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Arizona & Jedekia

Tu n’arrêtes pas de penser à ça…A cette soirée où, une fois de plus, ta vie fut chamboulée. Tu avais trop bu, tu avais repris le volant de cette voiture de location et le drame arriva. Tu n’as absolument rien vu venir, trop occupé à tu ne sais plus trop quoi, déviant sur la chaussée. Un choc et tu as compris que tu venais de percuter quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Tu as pris la fuite, appelant les secours d’une façon anonyme, sauf qu’il était trop tard. La fille, elle était morte sur le coup, succombant à ses blessures que tu lui avais causées. Alors oui, tu t’en veux, tu vis avec ça sur la conscience comme un poison qui, doucement, te bouffe les entrailles. Tu essayes d’oublier dans l’alcool, dans tes antidouleurs dont tu es devenu dépendant. Tu oublies également dans le sexe, couchant régulièrement avec Arizona, ayant également couché avec Lily lors de cette soirée bien trop alcoolisée. Tu essayes d’oublier, tu t’acharnes, mais tu n’y arrives pas. Comment le pourrais-tu ? C’est impossible. Poussant un soupire, tu fermes les yeux alors que l’ascenseur grimpe, te montant à chaque fois un peu plus haut. Tu as passé la journée avec ta cousine, Bambi et ça t’avait fait du bien. L’espace de quelques heures, tu t’étais senti normal. Malheureusement pour toi, toutes les bonnes choses ont une fin. Les portes métalliques s’ouvrent enfin, annonçant que tu étais arrivé à ton étage. Tu résides dans un hôtel quatre étoiles, chose pas du tout étonnante vu tes finances. Autant se faire plaisir jusqu’au bout. Te dirigeant vers ta porte, tu entres dans ta suite, ôtant directement tes vêtements, te promenant en boxer. Tu ne comptes plus aller nulle part, alors bon, autant te mettre à l’aise. Te servant un verre de whisky, tu te l’enfiles d’une traite avec deux médicaments, te servant déjà un autre que tu sirotes plus lentement. Alors que tu t’apprêtais à t’allumer une clope, quelqu’un toque à la porte et une voix familière résonne derrière. Arizona. Directement, un léger sourire s’empare de tes lèvres et tu te diriges vers l’entrée, ouvrant la porte sans même cacher dans semi nudité. Elle t’a déjà vu dans des états plus dénudé que ça. « Hey, viens, entres… » Te dégageant de l’entrée, tu la laisses passer la porte pour refermer celle-ci et la verrouillé au passage. Tu sais qu’une fois que la jolie brune est dans la suite, elle n’en sortira probablement pas avant demain. Observant l’heure, tu hausses un sourcil. Il est rare qu’elle vienne aussi tôt, quoi que, au final, vous êtes également de très bons amis donc bon, ça ne t’étonne pas finalement. « Je te sers quelque chose ? » Parce que oui, tu as toujours ton propre verre en main, donc bon, autant te la jouer poli.

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Arizona & Jedekia

L’amour, c’est un sentiment violent, les sentiments, ce sont des choses qui ne se contrôlent pas et tu le sais parfaitement bien. Ça fait un peu plus de deux mois que tu t’es fait larguer par l’homme que tu aimais depuis dix mois. Son excuse ? Ta proximité avec Piper, cette relation fusionnelle que tu entretenais avec ta meilleure amie. Il est vrai qu’elle a une grande place dans ta vie depuis ton arrivée à Cambridge, malheureusement, cette place était bien trop exposée et beaucoup en souffraient. Tu t’étais attaché à elle, ayant toujours eu de légers sentiments à son égard, comme elle en avait pour toi. Mais cette amitié, elle est plus forte que vos sentiments, c’est comme ça et tu ne te voyais pas en couple avec Piper. En réalité, depuis ta rupture, tu ne te voyais plus en couple avec quiconque. Pour faire quoi ? Souffrir encore ? Avoir de nouveau le cœur brisé, l’âme en peine ? Tu refuses, tu es déjà assez mal comme ça. La preuve, tu bois, tu te drogues parce que oui, c’est clairement une drogue et tu es un camé des antidouleurs et puis, il y a les rapports charnels que tu accumules alors qu’au fond, ça ne te ressemble pas. Tu as toujours été le mec qui privilégiais les relations à longue durée, mais bon, après tout, pourquoi chercher à se poser alors que tu te sais nocif pour les autres ? Non, impossible. Entraîner quelqu’un dans ta chute, encore une autre personne, serait t’achever toi-même et tu n’es pas assez sadique pour ça. Alors oui, lorsque la voix de Arizona résonne derrière la porte, tu te sens en quelque sorte soulagé. Tu sais qu’avec elle, c’est spécial et que dans un sens, ta présence l’aide à aller mieux, ça te donne un peu d’importance.

