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I LOVE HARVARD
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    Sweet dreams turn into coffee (ft Colin)
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    Lien du postMar 12 Sep - 13:47
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    Colin & Lula - Août 2017
    « Allô? »  « C'est moi, on m'a dit que tu étais arrivée il y a quelques jours. Je reviens de Monaco.Tu manges bien ? » « Oui, Papa, je mange bien. Je me cantonne au bio, tu sais à quel point tout est... gras, ici » Je ne m'attendais pas à ce que mon père me demande si je suis bien arrivée, si mon entretien avec l'administration s'était bien passée, si je m'étais bien installée. Il le sait, il a toujours eu confiance en moi. Pourtant, quelques mots d'encouragement n'auraient pas été de trop « Bien. Fais attention à toi, je te passe ta mère. » Toujours aussi pragmatique, et quand il s'agit des sentiments, il me passe juste maman. « Allô ma chérie ? Comment ça se passe jusque là ? » « Tout se passe bien, je suis sur le point de prendre un frappé au Starbucks, là, ne le dis pas à Papa. » J'ai réussi à construire une routine depuis mon arrivée ; je me lève à 8h, je pars faire un jogging, je rentre me préparer pour la journée, je file au café du coin et réponds aux mails, j'observe les chiffres de la filiale américaine, et pars faire un tour sur le campus, histoire de me familiariser avec l'endroit. « Bon... nous on s'apprête à aller à un dîner pour la fondation, je te laisse, on voulais juste avoir de tes nouvelles » Oui oui. Vous en avez eu, laissez-moi seule à l'autre bout du monde. J'entre dans le Starbucks et raccroche. « Un Frappucino Caramel. Venti. Écrivez L-U-L-A sur le gobelet.» L'endroit est en train de se vider, la journée commence pour tout le monde. L'environnement à Harvard est si différente d'Oxford, où j'avais si souvent le sentiments d'être seule au monde. J'avais 17 ans, je venais de passer le bac, et me voilà propulsée dans un pays étranger, seule, et pour longtemps. Les étudiants ici ont l'air de faire continuellement la fête, de préparer une soirée, d'organiser les choses en groupe. Moi qui me suis tellement habituée à vivre seule, à faire barrière au monde, à... Colin ? « Ça fera 4.95$ » Je fouille maladroitement dans mon sac puis dans mon porte feuille, et en sors quelques billets, avant de scruter la salle du regard. Je suis sûre de l'avoir vu... Le voilà.  Assis à une table, derrière ce qui a l'air d'être un groupe d'étudiants. Je ne sais pas pourquoi j'ai le cœur qui bat plus vite, je savais qu'il étudiait ici, je m'étais même préparée à l'éventualité d'une rencontre. Mais en arrivant ici, le travail, l'inscription, le déménagement, j'ai eu l'esprit ailleurs, et je l'avais oublié. Et maintenant ? Qu'est-ce que je fais ? Je dois me reprendre, toute cette histoire remonte à plusieurs années, je m'installerais à une table au fond, en faisant semblant de ne pas l'avoir vu. Voilà. « Lula ?! Un frappuccino caramel pour Lula ??! » Merde ! Elle pouvait pas se taire celle-là ??
