C'était dur depuis la rentrée. Si l'été, avec les visites d'Ash sur mes lieux de travail et nos soirées entières ensemble rien que tous les deux, ou trois avec Naelie, ça s'était passé niquel malgré mes horaires de dingue, avec la fac qui avait repris pour ma blonde préférée, la mather, les soirées étudiantes, auxquelles rappelons le je ne pouvais pas participer,  ou alors j'arrivais juste à y boire un verre et l'heure de rentrer était vite venue, bracelet électronique oblige, ça et les élections,  son poste de présidente dont j'étais très fier, mais qui allait être chronophage et l'obliger à s'absenter certains soirs, bref dans le coup j'avais presque l'impression qu'on ne se voyait plus... Des potes qui s'envoient des textos, des colocs qui se croisent, voilà ce à quoi on devait ressembler, plus qu'à un couple. J'en avais même parlé avec Lucky. Mais comme Ash n'en avait pas touché mot à la brunette, je n'arrêtais pas de me dire qu la situation devait lui convenir, que de réclamer davantage de moments avec elle risquait de me faire passer pour un petit ami étouffant, et dieu sait que je pouvais être pot de colle parfois, alors je n'avais rien dit. Je connaissais assez l'électron libre qu'était Ash pour savoir que se sentir étouffée nous conduirait droit dans le mur... Un week-end, pour une fois que je n'étais pas de permanence au gym club ou embauché pour le samedi au garage, pour une fois donc que j'avais mon week-end, il fallait que ça tombe pile poil quand Ashleigh avait sa sortie moto avec sa bizut. Quand elle m'en avait parlé, crevé de mes journées à rallonge, je n'avais pas prêté attention aux dates. C'est donc seulement le vendredi soir, quand je étais retrouvé seul, que je lui avais écrit, qu'elle avait ainsi rappelé ses projets, que j'avais compris... Manque total de synchronisation. Pour le coup j'aurais mieux aimé être au boulot. Maxwell était toujours aussi discret. Nate n'était pas là le samedi soir, probablement avec sa nouvelle copine. Le dimanche avait été l'occasion de discuter un peu avec le winthrop néanmoins. Il me parla de son idée pour Brent et j'approuvais. Et puis, le dimanche soir arriva. Je guettais le grincement de la porte, et fonçai dans l'entrée pour accueillir Ash... en l'attrapant et en la soulevant sur mon épaule, pour la conduire aussi sec dans ma chambre. La jetant doucement sur mon lit, suivant le mouvement pour me retrouver au dessus d'elle, déposant une multitude de baisers au creux de son cou avant d'y enfouir mon visage en avouant :  "C'est trop long le week-end sans toi..." Aveu pas vraiment réfléchi, mais trop tard s'était dit. Et essayant de le lui faire oublier, je venais capturer ses lèvres pour l'embrasser avec douceur, reprenant différemment une fois nos bouches séparées : " Alors tu t'es bien amusée ? "

Petit week end road trip avec ta bizut, en moto en plus, un super cadeau pour te féliciter d'avoir gagner les élections de la mather house. Si l'année dernière tu n'avais pas été chanceuse niveau bizuts, qu'ils partaient tous avant la fin du bizutage, ou qu'ils abandonnaient, ou qu'ils n'étaient pas du tout actifs et que pas question de les valider, cette année fallait l'avouer, tu avais déjà gagné le jackpot à tes yeux. Et en plus de ça tu t'entendais à merveille avec eux, un bon bonus. Tu avais profité du moment, non sans passer du temps sur ton téléphone pour prendre des nouvelles de Denys. Ca ne changeait pas, à chaque fois que tu partais en week end, peut importe avec qui, tu finissais souvent à pianoter sur ton smartphone ou dans l'app snapchat afin de lui envoyer des photos et aussi de le chauffer. Ca non plus ça ne bougeait pas, et heureusement. T'aimais bien ce petit jeu, ces taquineries, ces sous entendus qui n'en sont plus à la fin. Loin l'un de l'autre, tu n'avais pas hésité à lui recommander du repos pour ton retour le dimanche soir, histoire de profiter de l'un et l'autre. C'est vrai que depuis votre mise en couple, au final, tu le voyais moins qu'avant. Mais pour ne pas y penser, tu t'étais occupée, avec l'organisation de l'anniversaire pour Margot, ta candidature à la mather, ta récente élection et donc des futurs évents à faire pour les verts. T'essayais d'être active, pour ne pas que cette évidence ne soit trop grande et fasse un vide que tu ne pourrais pas faire semblant