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I LOVE HARVARD
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    Ah bah ça commence bien !!! (ft. Paris)
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    ► Feat Paris & Summer



    La crise passée, je sentais Paris se détendre un peu. Et je pensais que c’était le moment idéal pour lui permettre de se reposer au mieux. Il ne dormait pas, ou peu, et quand il y arrivait ce n’était pas une mince affaire : je n’avais pas osé lui dire, de peur qu’il ne se prenne trop la tête, ou qu’il panique quant à sa situation, mais…il est devenu somnambule. Empreint à des crises, il conversait et se déplaçait la nuit dans l’appartement, en quête de protéger quelque chose ou quelqu’un. La dernière fois que j’avais été le chercher en pleine nuit parce qu’il était sorti du lit, je l’avais retrouvé dans la cuisine en train de préparer ce qui semblait être un sandwich…je dis « semblais être » parce que bien évidemment les ingrédients qu’il y mettait n’avait rien de très cohérent. Je lui avais alors demandé pourquoi cette soudaine envie ? Et il m’avait expliqué qu’il préparait le sandwich de Matthew, afin qu’il ne meurt pas de faim à l’école…Matthew….son frère qu’il allait bientôt avoir 17 ans ! C’est à ce moment-là que je compris qu’il ne se passait rien de bon pour Paris. La suite ? Une longue série de nuit à roder dans l’appartement, à parler tout seul dans le canapé…Je me souviens même avoir eu une fois la peur de m’approcher de lui, parce qu’il me semblait bien plus tendu que d’habitude. Voilà d’ailleurs pourquoi je ne lui parlais pas de tout ça : je savais pertinemment que si je lui disais – même à demi-mot – que son comportement de somnambule m’avait fait avoir peur de lui, même légèrement, il finirait par partir le plus loin possible en se pensant dangereux et fou.

    A la place, je préférais mille fois lui apporter un quotidien sans trop de vagues, et lui suggérer subtilement de se reposer ou de parler…à un professionnel, même ? Peut-être ?? Cette conversation au sujet de ma grossesse, faisait partie des instants qui permettait à Paris d’entrevoir un avenir meilleur, et de se concentrer sur autre chose que sur le cauchemar qu’il avait vécu…je l’espérais en tout cas. « J’aimerais savoir comment j’étais, quel genre de bébé j’étais...mais…j’ai l’impression que c’est pire que de demander le code sécurité d’une banque. J’te jure ! » Combien de fois avais-je tenté de parler à ma mère, ou même à mon père du sujet. Dans un sens, depuis que j’avais annoncé plus officiellement ma grossesse, je trouvais ma mère moins distante, plus attentive à certaine chose me concernant. Son comportement ressemblait à peu de chose près à celui qu’elle avait eu quand j’avais décidé de présenter Paris à ma famille et annoncer par la même que je comptais adopter sa fille Ashlynn : légèrement gaga devant la blondinette, et un peu plus alerte de mon comportement maternelle avec la petite….Cette grossesse semblait donc une bonne opportunité pour moi de partager quelque chose avec ma mère. Du moins au début : car une fois les premières questions sur sa grossesse à elle quand elle m’avait attendu, fini la complicité !! Retour la froideur…Un combat sans fin.

    Mais peu importe après tout, il y en avait une qui elle, ne me laissait pas tomber : la mère de Paris. Grace devenait peu à peu une vraie mère pour moi, et là ou fut un temps j’aurais pleuré du manque d’affection de ma propre mère, aujourd’hui je m’en moquais parce que Grace n’était pas loin. Alors quand Paris m’expliquait que la mère Maconahey avait également pris du poids en attendant Paris, j’avais décidé de prendre cela pour modèle et de ne pas trop m’en inquiéter. Surtout qu’il est difficile de résister de toute façon aux paroles de Paris en cet instant. « T’es trop flatteur toi…même quand tu emplois le mot « baisable », c’est comme si tu venais de me couvrir d’or…pour dire à quel point je suis complètement influencer par mes hormones ! » plaisantais-je tout en ébouriffant la tignasse du Dunster dans laquelle j’adorais y plonger mes mains. « Ça va, tu me connais ! J’avoue que j’aime porter du décontracte à la maison, mais il est hors de question que je me relâche, grossesse ou non ! » Surtout que, j’étais plus que convaincu que cette année encore Paris serait réélu Président, et que pour le coup, j’allais devoir briller à ses côtés pour ne pas faire trop tâche « Et puis…il faut que je te fasse honneur dans le cas – a 99% - ou tu es réélu Président de la Dunster House. Je ne voudrais pas qu’on croit que t’as épousé un ballon de baudruche. »

