Comment lui dire, lui faire comprendre que ça ne te dérangeais pas ? Tu ressentais des choses pour lui, il était trop tard pour reculer maintenant. L'Eliot occupait une très grande partie dans ta tête et occupait une autre grande partie dans ton cœur désormais. Des relations comme ça... tu n'en a jamais eue. T'as jamais rien eue de comparable. T'as jamais eue envie de te faire belle pour quelqu'un, t'as jamais eue autant envie d'être avec quelqu'un que lui. Des crushs tu en as eue par milliers mais des crushs, ça part aussi tôt que ça vient. Et toi, tu serais vraiment triste si tu perdais Sloan maintenant... Un peu comme une peine d'amour, même si ça ne fait pas très longtemps qu'on peut vous considérer sérieux. Alors tu lui dis que tu veux être avec lui, pour le meilleur comme pour le pire. C'est bien ce qu'il faut pour aimer quelqu'un, tu penses. Sans les défauts, on ne pourrait pas autant apprécier les qualités. Même après ce que tu as vu ? te demande-t-il, calmement. Ta main est sur la sienne et toi, tout ce que tu fais, c'est que tu hoches la tête pour approuver. Oui, même après tout ce que tu as vu... tu n'as pas changée d'avis. Tu pousses un peu plus, en lui disant que tu n'avais pas eue peur de lui... mais peur de le perdre. Parce que Dieu sait que tu as pris une putain de chance, en lui tenant tête de la sorte. Il aurait très bien pu continuer d'insister et dans le doute, tu serais partie. À voir sa réaction, il semble surpris, comme si ce que tu venais de lui dire était une nouvelle que tu venais de lui apprendre. Peut-être que c'est le cas. Peut-être que Sloan n'avait jamais rencontré une fille aussi tolérante que ça avant. Alors... C'est vraiment sérieux entre nous ? Ton visage s'illumine de nouveau et tu souris. Cette fois, il le réalisait, cette fois, vous êtes l'un en face de l'autre. Comment lui dire, que c'est sérieux ? Tu veux que cette fois, ça lui rentre dans le crâne et qu'il le réalise. Tu veux qu'il comprenne une bonne fois pour toute que tu es là pour rester et, que tu seras très difficile à faire fuir. C'est vraiment sérieux. Tu le regardes, tu t'approches de lui pour te coller. Tu poses tes mains sur son torse et tu les remontent à ses épaules. Sauf si tu as changé d'avis... ? Malgré tout, tu lui laissais encore le choix de reculer... Mais tu espères qu'il ne le fera pas. Ton regard se perd dans le sien, tu attends une réponse, le cœur au bord des lèvres.

A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell
C'était fini, terminé. La colère semblait avoir disparu de son corps et de son esprit, comme si elle n'avait jamais existé, comme si sa crise de bipolarité n'avait pas eu lieu. Sloan se sentait mieux, voir même apaisé. Il savait que c'était fini et, au vu de son état actuel, il n'allait plus s'énerver pour le reste de la soirée. Il était à bout de force, à bout de souffle, au bout de tout ce qu'il pouvait supporter. Aussi surprenant que cela puisse paraître, après toute la violence dont il avait fait preuve, il venait de lui demander si c'était sérieux. Il avait envie mais surtout besoin de l'entendre de sa bouche. Il voulait une raison de se battre contre lui-même, contre le reste du monde. L'Eliot se doutait bien de la réponse mais il voulait voir les lèvres sensuelles de Suzy bouger et le doux son de sa voix, le rassurer. La brunette vint lui confirmer ses dires. C'était vraiment du sérieux entre eux. A entendre cette phrase, le coeur de Sloan se souleva et un fin sourire apparut sur ses lèvres. Il était content de cette nouvelle même si tout allait si vite, même si beaucoup de monde était contre ce rapprochement, même s'il ne savait pas trop où il allait. Suzy s'approcha encore un peu plus de lui et vint se coller à son corps. Doucement, regardant ce qu'il faisait, il posa ses mains sur elle. « Non, je n'ai pas changé d'avis ... Je n'ai jamais été aussi sur de mon choix. » dit-il faiblement, dans un besoin d'intimité. L'Eliot lui caressa tendrement la joue avant que ses yeux ne dérivent sur sa main en sang. « J'suis désolé de casser ce moment mais j'vais aller me désinfecter avant que ça ne s'infecte. Si mon beau-père voit ça, il va encore me saouler. » Et puis bon, il n'osait pas trop l'embrasser, ce contact était peut-être trop précipité après sa crise, il ne voulait pas trop flirter et titiller ses émotions, il avait eu sa dose là.

