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I LOVE HARVARD
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    (angus) feeling stuck. like. literaly.
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    Lien du postVen 8 Sep - 12:33
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    Jeudi soir, premier soir de boulot depuis la reprise des cours, et tu appréhendes un peu, on va pas se leurrer. Travailler tout l'été, c'est facile quand tu peux faire la grasse matinée jusque 14h, mais c'est une autre affaire quand t'es étudiante en astrophysique le jour, barmaid la nuit. T'as pas voulu lâcher ton job étudiant, même si Lenny t'a fait les gros yeux, pas forcément ravi à l'idée que tu alternes entre les cours et le boulot dès le début de l'année. Mais tu t'en branle un peu de son avis, alors bon, ça rentre pas une oreille, ça ressort par l'autre. Tu veux plus dépendre uniquement de lui, ou de votre oncle qui, même s'il ne vous doit rien, vous aide de temps en temps, vous ayant aidé notamment pour entrer à Harvard. Ta réussite, tu voulais ne la devoir qu'à toi même, et c'est pourquoi quand ton boss t'avait proposé de continuer à bosser deux jours par semaine, tu t'es dis que ça allait pas te tuer, et puis ça te permettrait de rajouter des économies à celles que tu fais déjà grâce à ta bourse d'études. A voir maintenant si t'allais tenir la route.

    Quatre heures que t'étais là, plus qu'une demie heure à tenir, et beaucoup d'étudiants se sont fait passer le mot : Rendez vous au People's Republik pour fêter la rentrée. Forcément, t'aurais dû t'en douter, le lieu se trouvant à proximité de l'université, si cet été tous étaient partis au Laos pratiquement, maintenant, les choses avaient changé. Et si dans un sens, t'es contente de ne pas avoir affaire qu'à des ivrognes de plus de 50 balais, bah tu te sens un peu dépassée. Le temps de t'habituer, sans doute. Tu laisses ton collègue gérer le service pendant un moment, pour descendre à la réserve, récupérer un carton de bouteilles que vous aviez mis de côté pour ne pas tomber en rade dès 23h. La prochaine fois, t'oublieras les talons, parce que la remontée est laborieuse, un peu trop même. Mais t'es loin de t'attendre à ce que ça puisse être pire. Tu pousses la porte, mais alors que tu veux t'avancer pour retourner au bar, tu sens une résistance dans ton dos, qui t'interpelle. Qui s'était donc accroché à ta robe ? Qui... Ou quoi. Tu constates avec horreur que la porte s'est bien refermée sur le tissu, te retenant fermement, tissu bien trop fin pour que tu prennes le risques de tirer pour te défaire de la situation. Un regard autour de toi, pour voir que non seulement personne ne circule dans ce coin de la boite, mais en plus, tu n'as aucun support pour poser ce que tu tiens dans les bras. T'aurais bien pu poser par terre, mais pour ça... Faudrait pouvoir te pencher. « Eh merde! » Tu râles, tu essaies de te libérer une main, en vain. T'es coincée.. Littéralement, physiquement, totalement coincée.

    @Angus Rice
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    Lien du postVen 8 Sep - 15:53
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    C'était un de tes soirs de repos, et plutôt que de le passer tranquillement chez toi dans ton appartement, t'avais pris la décision de sortir. Depuis que les étudiants d'Harvard étaient rentrés de vacances, fallait bien avouer que ça bougeait beaucoup sur Cambridge. A vrai dire, ce n'était pas quelque chose qui te plaisait tant que ça, parce que tu pouvais rapidement les trouver insupportable. Seulement, s'il y avait bien un point positif à tout ça, c'était sans aucun doute les nouveaux matchs que tu avais sur Tinder. T'étais pas un grand utilisateur de l'application, mais de temps à autres, ça te permettait de passer le temps... et de te détendre. Alors ce soir, voilà pourquoi t'avais franchi les pieds dans cet endroit qui était trop peuplé pour toi. Une jeune femme au doux prénom, avec des formes à rendre tous les hommes fous, même les plus chastes de votre rang. Elle était là à se déhancher sur la piste de danse, alors que toi t'avais un verre entre les mains au bar. Elle était canon, sans aucun doute, mais elle était très peu intéressante. A vrai dire, tu t'ennuyais, et toi danser... ce n'était pas tellement ton truc. Alors sur un coup de tête, tu prenais tes affaires et t'allais sortir d'ici. Peut-être que la voir embrasser un autre homme t'avais aidé à prendre la décision finale. Tu t'étais fait avoir comme un débutant, mais peu importe. Après tout, des filles, il y en avait