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I LOVE HARVARD
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    (cassian&vesper) You're the all-dancing crap of the world.
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    Lien du postMer 20 Sep - 19:12
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    cassian & vesper
    Regard circulaire sur l’assemblée. Il y a un gars, pas loin sur sa droite, entrain de tituber. Tas d’emmerdes, tas de décérébrés : l’alcool les rend tous lents, las, et l’ennui la tiraille, implacable. Vesper jette un regard critique sur le fond de sa pinte. La deuxième de la soirée. Dans dix minutes elle aura sans doute une envie irrépressible de pisser – si ce n’est déjà le cas – mais qu’importe. Tout juste guillerette, un sourire factice collé sur ses lèvres sanguines, elle en commande une autre. Cadeau de la maison, ou du barman plutôt, qui pense pouvoir un jour lui faire écarter les cuisses moyennant quelques verres. Visiblement il a mal jaugé l’animal, et avec un enthousiasme proche du zéro pointé, ses bottines retombent lourdement sur le sol alors qu’elle délaisse le tabouret de bar où elle était haute perchée. Le monde tournoie un peu autour d’elle. La faute à cette faim qu’elle n’a pas étanchée. Les toilettes en ligne de mire, elle se fraye un chemin entre les corps. Pousse, écrase, assassine. La destination atteinte elle s’enferme dans une des cabines largement taguées, s’installe, trône, préside enfin. En plissant les yeux elle distingue un numéro de téléphone avorté et un charmant message d’amour en lettres capitales : FUCK YOUR ASS F. Digne d’un vers de Yeats. Au moins. La mine dégoûtée, la vessie néanmoins soulagée, elle distingue une conversation singulièrement dégueulasse à côté, et a le réflex primaire de tambouriner sur la porte en exultant un délicat :

    « Putain ! Vous pouvez pas la jouer en sourdine, là-dedans ?! »

    Aucune protestation pour réponse. C’est qu’ils ont l’air concentrés dans leur tâche/dessein. Poussant un soupire, la porte se claque sur ses talons. Elle savonne ses mains, les essuies sur son jean élimé, ressort enfin. Au loin elle repère sa jolie pinte toute neuve, fait presque preuve d’enthousiasme pour la rejoindre. Mais en chemin elle croise une silhouette familière. Dandy/joli cœur à la verve acérée qui se place tout seul sur un piédestal. La langue de Vesper claque contre son palais, agacée. Elle hésite une seconde, puis, motivée par l’alcool, le rejoint alors qu’il embobine une grande canne à la voix de crécelle. Un sourire enjôleur se greffe sur ses lèvres. A son côté elle s’accoude, position lascive. Sa voix se modèle, devient d’une innocence taquine complètement feinte.

    « Ben alors mon trésor, il vient ce verre ou tu préfères continuer de reluquer les seins siliconés de mademoiselle ? » Elle bat des cils, image charmante du sarcasme et de la détestation incarnée, quand son plan elle est entrain de faire allègrement foirer, car déjà la donzelle s’interroge/s'indigne.



    « You're the all-singing, all-dancing crap of the world. »


    @Cassian P. Staïola
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    Lien du postMer 20 Sep - 21:41
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    You're the all-dancing crap of the world
    “Never trust a man who can dance.”  
    ⋅ ◆ ◈ ⟐ ◈ ◆ ⋅

    Des mots, des débuts sans fin, des douces folies, des excentricités exquises qui fendillent ses lèvres au cours de notre chemin vers un non-lendemain. Quelques pas de danse et c'est un voyage vers une nuit de plaisirs défendus qu'elle me vend, sa main jalonnant un buste séduit par ses provocants élans. J'ai débranché pour la soirée mon téléphone, mis au silence sous une pile de vieux bouquins qui pourtant m'inspirent autant que ses avances mais elle sait ô combien comment se vendre. Elle donne vie à ses gestes, à nos échanges, sourires libertins troqués contre un silence tout aussi éloquent.

