APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
En 2014/2015 je ne vivais pas encore aux États-Unis, j’étais étudiante dans une université en Australie et par conséquent je n’étais pas présente sur les lieux quand il y a eu toutes ces agressions et ces diverses prises d’otages. Comme tout le monde j’ai appris la nouvelle via les informations, mais aussi par l’intermédiaire de quelques-uns de mes proches qui habitaient à Boston. Parmi eux, il y avait Bianca, ma cousine âgée de vingt-sept ans. Heureusement pour elle, le jour où les prises d’otages ont eu lieu, elle était en retard à l’université et c’est alors qu’elle allait rentrer dans l’établissement que quelques-uns de ses amis l’ont stoppé net et lui ont annoncé la nouvelle. Le réseau téléphonique étant alors saturé il avait tout de même fallu qu’on attende quelques heures avant d’être enfin sûrs qu’il ne lui était rien arrivé. Ce que j’ai ressenti en apprenant ce qu’il s’était passé à Cambridge ? De la peur, de la tristesse, mais surtout de la colère. Pourquoi de la colère ? Tout simplement parce que la sécurité des étudiants, ce jour-là, n’avait pas été assurée comme elle aurait dû l’être et de ce fait, des personnes avaient pu rentrer armées dans l’université que ma cousine et ses amis fréquentaient.

APRÈS LE TREMBLEMENT DE TERRE AU CHILI
Il faut savoir que j’ai débarqué à Cambridge il y a à peine deux mois. De ce fait, l’année dernière je ne faisais pas encore parti de l’université d’Harvard et donc tout naturellement je n’ai pas pu participer au Spring Break qui s’est déroulée durant les vacances d’été de 2016. Néanmoins je ne vis pas dans une grotte et une fois de plus c’est par les informations que j’ai pris connaissance de ce qu’il s’était passé. A croire que cette université était maudite… pour autant cela ne m’a pas poussée à abandonner l’idée qu’un jour moi aussi j’irai étudier dans cette université, tout comme mes parents l’avaient fait avant moi et tout comme ma cousine l’avait fait les années précédentes. Comment est-ce que j’aurai réagi si j’avais été sur les lieux lors de ce tremblement de terre ? Je ne sais pas du tout. Je pourrai très bien vous dire que j’aurai été pétrifiée sur place ou bien alors que je n’aurai pas attendu une seule seconde pour venir en aide à mes amis ou bien pour me sauver, seulement je ne peux pas affirmer cela puisque je ne me suis pas retrouvée dans cette situation. Et heureusement d’ailleurs… personne ne souhaite vivre de telles choses n’est-ce pas ?

TON ADMISSION À HARVARD
Depuis toute petite je rêvais un jour d’intégrer l’université d’Harvard. Puis il y a six ans, alors même que je m’apprêtais à intégrer cette université dont j’avais toujours entendu parler depuis ma plus tendre enfance grâce aux nombreux récits de mes parents et dans laquelle j’avais été acceptée sans problèmes grâce à mes bons résultats scolaires et des entretiens ainsi que des tests qui se sont bien passés, un drame a frappé ma famille et à cause de celui-ci j’avais dû, à contrecœur, refusé de me rendre à Harvard, ceci uniquement parce que je ne voulais pas me trouver loin de maman, après avoir appris qu’elle était atteinte d’une grave maladie. Toutefois impossible pour moi de laisser tomber mes études et c’est pourquoi j’avais intégré, à défaut, l’université de Sydney, jusqu’à cette année. Ce qu’il faut que vous sachiez c’est qu'en 2013, alors même que maman était sur son lit d’hôpital, je lui avais fait une promesse : celle de réaliser mes rêves et l’un d’eux étant d’intégrer Harvard, j’avais décidé de recontacter l’université d’Harvard l'année dernière, pour passer un nouvel entretien, ainsi que de nouveaux test et cet été, j'ai eu l'heureuse surprise de découvrir dans ma boite aux lettres une nouvelle lettre d’admission à Harvard. Autant vous dire que malgré le pincement au cœur que j’ai ressenti en lisant cette lettre et en pensant à ma maman, j’étais heureuse d’avoir été acceptée à nouveau et c’est sans me retourner, en compagnie de mon père, que j’ai quitté Sydney en juillet dernier, pour aller m’installer à Boston en sa compagnie.