Dernièrement, Gaïa n'était plus vraiment la même, elle venait de reprendre le traitement espérant que ça lui permettrait de survivre plus longtemps, bien qu'elle n'avait pas grand espoir. Elle ne le méritait pas après ce qu'elle avait fait mais elle pensait à ses proches et au fait qu'ils lui demandaient tous de ce battre. Depuis qu'elle était au Loas Gaïa se faisait discrète, elle n'avait pas le moral par apport au fait que l'anniversaire de son père approchait et qu'elle se souvenait alors du crime qu'elle avait commit. Dans sa chambre d'hôtel la jeune femme regardait le plafond alors qu'elle ne trouvait pas le sommeil les cauchemars l'envahissant de plus en plus. Elle en avait assez d'être dans cet état et elle espérait pouvoir retrouver le moral avec Tallulah qui était de la partie. Bref il fallait qu'elle ait le moral et qu'elle aille de l'avant. Puis l'on frappe à sa porte, Gaïa se redresse et elle va à la porte alors qu'elle ouvre, elle voit Cassiopea devant elle en nuisette, superbe comme toujours. Gaïa à la sensation qu'elle tombe au bon moment, voilà ce dont elle à besoin de soir de sa dose. Cette femme c'est sa drague y a rien à faire, elle l'attire comme un aimant. Gïa sourit en coin alors qu'elle prends la main de Cassiopea pour l'attirer contre elle, fermant la porte de son pied. « Bébé, tu es ce dont j'avais besoin. » Glissa telle alors qu'elle frôla ces lèvres des siennes, avant de l'embrasser langoureusement, glissant sa main sur sa nuisette, elle était absolument divine, de quoi remonter le moral de la brune.

Gaïa ne s'était pas investit dans le summer camp autant qu'elle l'aurait voulu, elle regrettait d'avoir choisi de s'investir dans une équipe car elle n'avait pas pu les aider, elle ignorait que la reprise du traitement allait avoir un tel effet sur elle. Puis Alix ne donnait aucun signe de vie depuis qu'ils étaient rentré de Londres, depuis qu'elle avait su que l'homme qu'elle avait agressé le jour de la mort de son père était mort. Plus rien n'allait dernièrement, ces proches s'éloignaient ou quittait la ville et c'était comme si Gaïa s'éloignait par peur de souffrir avant que les autres ne le fassent. Dernièrement, elle était hanté par la prison revoyant des choses et essayant de passé outre mais c'était de plus en plus difficile. Malgré elle, la jeune femme devenait distante et froide avec les autres. Alors voire Cassiopea devant sa porte lui fit du bien, elle se raccrochait à cette femme depuis tellement de temps qu'elle en devenait littéralement accroc. Elle avait besoin de la sentir contre elle, de toucher sa peau et de la posséder. Cassiopea lui appartenait et elle ne laisserait jamais personne la lui pendre. Bien sûr, elle détestait l'idée de s'engager dans une relation parce que l'idée de savoir qu'elle allait mourir allait tout bouleversé. Cependant, elle n'avouerait jamais combien elle s'était accroché à cette et au combien elle avait besoin d'elle. « Je n'hésiterais pas crois moi. » Dit elle alors que ces mains se perdaient déjà sur son corps, sa langue allant explorer la sienne. Baiser échangé et amplifié par la blonde, Gaïa ne pensait plus à rien qu'aux courbes de cette femmes, une fois sur le lit, elle la surplomba de tout son corps, alors qu'elle glissait ses lèvres dans son cou. Elle avait envie d'elle maintenant, elle commença par faire glisser la première bretelle de sa nuisette tout en déposant des baisers sur sa peau, puis elle reproduit la même chose de l'autre côté. Elle put enfin admirer sa poitrine, qu'elle caressa du bout des doigts en ce mordant la lèvre inférieur. « Tu es absolument parfaite. »