    Elle a besoin de moi et me le fait comprendre de ses doigts qui se jouent du métal de ma boucle quelques secondes durant. Loin des teintes délavées de Grey qui ne subjuguent que les frustrés sans imagination, je lui murmure une promesse: celle de lui ouvrir un nuancier de douceurs et de la satisfaire comme aucun autre n'a su le faire auparavant. A cette promesse elle a naturellement esquissé un sourire avant de s'éloigner pour mieux m'attendre une fois campée sur l'un des tabourets, drapée dans sa robe soulignant ses formes pulpeuses. Je n'ai pas attendu mon reste, soulignant d'un geste de la main le ridicule de la situation et que quoiqu'il allait m'en couter, j'escomptais bien l'avoir ce soir à mes pieds.  

    Un verre, un de plus entre deux paroles échangées, la concrétisation d'un accord verbal allant se solder en une échappée belle. C'est du moins ce que je croyais... « Ben alors mon trésor, il vient ce verre ou tu préfères continuer de reluquer les seins siliconés de mademoiselle ? » Chaleureuse mais un brin allumeuse. Mon regard s'échappe vers le tableau de vulgarités couché à mes cotés pour lui murmurer entre deux gorgées: " T'aurais pas changé de prénom au cours des années? " indifférent face à son hostilité, l'alcool atténuant mon agressivité. " C'était pas Vipère à l'origine ?  " Trois syllabes toutes désignées pour dénommer cette créature que mon attention délaisse en faveur des deux arrondis lovés dans un tulle arachnéen. Surprise, la blonde ne cesse de dévisager l'importune pour finalement s'en lasser, prendre plus de plaisir à picorer du regard ces couples préformés auxquels elle se compare et me glisser dans la conversation: " On y retourne ? "

    @Vesper A. S.-McGuinness
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    Lien du postJeu 21 Sep - 16:08
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    cassian & vesper
    L’ivresse la tient. Vesper le sent. Elle n’est pas totalement saoule, assez cependant pour que ses lèvres se fendent d’un sourire empreint de sarcasme. C’est que l’oiseau est presque drôle, avec sa répartie à coucher dehors. Un instant elle se demande même s’il a trouvé ça tout seul, et l’idée la fait rire intérieurement. De ce rire lent et gras qui étreint les ivrognes et les font chanceler jusque dans les bas-fonds sordides. Une moue théâtrale apparaît sur ses lèvres, comme si l’injure l’avait touchée en plein cœur. En réalité elle s’en balance. Comment dit la chanson déjà ? Un truc comme … Tu es faible, tu es fourbe, tu es fou. Tu es froid, tu es faux, tu t’en fous. Et sur les paroles lancinantes du Gainsbourg qui tournoie dans sa tête, elle se redresse légèrement, love sa paume sous son menton en étudiant le profil de la donzelle.

    « Et Cassian, c’est pas de la même racine que Casse-couille à tout hasard ? »

    Prince Cassian, roi des casses couilles. Ou est-ce Caspian, elle a oublié le nom de celui qui se dissimule derrière l’armoire aux merveilles. Merde alors, la bière lui fait oublier ses classiques. Songeuse alors, ses sourcils se froncent. Concentration intense, alors que la conquise semble vouloir prendre le large pour des perspectives plus réjouissantes. Elle a conscience qu’il va juste la sauter comme une poupée gonflable ? Ouais, sans doutes. Les filles sont comme ça de nos jours. Et puis elle, avec sa robe ras-la-moule et son décolleté plongeant, elle a vraiment le look d’une couineuse de bas étage.

    « Fais gaffe ma grande, Casse-couille a tendance à l’éjaculation précoce quand tu le mets pas sur un piédestal. dit-elle en arborant un visage d’ange, la vulgarité des mots contrastant largement avec l'innocence factice du faciès. Ses paupières balbutient un instant, elle se redresse. Tout à coup elle réalise qu’elle s’en fout, et que sa bière l’attend toujours. Pauvre petite. Ainsi délaissée. Allez les jeunes, enjaillez-vous bien. Maman a d’autres chats à fouetter. » lâche-t-elle, décontraction incarnée en rejoignant bon an/mal an le comptoir du bar, à l’opposé. Mais ça c’est sans compter le colosse qui lui barre la route. Immense le type. Avec des biceps énormes. Tellement que ça la fait grimacer de juste le regarder, là, en contrebas. Elle est fascinée tout d'un coup.   Elle peut toucher, vous pensez ?