    Je profitais d’une pause dans notre conversation pour instaurer la fameuse sieste dans le canapé. Paris ne s’était pas trop fait prier, heureusement pour moi ! Et je le trouvais même pressé, à voir comment il s’était soudain lever pour aller chercher tout le nécessaire à la bonne sieste crapuleuse. Bon on repassera pour le côté « crapuleux » vu qu’en ce moment, c’est le calme plat – Aie… – de toute façon, le but est que Paris dorme un peu, et rien d’autre.

    J’avais éteint mon PC, tiré les rideaux et avais bien vite rejoins mon homme dans le petit nid douillet qu’il avait créé sur le canapé transformer en lit. A peine allongé, Paris m’enveloppa de ses bras, et se colla à mon dos pour m’enlacer au mieux, sa tête nichée entre mon épaule et mon cou. Instinctivement, je passais une main derrière lui et moi, pour lui caresser gentiment la nuque, alors que monsieur lui, baladait sa main sous mon haut pour venir envelopper un sein. A ce contact, je souriais : même si simple et fugace soit-il, je chérissais ce geste, le laissant faire ce qu’il voulait du moment qu’il se savait en sécurité et bien avec moi.

    Nous restions là, un petit instant dans le silence. J’entendais sa respiration et naturellement, calait la mienne à la sienne, en fermant les yeux. Et forcément, je ne pouvais m’empêcher de prendre de ses nouvelles « Comment tu sens ? Avec la grossesse et la rentrée, en plus des prochaines élections….on n’a pas pu trop parler toi et moi. » Lui rappelais-je bien qu’il n’en avait pas besoin. Je tournais la tête de sorte de pouvoir accéder à une partie de son visage et posait mes lèvres à la commissure des siennes, l’embrassant à la fois sur la bouche et la joue, puis lui murmurais « Est-ce que tu veux me parler ? Ou pas ? Ce n’est pas…enfin, tu me dis juste ce que tu veux. Tout…n’importe quoi. Rien…peu importe. » Il avait le choix finalement, c’est tout ce qu’il devait comprendre dans mes propos. Il y a quelques mois, je lui aurais fait la gueule parce qu’il n’aurait pas osé me dire ce qu’il le tracassait. Aujourd’hui, je comprenais CLAIREMENT pourquoi il pouvait être plus dur pour lui, de discuter avec moi. Bien que cela me faisait parfois mal, cette impuissance que je ressentais en le voyant ainsi perturbé sans possibilité de l’aider, j’avais finalement concédé que je n’y pouvais vraiment rien…et que seul une personne extérieur pourrait lui venir en aide. Le problème est : QUI ? Et QUAND ?



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      Summer & Paris

       Team boulet !!

       