d'autres, et elles seraient sans mal plus intelligentes que cette dernière. D'ailleurs, t'en avais déjà oublié son prénom. Tu fonçais vers la sortie, bien que tu finissais par te faire emporter par la foule pour atterrir bien loin de là où tu devais te trouver. Tu commençais à t'énerver, alors avant de foncer comme un boeuf dans la foule, tu t'écartais légèrement. Vue dégagée, tu pourrais plus simplement trouver ton chemin. Seulement, au-delà de la musique, au-delà de la pénombre, tu distinguais des paroles, tu distinguais des gestes. De ce côté de la boîte, il n'y avait pas grand monde, c'était un coin plutôt reculé. Et là, parmi le vide, tu voyais une jeune femme qui semblait se battre avec ses vêtements. Tu souriais, t'adossant contre un mur, croisant tes bras. Tu voyais bien qu'elle était en pleine galère, et toi, ça te faisait rire. Petit con. Tu finissais par t'approcher d'elle, ayant peut-être pitié de la voir dans une telle situation. Tu t'étais approché sans pour autant l'aider immédiatement, parce que fallait dire que ses jambes se dévoilaient avec élégance grâce à son tissu qui était coincé. "T'as deux solutions qui s'offrent à toi présentement" que tu commençais, pour capter son attention. "La première, c'est de tirer sur le tissu... Mais tu risques d'en arracher le peu qu'il y a pour te protéger". Tu ne sous-entendais pas qu'elle était peu vêtue, c'était simplement une réalité. Et cette idée de la voir dénudée n'était pas pour te déplaire non plus. "La deuxième, c'est que je vienne élégamment t'aider en ouvrant la porte pour te libérer". Tu souriais, te positionnant devant elle. "Seulement, je n'aime pas rendre service si je sais que je n'ai pas de récompense derrière". Tu ne savais pas tellement ce que tu cherchais, mais tu avais peut-être besoin de jouer un peu après le râteau monumental que tu venais de te prendre, malgré toi. "Je ne suis pas un super héros, ni même un super méchant. Mais j'aime recevoir quelque chose si je donne à quelqu'un". Tu souriais toujours, comme un petit con, parce que t'étais Angus, puis que t'avais bu. "Je te propose de sortir avec moi après ton service, ou même pendant d'ailleurs". Ouais, t'avais bien remarqué qu'elle sortait par la porte avec l'inscription staff only.

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    Lien du postVen 8 Sep - 16:57
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    Tu te sens bien conne, là, coincée entre la porte et la salle, à voir au loin les gens qui dansent, qui rient, qui discutent, le quotidien quoi. Sauf que personne, pas même ton collègue qui est occupé à servir de jolies filles, ne te remarque. T'es une putain de plante verte dans le décor, et t'es obligée d'attendre que ton collègue remarque ton absence prolongée pour espérer pouvoir être dégagée de cette situation.. Plutôt embarrassante. Tu regardes autour de toi, histoire de t'assurer que personne ne regarde, le temps d'essayer, juste un peu, de tirer sur ta robe. Le seul résultat que tu arrives à avoir, c'est celui de relever le tissu plus haut encore, dévoilant tes jambes et tes cuisses bien trop haut. Malgré toi, tu roules des yeux. Tout va bien, Cat, ça pourrait être pire, quelqu'un pourrait être là pour se foutre de toi. Et quand tu te retournes, c'est là que tu le vois. Le regard rieur, insolent, il s'amuse de la situation, et le pire, c'est qu'il ne s'en cache pas. Tu soupires et tu te tournes à nouveau, reportant ton attention sur les bouteilles que tu ne veux pas faire tomber. Oui, pour toi, la survie de bouteilles est bien plus importante que l'état de tes jambes. C'est juste que ça ne t'arrangerait pas forcément de finir pratiquement à poil devant de potentiels autres étudiants du campus. Une voix fend l'air, attire ton attention. C'est là que tu comprends que l'insolent de tout à l'heure s'est approché, jusqu'à t'atteindre de sa voix. Alors tu pivotes pour le toiser, un haussement de sourcil sarcastique venant orner ton visage. Il pointe du doigt le risque que tu as de déchirer ta robe, et tu te mords la lèvre inférieure pour retenir un Merci captain obvious bien agacé. Il continue, évoque sa seconde hypothèse. C'est là seulement que tu laisses enfin entendre le son de ta voix: « Si tu veux mon avis, cette hypothèse semble la plus correcte. » Largement, d'ailleurs. Il s'approche, tout sourire, et tu te tiens droite face à lui, incapable de masquer ton expression consternée. Et évidemment, il demande quelque chose en contrepartie. Un rire franc t'échappe. « Ben voyons. » Tu soupires, attardant ton regard sur ton interlocuteur. Jeune, une