Est-ce que c'était sérieux ? Pour être sérieux, ce l'était. Tu t'es approchée de lui en lui disant que tu voulais une relation sérieuse avec lui. C'est peut-être trop tôt, les rageux vont peut-être pleurer... C'est le Wanna cry 2.0 pour certain mais tu t'en fous. Tu t'en foutras, tant que lui il est saint et sauf. Tant que lui, il est heureux. Et évidemment... ton bonheur comptait pour quelque chose. Si vous deux, vous êtes bien, si vous deux vous êtes dans votre bulle... alors que personne n'essaie de vous la péter. Parce que Sloan est armé de chaise putain, il sait s'en servir ! Non, je n'ai pas changé d'avis ... Je n'ai jamais été aussi sur de mon choix. Si tu pouvais ronronner, tu le ferais. Ses mains sur toi étaient tellement douces, tellement tendres... tu te sens enveloppé dans ses bras comme dans une doudou. Sa voix est faible, mielleuse. Elle fait battre ton cœur comme un tambours, tu te rappelleras toujours de ce moment. Comme une photo dans ta mémoire. J'suis désolé de casser ce moment mais j'vais aller me désinfecter avant que ça ne s'infecte. Si mon beau-père voit ça, il va encore me saouler. Tu rigoles faiblement, parce qu'effectivement il pète un peu l'amour là... Sauf que sa main saigne et tu peux comprendre que c'est désagréable. Tu le regardes se lever, se diriger vers la salle de bain et tu te lèves à ton tour. Son téléphone est vraiment tout péter... il n'avait rien à faire. Tu replaces donc la chaise et les affaires qui ont pu bouger après ce petit épisode. Tu finis par t'asseoir sur le canapé, pensive. T'as la tête dans les nuages et tu penses un peu à tout ce que tu venais de vivre... aux petits engagements que vous veniez de prendre. Tu déglutis, puis tu baisses la tête. C'est bizarre... comme tu as envie de le sentir près de toi, là. Comme si tout ça t'avais épuisée émotionnellement, comme si toi aussi t'avais un peu besoin d'être rassurée. Peut-être que... c'est juste parce que tu es vraiment sérieuse. En fait, t'en est carrément certaine, toi aussi. Tu fermes les yeux et prends une grande inspiration, une idée te traverse l'esprit. Une révélation. Tu marches doucement jusqu'à la salle de bain où tu retrouves Sloan, la main sous l'eau. Sloan ? Murmures-tu, en lui faisant signe du doigt de s'approcher.

A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell
Non Sloan n'avait pas prit la fuite en prétextant devoir se désinfecter le poing, pas du tout. Disons simplement qu'il était encore instable et que pour le moment, il avait ressentit assez d'émotions comme ça. Il était passé par la colère, la tristesse, la peine, l'angoisse, la rage, la haine, la violence, la honte, le regret et j'en passe. Stop. Il voulait une petite pause aussi brève soit-elle. Alors, abandonnant la peau douce de Suzy, il se leva et partit en direction de la salle de bain sans même se retourner. Une fois à l'intérieur, il se dirigea vers le lavabo et posa ses mains de part et d'autre du rebord. Sa tête se baissa et, instinctivement, il lâcha un soupire sans précédent. Peu importe ce que la brunette avait pu lui dire, il s'en voulait, énormément. Sans chercher à comprendre plus loin, il fit couler l'eau et passa ses mains en dessous pour venir recueillir le liquide afin de le plaquer violemment sur son visage. De l'eau froide pour lui remettre l'esprit en place. Il reprit sa respiration et releva la tête pour croiser son regard dans le miroir. Sa mâchoire se serra et sa gorge se noua. L'Eliot vint déglutir bruyamment. Il resta là, quelques secondes à se regarder et à se juger sur ce qu'il venait de se passer. Et puis, revenant à lui, il attrapa une serviette et vint s'essuyer le visage avant de s'occuper de son poing. Il ne le désinfecta pas, c'était juste une excuse pour se retrouver seul un peu. Il frotta maladroitement sa plaie ouverte avec la serviette blanche avant de la balancer un peu plus loin. Sloan sortit de la salle de bain pour rejoindre Suzy. Il fut soulagé de la voir encore là mais les traits de son visage n'eurent pas le temps de se détendre qu'elle l'appela déjà d'une voix sérieuse. Prit un peu de court, il s'avança vers elle, triturant son poing endolori. « Hm ? » répondit-il dans le plus grand des calmes. Le visage de la brunette était séreux, quelque chose n'allait pas et dans sa tête, Sloan s'imaginait déjà tout un film.