       Le souhait de sa femme de se connaitre en tant que bébé était légitime. Elle allait donner la vie, elle voulait avoir un point de comparaison, savoir si leur enfant lui ressemblait ou non. Paris avait tout un tas de photographie de lui quand il était gosse : Grace adorait le mitrailler de son vieil appareil photographie. Ses photos étaient donc plus ou moins débiles : lui sur le pot avec des lunettes d’aviateur, une BD entre les mains ou encore, lui, en train de dormir debout, à coté de son lit à barreau car sa mère lui avait interdit d’aller se coucher. Bah Paris avait trouvé le bon compromis : il dormait debout, accroché à son lit mais pas de dedans. Bref tout ça pour dire qu’il en avait des tonnes de souvenirs de lui gamin, au point de pouvoir certifier que Matthew et lui, se ressemblaient beaucoup quand ils étaient bébés malgré qu’ils n’aient pas le même père. « C’est bizarre.. Je veux dire, Grace n’est pas un modèle de mère mais elle a jamais rechigné à me montrer les photos. Ta mère ne supportait pas l’idée d’être enceinte et de grossir ? Enfin ça n’explique pas qu’elle fasse la difficile… Et ton père, il en pense quoi ? » demandait-il. Son beau-père avait toujours été très ouvert sur sa fille alors pourquoi ce mystère ?! Il en oublierait presque ses propres soucis. « Si tu veux, le prochain week-end, on pourrait aller voir ta mère et fouiner quand elle a le dos tourner… On lui colle Ashlynn entre les mains, on prétexte une sieste et on fouille ? » proposait-il. Il ne serait pas contre de quitter l’appartement pour tout un week-end.

    En tous les cas, le jeune homme espérait que sa femme ne se mette pas trop martel en tête au sujet de son poids. Il connaissait ses problèmes liés à cela, il avait beau passer pour un pervers, il n’en écoutait pas moins toutes les confidences qu’elle lui faisait tout au long de leur vie conjugale. « Ah, il n’y a que les hormones ? Moi qui pensais que c’était mon sens de la poésie et du romantisme qui te faisait chavirer dans mes bras » grimaçait-il. Il avait quand même de la chance d’avoir épousé une femme qui acceptait de s’entendre dire : t’es baisable ou alors tu ferais bander tout un régiment de gay rentrant de la gaypride ou d’un concert d’Elton John. « N’oublie pas que tu as toutes tes chances pour la vice-présidence. Qui sait, tu pourrais même porter la culotte et moi, être la first lady » poursuivit-il avec un sourire qui n’atteignait malheureusement toujours pas son regard. Cette tristesse, cette angoisse qui ne le quittait jamais, le hantait même jusque dans son sommeil. Combien de temps ferait-il l’autruche à nier ses problèmes ? « Tu es toujours la plus belle qu’importe ce que tu portes. Tu pourrais te trimballer habillée d’un sac poubelle, tu ferais sensation ! »

    Allongé contre sa femme, Paris n’avait pas tardé à chercher le contact. Un contact qu’il avait pourtant fui depuis son retour de l’hopital. Pourquoi ? Il ne supportait plus toutes les nouvelles cicatrices que son corps arborait. « Je ne sais pas » soupirait-il en fermant les yeux, essayant de chasser les vestiges de son kidnapping. Dans cette histoire, il n’était pas seul, Summer avait du supporte l’angoisse de le savoir entre les mains de Schumer. « Je sais qu’il est mort, je sais qu’il ne peut plus rien me faire mais j’arrive pas. J’ai l’impression qu’il est dans la pièce d’à côté, que je suis toujours dans cette foutue cave » murmure-t-il avant d’oser prononcer les mots qu’il taisait pour ne pas la faire souffrir. « Là-bas, je n’avais qu’une seule envie, qu’il en finisse, qu’il mette fin à ma torture. Pour la première fois de ma vie, je crois que j’ai vraiment eu envie de mourir ». Un souhait qu’il avait essayé de combattre mais fatigué, affaibli, menacé, une part de son courage l’avait quitté, demandant simplement à être soulagé de son existence. « Et je m’en veux pour cela car je t’ai promis de toujours être avec toi… mais c’était trop dur ! Je suis qu’un lâche » dit-il en roulant sur le dos pour fixer le plafond, les mains sur son visage comme pour se cacher de tout, d’elle, de la déception ou de la peur qu’il lirait dans son regard. Il s’en voulait d’avoir eu la pensée que mourir était la meilleure des options. Et maintenant ? Maintenant, libéré de son bourreau, il ne savait pas comment vivre. Depuis qu’il avait dix ans, il vivait avec cette menace au-dessus de sa tête. A présent, il était libre d’être heureux, libre d’être avec sa femme et tous les enfants que la nature voudrait bien leur accorder ; seulement, il restait là, prostré comme un animal blessé et il s’en voulait de ne pas réussir à sortir son esprit de la cave. Il ne supportait pas son corps. Un corps pourtant qu’il avait bati à la force de ses poings. Un corps que ce monstre avait désiré soumettre et ça, il avait du mal à l’accepter. « Est-ce que je suis un monstre ? » demandait-il sans attendre de réponse. Summer pourrait-elle encore le désirer si elle savait que ce type avait posé ses mains sur lui, ses lèvres sur les siennes. Il se sentait mal et pourtant, il n’avait qu’une seule envie : se perdre en elle pour oublier, pour s’offrir et n’avoir que son odeur, sa marque sur lui. Putain mais pourquoi sa vie tournait-elle autour du sexe ?!