tête de sale gosse, une tête qui te plaît. Et il a envie de jouer, tu l'vois dans son regard. « Et je peux savoir quel genre de récompense ? » Il donne, mais veut en retour, mais quoi exactement ? En fonction de ce qu'il allait te dire, tu te jurais de lui décoller une claque dès lors que tes mains seraient libres. T'es pas une demoiselle en détresse, qu'il ne se méprenne pas. Bon, un peu en ce moment, mais c'est pas tant compatible à ton caractère. T'es une bombe à retardement, qu'il faut savoir manipuler avec soin, et tout dépendrait de ses mots. Et il propose. Une sortie. Tu pinces les lèvres, dubitative, pensive, analysant la situation. « Je sors pas avec les gens qui ne sont pas intéressants. » Tu lui fais un sourire, insolente à ton tour. Au moins, les choses étaient claires. « Du coup, je suppose que tu vas devoir me prouver que tu l'es autour d'un verre. » Qu'il te décoince, soit. T'es à la fin de ton service, après tout, et t'as rien de prévu pour le reste de ta soirée. T'es venue pour te sociabiliser, il était temps de le faire. « Mais j'te préviens, discuter avec une barmaid, c'est pas forcément simple en heure de pointe. J'finis dans une demie heure. Enfin, chaque seconde que je passe plus longtemps coincée dans cette porte me fait perdre un temps précieux. »

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    Lien du postVen 8 Sep - 17:39
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    Tu souriais, parce que t'étais amusé par la situation mais aussi parce que tu sentais que tu l'agaçais. Toi Angus, t'as jamais été un gentleman avec les femmes. Sûrement parce que personne ne te l'as appris, puis parce que aucune gente féminine n'avait fait réellement partie de ta vie. T'associais le sexe féminin à l'abandon, c'était simplement et purement cela. T'étais dans le fond qu'un pauvre gosse paumé dès qu'il s'agissait de nichons et de vagins. Alors ouais, ouais tu les accompagnais le temps d'une nuit, mais jamais, non, jamais tu n'avais pris la peine d'en aimer une. Toi tu ne savais pas ce que c'était, et ça t'allais bien. T'avais eu des petites amies par ci, par là, mais rien de sérieux, rien d'amoureux. Elles finissaient par partir, ne trouvant aucun réconfort entre tes bars lorsqu'elles en avaient besoin. Puis toi tu préférais tes petites conneries et ta trop grande solitude. Donc les femmes, dès que ça devenait trop sérieux, c'était pas ton domaine. Bon d'accord, t'étais pas complètement con, t'étais pas non plus irrespectueux, mais niveau galanterie, on pouvait repasser. Alors le premier truc qui te venait si tu aidais cette inconnue, c'était bien entendu une contrepartie. Tu pensais à quelque chose de gentil, un truc qu'un homme lambda pouvait proposer. Est-ce que tu étais un homme comme ça ? Peut-être, pour ce soir. Puis tu soufflais à sa remarque, parce que tu n'avais rien à redire. Tu n'étais peut-être pas plus intéressant qu'un des nombreux étudiants qui se trouvaient ici, mais elle passerait sans aucun doute un meilleur moment. Puis tu voyais son sourire, et toi Angus, ça te plaisait. Cette nana, qui était là devant toi, elle n'avait pas l'air d'avoir froid aux yeux et ça te plaisait. Ça te plaisait autant qu'un enfant devant un bonbon. Parce que toi, tu les aimais comme ça les femmes. Le temps d'une partie d'échec, le temps que tu puisses gagner puis partir jouer ailleurs. "Au fond de toi tu sais déjà que je le suis" parce que sinon, elle n'aurait jamais accepté. Tu le voyais bien qu'elle était plus maline que ça la petite, ouais, elle aurait très bien pu te manipuler pour se débloquer et ensuite t'esquiver. D'ailleurs, c'était peut-être ce qu'elle allait faire, mais tu ne la laisserais pas se barrer aussi simplement. Tu t'avançais vers elle, tu touchais ce carton qui était la dernière limite avant de la toucher. Tu souriais encore, de manière plus amicale. Tu connaissais que trop bien ce métier, et tu pouvais l'adorer autant que le détester. Tu finissais par aller vers cette porte qui était trop épaisse, trop lourde, et qui faisait d'une femme sa prisonnière. "Maintenant, t'as une demie-heure pour me prouver que t'es douée. Parce que discuter derrière un bar, je sais ce que c'est". Tu tirais sur la porte, dégageant le tissu qui l'enchainait de manière incongrue. T'allais à nouveau devant elle, saisissant le carton entre tes mains. "Autant te sauver une deuxième fois" que tu lançais de manière désinvolte. Non, tu ne disais pas qu'elle avait de petits bras, tu voulais simplement être gentil. Ouais, parce que cette inconnue, elle t'inspirait de la sympathie.

