ouvrit le robinet pour remplir la baignoire « Il est bon ce machin » s’était-elle adressée en apportant la bouteille sous ses yeux. Là, effectivement elle préférait ne pas se retrouver en tête à tête avec lui, pas maintenant. Il lui fallait un certain temps pour accepter la critique, même si elle était vraie, même si elle était insignifiante.