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    ► Feat Paris & Summer



    A force de tourner autour du pot, à parler de tout et de rien, on n’avait finalement réussi à trouver un moment pour discuter du vrai problème qui tourmentait Paris. Oh je ne dis pas que ma grossesse ne le stresse pas, mais disons que si l’on devait placé une règle à côté du stress glané par la grossesse, et une règle à côté du stress post traumatique lié à son kidnapping, il est clair que la mesure serait biiieeennn différente, la deuxième l’emportant sur la première.

    Allongés, dans une pseudo pénombre – je savais que l’obscurité totale n’aidera pas Paris à se sentir à l’aise et en sécurité – je me tentais à une discussion. J’avais besoin de savoir où il en était…je savais qu’il n’était pas près de guérir, ce n’est d’ailleurs pas ce que j’attendais vraiment de lui. Non, ce que je voulais, c’était qu’IL puisse mettre des mots à ce qu’il ressentait. A force de se taire, tout cela le rongerait, j’en étais persuadé. Cela avait commencé de toute façon….Quant à son mal être, sa souffrance, je ne cherchais même pas à l’évaluer : J’avais moi-même eu la plus grosse peur de ma vie, en voyant du sang dans cette appartement, il y a de ça quelques semaines, alors que j’aurais dû y trouver Paris, patientant notre retour avec Ashlynn…Je pensais mon monde s’écrouler, avait eu peur de ne plus voir ce visage que je chérissais tant, de ne plus pouvoir enlacer ce corps qui m’apportait chaleur, confort et sentiment de protection…Aujourd’hui, je savais tout ceci derrière moi, mais pour Paris, c’était plus difficile, et c’était tout à fait compréhensible.

    Ce que je redoutais le plus arriva : J’avais suggéré à Paris de me parler, ou de ne rien faire s’il ne s’en sentait pas capable. Et bien que j’espérais qu’il se lance, j’avais la peur viscérale qu’il ne me dise ce que je ne voulais pas entendre… et malheureusement, c’est ce qu’il fit : il évoquait l’envie noire qu’il avait éprouvé quand son beau-père l’avait enlevé, c’est envie de mettre fin à sa vie, juste pour que tout ceci s’arrête. C’est idiot, mais je n’avais pas pu m’empêcher de me sentir blesser…égoïstement, je sais. Mais c’est dur d’entendre votre mari vous dire que la mort lui aurait été plus facile que de se battre pour rester auprès de ceux qu’il aime. Mais à bien y réfléchir, à sa place, qu’aurais-je eu envie ? Sur la fraction de seconde qui m’était permise, j’avais réussi à conclure que tout comme Paris, j’aurais sans doute souhaité que tout ceci s’arrête au plus vite. Je ne savais pas clairement ce que son beau-père lui avait subir pendant ces 4 jours – et dans un sens, je me demandais s’il fallait que je le sache – mais peu importe : ce n’était clairement pas le club med. De nombreuses fois, j’avais pensé aux pires, imaginant tout ce qu’il aurait pu avoir vécu et….à chaque fois, j’en avais eu la nausée. De par ma condition, j’avais réussi à mettre cela sur le coup de la grossesse, prétextant que mes moments d’absence suivis de mes envies de vomir et ma pâleur, n’avait rien, mais alors RIEN a voir avec ce que j’imaginais à chaque fois que j’aidais Paris à effacer les marques encore visible sur son visage.