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    Lien du postVen 8 Sep - 23:08
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    T'es partagée, ne sachant pas encore comment te positionner vis à vis de ce parfait inconnu qui semble diablement amusé par la situation. T'es là, debout, les bras tremblants - parce que t'es pas musclor non plus - serrés autour de ton carton, coincée dans une porte que tu te jures de démonter un jour, et lui, il s'en amuse, ouvertement. Propose un échange de bons procédés, donner pour recevoir en retour. Et ça serait mentir que de dire qu'il ne t'intrigue pas, au fond. T'es pas farouche pour un sou, et tu ne l'as jamais été, encore heureux pour une gamine qui a passé les dix dernières années de sa vie sur les routes de l'ouest américain. Les gens, ils vont, ils viennent dans ta vie, certains passent sans s'attarder, d'autres avaient ce petit truc, ce magnétisme qui parvenait à retenir ton attention. Et ce mec, il a quelque chose, bien que tu ne saches pas quoi dans l'immédiat. Alors sans trop savoir à quoi t'attendre, et à ta façon bien évidemment, tu lui fais comprendre qu'il va devoir faire ses preuves. Des gros lourds, t'en bouffe tous les jours pour ton quatre heures, alors s'il s'avère être l'un d'entre eux.. Les choses allaient vite changer de tournure. Et certains mecs pourraient ne pas apprécier cette remarque prétentieuse que tu lui sors, mais lui, se contente de sourire, de rétorquer, et tu te contentes de lui retourner un sourire énigmatique. Peut-être a-t-il tort, peut-être a-t-il raison, t'es pas bien sûre toi même de ce que tu penses dans l'immédiat. « Je me base pas sur des à priori, il me faut du concret, moi. Du tangible. » Un échange de deux minutes ne suffit pas à catégoriser une personne dans ton esprit, quand bien même ouais, il a déjà ce genre de répartie qui te plaît. Cette assurance qui te captive, qui te fais sourire malgré toi, alors qu'il s'approche encore, séparé de toi par ce simple carton que tu tiens toujours serré dans tes bras. Tu sens même la chaleur de son torse contre le dos de tes mains, situées à l'avant de l'objet. Toi, de ton côté, tu laisses entendre que plus il traîne, plus tu finiras tard. Ce qui, après une journée de cours, est loin de t'enchanter. Et tu fronces légèrement les sourcils, intriguée, quand il laisse entendre qu'il sait ce que c'est que d'être derrière un bar. « Bizarrement, ça ne m'étonne pas. » Tu sais pas pourquoi, il a une tête à servir des cocktails et remplir les verres plus vite que son ombre. Et enfin, la libération, tu sens la résistance de ta robe qui lâche, tu fais un pas, deux pas en avant, retrouvant un certain équilibre sur tes talons. T'as les jambes en lambeaux. Tu te turnes vers l'inconnu, lequel vient même prendre le carton dans tes bras. T'en restes surprise. Agréablement surprise. « Merci? » Ouais, t'es pas forcément habituée à la sympathie gratuite. D'ailleurs, tu ne peux pas t'empêcher de dire avec un brin d'humour: « Je suis pas encore là depuis suffisamment de temps pour offrir des consos gratuites, désolé. » Tu commences à revenir vers le bar, reprenant doucement le carton des bras de ton interlocuteur sans parvenir à t'empêcher de capter son regard. Magnétique, c'est le mot. Puis, avec une ébauche de sourire, tu sors un verre que tu poses entres vous deux. « Alors, qu'est-ce que je sers à mon anti-héros dont je n'ai pas le nom? » Tu jongles avec les bouteilles pour le servir, elles vont, viennent, t'en sors certaines des cartons pour les ouvrir, et t'entends ton collègue qui râle parce que t'étais partie trop longtemps. « Occupes toi de tes minettes, ou bien leurs verres vont déborder. » Et trop tard, d'ailleurs, l'une d'elle gueule déjà, verre à demi renversé sur leurs robes. Toi, de ton côté, tu sers quelques verres, ouvres quelques bières, le tout en laissant ton regard clair s'égarer, de temps en temps, vers celui qui s'est bien moqué de toi un peu plus tôt. Il ne bouge pas, déterminé à l'avoir, ce rencard que tu lui avais promis. Alors, tu profites d'un instant de calme pour venir t'adosser au bar face à lui. « Alors, barman donc ? Cambridge aussi ? » Ouais, t'es curieuse malgré toi. T'as toujours eu cette curiosité naturelle concernant les gens qui t'intéressent.

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    Lien du postSam 9 Sep - 1:29
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    T'as jamais été un mec rêveur. En fait, t'étais obligé de vivre dans la réalité parce que sinon ça voulait dire que t'allais tomber. Si tu prenais le temps d'espérer, d'imaginer un quelconque rêve, tu savais très bien que peu de temps après, tout allait s'écrouler. C'était ça le soucis avec ta famille, c'était loin d'être des marchands de rêves. L'sommeil rimait avec cauchemar, et le plus gros problème dans tout ça, c'est que même les yeux ouverts ça continuait. Alors ouais, toi aussi t'étais dans la réalité, dans les preuves, dans le tangible. Seulement là, t'en avais aucune autre chose que ta parole à lui fournir. Et après tout, ce n'était qu'un jeu, alors qu'elle te croit ou non, ça t'importais peu. Enfin ça, t'essayais de t'en persuader. Parce que dans le fond, sans trop savoir