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    Lien du postMar 12 Sep - 15:08
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    Colin & Lula - Août 2017
    Je venais de rentrer du Laos, j'étais fatigué du voyage retour du séjour, il a été mouvementé et moi qui me faisait une joie de partir du quotidien pour m'évader, au final j'étais content de rentrer. Dans quelques jours c'était la rentrée sur le campus, j'allais devoir remettre le nez dans les bouquins et passer de nouveau des heures monstre à la bibliothèque pour bosser, pas que ça me dérange, j'adore ça mais je crois que je ne suis pas encore prêt, ce séjour au Laos m'a pas mal perturbé, je crois que j'ai bien fais de rentrer plus tôt, de souffler pour les derniers jours restant avant de reprendre ce rythme acharné d'assiduité et le retour de cette pression paternelle constante au-dessus de ma tête. C'est fatigué ce matin que je me réveille, pourtant je me suis couché tôt hier soir, déjà quelques jours que je suis de nouveau dans la villa familiale et j'ai l'impression de ne pas avoir récupéré. Le réveil est difficile, même ce café/clope primordiale sur la terrasse ne semble pas m'aider à me réveiller correctement. Une fois le mégot de ma cigarette écrasé dans le cendrier et ma tasse vide, je retourne à l'intérieur de la villa pour aller déposer la tasse dans l'évier et monter à l'étage pour prendre une douche qui j'espère enlèvera tout ce brouillard dans ma tête. Je reste une bonne demi-heure sous l'eau chaude, en à peine dix minutes j'avais eu le temps de me laver mais j'ai toujours aimé la sensation de l'eau chaude sur ma peau, ça provoque des frissons, c'est agréable et c'est immobile, les yeux fermés que je laisse l'eau couler pour rien, juste pour profiter et me sentir me réveiller petit à petit. Quoiqu'il en soit je décide quand même de couper l'eau et de sortir de cette douche italienne qui fut plus qu’indispensable, je pris une serviette pour me sécher et l'enroulant autour de la taille je sors de la salle de bain pour ma chambre, m'habiller pour sortir parce que j'ai besoin de prendre l'air et surtout d'un moca noisette digne de Starbucks pour que j'ai les idées en place. Une fois habillé, coiffé, parfumé, je redescend pour prendre mon portable, mes cigarettes, mon zippo et mes papiers et je quitte la villa pour grimper dans ma Lamborghini et me rendre au Starbucks. Il est à peine dix heures, le soleil est déjà bien haut, les lunettes de soleil sur le nez sont indispensable et la chaleur matinale est atténuée temporairement par l'air frais qui tape mon visage alors que je roule dans Boston pour finalement me garer sur le parking du Starbucks. Entrant dans l'enseigne, je dois m'armer de patience face à cette file d'attente mais je n'ai pas besoin d'attendre autant que je pensais, me voilà déjà après cinq minutes face à une serveuse très mignonne, je lui souris alors qu'elle me demande ce que je désirai prendre « Un moca noisette en large. Mettez Colin sur le gobelet, comme le poisson. » disais-je lâchant un léger rire, elle aussi en lâchait un avant que je ne lâche un billet sur le comptoir pour payer mon remontant. Je patientais quelques minutes avant d'avoir mon moca et j'allais m'asseoir à une table, dégustant ce breuvage que j'ai toujours apprécié,quand j'y pense je sais que je passerai par là à chaque fois avant de me rendre à Cambridge, la routine reprend son cours on dirait. Les minutes passent, je bois tranquillement mon moca que je tiens dans une main et mes yeux rivés sur mon téléphone que je tiens dans l'autre, parcourant les réseaux sociaux quand je suis sortis de ma bulle quand un prénom est prononcé à voix haute. Lula. Je relève aussitôt la tête pour regarder l'origine de cette voix, c'était la même serveuse qui m'avait servit et elle semblait chercher du regard la détentrice de ce gobelet. Je l'imitais, parce que je ne voulais pas croire qu'elle était ici, ça fait tellement longtemps puis finalement tournant la tête une énième fois dans une direction, je la vois à une table, c'est elle j'en suis certain, ce même teint de peau, ce même visage, j'arrive pas à croire que mon ex venait de débarquer à Boston, c'était impensable. Je me levais rangeant mon téléphone et prenant mon gobelet pour aller vers le comptoir « Je vais le lui amener. » dis-je arrivé à hauteur de la serveuse, sourire aux lèvres alors qu'elle me rendait mon sourire me donnant le gobelet et là c'était l'heure de vérité, je m'avançais vers elle, j'étais choqué de la revoir, de la retrouver surtout ici et tout autant intrigué de savoir le pourquoi du comment. « Bonjour Lula. » dis-je arrivé à sa table, léger sourire aux lèvres alors que je posais le gobelet sur la table juste en face d'elle « Il me semble que c'es à toi. Tu permets que je m’assois ? » lui demandais-je, moi qui aime m'imposer, pour une fois j'attends une réponse, si elle accepte tant mieux, si elle refuse, tant pis.