C'est mal, de se retrouver seule comme ça, après autant d'émotion. Si au début, t'es arrivée à sa chambre avec le sourire, tu es vite passée en mode panique, tristesse, frustration et maintenant, tu ne ressentais que de l'incompréhension. Parce que tu ne comprenais pas, où cette relation allait. Malgré tout, tu te laisses encore guider par le vent... La seule certitude que tu as, c'est les sentiments pour lui qui grandissent de jour en jour. La seule certitude que tu as, c'est de vouloir continuer sur la route que vous avez emprunté, sans demi-tour. Sloan venait, malgré lui, de s'ouvrir à toi. De se rendre vulnérable, devant toi. Et tu as beau lui avoir dit que tu voulais que ce soit du sérieux... tu as l'impression que ce n'était peut-être pas assez.

Assise sur le canapé, tu te tiens la tête entre tes mains. Au bout de quelques minutes de réflexion, tu replaces une mèche de cheveux derrière ton oreille et tu te lèves pour aller le rejoindre. L'appelant, lui faisant signe de venir, tu sens tes mains devenir moites. Hm ? Tu es calme, comme dans l’œil d'une tornade. Il est venu jusqu'à toi et tu peux voir dans ses yeux qu'il n'était pas très à l'aise avec tout ce suspense... Tu décides de le briser en haussant les épaules. J'suis vraiment sure de mon choix aussi... et je voulais que tu le saches. Tu hoches la tête, doucement. Tes doigts dansent légèrement avant que tu n'oses croiser tes bras autour de tes hanches, afin de venir retirer ton tee-shirt. Tu ne sais pas jusqu'où tes pensées te mènerons, peut-être que Sloan t'arrêtera. Il doit être fatigué, il doit être épuisé. Mais peut-être que ce sera toi, qui t'arrêtera. Ta peau est à découvert, seul un petit morceau de soutien-gorge recouvre le haut de ton corps. Tu avales ta salive, puis tu attaques le bouton de ta paire de jeans.

A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell
La réaction et le visage de Suzy étaient bizarres, quelque chose n'allait pas, il l'avait tout de suite vu. S'imaginait tout de suite le pire, Sloan ne savait pas trop comment il devait réagir. Peut-être qu'elle regrettait son choix, peut-être qu'elle avait compris quel mec pitoyable il faisait ou peut-être voulait-elle partir pendant qu'elle le pouvait encore. Toutes ces possibilités étaient probables. Dans sa tête, l'Eliot s'imaginait déjà le pire, il essayait de rester calme et ne rien laissait paraître, il y arrivait. Sa crise l'avait mit chaos, hors d'état de nuire pour un petit moment. Quelques minutes, quelques heures ou quelques jours, il n'en savait trop rien. Attendant patiemment sa réaction, il la regarda, les sourcils légèrement froncés et les traits tirés. Finalement, la brunette vint lui avouer être certaine de son choix. « Mais ? » lui demanda-t-il suspicieux. Oui, parce qu'avec ce genre de remarque, il y avait souvent un mais derrière. Pas de mais pour cette fois. Suzy attrapa son haut et l'enleva d'un geste franc et sur d'elle. La bouche de Sloan s'entrouvrit, il ne semblait pas comprendre. La brunette vint lui dévoiler sa poitrine entourée d'un soutien-gorge plutôt joli. Il vint déglutir silencieusement, n'osant presque pas regarder puis, la curiosité prit le dessus et ses yeux dérivèrent vers le bas. Sa poitrine, il l'avait aperçu à Milan mais là, elle lui offrait sans condition, se dévoilant à lui. Elle posa ensuite ses mains sur le haut de son jean et commença à le déboutonner tout en le fixant. « Attends. » l'arrêta-t-il, sans trop savoir ce qu'il faisait. Il avança d'un pas vers elle. En temps normal, Sloan aurait donné n'importe quoi pour goûter au plaisir charnel avec Suzy mais pas là, pas comme ça. « T'es pas obligé de faire ça Suzy ... » lui avoua-t-il, presque à contre coeur. Il devait se rendre à l'évidence, Suzy n'avait pas besoin de se forcer pour qu'il reste. Il s'avança d'un autre petit pas pour venir frôler son corps contre le sien, histoire qu'elle ne se sente pas mal à l'aise et impuissante devant lui. L'Eliot posa sa main dans sa nuque et caressa sa joue à l'aide de son pouce. « Je ne te force à rien ma belle, il faut que ça vienne de toi, pas parce que j'ai péter un plomb et que ça a faillit déraper entre nous. » répondit-il en rigolant faiblement. Ouais péter un plomb, le mot était faible. Malgré ses mots, Sloan ne restait pas insensible à ce qu'il avait sous les yeux. « Après je ne vais pas te mentir Suzy, tu ne me laisses pas indifférent comme ça. » avoua-t-il en se collant à elle, sentant la poitrine de la jeune fille se coller contre son torse. Le beau brun baissa un peu plus plus la tête et vint capturer ses lèvres pour un baiser était tout sauf innocent.