pourquoi, tu cherchais bien à l'impression la blonde sous tes yeux. Peut-être bien parce que tu avais été touché, vexé par ce que ton tinder date venait de te faire. Peut-être qu'elle était la roue de secours de cette soirée morose, mais elle semblait être un des plus beaux recours de ces temps-ci. Ouais parce que fallait avouer qu'avec les vacances, et ton incapacité à être un attrape touriste..... t'avais pas côtoyé beaucoup de femmes pendant ces deux derniers mois. Et oui, oui, tout cela t'avais manqué. Tu finissais par prendre le carton entre tes bras, tu cherchais pas à être galant, mais tu savais bien que pour mériter un rendez-vous avec l'inconnue, il fallait plus qu'une ou deux phrase de drague ratée. Tu l'voyais bien que cette nana là, c'était plus que tout ça. Et c'était aussi sûrement pour ça, que t'étais restée, que tu l'avais aidé, que t'avais osé lui demander un rendez-vous. Tu la suivais à travers la foule, le sourire aux lèvres face à ses paroles. "Et je ne suis pas encore assez moderne pour vouloir qu'une femme me paye un verre". Bien que tu n'étais pas un gentleman, tu aimais être droit dans tes bottes. Autrement dit, tu n'aimais pas devoir quelque chose à quelqu'un. Ironie du sort compte tenu de tes dettes. Ouais bon, de base, tu n'en étais pas le précurseur.... mais elles étaient à tes côtés chaque jours quand même. Tu soupirais, laissant le carton à la jeune femme lors de votre arrivés au bar. Tu la regardais manier les bouteilles avec précaution, et toi, tu souriais comme un con. La jeune femme là, ouais, ce petit bout d'être humain te faisait sourire. A sa manière, elle respirait une joie de vivre que tu ne connaissais pas. Elle jouait avec toi, certes, mais elle jouait tout en s'amusant au-delà de ce que tu connaissais. T'étais troublé. Angus Rice était troublé. L'homme qui pourtant, était si mystérieux d'ordinaire. "Un whisky ça me va" que tu lançais. "Sans coca" que tu te sentais de préciser. Toi qui aimait l'alcool, c'était un réel sacrilège de gâcher un si bel alcool avec du soda. Tu souriais à nouveau lorsque ton inconnue réprimandait son collègue. Tu comprenais mieux pourquoi elle t'avait interpellé dès les premiers abords. En réalité, elle portait son caractère à travers son regard, à sa gestuelle, à sa manière de souffler. Tu finissais par déguster ton verre tout en l'observant. Elle était intéressante dans sa manière de servir. Parfois, elle te faisait penser à toi. C'était comme un miroir, un tourbillon de nerfs qui se contenait derrière un bar. D'une certaine manière, tu pouvais y déceler l'image d'une solitaire. Certains pourraient te traiter de fou, mais toi, toi t'avais cette capacité à comprendre plus aisément les gens. C'était également cela, le métier de barman. Tu t'étais dispersé parmi la musique et les corps lorsque sa voix résonnait en toi. "Lord Hobo" que tu précisais. Ce n'était pas tant un choix, ça c'était plutôt imposé à toi. Mais ça te permettait de payer, et ça, c'était le plus important. "Rien de très intéressant, finalement" que tu admettais, toi-même résigné par la banalité de ton job. Après tout, la plupart des personnes qui bossaient avec toi étaient des étudiants. Tu étais l'unique mec permanent avec le gérant à ce jour. Puis machinalement, ça s'imposait à toi comme une évidence. "Étudiante le jour, barmaid la nuit ?". C'était également écrit sur sa manière de bouger, sur ses maladresses, sur ses traits trop sérieux.

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    Lien du postSam 9 Sep - 12:12
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    Un sourire te vient aux lèvres lorsqu'il admet ne pas être assez moderne pour accepter qu'une femme lui paie un verre. Moderne, macho ? Tu ne colles pas d'étiquette, ne le connaissant que depuis quelques minutes, et tu te contentes de lui adresser un sourire mutin, haussant une épaule, l'air indifférent. C'est pas le premier homme que tu vois comme ça, puis d'autres s'arrangent même pour se faire payer leur verre, alors au fond.. tu sais pas lequel est le pire. Ptet qu'il a raison, au fond. Finalement, tu récupères ton précieux carton, réalisant que tu risques de finir avec des courbatures dans les bras vu le temps que tu as passé avec dans les bras contre cette foutue porte, et tu retournes derrière le bar, professionnelle, bien qu'intriguée par cet inconnu qui, il faut l'avouer, t'amuse. T'as toujours été joueuse, Hecate, et c'est même ta principale caractéristique, ce côté enfantin. Probablement parce qu'en dehors de ton frère aîné, t'as eu personne pour t'élever à partir de douze ans, mais t'es pas à plaindre, au fond. Parce que t'as gagné en maturité en parallèle, t'as appris à être autonome, et à seize ans tu faisais déjà tout ce que tu faisais aujourd'hui, à vingt-deux. Puis les cocktails, t'en servais déjà officieusement dans un bar d'Arizona à 17 ans, ayant sympathisé avec le proprio pendant la semaine que vous aviez passée là bas avec Lenny. Il te demande un whisky, sans coca, et tu fais une moue impressionnée en sortant la bouteille et un verre, que tu remplis de glaçons pour le remplir du précieux liquide ambré. « Monsieur est un amateur d'alcools forts. » Simple observation que tu fais