    Mais avec le temps, j’avais réussi à percevoir tout ceci autrement : plutôt que de me rendre malade, et risque de voir la confiance de Paris décliner, j’avais pris la décision de tout faire pour lui assurer ma présence physique, moral, psychique…TOUT, du moment qu’il ne se sentirait pas seul, ni faible, ni terroriser. Le Laisser parler en cet instant était selon une bonne manière de lui prouver que j’étais là pour lui…que je l’écoutais, et que je ne jugeais pas. Et réellement, je ne le jugeais !

    Le problème, c’est de réussir à ne pas réagir avec vigueur face à ses propos : Comment rester calme quand on l’entend se demander s’il est un monstre ?? Je me pinçais les lèvres en fermant fortement les yeux, me mordant l’intérieur des joues avant d’inspirer profondément. Il ne devait pas se poser cette question. JAMAIS ! Je gesticulais pour lui faire comprendre qu’il devait s’écarter un instant, puis me tournait pour lui faire face, posant ma main sur son visage, lui caressant la joue « Mon cœur, tu n’es pas un monstre, et tu ne le seras jamais !! » Je le forçais à me regarder, plantant des yeux surs, convaincus et déterminés, dans les siens : « Tu n’es pas un lâche non plus, d’ailleurs…Je…enfin…ce que je veux dire, c’est que : je comprends ce que tu as ressenti. Je ne dis pas que ça ne fait pas mal d’entendre que tu aurais préféré mourir, mais…Je crois que j’aurais sans doute préféré la même chose si j’avais été à ta place. » Malheureusement pour lui, je n’avais pas été à sa place. C’est bien lui qui avait vécu le pire. Il pouvait vouloir cacher ses cicatrices à chaque moment d’intimité que j’avais essayé d’obtenir, il ne pouvait pas me cacher ce que ses yeux traduisaient. « Paris…si c’est le fait que tu es eu cette pensée quand tu étais avec lui, qui te fait croire que tu es un monstre, alors je te dis : NON ! Stop, tu n’es rien de tout ça … » Mais était-ce vraiment à cause de cela qu’il s’imaginait être un monstre ? Quelques me laissait croire que non. En attendant, je restais sur mes positions, continuant de caresser sa joue du pouce, tout en laissant mes yeux observer en détails ce visage que j’avais eu si peur de ne plus revoir… « Tu n’es rien de tout ça… » Répétais-je dans un murmure avant de lui souffler tendrement « Je t’aime, Paris Adam Maconahey…. » Je déposais délicatement mes lèvres sur le bout des siennes, avant de décaler mon pouce de sa joue, pour venir embrasser également cette dernière, et reposer ma tête, sur un des oreillers que Paris avait amené.