Mais ? Mais, quoi ? Il n'y a pas de mais. Tu te rends compte que Sloan a autant peur que toi, il se fait peu confiance. Tu vas vite lui faire comprendre de toute façon, puisque tu t'enlèves ton haut. Sloan te regardait droit dans les yeux avant de finir par succomber à la tentation de regarder ta poitrine, presque inexistante. Tu descends finalement tes mains, prête à attaquer ton pantalon quand il t'arrête. Attends. Tu figes, ton menton se relève et tu regardes Sloan à ton tour. Il s'approche de toi, un peu comme s'il voulait désamorcer une bombe. T'avales ta salive, tu te demandes ce qu'il y a, si t'as fait quelque chose de mal. T'es pas obligé de faire ça Suzy... Évidemment... ça tu le sais. Étrangement le fait qu'il t'arrête, te rendait encore plus sure de ton choix. Au fil des années, on t'a demandé de faire ça plein de fois, on s'est attendu que tu le fasses sauf que tu n'as jamais eue autant envie que maintenant. Tu n'as jamais autant eue confiance que maintenant. Je ne te force à rien ma belle, il faut que ça vienne de toi, pas parce que j'ai péter un plomb et que ça a faillit déraper entre nous. Il te caresse la joue et tu soulèves ton regard. Sauf qu'il comprend pas... que ça vient de toi. Néanmoins, tu hoches la tête et tu l'observes pendant qu'il rit un peu. Après je ne vais pas te mentir Suzy, tu ne me laisses pas indifférent comme ça. Il se colle contre toi un peu plus encore, sa bouche se dépose sur la tienne, ses lèvres dansent avec les tiennes. Tu te laisses complètement allée, profitant de ce petit moment pour te confirmer que tu en avais encore envie. Pas parce qu'il a "péter un plomb", pas pour lui faire plaisir ou pour essayer de le retenir... Parce que tu sais maintenant, qu'il restera. Parce qu'il vient de te prouver qu'il restera. C'est tout ce qui comptait, c'est tout ce qui te bloquait avant. Tu l'embrasses passionnément et, comme tu as quittée tes pensées, tu te concentres entièrement sur lui. Au bout d'un moment tu te sépares de lui, pour faire passer son tee-shirt par-dessus sa tête. Tu ne partiras pas, hein ? Vous vous êtes déjà dit que c'était sérieux, mais tu avais besoin de l'entendre quand même, tu avais envie de l'entendre quand même. Tu te rapproches de lui et l'embrasse de nouveau, déjà avide de ses baisers.