là en lui tendant son verre du bout des doigts, avec ton éternel sourire. Sourire que tu ne perds que le temps de réprimander ton collègue, puis tu passes à autre chose. Tu t'attardes pas sur les choses, tu préfères foncer, tête baissée. Et même si tu sens le regard masculin posé sur toi pendant ton service, tu n'es même pas stressée, tu cherches pas à t'appliquer particulièrement, t'es égale à toi même, toujours. Si on doit s'intéresser à toi, c'est sans artifices. Tu jettes un oeil à l'heure: Plus que dix minutes à tenir. Alors, tu profites d'une accalmie pour laisser ton collègue aux commandes, revenir faire ta curieuse auprès de ton interlocuteur. « Lord Hobo. J'connais de nom. » Faut dire que t'étais là que depuis quelques mois, mais si y a des établissements sur lesquels tu t'es renseignée, c'étaient les bars. « J'trouve ça intéressant, moi. » que tu dis, d'un air nonchalant, haussant une épaule tout en nettoyant quelques verres que tu ranges avec minutie. « J'crois que j'ai jamais tant appris sur les habitants de cette ville que depuis que je bosse ici. » Et pourtant, c'est que de la mi-temps. Tu laisses un verre de sorti, relevant le nez lorsque tu entends la question du jeune homme. Un haussement de sourcils, un hochement de tête, tu confirmes. « Depuis cinq jours, officiellement. Je m'y essaie, du moins. » T'as été un électron libre pendant dix ans, alors te poser à l'université, c'est encore assez inédit pour toi. Facilement distraite, t'avais encore du mal avec les cours, mais tu voulais essayer. Rien que pour le souvenir d'Hendrix, ton frère qui était dans cette université, dans cette maison, y a trois ans de ça. « Et toi, étudiant, ou full barman ? » Tu sais pas pourquoi, t'as pas l'impression qu'il soit étudiant. Mais tu peux te tromper, après tout. En regardant l'heure, tu remplis le verre pour faire un mojito plutôt chargé en rhum cubain, mojito que tu portes à tes lèvres sagement, tout en servant d'une main un second verre pour un client qui te hèle comme si t'étais un vulgaire objet, non sans te reluquer au passage. Tu t'en tamponne royalement, et d'ailleurs, tu lèves une main quand il revient à l'assaut pour plus de glaçons. « Et... non, désolé, j'ai fini mon service y a 5 secondes. Voyez avec le moche, là bas. » Sourire entendu, sourire insolent, tu contournes le bar après avoir fini ton verre cul sec, pour faire face à ton inconnu. « Une demie heure, donc. J'suis assez douée pour sortir avec toi, et t'es assez intéressant pour moi. On fait quoi ? » Tu t'approches jusqu'à lui faire face, toujours avec ce petit sourire insolent, et complice. Ouais, t'attends pas qu'il valide tes compétences derrière un bar, parce qu'au fond, tu t'en fiches un peu.

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    Lien du postDim 10 Sep - 0:30
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    Tu buvais de l'alcool depuis tellement de temps que tu ne savais plus exactement quand tu avais commencé. C'était ton élixir, de tu en buvais tous les types. Tu n'avais pas, du moins pas toujours, une consommation abusive. Tu pouvais boire pour apprécier, et t'étais amateur de bonnes bouteilles. D'ailleurs depuis que t'étais barman, ça n'avait sûrement rien arrangé à cette petite lubie qui s'éveillait en toi. "Monsieur est un amateur" que tu lui confirmais. Et pour finir, tu buvais ton verre dans ton silence qui t'allais bien. Tu regardais les gens autour de toi, apercevant plus loin ton tinder date, ses bras autour du cou d'un homme. Finalement, t'avais fait le bon choix de vouloir te barrer d'ici. Peut-être que la tentative avait légèrement échouée étant donné que te revoilà au bar quelques minutes après, mais cette fois-ci la compagnie était nettement plus agréable. Et l'inconnue revenait vers toi, pour un peu de compagnie. Tu tentais un sourire, chaleureux. "C'est pas très loin du campus" que tu te sentais de préciser. D'ailleurs, t'étais plutôt étonné qu'elle n'ait jamais fréquenté ton bar. Enfin, le tien, façon de parler. Fallait bien avouer qu'il était populaire, surtout auprès des étudiants. T'amenais ton verre à tes lèvres, tu le laissais là, en suspend.... et tu la regardais. Tu haussais les sourcils, légèrement étonné. Il y avait sûrement bien plus palpitant que d'être un barman dans un bar proche d'une grande université. Mais fallait aussi se résigner, ta vie n'avait jamais rien eu de très passionnant Angus. Dans le fond, tu le savais, et bien que ça te fasse chier, tu ne pouvais pas faire autrement. C'était ta ligne, une route sinueuse qui était construire autour des emmerdes, mais c'était la tienne. Tu reposais ton verre sur le comptoir, hochant la tête par instinct. "Les gens se confient facilement aux barmans. Sûrement parce qu'un peu d'alcool et un serveur, ça coûte moins cher qu'un psy et que le lendemain, ils auront tout oublié". T'étais de mauvaise foie, sans aucun doute. Parce que oui, t'en rencontrais des gens malheureux, les névrosés du comptoir que tu t'amusais à les appeler. Mais t'avais eu l'occasion d'assister également à de belles choses, de belles preuves d'amour. Ouais si t'étais sentimental t'aurais pu t'attendrir dessus, mais t'étais Angus Rice.... Et à Angus Rice, la