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      Summer & Paris

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       Paris n’était pas du genre à se confier facilement mais on ne pouvait pas lui retirer le fait que quand il arrivait à parler, c’était pour faire des révélations chocs. Il se détestait d’ailleurs pour ça surtout que Summer n’avait pas besoin d’entendre le fait qu’il avait eu envie d’en finir. Le jeune homme en aurait presque supplié son père de mettre fin à son calvaire si dans un sursaut d’orgeuil, il n’avait pas eu envie de se battre. Il ne pouvait pas abandonner femme et enfant sans se battre. Il était hors de question qu’Ashlynn souffre de l’absence d’un père. Il était hors de question que Summer n’en revienne à sa solitude. Il ne pouvait pas les abandonner, c’était au-delà de ses forces alors il s’était battu une nouvelle fois contre son bourreau, contre ses démons. Malheureusement, il en était épuisé de toujours devoir se battre. Si vous saviez comme il rêvait de retrouver la quiétude qu’avait été sa vie durant plus d’un an. Sa petite rouquine avait toujours eu le don de combler et apaiser son âme tourmentée sauf qu’il ne savait plus comment la laisser approcher. Tel un animal sauvage blessé, il se cachait, se réfugier dans tout ce qu’il pouvait contrôler : cette grossesse, la Dunster House. Et encore, rien n’était sur concernant cette dernière. Il y avait de la concurrence mais une fois encore, sa femme se trouvait à ses côtés pour le soutenir, pour lui tenir la main afin de traverser une nouvelle épreuve ou aventure avec lui. Oh comme il espérait pouvoir exercer un mandat de président à ses côtés. Perdu dans ses pensées suite à ses propos, il se laissait doucement repousser avant que son épouse ne le force à croiser son regard. Le simple fait qu’elle comprenne par quoi il avait envie de passer le soulager et lui ôtait un poids immense des épaules.  « Je l’ai voulu mais je ne pouvais pas… Si tu savais comme le fait de penser à vous deux, vous trois me donnait encore un peu de force » lui dit-il pour qu’elle comprenne également qu’il s’était battu afin de revenir vers elles. La mort aurait été une facilité bien trop lâche à ses yeux. Ce n’était pas dans sa personnalité de baisser les bras même s’il ne réclamait qu’un peu de calme à présent.  « Il n’y a pas que ça » soupirait-il en détournant légèrement le regard pour mieux revenir vers elle quand elle lui souffla son amour.  « Je t’aime aussi Mme Maconahey » répondit-il à son tour avant de l’embrasser délicatement.

    C’était dingue comme son coeur et sa tête n’arrivaient pas à se mettre d’accord. Il voulait la serrer dans ses bras, lui faire l’amour mais il bloquait à l’idée qu’elle puisse à nouveau contempler ses cicatrices les plus anciennes mais surtout les plus récentes. Alors, à la place, il la serrait dans ses bras, déposant un baiser sur sa tempe.  « On ferait mieux de dormir, tu dois te reposer également pour être en forme ! Etre enceinte d’un Maconahey n’est pas une sinécure » plaisantait-il alors que ses mains caressaient son dos, ses hanches. Son corps l’appelait, sa raison également mais son coeur meurtri jouait les timides. Il avait l’impression d’avoir fait un bond en arrière. Cela le dérangeait, cela l’agaçait et cela le frustrait. Paris n’était pas idiot, il savait que pour aller bien, il devait dépasser son traumatisme et reprendre une vie normale. Le plus dur était peut-être de faire le grand saut.  « Bébé... » dit-il avant de grimacer. Putain mais il était où le pervers quand il en avait besoin.  « Est-ce que tu… Non laisse tomber ». Il n’allait quand même pas lui demander : hey, ça te dit une partie de jambe en l’air ?! Malgré tout, ses doigts eux, se faisait caressant comme doués de leur propre volonté.

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    Un sourire se dessina sur mon visage quand Paris m’assura qu’il avait tout de même trouvé de la force en pensant à sa fille, en pensant à nous. Preuve que le Paris battant que je connaissais ne s’était pas perdu sous les assauts de son beau-père. Cependant, mon sourire s’effaçait pour laisser place à l’incompréhension et à l’inquiétude quand mon mari déclarait que ce n’était pas uniquement à cause de ses sombres pensées qu’il se comparait aujourd’hui à un monstre. C’était quoi d’autre alors ? Je le regardais dubitative, attendant une suite à ces mots, un sens à tout ceci….mais rien. Je sentais que Paris n’arrivait pas à me le dire. J’inspirais profondément et redoublait de tendresse et de paroles apaisante pour le rassurer et lui dire qu’il n’était pas un monstre, loin de là. Il ne pouvait pas m’en parler, alors tant pis, je ferais comme d’habitude, et je continuerais de patienter. Patienter en lui rappelant que je l’aimais plus que tout autre chose…
    Après notre baiser, Paris me suggéra de dormir, tous deux ayant besoin de repos. J’avais voulu protester, parce que dans le fond j’aurais préféré que LUI dorme, pendant que MOI je veillerais sur lui mais…il n’avait pas tort : Moi-même je ne dormais pas comme il fallait. L’absence de Paris dans notre le lit le soir ne passait jamais inaperçue, quoi qu’il en pense…Je ressentais la froideur de cette place vide à mes côtés, et finissait par me réveiller avec un stress et une question permanente : « devais-je le rejoindre dans le salon ? Ou le laisser seul ? Et si je le rejoignais, allais-je encore une fois le voir parler tout seul, les yeux parfois ouvert – parfois clos – sans avoir la permission ou le droit raisonnable de le ramener à la réalité ? » Non…Cette question se terminait toujours par la même réponse : « Non, je ne dois pas y aller… Non, s’il est parti, c’est qu’il ne voulait pas que je le vois. » Plus facile à dire qu’à faire, cependant…d’où le fait que je finissais par m’endormir nerveuse, et me réveiller en étant encore plus fatiguée que la vieille. Finalement, oui : cette sieste me ferait le plus grand bien aussi.