de ne pas voir. Un peu crevée du week end, tu ne perds pas de vu ton objectif pour autant. En bas de l'immeuble, tu envoies un dernier sms prévenant que tu vas arriver très bientôt. Tu grimpes les marches deux par deux, commençant à enlever ton sac à dos de tes épaules pour le tenir de ta main. De l'autre, tu ouvres la porte d'entrée. Y a quelqu'... Pas vraiment le temps de finir ta phrase que tu te retrouves en un rien de temps le corps dans le vide, sur l'épaule de Den'. Tu lâches ton sac en chemin et te met à rire. T'as rien vu venir, absolument rien, tu constates juste qu'il a dû bien se reposer. Direction sa chambre, tu finis sur son lit, lui au dessus, ses lèvres se faufilant dans ton cou, déclenchant une avalanche de frissons. Ca veut dire que t'es totalement reposé ? Voix taquine et aussi remplit de sous entendus, ce sont ses lèvres sur les tiennes qui te répondent en quelque sorte. Ta main venant se loger derrière sa nuque pour approfondir ce baiser, bien vite écourté à ton goût pour prendre des nouvelles de ton séjour. Tu veux pas que je te raconte ça plus tard ? Parce que là t'avais plus envie d'autre chose que de parler, bien qu'il s'y intéresse te faisait plaisir. Que tu me montres comment je peux mieux m'amuser les minutes à venir que durant mes deux derniers jours ? Tes pupilles fixaient dans ses yeux, bien brillantes, tes mains descendant déjà dans son dos, prêtes à y attraper son haut, une de tes jambes encerclant les siennes, ouais le message était clair que tu voulais rattraper le week end.

Ce rire. Son rire. Je ne m'en lasserais jamais. Mon accueil l'amusait en tout cas et lorsqu'elle finit sur mon lit, cible de mes baisers, c'est mon énergie qu'elle commenta avec amusement." Complètement reposé. Attends de voir, ce n'est que le début..." Commentai-je à mon tour sur le même ton chargé de sous entendus. Mes lèvres contre son cou, enivré de son parfum, j'en oublierais presque mes réserves et ma promesse à moi même de ne pas jouer le gars possessif et collant. Ma remarque sur le temps trop long en son absence, je la noyais par un baiser qu'elle prolongea un instant. Quelques secondes avant que je ne reprenne parole pour la questionner sur son week-end. Mais la jeune femme avait plutôt envie de me raconter cela plus tard, elle avait autre chose en tête. Mon sourire s'élargit en sentant ses mains glisser dans mon dos alors alors que ses yeux scrutaient les miens. " Avant toute chose... " objectai-je en laissant à mon tour courir les doigts sur son corps, attrapant le tissu de son haut, poursuivant :  "...je dois vérifier que tu ne m'as pas menti et que la photo n'était pas juste pour me rendre dingue... Je dois m'assurer que tu portes bien ce que tu m'as montré là dessous..." Eclipsons un peu les questionnements et réflexion sur notre couple que l'éloignement de ces dernières semaines avait pu faire naître. J'avais juste envie de profiter ce soir. Profiter et rattraper le temps perdu. Et j'étais clairement sur la même longueur d'onde que la demoiselle...

Quelle surprise ! Tu avais espéré trouver un Denys reposé et en forme pour des retrouvailles mais à ce point là ? Non. Forcément ça te faisait plaisir d'être accueilli de la sorte, de voler sur son épaule pour finir sur son lit, lui parsemant des baisers dans ton cou, créant tout de suite une réaction immédiate sur ton corps. Et pas que là, avouons le. Tu te rendais compte qu'il t'avait manqué et que ce genre de moment, de folies, également. Pas le temps de trop y réfléchir, ton cerveau était sur off et c'est ton corps qui avait tout le contrôle. Tes envies. Tes désirs. Ils étaient maître. Tout comme Den', qui assurait que ce n'était que le début et qu'il c'était parfaitement bien reposé. Sourire espiègle avec un regard des plus coquins, tu commentais : j'ai hâte de voir ça. Qu'il prouve par A + B qu'il était en forme, que tu lui avais manqué, que ça avait été trop long et qu'il n'allait vivre que pour cet instant, ce soir. Car c'était ton cas, si bien que tu refusais de lui raconter ce fameux week end entre filles. Y a le temps pour ça, plus tard, ou juste après avoir fait des folies de vos corps. Mais là, tout de suite, maintenant, c'est pas parler que tu veux, mais laisser vos corps s'unir et suer. Prête à lui retirer son haut, lui il avait une idée bien en