Tu fais entrer la jeune femme alors que son regard s’attarder sur ton corps. Tu la laisse faire, ce n’est pas la première fois et, aussi puéril que cela puisse être, ça te rassure de te savoir désirable. Tu sais que tu as du charme, que tu as un corps attrayant, mais voir les autres le confirmer est encore mieux. Lorsqu’elle t’annonce qu’elle boira comme toi, tu lui sers donc un verre, lui offrant calmement. Sourire aux lèvres, tu ne ranges pas la bouteille, sachant parfaitement qu’elle va en vouloir un deuxième. Elle est un peu comme toi la jolie brune, elle noie ses propres démons dans l’ivresse et la luxure, pour ça, vous vous êtes bien trouvé. Une fois son deuxième verre servit, tu déposes la bouteille sur la table basse de la suite, allant te poser dans le canapé alors que tu souris d’un air charmeur face à ses mots. « Mh, généralement j’essaye au moins de mettre un pantalon, donc disons que tu es une privilégiée dans ce domaine. Mais si tu veux, je vais enfiler quelque chose, histoire de faire en sorte que ton regard reste rivé dans le mien et non pas plus bas… » Bien sûr que tu as remarqué son regard dévorant, d’ailleurs, ce regard, il te fait frissonner, il te donne des idées et tu ne comptes pas le cacher. Portant ton propre verre à tes lèvres, tu ne cesses pas de sourire pour autant, ne la quittant pas des yeux. Cette relation, tu l’aimes, tu l’apprécies, tu la penses simple alors qu’au fond, tu la sais compliqué. Il n’y a pas juste de l’amitié, sinon, tu ne coucherais pas avec elle aussi souvent. Combien de fois n’aviez-vous pas partagé le lit de l’autre durant l’été ? Les limites de l’amitié, aussi amélioré soit-elle, avait été dépassée depuis longtemps.

« Ta journée c’est bien passée ? Non parce que, il me semble que je ne t’ai pas vue ce matin, généralement je te croise mais là…pouf, disparue. » Tu souris avec amusement, penchant la tête sur le côté alors que tu l’observes, la dévore presque des yeux, laissant les médicaments et l’alcool agirent, donnant un mélange pas très subtil et innocent.

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Arizona & Jedekia

Tu ne peux pas t’empêcher de sourire face à sa réplique. Il est vrai qu’enfiler un pantalon maintenant serait stupide, encore plus si elle comptait te l’enlever…Tu ne gardais jamais très longtemps tes vêtements avec Arizona, c’était physique et tu ne te posais pas plus de questions que ça. Le pourquoi du comment, tu ne veux pas y penser, ça te donnerait la migraine et tu refuses de chopper un mal de crâne maintenant. Tu préfères de loin essayer, oui essayer, de ne pas y penser…Parce qu’au final, l’air de rien, tu t’es déjà posé des questions. Lorsque tu te réveillais en pleine nuit, en sueur, les cauchemars envahissant ton esprit une fois de plus et que tu la retrouvais allongée à tes côtés. Combien de fois ne l’as-tu pas regardé dormir ? Trouvant un certain réconfort face à cette image. Tu n’étais pas seul. « Je sais, mais c’était juste pour le sport, après tout, je ne suis pas avantagé dans cette situation. Je n’ai plus qu’un bout de tissus et toi…tu es bien trop habillée. » Tu souris de nouveau en coin, prenant une petite moue boudeuse, celle qui te va si bien. Posé dans le canapé, tu laisses le whisky couler le long de ta gorge, t’offrant une douce brûlure enjôleuse alors qu’un frisson te parcoure de part et d’autre. Tu la laisse approcher, l’observant sans décrocher ton regard de son corps. Elle se mouve pour venir s’asseoir à tes côtés, pas assez proche, pas trop loin non plus. Une distance raisonnable, une distance qui t’offre le besoin de te rapprocher, autant que ta fierté te dit de ne pas le faire directement. Alors oui, tu restes planté là, tournant la tête vers elle, positionnant ton bras contre la tête du canapé, l’observant boire une gorgée de son whisky.

Elle te provoque, elle te cherche et ça, tu le sais parfaitement. Pourtant, malgré le fait que tu en sois conscient, une pointe de jalousie s’empare de toi et fait en sorte que tu te crispes. Tu détestes quand elle joue à ce petit jeu avec toi, elle te connait, elle sait que tu es d’un naturel jaloux et possessif. Arizona ne t’appartient pas, tu ne lui appartiens pas non plus, mais disons qu’une fois que vous êtes ensemble, tu préfères éviter d’entendre ce qu’elle fait avec son corps. Alors, tu préfères clairement jouer au même jeu qu’elle, voulant la piquer à vif autant qu’elle ne le fait avec toi. « J’ai passé la journée avec ma cousine, puis, j’ai fait de très bonnes connaissances aussi…deux charmantes demoiselles, une d’elle avec des jambes…pouf, j’en frissonne encore. » Toi, tu es plus cash, tu mets directement les pieds dans le plat. Sauf que voilà, tu bois le reste de ton verre d’une traite, la laissant allonger ses jambes sur tes cuisses. Ben mademoiselle prend ses aises…ça ne te dérange néanmoins pas, la preuve en est, instinctivement, ta main se pose sur son mollet. Si tu as quelque chose de prévu ce soir ? Tu fais mine de réfléchir, détournant légèrement les yeux, comme si tu consultais un agenda mental que tu n’as pas du tout. « Ce soir, j’avais prévu de m’apprêter pour sortir boire un verre, peut-être finir la soirée en charmante compagnie…Tu devrais peut-être voir si t’es « connaissances » veulent se joindre à nous…je suis sûr qu’ils apprécieraient le geste. » Bien sûr, tu la provoques tout en montrant ta saleté de jalousie, chose dont tu ne peux pas t’empêcher. Tournant les yeux vers elle, souriant mesquinement, tu pousses ses jambes pour te relever, allant te servir un autre verre.