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    Lien du postMar 12 Sep - 15:57
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    Colin & Lula - Août 2017

    « Lula ?!»Si je me lève, il me voit, si je laisse cette idiote crier mon nom, il me cherche et finit par me voir ; c'est inévitable. Je finis par jeter un coup d'oeil dans sa direction, au même moment où il me remarque, et nos regards se croisent. Mon cœur bat plus vite. Non, il est hors de question que je me laisse devenir la victime de mes souvenirs. Il se lève et va chercher mon café. Il a l'intention de me l'amener. J'inspire un grand coup. Je ne suis intimidée par personne, après tout. Il s'approche et je réalise en le voyant approcher à quel point le temps à passé. Il n'est plus le lycéen avec qui je formais le couple parfait. Il a grandi, et mûri, ça se voit.  « Bonjour Colin.  »Je ne me rappelle plus exactement de notre conversation, mais des morceaux de conversation me reviennent à l'esprit ; « Je n'en peux plus » « Peut-être qu'on devrait se séparer »  .. « Tu permets que je m’assois ? » Je sors de ma rêverie et lui rend  son  sourire. Je réalise soudain que tout ça est derrière nous, nous ne sommes que deux adultes se rencontrant ici, loin de Paris. Je ne suis intimidée par personne, je pense « Bien sûr, je t'en prie. » Il est encore plus élégant qu'il ne l'était, et je devine un Colin tombeur de ses dames derrière ce sourire. « Tu ne t'attendais pas à me voir j'imagine ? J'aurais dû te prévenir, c'est vrai, on ne s'est juste pas parlé depuis... » Depuis ? Je ne sais même plus. Je me rappelle bien avoir vu des membres de sa famille après notre rupture mais c'est le seul Perol avec qui je n'ai pas eu de contact depuis plusieurs années, si ce n'est à travers les réseaux sociaux. Je m'éclaircis la gorge et attrape mon Frappucino. « Peu importe. Qu-est-ce que tu deviens sinon ? J'ai entendu dire que tu étais en économie ici ? Depuis combien de temps ? »
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    Lien du postMar 12 Sep - 16:29
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    Colin & Lula - Août 2017
    J'ai l'impression de ne pas m'être levé, d'être toujours au fond de mon lit en plein rêve quand j'entends la serveuse prononcée son prénom. Lula et moi ça remonte à des années de ça, ma première petite-amie, la première pour qui je suis vraiment tomber amoureux, celle avec qui j'ai fais ma première fois enfin bref à l'époque la fille parfaite avec qui je pensais finir le restant de mes jours. Mais la réalité nous a rattrapés quand elle a du quitter Paris pour commencer ses études supérieures à l'étranger, loin, très loin dans la prestigieuse université d'Oxford. On a tenus le coup au début, on étaient amoureux, on avaient hâte de se retrouver les week-ends où elle me revenait mais la distance à su crée la lassitude et j'en ai eu marre. Nous étions le couple parfait et jalousé du lycée, la cible préférée des paparrazzis quand on se baladaient dans Paris, même mon père semblait l'apprécier et la trouver digne de moi, de notre famille mais nous avons rompus et nous avons chacun continués notre vie, les nouvelles se faisant de plus en plus rares jusqu'au néant total. Mais de réaliser qu'elle est bien là après tant d'années me fait un choc, je n'avais pas besoin de ça, pas maintenant. Mon regard finit par la trouver, assise plus loin à cette table où elle me fixe, elle a changé, elle n'est plus la parisienne de seize ans, mais elle a toujours ce même visage craquant, cette même silhouette fine et svelte. Je décide de me lever pour aller chercher son frappuccino et lui apporter moi-même, au moins j'ai un prétexte pour venir vers elle et quand j'arrive à sa table, quand nos regards se croisent, l'espace d'un instant j'ai les souvenirs du passé qui viennent me hanter, ça fait bizarre, c'est bizarre. Quand elle ouvre ses lèvres, cette voix, douce, légère, française, je crois que j'en ai eu des frissons alors que je pose le frapuccinno sur la table et que je lui demande la permission de me joindre à elle. Elle ne refuse pas et je me contente de sourire tout en tirant la chaise pour m'asseoir en face d'elle, posant mon moca devant moi. « Longtemps ? » dis-je finissant sa phrase dans un léger rire gêné, ça fait longtemps oui que nous n'avons pas parlés, je n'ai pas chercher à retourner vers elle après tout et elle non plus. Lula vient à prendre de mes nouvelles, c'est vrai que quand nous nous sommes quittés, j'étudiais encore sur Paris, elle a certainement eu vent de mon entrée à Harvard pour ne pas être aussi étonné que moi. « Oui économie et gestion, toujours le même cursus que je suivais à l'ESSEC. Ca fera quatre ans en septembre que je suis entré à Harvard.  » lui confiais-je alors que je radoucissais ma gorge avec une gorgée de mon moca. Ca faisait bizarre de parler en français ici, j'étais tellement habitué à parler anglais mais ce fut un automatisme quand je suis venu vers Lula. Elle est française après tout et je suis sûr qu'à Oxford elle a développé un anglais irréprochable. « Et toi alors ? Oxford ? Enfin je présume que c'est plus d'actualité mmm ? Harvard ? » la questionnais-je toujours en français, affichant un léger sourire, la regardant, même après tant d'années, elle n'a pas perdu de sa beauté. Je sais pourquoi je suis tombé sous son charme.