A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell
Oh non Suzy ne le laissait pas indifférent dévêtue ainsi. Sa poitrine était juste recouverte par un quelconque bout de tissu, ce qu'il voyait lui plaisir mais ce qu'il ne voyait pas lui plaisait encore plus. S'imaginant déjà ses formes sans ses sous-vêtements, il n'avait pas résisté bien longtemps à l'envie de poser ses yeux sur sa poitrine. Certains diraient que sa poitrine est petite ou mignonne, d'autres diraient qu'elle est inexistante mais pas lui. Sloan n'avait pas besoin de plus, il n'aimait pas le vulgaire ni le refait. Alors de voir la fille qui occupait toutes ses pensées en soutien-gorge ne le laissait pas de marbre, il avait ce sourire perfide, semblable à un fin rictus sur le bord de ses lèvres. Ne pouvant pas résister à son appel, l'Eliot s'était approché de la brunette et n'avait pas mis longtemps avant de capturer ses lèvres pour l'embrasser. Suzy répondit à son baiser avec ferveur, avec envie. En une fraction de seconde, son rythme cardiaque s'emballa. Leurs souffles se mélangèrent dans une osmose parfaite. Les deux amants s'abandonnèrent à une envie qui ne les quittait pas depuis des jours. Ses pensées s'évaporèrent les unes après les autres, se focalisant uniquement sur elle et sur le baiser devenant de plus en plus intense. Les yeux délicatement fermés, Sloan se laissait guider par la tentation, il laissait ses émotions prendre le dessus mais cette fois-ci, ses émotions étaient positives. Il avait envie que ça aille plus loin mais ne pouvait pas la forcer. A bout de souffle, ils durent mettre fin au baiser pour reprendre leurs esprits, la brunette en profita pour attraper le bord de son t-shirt et lui ôter d'un geste franc et assurer. Il ne se fit pas prier pour l'aider légèrement. Une fois torse nu, il se rapprocha de nouvelle d'elle, capturant ses lèvres avec ivresse et désir. L'ambiance avait changée et les bonnes résolutions envolées. « Je n'ai pas l'intention de partir Suzy ... T'as ma parole. » bredouilla-t-il entre deux baisers sulfureux. La promesse de quoi au juste ? La promesse qu'il ne partira pas si jamais ils ne baisaient pas de suite ? Bien sûr qu'elle pouvait avoir sa parole. N'arrivant pas à quitter la douce euphorie provoquée par les baisers de plus en plus torride, Sloan laissait la température grimper entre leurs deux corps en ébullition. En sentant la brunette très réactive, il tenta d'aller un peu plus loin et de pousser le vice un peu plus loin. Sans quitter ses lèvres, il avança de quelques pas, la forçant inévitablement à reculer. Doucement, il la colla contre le mur, l'emprisonnant de son corps. Lâchant son visage, il vint poser ses mains sur le bord du jean de Suzy et, lentement, il le déboutonna. Ses gestes étaient lents, peut-être qu'inconsciemment, il lui laissait la chance ou l'opportunité de le stopper.

Il n'est pas indifférent à ta beauté, pas indifférent à ton charme et surtout pas à tes avances. L'Eliot se rapproche de toi, tu peux sentir son souffle s'écraser sur ton doux visage, son torse se coller contre ta poitrine. Le jeune homme attrape tes lèvres avec les siennes et tu prolonges le baiser avec passion. Tu te sentais prête, tu l'as toujours été au fond. Coucher n'était pas le fond du problème, c'est surement la partie la plus facile à tes yeux. Parce que t'en rêve, parce que tu as des envies et des besoins toi aussi, parce que Sloan t'allume. Ce qui te bloque, c'est de penser à la suite. Tu es le genre de fille qui s'attache rapidement, qui aura tendance à voir un avenir avec la personne et t'es loin de vouloir coucher avec n'importe qui juste pour le plaisir. Tu veux faire l'amour, quoi. Au moins pour la première fois. Tu veux que ça fasse du sens, tu veux quelqu'un en qui t'a confiance. Après tu t'en fous que ce soit la première fois parfaite ou non, tu peux pas faire des miracles avec ton manque d'expérience et tu veux pas prévoir l'heure et la date exacte. C'est spontanée. Vous avez eue plusieurs occasions avant mais toi, tu choisis maintenant. Tu choisis de lui faire entièrement confiance maintenant, sans doute parce que tu as l'impression de connaître la "pire" partie de lui. Tu as l'impression que tu le connais entièrement, tellement le feeling passe trop bien. Le désir grimpait en toi, tu commençais à avoir chaud. Tu cesses donc de l'embrasser le temps de lui retirer son chandail, mais aussi le temps de confirmer qu'il était tout aussi prêt. Je n'ai pas l'intention de partir Suzy ... T'as ma parole. Tu reprends le baiser, comme si tu n'avais jamais entendu ce qu'il venait de dire. Comme si ça n'avait pas d'importance... mais ça en avait. Parce que ton cœur bat plus fort, plus vite et tu lui mords la lèvre inférieure, avant de coller de nouveau tes lèvres contre les siennes. Putain, qu'est-ce que t'avais envie de lui. Et rien que de savoir que, cette fois-ci, tu voulais te laisser aller... t'excitait encore plus. Sloan te recule jusqu'au mur, où ton dos se colle contre la paroi froide. Ses mains bouillantes descendent à ton pantalon, qu'il déboutonne habilement, mais lentement. S'il pensait que tu l'arrêterais... au contraire, tu frissonnes, tu as le souffle coupé. Tes lèvres quittent les siennes et tu ouvres tes yeux pour le regarder avec désir. Tes yeux baissent finalement vers ton pantalon enfin détaché et tu le fais glisser le long de tes cuisses et retire tes pieds des trous en deux ou trois mouvements. Enfin libérée, tu dégages le jeans d'un coup de pieds et tu admires son torse les joues un peu rouge. Malgré ta soif, tu restais encore un peu timide.