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    @Cassian P. Staïola
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    Lien du postLun 9 Oct - 13:46
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    Mais moi, je ne demande que çà pour finaliser notre soirée, jusqu'au déclic du non-retour, accroché à son décolleté sublimant ses atours. « Et Cassian, c’est pas de la même racine que Casse-couille à tout hasard ? »  Qu'est-ce que j'en sais, demande donc à celle dont j'ai éventré la matrice au moment de voir le jour. C'est d'ailleurs un sujet pour lequel je n'ai jamais pensé à demander des explications, me satisfaisant pleinement de la consonance de mon prénom.  Pas de réponse, à sa langue envenimée je préfère de loin les lèvres de ma dulcinée qui se languit déjà de retrouver les miennes, m'effleurant du flanc de sa Louboutin mon mollet. « Fais gaffe ma grande, Casse-couille a tendance à l’éjaculation précoce quand tu le mets pas sur un piédestal. » Logique et véridique mais en même temps, je ne vais pas humer le parfum de son fruit éperdument, la tête entre ses cuisses pendant des heures, si ce n'est que pour un soir seulement. Un tic désapprobateur vient de me trahir, les yeux voguant dans le néant comme dans l'espoir de l'effacer de ma mémoire. Jamais ca n'est arrivé et jamais ça n'arrivera mais Dieu sait que la jalousie l'amène à cracher sur celles qui prennent aujourd'hui sa place. « Allez les jeunes, enjaillez-vous bien. Maman a d’autres chats à fouetter. » Sauvés. Elle a enfin saisi que toutes ses tentatives se solderont par des échecs et que quoi qu'elle puisse dire devant elle, rien ne m'empêchera de sonder les coins et recoins de son enveloppe corporelle.

    Sa silhouette désossée se hisse avec une aisance insoupçonnée, quitte son mirador à l'affut du gibier qu'elle pourrait chasser. Manque de pot, elle est stoppée dans son avancée par une montagne sur laquelle elle semble s'extasier. Putain combien de fois faudra lui répéter qu'une fille comme elle ne peut prétendre à de la qualité. Il est évident que ce gars se joue bien trop d'une image de baraqué, camelote, ou qu'il ne s'intéressera à elle que pour la sauter. Mais de quoi je me mêle après tout... Quant la musique lourde de sous-entendus donne un sens au manifeste de ses envies, ma blonde me prend par la main et me conduit en direction de la masse se dandinant lascivement. Pourtant, je me suis arrêté, en proie à des regrets concernant la solitaire, un gout d'inachevé, une vapeur incertaine. Il me faut y retourner. " Qu'est-ce qui te prend? " " N'refroidit pas, je reviens. " Ses hanches sont mesurées de mes paumes, bonheur tactile qui me manque déjà lorsque je tourne les talons vers d'autres distractions. Quelques secondes à peine se sont écoulées et la ravagée est toujours rivée devant cet énergumène lorsque je me pointe à ses cotés, dubitatif quant à la grosseur de ce qu'on dit proportionnel à la longueur des pieds et me retourne vers elle pour lui rire au nez " J'comprends mieux, besoin du xxl pour toucher les bords c'est çà?  " depuis le temps qu'on passe sur elle...

    @Vesper A. S.-McGuinness
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    Lien du postMar 10 Oct - 12:50
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    cassian & vesper
    L’instinct chasseur se disloque à chaque pas qui la rapproche de sa dulcinée ambrée. Mais il est là le fauve. Immense. Les dents acérées. Ou alors  c’est son imagination d’alcoolique qui le lui dévoile ainsi. Le fait est qu’il fait barrage entre elle et sa promise. Son esprit tourne au ralenti, comme si le type avait activé le mode slow-motion tout à coup. Le regard s’agrandit, les pupilles si dilatent dans l’obscurité : Vesper a une vision totalement inattendue de ses mains blanches et fines tentant d’entourer le biceps de l’homme, sans y parvenir. Même les muscles du dos semblent vouloir quitter l’enveloppe charnelle, ailes effroyables qu’elle verrait presque se déployer dans son délire. La vision est sublime, si photogénique qu’elle s’en lèche les babines. Mais alors que l’adrénaline grimpe – autant que sa libido sans doute -, c’est une voix mesquine qui lui parvient. Mécanique, sa tête se tourne d’un quart. Son regard le tance, marque une pause par-dessus son profil. Elle met un temps trop long à comprendre qu’il est là, et que sa blonde est de l’autre côté. Qu’ils se sont tous deux décollés. Problème dans l’équation à trois entités.