tête, voulant voir de ses yeux, sur la marchandise, le résultat de cette photo que tu lui avais envoyé sur snap. Bien sûr que la photo était pour te rendre dingue que tu dis en déposant un baiser rapide sur ses lèvres, mais c'était aussi réel et sur tes paroles, une de tes mains se pose sur la sienne, l'aidant à faire remonter ton haut pour le laisser apercevoir le fameux ensemble du snap. Montre moi à quel point ça t'a rendu dingue. Un sourire et regard le défiant. Il semblait autant d'accord que toi pour rattraper le week end perdu, les derniers jours perdus. Et si vos nuits se passent ensemble, soit dans la chambre de l'un, soit dans la chambre de l'autre, vos moments étaient quand même rare. Voilà pourquoi il n'était pas question de gâcher ça avec du blabla. De l'action, c'est ce que tu voulais. Tes mains agrippèrent donc le bas de son haut, tirant dessus pour le lui faire enlever. Tes lèvres contre les siennes pour un baiser plus approfondis, celles ci prirent le chemin de son cou, déposant quelques baisers, bien placés, bien pour le faire frissonner. Continuant la descente vers ses pectoraux, que tes mains touchent comme si ce simple contact remontait à une éternité, tes lèvres se régalent également. Etait ce nécessaire de préciser qu'il t'a manqué ? Que tu le désires énormément à cet instant ? Selon toi, ça devait se lire sur ton visage, dans tes yeux. S''exprimer dans tes gestes, tes baisers, tes mouvements. Il avait toujours autant ce même effet, que lui seul sait te procurer.

Peut-être bien même que j'étais trop reposé. J'avais eu tout le loisir de me détendre et de récupérer de ma semaine de folie, j'avais eu tout le temps d'imaginer nos retrouvailles, de fantasmer sur son corps, de penser aux baisers et plus que je souhaitais lui offrir... j'avais eu tout le temps de gamberger aussi, sur nous, notre couple, l'éloignement de ces derniers temps. Mais visiblement, c'était plutôt l'heure de profiter, alors exit ces dernières réflexions... exit aussi l'option papotage et racontage de week-end. Ses mains sur mes vêtements, je la stoppai en lui rappelant son snap plus qu'allechant et la promesse de porter le dessous dont le cliché m'avait bien fait tourner la tête durant son absence. Elle reconnaîssait que la photo était dédiée à me rendre dingue. "Sadique... T'as vu le résultat, je te saute dessus dès que tu passes le pas de la porte..." Rigolai-je, histoire d'avouer que ça avait très bien fonctionner. Mais j'avais envie d'en profiter de mes propres yeux, de régaler encore mes rétines. Elle guida alors mes mains, finissant de tirer sur son haut, révélant ce qu'elle portait en dessous. Son t shirt vola et mes prunelles la détaillerent avec envie. Les lanières noires du sous-vêtement laissaient entrevoir la peau de son ventre et soulignant à merveille sa poitrine parfaite. Sourire aux lèvres, fondant sur elle, je reprenais en otage ses lèvres avec encore plus de fougue et d'envie, maîtrisant difficilement mon désir, surtout qu'elle laissa à nouveau ses mains se perdre sur le tissu de mon T shirt et m'imita en le faisant voler et rejoindre le sien dans un coin de la pièce. Ses lèvres glissèrent alors, mon cou, nouvelle cible de ses baisers, provoquant une avalanche de frissons, qui ne fit que s'accentuer à mesure qu'elle descendait le long de mon torse. " Ash..." lâchai-je dans un souffle chaud chargé d'envie. " Tu vois ça marche encore mieux qu'une photo ça..." La preuve avec la bosse qui s'était formée très rapidement un peu plus bas chez moi et qui déformait mon pantalon. Mes doigts glissaient entre les lanières noires de son dessous, caressant la moindre parcelle de peau, venant se poser sur le fermoir de son pantalon ensuite, l'ouvrant pour faire glisser doucement son bas le long de ses jambes et avoir enfin une vue d'ensemble de la demoiselle dans son dernier achat. " T'es parfaite. "Commentai-je amoureusement, légèrement redressé,  en la bouffant des yeux. Deux secondes plus tard , j'étais de nouveau au dessus d'elle et c'est à nouveau à l'assaut de ses lèvres que je partais. Mes mains, elles, découvrant tactilement son nouveau dessous, en cherchant un moyen de le lui ôter, soufflant entre deux baisers :  "Dis moi que ce truc s'enlève facilement..." Parce que sinon neuf ou pas, le vêtement allait passer un sale quart d'heure...