A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell
Ses gestes étaient maîtrisés. Sloan fit rouler le bouton entre ses doigts experts et détacha les deux bords de son jean, faisant glisser la fermeture vers le bas. Les baisers prirent fin au même moment, il ouvrit les yeux et suivit le regard de Suzy vers son pantalon. Il n'était pas étonné de la voir aussi timide, aussi hésitante, après tout, elle n'avait jamais eu de véritable première fois. Il ignorait l'issu de ce rapprochement mais chaque contact avec elle était bon à prendre. Un délice dans lequel il s'était plongé. La respiration de l'Eliot était devenue un peu plus audible, sa bouche était entrouverte, encore humide de leurs baisers langoureux et fougueux. Lorsqu'il eut parfaitement déboutonné son jean, Suzy se chargea de l'enlever, le faisant glisser lentement le long de ses cuisses. Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, tous deux baissés, concentré sur ce foutu jean glissant vers le sol, dévoilant d'une lenteur affolante, ses fines jambes. Sloan vint déglutir en remontant quelque peu son regard, le posant sur l'autre moitié de ses sous-vêtement. C'était la première fois qu'elle en dévoilait autant et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat était à la hauteur de ses attentes. La peau nue de Suzy avait l'air douce, il ne tarda pas à le vérifier en posant l'une de ses mains sur les hanches de la brunette. Reprenant ses droits sur ses lèvres, il vint l'embrasser, attiré vers elle comme un aimant. Sa main glissa légèrement vers le bas, caressant doucement sa cuisse. Il effleura sa peau sans la moindre brutalité, il ne voulait pas la froisser, ni la brusquer. Mais, lorsqu'il sentit la cuisse de Suzy se lever contre la sienne, il comprit qu'il pouvait se laisser aller. Pas la peine de faire semblant, cela ne les mènerait nulle part alors, quand elle monta sa cuisse, il l'attrapa pour la serrer fermement, lui faisant comprendre l'envie indescriptible qu'il avait pour elle, toute l'excitation qui grimpait en lui. Les baisers se multipliaient, devenant de plus en plus ambiguës, de plus en plus sauvages. Sa langue cherchait le moindre contact avec la sienne, elles dansaient dans un balais infernal et intense. Sans chercher à comprendre plus loin, l'Eliot se colla à elle, lui agrippant fermement la cuisse et, dans un geste viril et puissant, il la suréleva contre le mur, la remontant à sa hauteur. Il menait la danse pour son plus grand plaisir. Suzy l'enroula de ses jambes tandis qu'il gardait ses mains sur ses fesses pour plus de stabilité. Il détacha son visage du sien et vint l'embrasser dans le cou, histoire de reprendre un peu son souffle mais aussi de l'exciter toujours un peu plus. Le désir était palpable entre les deux étudiants, un tas de pulsions toutes plus primaires les unes que les autres, venaient l'envahir. Un frisson parcouru l'intégralité de son dos et de sa colonne vertébrale lorsqu'elle posa ses mains dans ses cheveux. Il y a longtemps qu'il n'avait pas ressenti de telles émotions sans la moindre colère ou la moindre tristesse. Il ne voyait que Suzy dénudée dans ses bras, plaquée et prisonnière contre le mur, rien d'autre. Absolument rien d'autre n'avait d'importance en ce bas monde. C'était eux contre le reste du monde.