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I LOVE HARVARD
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  • unless you love someone, nothing else makes sense (ezion)
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    Louison Chamberlain & Ezio Scorsese

    Ezio ne pouvait pas lui résister bien longtemps néanmoins, il pouvait quand même lui faire comprendre son mécontentement. Il semblait prendre un malin plaisir à être froid et distant pour la faire réagir mais aussi parce qu'l ressentait le contre coup de l'agression. Qu'il le veuille ou non, le bel italien eût très peur pour elle et s'était rendu compte à quel point il pouvait tenir à elle. Louison faisait partie intégrante de sa vie maintenant, il ne pouvait pas aller contre l'envie d'être auprès d'elle et de vouloir la protéger. Elle était devenue son nouveau repère, son essentiel. C'était dingue. Cette fille avait réussit là où toutes les autres avaient échouées, elle avait su l'apprivoiser et même le faire mettre en couple. Pour l'instant, le beau Quincy était fidèle et ce n'était pas dans ses intentions de la tromper. La blondinette était pleine de surprises et côté sexe, il prenait un pied presque indescriptible. « Nan c'est pas sexy du tout, tu ne me fais absolument pas bander là. J'ai pas envie que tu te battes et encore moins que tu te batte pour moi. T'as vu ça où la meuf qui se bat pour le mec. C'est bien avec toi j'ai genre zéro virilité, merci mon amour. » Ezio n'eut même pas le temps de finir de parler qu'elle lui attrapa les cordons de son sweat à capuche et serra fort. Excédé, il baissa la tête se mit à rigoler. Il avait l'air intelligent, en effet. Ne laissant pas l'opportunité de contre-attaquer, Louison le poussa et se leva, prétextant avoir une idée. Il la laissa se mettre debout mais se contenta de s'affaler sur le canapé, la tête la première dans le coussin. « Mais putain, on ne peut pas rester tranquille cinq minutes... » marmonna-t-il d'une voix incompréhensible, les mots mâchés et étouffés par l'oreiller sous lui. Ezio se redressa d'un coup et posa ses pieds par terre pour finalement se mettre debout. Il leva les yeux au ciel en la voyant si excitée pour aller se cailler les miches dehors. « Le vin et la couverture vont se monter tous seuls peut-être ? » répondit-il, un fin sourire malicieux sur le bord des lèvres. Traînant les pieds jusqu'à la chambre, il alla chercher un gros plaid qu'il laissa pendre sur sa tête, lui faisant une cape au passage. Il ouvrit le frigo et fronça les sourcils avant de s'approcher pour mieux l'examiner. « Bébé j'ai que du champagne au frais, ça ira ? » lança-t-il en attrapant la bouteille sans même attendre qu'elle ne lui réponde. Il referma la porte du frigo et alla jusqu'aux placards où il prit un sachet de chips qu'il cala entre ses dents pour le faire tenir. De sa dernière main libre, il attrapa deux coupes. Chargé comme jamais, Ezio s'approcha de Louison et se risqua à marmonner. « On y va ? » galéra-t-il à dire. Ils se dirigèrent vers la porte tandis que le beau brun se tourna vers elle pour lui lancer un regard qui voulait dire ouvres-moi parce que là j'peux pas trop. Les deux amants montèrent les escaliers jusqu'à se retrouver sur le toit. C'était bien la première fois qu'il venait ici, il y avait même des transat, certainement ceux des vieux d'en dessous. « J'aurais du prendre plus de truc à manger, j'ai trop la dalle. » dit-il avant de poser lourdement son cul sur l'un des transat. Il posa également la bouteille de champagne devant lui, ainsi que tout le reste.