tendresse, c'était pas sa chose préférée. Machinalement, tu lui demandais si elle était étudiante, parce que tu le ressentais. Plutôt c'était une belle intuition, avec la rentrée, et ce job qui ne semblait pas être celui qu'elle pratiquait depuis des années. Seulement t'étais un peu perdu face à sa réponse, suscitant en toi quelques curiosités. Est-ce que tu voulais lever le voile qui se cachait devant tout cela ? Peut-être que ça ne te regardait pas, ouais. Alors tu te taisais, buvant une gorgée après avoir tendu ton verre en sa direction. "Alors je te souhaite bon courage" pour une étape que toi, tu n'avais jamais connu, et que tu ne connaitrais jamais. Tu rigolais légèrement à sa remarque d'ailleurs, parce que toi, toi étudiant, c'était quelque chose qui te faisait rire rien qu'à l'imaginer. "Barman à temps plein, c'est déjà bien". De toute façon, t'avais jamais fait d'études, alors tu ne pouvais pas aspirer à un grand job. Puis même si ce n'était pas le rêve, ça avait quelques avantages que tu ne retrouverais nullement ailleurs. Puis tu la regardais avec un verre à la main, tu souriais comme un con parce que cette jeune femme là, devant toi, elle te rendait de bonne humeur. Et sans que tu n'ai vu le temps passer, il était apparemment l'heure de la fin de son service. Elle était insolente la gamine, et toi t'aimais ça, toi ça te faisait sourire. Insolente et vivante, un beau mélange Et bien que tu voyais en elle une étudiante, elle avait une lueur différente. Tu ne voyais pas en elle ce que tu côtoyais tous les jours avec les étudiants barman du Lord Hobo. Et ça, c'était sans aucun doute lié à son essai d'études, ouais. T'avais peut-être bu, mais t'enregistrais facilement les conversations. C'était au moins une qualité parmi les défauts. Puis elle venait te faire face, avec son sourire et ses pommettes enfantines. Elle était dangereuse et enfantine, tu ne pouvais t'empêcher de l'apprécier. Pourtant c'était difficile d'avoir le premier contact avec toi, mais cette fois-ci, c'était simple. D'ailleurs, c'était sûrement trop simple. Tu buvais le reste de ton verre cul sec, fixant son regard qui te donnait envie d'aller nager loin d'ici. Et tu reposais ton verre, contournant son corps frêle, laissant son interrogation dans le vent. Tu partais et t'espérais qu'elle te suivrait, parce que sinon, tu aurais tout gâché. Mais Angus Rice était d'humeur taquine, ce soir. Angus Rice voulait jouer, et il allait bientôt décider des règles qui allait s'imposer entre vous. Arrivé hors de la boîte, tu sortais machinalement une cigarette que tu venais flamber, cherchant la blonde du regard.
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    Lien du postDim 10 Sep - 15:33
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    L'alcool, pour certains, c'est occasionnel, pour d'autres, c'est une passion, et tu te rangeais dans la seconde catégorie, tout comme ton inconnu, visiblement. A l'origine, t'étais plus fascinée par la création de cocktail que par leur ingestion. Maintenant, c'est un savant mélange des deux: Tu prépares, pour mieux boire. Dans l'immédiat, tu jongles plutôt entre les bouteilles pour satisfaire les clients, qui demandent tout et n'importe quoi. Principalement des étudiants, naturellement, éternels squatteurs de bars pour boire, draguer, terminer dans les draps les uns les autres, et le lendemain, oublier, ou du moins, faire semblant de ne se souvenir de rien. Sans attaches, la voilà, la vie étudiante, et c'est un de ses aspects qui te plait. Tu reviens interroger le jeune homme après une brève accalmie, apprenant au passage que le Lord Hobo est à proximité du campus. Sourire énigmatique, tu dis alors: « Je note. Qui sait, peut-être que j'irais juger de tes qualités de barman. » Après tout, il disait bien que tu devais lui prouver que tu es douée, pourquoi n'en ferais-tu pas de même ? C'est donnant donnant. T'as pas encore eu l'occasion d'y aller, passant ton été entre l'appartement de Cléolya et ici-même, pour travailler. T'as pas estimé avoir besoin de visiter vraiment la ville, préférant profiter de la piscine chez ton amie, et de l'alcool ici-même. Le rôle de barman, ou de psy, comme l'observe si bien ton interlocuteur. La remarque t'arrache un rire. T'avais jamais abordé les choses selon cette perspective, et il marque un point. « J'suis à peu près sûre que mes conseils provoqueraient une syncope à un psy. » Et feraient probablement retourner dans leur tombe les psys déjà morts. Vient alors le sujet des études, et sans grande difficulté, il devine que tu alternes entre ton job ici, et l'université. Reste encore à savoir si tu vas tenir la route avec l'un ou l'autre, ou devoir trancher. Tu fais un bref sourire lorsqu'il te souhaite bonne chance, et de son côté, il explique être simplement barman à plein temps. « Pourquoi s'enfermer au milieu des livres, quand on peut s'enfermer au milieu des bouteilles ? Dans les deux cas, t'es entouré d'étudiants, de toutes façons. » Toi, tu ambitionnes de réussir dans l'informatique ou l'astrophysique, mais tu réalises qu'attaquer des études, c'est pas si facile que ça, malgré ta curiosité insatiable et tes excellents résultats aux SATs. Puis enfin, arrive la libération, la