    « C’est inné chez toi la finesse, nan ? Et c’est elle, qui pratique la finesse à peu près aussi bien que la subtilité, qui demande.  Mais pas le temps de résoudre l’énigme de sa présence, que déjà le colosse se retourne, dévoilant un visage de benêt qui contraste largement avec l’ensemble de la carrure. D’emblée, Vesper grimace. Il est aussi laid qu’un troll. Il faudrait lui couper la tête : ce serait lui rendre un fier service. Il la regarde comme une curiosité appétissante, dévoile ses petites dents perlées de pré pubère coincé dans un corps de mastodonte. Lâche d’une voix qui inspire la finesse, elle aussi :
    - Bah alors poupée, tu cherches quelqu’un pour s’occuper de ton p’tit cul ? La grimace sur le visage de la jeune femme s’étend. Dédain qu’elle n’arrive même pas à masquer, mais que l’interlocuteur, dans sa grande subtilité, ne subodore qu’à peine. Tu pourrais être canon si t’avais pas une gueule de balafrée. Lâche-t-il partant d’un rire tonitruant qui se réverbère, encouragé par ses comparses, tous aussi émoussés. Sur ses traits, le dédain prend lentement la forme d’un mépris glacial. L’adrénaline monte d’un cran quand la libido, elle, frôle le néant. Avec une lenteur étudiée elle va pour se retourner, partir dans le sens inverse, abandonner ses projets. Elle croise le regard de Cassian au passage, là, juste devant. Lui trouve un faciès moins agaçant, plus charmant. Et puis le bruit d’une claque retentit. Celle qui vient de s’abattre sur son cul, aussi puissamment que si elle avait eu la croupe d’un âne à faire galoper. Une lueur de rage non contrôlée passe devant ses yeux sombres, les lèvres se scindent, la mâchoire devient plus saillante.
    - Tu sais ce qu’elle te dit … La balafrée ? Avec une dextérité inattendue et une vitesse féline, ses doigts se saisissent de la première chose qu’ils trouvent : une pinte à moitié pleine posée sur une table. Le geste est fulgurant de brutalité. La poupée se rebiffe, pivote, le bras trace un arc-de-cercle dans le vide. Et puis l’impact, lorsque le verre vient s’écraser contre la tempe de l’homme, et se brise comme s’il venait de rencontrer un mur en brique. Le visage maculé de bière, il n’est pas blessé. Juste sonné. Mais il ne tarde pas à réaliser.
    - Connasse !! exulte-t-il entre ses dents serrées, sous le regard éberlué de Vesper qui s’attendait à le voir chanceler.
    - Putain mais t’es fait en quoi toi ?! » s’insurge-t-elle, les yeux ronds comme des soucoupes. Car la zizanie semée, elle sait que le pire est à venir. Que maintenant il est trop tard, que le mal est fait. Alors dans un dernier réflex primaire, puisé dans un sursaut d’adrénaline, elle distingue la paluche de l’homme qui se serre : poing d’acier. Il veut frapper. La frapper. Sauf qu’au moment chirurgical où le poing aurait dû s’abattre sur l’arête de son nez, elle a le réflex inespéré d’esquiver, se baissant. Et le poing passe au-dessus de sa tête, rencontrant l’os/le cartilage de quelqu’un d’autre, là, juste derrière elle. Putain de casse pieds. Pour une fois, elle admettait volontiers, qu’il s’était bien placé.



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    @Cassian P. Staïola
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