    Je restais là, à observer mon homme qui malgré des traits encore tirés par l’angoisse et les insomnies, s’était tout de même un tout petit peu adoucie ; cette intimité et ce cocon qu’il nous avait construit dans ce canapé y étant sans doute pour quelques chose. Ses mains se baladaient sur mon corps et ce n’était pas pour me déplaire : j’en fermais les yeux en souriant légèrement, appréciant le peu de contact qu’il nous restait à partager tous les deux. Pas de doute de toute façon : je préférais mille fois cela, plutôt que rien du tout ! Je ne sais même pas comment j’aurais pu tenir si Paris avait, en plus de ces angoisses et ses insomnies, mit de la distance entre nous…Perdue dans ma rêvasserie à force de détailler ainsi le visage de mon homme, je fus surprise de l’entendre m’interpeller. Relevant le regard pour fixer le sien, je l’interrogeais en silence, attendant sa requête. Là encore, elle ne venait pas, mais contrairement à tout à l’heure j’arrivais à lire dans ses yeux : il faut dire que ces mains sur moi, continuant de me caresser, m’aidait à comprendre ce que Paris souhaitait me dire, et il ne m’en fallut pas plus quand ce dernier amorça un début de phrase avant de se rétracter. J’avais cru comprendre…

    Cela me faisait mal de le voir à ce point tiraillé, d’autant plus que j’avais du mal à le voir être à ce point incapable d’aller vers moi, incapable de se sentir bien avec moi physiquement ET moralement…oui c’était tout aussi dur pour moi d’admettre qu’aujourd’hui, nos ébats sexuels, notre intimité, notre passion, ne suffisait plus à calmer les tourments de Paris. Il fut un temps, ou cela aurait été la solution à tous ces petits tracas….aujourd’hui, ça ne rentrait même plus en ligne de compte. Mais malgré tout, je préférais croire que ce n’était que partie remise ; qu’à un moment où à un autre, Paris redeviendrait Paris…Je lui laisserais le temps pour ça. Je continuais de me le répéter : Je-lui-laisserais-du-temps. D’un sourire rassurant, je lui fis comprendre que je savais ce qu’il voulait – ou plutôt que je savais qu’il voulait faire, mais qu’il ne pouvait pas faire – et lui répondais : « Je sais…J’en ai envie aussi, mais…tu n’es pas prêt, mon cœur ! » Il le sait. Il le sait même encore plus que moi ! « Mais ça va aller, ne t’en fais pas » le rassurais-je encore, pour éviter qu’il ne culpabilise. Je me tournais alors pour reprendre ma place initiale, adoptant la position de la cuillère avec un Paris chaud et accueillant que je sentais dans mon dos. « Et puis…on est bien là, nan ? » J’avais attrapé la main de Paris pour qu’il entour ma taille, entrelaçant nos doigts au passage, pour finalement reposé nos deux mains jointe sur mon ventre. « Dors mon cœur…Dors… » Je fermais les yeux, et attendait d’être guider par le souffle de Paris derrière moi, avant de me laisser complètement aller dans les bras de Morphée.


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