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    Lien du postMer 13 Sep - 20:55
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    Colin & Lula - Août 2017
    Je laisse échapper un petit sourire en remarquant la gêne apparente de Colin. Depuis quand est-ce que je n'ai pas été aussi à l'aise avec quelqu'un ?? Depuis que lui et moi avons rompu, je ne me suis jamais senti aussi proche, aussi ouverte envers qui que ce soit. Il a été mon dernier meilleur ami. Je ne suis pas triste pour autant je me sens plus sereine avec lui, au vu de ce qu'on a  partagé. « C'est vrai que tu étais à l'ESSEC.. » Comment l'oublier ? Les piques de colères et de jalousie après notre rupture en le voyant heureux en compagnie des autres étudiants sur les réseaux sociaux  alors que j'étais perdue, seules au fin fond de l’Angleterre m'avait assez déprimée. Je continue de l'écouter en buvant mon Frappucino, mi-attentive, mi-pensive. Je ne peux pas le blâmer pour ce qui s'est passé, j'ai ma propre culpabilité sur le cœur . On était parfait ensemble. Chacun plaisait énormément à la famille de l'autre, nous venons du même milieu, nous avions les mêmes amis, et les mêmes intérêts. Même le public semblait pas mal nous apprécier ensemble ; « Lula et Colin » semblait être une évidence pour notre entourage, mais pas de chance, ça n'a pas marché. « Oui, j'ai quitté Oxford, je me suis lassée de la cuisine anglaise. » Je dis, juste avant de lever théâtralement les yeux au ciel. Ce n'est pas un mensonge, je regrettais toutes les semaines les plats de notre cuisinière, mais je n'ai certainement pas laissé un caprice décider de mon université, Colin n'a pas besoin de tout savoir. « Harvard  me semblait juste... Une meilleure opportunité sur le moment. Je me rapproche de notre siège à New York, d'où je peux facilement restructurer a branche américaine. » Je me tais et bois encore de mon café avant de me perdre dans la situation de Cartier  U.S.A. Pas que je ne fasse pas confiance à Colin, mais plus nous discutons, plus je me rends compte que c'est un homme que je n'ai pas vu depuis mon adolescence. « Qui sait ce qui se serait passé si j'étais restée sur Paris ? Je serais probablement allée à l'ESSEC aussi. » J'espère ne pas regretter avoir dis ça. Tu ne fais que ressasser le passé, idiote. Mais l'hypothèse me reste à l'esprit, tout comme elle me hantait après notre rupture. Et je connais la réponse à cette  question ; Je serais allée à  l'ESSEC ou à HEC. Amoureuse comme je l'étais, j'aurais probablement suivi Colin. Si notre couple survivait à l'université, nous nous  serions sûrement mariés. Colin aurait repris la  BPCE, et moi j'aurai été... Sa femme ? Qui sait ce que j'aurais été prête à laisser tomber pour rester avec lui. Pas Oxford en tout cas. Je chasse toutes ces pensées en descendant presque nerveusement ma boisson et en affichant un sourire gêné. « Je ne serais probablement pas venue ici. »
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