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    Lien du postMer 20 Sep - 15:29:38
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    L'agression était déjà bien loin derrière elle. Louison n'était pas du genre à ressasser indéfiniment ses traumas. Elle passait outre, elle ne désirait jamais parler de ce qui pouvait causer des interrogations en elle. Non, la blonde traversait la vie à vive allure et elle n'avait qu'une seule phrase en tête : carpe diem, quam minimum credula postero. Ne jamais avoir de regrets et ne jamais se soucier du futur. Louison était une femme du présent. Elle n'était également pas du style à se laisser marcher sur les pieds ou à rester en sécurité. Qu'il le veuille ou non, Ezio allait devoir s'y faire. Apparemment, posséder une femme prête à tout pour ses beaux yeux n'était pas sa came et n'avait rien d'attirant. Mais la jeune femme n'était pas stupide, elle savait très bien ce qu'un tel rejet signifiait. Une bataille d'ego se produisait en arrière plan, le bel âtre souhaitait s'imposer en unique dominant, ce qui allait s'avérer complexe. Louison n'était pas prête à dire son dernier mot et des étincelles continueraient sûrement d'apparaître de temps en temps. Néanmoins, pour ce soir, elle avait abdiqué. Elle désirait à présent de la douceur, un moment en tête à tête avec son homme, celui qui lui avait servi son coeur sur un plateau en début de soirée. Louison était prête à le dévorer, armée de ses couverts, elle allait d'abord le cuisiner davantage, là haut, sur le toit de l'immeuble. Elle savait très bien que l'italien devait être exténué par cette embrouille mais elle en voulait toujours plus. Avec insistance, la française avait réussi à faire lever le vieux Scorsese. " Blah blah, le râleur de l'année ! " avait-elle lancé en l'examinant avec passion, le regardant disparaître dans la chambre pour revenir rapidement avec une couverture qui le recouvrait entièrement. La jeune femme qui adorait ce genre de conneries éclata de rire puis, elle s'était éloignée dans le couloir, impatiente de prendre de la hauteur. Tout à coup, alors qu'elle tripotait une décoration qui devait coûter une blinde, le brun l'appela avec son accent chantant, lui signalant qu'il n'y avait rien de mieux que... du champagne. " Ça ira... " avait-elle marmonné en se focalisant soudainement sur son reflet dans le miroir de l'entrée.   Bon, ce n'était que superficiel mais pas très joli à voir effectivement. Tout à coup, alors qu'elle s'était aventurée à tâter son arcade, Ezio avait rappliqué totalement chargé comme une mule. " Mon chéri " avait-elle glissé difficilement pour s'empêcher de se moquer de lui. Réceptive, la blondinette lui avait rapidement ouvert la porte, le semant dans les escaliers pour ouvrir la porte du toit. Enfin arrivés, l'air frais de Boston brûla la peau fragile de la demoiselle. Le vent qui s'était immiscé dans son col lui avait d'ailleurs procuré un frisson le long de sa colonne vertébrale, ce qui l'avait fait tressaillir. Alors qu'Ezio était directement parti à la chasse au transat, Louison avait quant à elle foulé le sol pour parvenir au bout du toit et contempler la vue. " Je n'ai pas faim, tu pourras tout manger... " lui avait-elle indiqué en croisant ses bras sur sa poitrine, le regard perdu, les chaussures débordant dans le vide. S'il y avait bien une chose qui pouvait radicalement calmé l'étudiante, c'était l'immensité du monde. Le monde était gigantesque et l'engloutissait chaque jour bien qu'elle n'en était que rarement consciente. Mais quand elle se retrouvait quasiment seule face à de grands espaces, son cerveau se mettait de nouveau à tourner. Où étaient-ils ? Comment avaient-ils pu l'abandonner dans cette jungle dégueulasse ? Sachant très bien qu'elle n'aurait pas de réponse ce soir, la jeune femme était revenue sur ses pas, s'asseyant au bas du transat du brun. " Fais péter ! Je n'ai aucune force " lâcha-t-elle en tendant la bouteille à son petit copain, préparant déjà les flutes pour accueillir le mousseux. " Me pète pas l'autre arcade avec le bouchon " plaisanta-t-elle du mieux qu'elle pouvait pour ne pas trahir la mélancolie qui s'était infiltrée en elle. Rapidement, avec ses biscottos monstres, Ezio était venu à bout de la bouteille et l'avait enfin ouverte. La française avait d'ailleurs poussé un petit cri de stupeur face au bruit sourd provoqué par l'air qui s'était dégagé de la bouteille. Quant Ezio avait généreusement rempli les coupes, Louison lui en avait tendu une. S'approchant un peu plus de lui, elle fit tinter son verre contre le sien, le regardant profondément dans les yeux avec toute son affection " À nous mon trésor ! " La demoiselle s'était ensuite levée, prête à porter un toast comme dans les films américains " Jamais je n'aurais cru que nous pourrions un jour partager de telles choses. Tu te rappelles comment on se chamailler violemment à l'époque... Aujourd'hui, je ne me vois plus sans toi. Tu es l'homme le plus merveilleux que je connaisse. Tu me surprends chaque jour, tu me rends tellement heureuse. Je voulais te dire que je tiens déjà énormément à toi et que je suis très fière d'être la tienne. "  termina-t-elle en lui envoyant un baiser de loin avant d'apporter sa flute à la bouche, les prunelles connectées à celles d'Ezio Scorsese, son Ezio Scorsese.

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