fin de ton service, le moment où tu peux envoyer chier le client qui t'emmerde depuis deux minutes pour finalement contourner le bar, et redevenir une simple jeune femme, intriguée par l'homme qui lui fait face. Sans détour, tu lui annonces la couleur : Tu sais que t'as fait tes preuves, et lui aussi. Et t'as cette curiosité qui fait que t'as envie d'en savoir plus sur cet homme dont tu ne sais rien au fond, pas même son nom, juste sa profession. Il repose son verre, tu suis la trajectoire du récipient, avant qu'il ne te contourne, sans un mot. Tu restes un instant immobile, le suivant simplement du regard, ton corps pivote, voit qu'il se dirige vers la sortie, sans un mot. Et tu prends pas ça comme un rejet, loin de là. T'as juste lancé le jeu officiellement, et lui, il a tiré le dé, à toi de voir si tu veux continuer la partie. T'attends qu'il soit parti depuis quelques secondes, avant de suivre sa trajectoire, pour te diriger vers l'extérieur, rejoignant l'asphalte des rues où il se trouve déjà, clope au bec. Sans un mot, sans un regard, tu te penches pour retirer tes talons, terminant pieds nus sur le sol. « Putain! J'en pouvais plus. » La prochaine fois, tu serais bien capable de débarquer au boulot en chaussons, ça serait toujours plus agréable. Puis tu viens lui faire face, féline, venant prendre entre tes doigts sa cigarette pour tirer dessus, et la remettre en place. « Ne t'attends pas à ce que je te fasse visiter la ville, mes connaissances se limitent au campus. » T'avais appris à te repérer, vaguement, quand tu vivais encore à Boston, mais Cambridge... T'es encore dans l'inconnu. A lui de voir comment il envisage la suite.
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    Lien du postSam 30 Sep - 14:55
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    T'étais pas un mec doué dans la vie, d'ailleurs, c'était plutôt le contraire. T'étais de ces personnes qui se trouvaient sur terre dénouées de talent, avec une maladresse certaine pour parcourir son propre chemin. En réalité, tu savais faire deux choses, grapher les murs tristes de Boston, et servir des bières. Certains te diraient que c'était déjà suffisant, mais toi, tu n'en avais pas assez. T'avais ce besoin de plus, toujours et indéniablement plus. T'étais un homme de l'envie, même si parfois, trop souvent même, tu te laissais couler dans tes problèmes, préférant lâcher les bras face à l'escalade d'une paroi tumultueuse. "Peut-être que je t'offrirais un verre" que tu laissais échapper. T'avais pas pour habitude de donner gratuitement, mais peut-être que cette inconnue, elle finirait par le mériter. Tu lâchais un sourire face à ces aveux, d'une mauvaise conseillère. Parce que finalement, tu n'étais pas non plus très doué pour aider les gens face aux étapes merdiques que la vie imposait. Alors ouais, tu souriais, parce que ça te ressemblait légèrement. Et cette nana, juste là devant toi, tu voyais en elle quelque chose de différent. Sa démarche, ses sourires, son regard, sa manière de te répondre. T'en avais connu des corps, t'en avais entendu des voix, t'en avais provoqué plus d'une, mais elle, elle virevoltait par dessus toutes les autres. C'était étrange parce qu'elle reflétait un profond désir de réussite, mais elle semblait si résignée que c'était trop contradictoire, trop troublant. T'en voyais des étudiants, seulement cette jeune femme n'en avait pas le profil type. Tu en venais à te poser la question, pourquoi était-elle arrivée ici. Tu en voulais plus, oui, toi homme assoiffé, t'avais besoin de savoir. "C'est surtout les étudiantes qui m'intéressent" que tu lançais. Après tout, pourquoi cacher l'unique raison pour laquelle être barman au bord d'un campus était intéressante. Et tu partais un peu après, comme un tigre qui cherchait sa solitude. L'homme solitaire, pas solidaire, l'homme joueur, l'homme félin. Tu voulais la croquer, l'inconnue, tu voulais la savourer. Et tu partais, cherchant à savoir si cette dernière méritait ton attention. En réalité, t'avais peu de doutes sur ces affirmations, mais tu ne pouvais t'en empêcher. Ta cigarette au bord des lèvres, t'observais son allure de fille sauvage, pieds nus. Elle te plaisait, c'était indéniable. "Je crois que je te préférais avec" que tu lançais, sourire narquois. Tu l'observais du coin de l'oeil, oubliant les personnes autour de vous, oubliant où vous vous trouviez. Tu plissais les yeux, cherchant à percer le mystère qui planait autour d'elle. C'était peut-être l'alcool qui brouillait ta vision, ou alors, c'était elle qui déréglait tout ce que t'avais appris des femmes jusqu'ici. Elle puait la femme libérée, mais la femme enchaînée. Qu'est-ce que ça voulait bien dire ? La femme enfantine, la femme féline. Tu récupérais ta cigarette après qu'elle fût assouvie, femme indépendante, femme d'audace. "Je n'ai pas besoin de toi pour connaître la ville, je la connais mieux que personne. Je suis né ici" que tu échappais, haussant les épaules. Tu te mettais à marcher, tranquillement, savourant ta blonde qui se consumait. "Compte pas sur moi pour te porter" que tu échappais, mesquin, face à ses pieds nus qui allait s'encrasser.
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