« Sauf si tu avais d’autres plans plus…amusant, alors, je suis tout ouïe, sauf si ça ne m’implique pas dedans. » Tu lui tournes le dos, partagé entre l’agacement des images qui te montent à la tête et l’amusement de cette foutue provocation. Tu n’es pas farouche, loin de là et tu sais que si elle te provoque trop, tu risquerais bien de lui sauter dessus, de la marquer pour pouvoir avoir le loisir de te dire que, plus tard, les autres imagineront aisément que quelqu’un est passé par-là avant eux. C’est puéril, certes, mais tu fonctionnes comme ça.

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Arizona & Jedekia

Tu observes Arizona ôter sa veste d’une façon provocante et sensuelle, n’en perdant pas une miette. Directement, ta main libre se lève pour arrêter le vêtement, le laissant tomber à tes côtés alors que tu ne quittes pas ce petit sourire charmeur. « Légèrement mieux. » Ta tête se penche doucement sur le côté, l’observant de haut en bas. Sa peau n’est pas totalement couverte, pour ton plus grand plaisir. Il faut dire que cette jeune femme est plus que séduisante. De longues jambes, une fine silhouette, des courbes bien placées. Oui, elle n’a absolument rien à envier à d’autres filles, que du contraire. Elle a ce petit air torturé qui ne la quitte jamais, faisant pétiller son regard de cette flamme dévastatrice que tu aimes tant. Tu la regarde sans détourner les yeux, du moins, jusqu’à ce qu’elle te rende jaloux, te provocant ouvertement en mettant l’histoire de ses rencontres sur le tapis. Directement, tes muscles se crispent et tes traits se figent, pourtant, tu tentes de ne pas trop le montrer, répliquant ouvertement à sa petite provocation. Certes, tu avais rencontré deux filles, mais elles ne t’avaient pas plus intéressé que ça. La preuve, tu étais ici et non pas avec elles. Puis, les jambes d’Arizona sont bien plus belles que celles d’une inconnue. Trouver mieux ? Tu allais répondre lorsqu’elle tire sur son haut, dévoilant la naissance de sa poitrine. Tu restes un homme et, bien sûr, ton regard descend d’un étage. La goutte, tu la suis sans retenue, tu as pratiquement envie de lui sauter dessus, stoppant sa course…sauf que tu te retiens, disant la voix légèrement plus rogue. « Je vois ça… » Oh oui tu vois, tu vois même fort bien de quoi elle parle, connaissant par cœur ce que cache ses vêtements encore présents.

La jalousie, elle la remarque et ne peux s’empêcher de te dire que tu es davantage excitant en étant jaloux. Haussant un sourcil tu souris en coin, secouant doucement la tête. « Mh, et encore, je pourrais l’être davantage. » Repoussant ses jambes, tu la vois tendre son bras, réclamant un autre verre. Tu prends celui-ci, frôlant ses doigts avec les tiens alors que tu te sers un verre, faisant de même, continuant ton petit jeu. « Dilemme, dilemme que voilà… toi ou des inconnues… » Tu reviens avec les deux verres, sauf que cette fois-ci, tu souris d’un air provocateur, charmeur, prédateur. Tu t’arrêtes juste devant elle, déposant les verres sur la table basse. Doucement, tu prends ses jambes et tu les allonges sur le canapé, l’obligeant à être ainsi allongée. Une fois fait, tu viens te mettre juste au-dessus d’elle, bloquant ses jambes entre les tiennes alors que tes mains se posent de part et d’autre de son visage, paume contre le canapé. Tu la surplombe, plongeant ton regard dans le sien. « Je pense que mon choix est vite fait…sauf si tu préfères rejoindre tes nouveaux amis… » A ces mots, tu approches ton visage du sien, frôlant ses lèvres avec les tiennes. Tu fais en sorte de ne faire que les frôler, déviant calmement vers son cou. Arrivé sur sa peau, tu y dépose un baiser, puis un deuxième, laissant ta langue glisser sur celle-ci, retrouvant ce gout que tu as fini par également apprendre par cœur. Approchant de son oreille, tu mordilles le lobe de son oreille avant de murmurer. « Mais je doute qu’ils puissent te faire frissonner aussi bien que moi… » Tu te vantes un peu, certes, mais tu sais que c’est vrai et que, de toute façon, elle n’allait aller nulle part.

©LittleJuice