J’étais détruite en ce moment. Blessée au plus profond de mon être. Le cœur en cible d’une balle inévitable, la peine de cœur, le coup fatal de l’amour qui s’en va. Dans mes pensées, je marcher sur cette plage, tard dans la nuit. J’avais en mémoire tellement de souvenir douloureux qui s’imposer dans ma tête, des flashes de ma rupture houleuse avec William, mes nuits passé à parler avec Roman, mes confidences sur l’oreiller avec Cole. Mes retrouvailles avec Elyas, Sloan mon meilleur ami qui me manquer terriblement, et dans tout cela, cette lettre retrouver sur le lit de la chambre d’hôtel de Roman ‘Je m’en vais’ ni plus ni moins juste ça. J’étais terriblement mal, mais j’avais enfin arrêté de me bourré la gueule lorsque j’allais mal, non j’avais repris la cigarette à la place, mais aussi les joints. La drogue, voilà ma façon d’évacuer la pression. Je sors mon portable et j’envoie un sms à une personne, j’avais besoin de voir cette personne de lui parler, de savoir ce qui avait bien pu se passer dans sa vie depuis la perte de notre bébé. Je décide finalement de l’appeler et de lui laisser un message vocal. « William, c’est Danneel, j’ai besoin de te voir, de parler. Je crois que je suis au bord du gouffre. » Je raccrochais sans rien dire de plus. Je garderais toujours un lien indestructible avec William, je lui avais sauvé la vie plus jeune, et il avait sauvé la mienne, et puis il y avait eu ma grossesse, même si elle n’était pas arrivé au terme, elle nous avait lié à tout jamais. Je me poser sur un banc face à la mer, pensive. Je n’étais pas certaine que William allais venir.

La vie m'avait appris beaucoup de chose ... Il ne fallait jamais rien lâcher et croire en ses rèves même si parfois ceci paraissent inaccessible. Le SB pour moi n'avait pas été une réussite et je n'attendais qu'une seul chose .... rentrer a Boston ... rentrer chez moi. On ne peut pas dire que je m'amuse ici au Laos. Je sort très peu je suis devenu solitaire va t'on  dire. La perte d'un petit être chère m'a fortement affecté alors depuis je me suis renfermé sur moi même sans pour autant le montrer a mon entourage. Je fais le gars qui se porte bien lorsque j'ai pas le choix d'être entouré de mes proche ou mes amis mais en réalité au fond de moi c'est tout autre chose.
Comme a mon habitude le soir j'aime me retrouver sur la plage, le cul dans le sable, scrutant l'horizon, les pensées plein la tête, les souvenir qui me hante.
Moi smartphone sonne, je le laisse sonner sans trop y prêter attention. Un petit signale sonore me fait remarquer que la personne qui a tenté de me contacté m'a laissé un message vocale. Ma curiosité prend le dessus et je prend connaissance de ce message. Je soupire puis ferme les yeux. Je l'écoute encore puis encore, sa voix me transporte, j'ai mal au ventre puis je raccroche et lui envoie un sms lui demandant ou elle est. A peine envoyé j'entends une sonnerie de téléphone venant de ma gauche. Comme bien souvent ces dernier jour, elle était la elle aussi. Seulement nous avons rompu tout dialogue depuis la perte du bébé alors on s'évite pour ne pas devoir affronter la vérité en face va t'on dire seulement ce soir c'était différent, elle en avait décidé autrement alors je me lève puis marche vers elle. cinquante mètre plus ou moins nous sépare et me voici proche d'elle. Je pose mes fesses sur le banc a coté d'elle sans rien dire. Le silence, son odeur, sa présence me faisait soudainement du bien. Comment était on arrivait la? Comment est ce possible? Ce qui est sur, rien ne pourra réparé le mal qui a été fait. Je décide de rester silencieux je sais déjà d'avance que cela l'énervera que je n'ouvre pas la bouche mais je pense pas que cela soit utile de l'ouvrir surtout pour lui balancer a la gueule des reproches qui pourrait qu'empirer les choses.

Alors que j’étais seule, posée sur ce banc, pensive et le visage fermée de toute émotion, comme si le temps avait fait de moi une machine, un robot sans sentiments ni remords. J’étais comme une statue qui fixe l’horizon, regardant les vagues s’écraser sur le sable fin de la plage. J’étais habituer depuis plusieurs jour à venir ici, observant tous les soirs du coin de l’œil William qui semblerait-il lui aussi avait besoins de venir ici. Pourquoi une plage ? Pourquoi l’être humain avait-il tant besoin de se faire du mal à lui-même ? Après tout je lui avais annoncé ma grossesse sur une plage. Et voilà que quelques temps après la perte de ce bébé, je venais sur une plage, y jeter mes pensées à la mer. Le jeune homme venais de prendre place à côté de moi, et tout de suite son odeur me transporta dans de lointain souvenirs où nous rions, dansions, nous nous amusions. Les flashbacks de mon passé à ces côté revenais, faisant monter les larmes à mes yeux à mesure que son odeur s’imprégner dans l’air. Nous avions tous les deux des caractères très explosifs, et nous le savions, si l’un de nous prenais la parole, ça risquais d’être à base de reproche cinglant, et nous n’avions pas besoin de tout cela. Je laisser donc le silence mettre de ce moment.

Mais putain j’avais besoin d’entendre sa voix, j’avais besoins de lui parler avant de faire la pire connerie de ma vie, de m’en aller en Suède, rejoindre mon grand-père. Sans crier gars, je me mets à fondre en larme, et je me colle dans ses bras. « William, je vais mal putain, j’en peux plus. Roman est parti, Les Eliot me tourmente avec leurs querelles à deux balles, et dans toute cette histoire personne ne se soucie de moi, où du simple fait que j’ai vécu une tragédie il y a peu de temps. Sauf Sloan et Elyas, mais ils ont leur problème de couple à gérer aussi. Je sais plus quoi faire, j’en viens même à penser que je devrais aller vivre en Suède. Et puis j’ai fait des examens médicaux, je suis dans le mal total Wiwi … Je ne savais pas à qui en parler. » La sentence était tombée. Je venais de déballer ce que j’avais de plus gros sur le cœur, mes problèmes de santé que je venais de découvrir depuis peu. De base je n’aurais pas dû être au Laos, je devais rester à Boston pour des examens supplémentaire, mais je n’en avais pas eu le courage, et donc me voilà foulant le sable de la plage du Laos.

Je plonge mon regard dans celui de William, je n’avais pas la force de lui expliquer que j’avais des soucis de santé au niveau du cœur et que à tout moment il pouvait lâcher, que je devrais certainement subir une opération, qui soit dit en passant étant assez risquer, mais si elle réussissais, je serais guéri pour de bon, sauf que les chance que j’y reste sur la table d’opération était de quatre sur cinq, donc comme je vous le disais, une opération qui contient de très gros risque. Mon regard plonger dans le sien, les larmes coulent le long de mes joues, et cherchant la chaleur de son étreinte, je ne me décolle pas de ses bras, j’y reste quitte à me faire envoyer chier autant que cela soit pour une bonne raison.

C'est difficile de se retrouver la avec elle, une impression de déjà vue.... le jour ou elle m'a annoncé être enceinte de moi. Le silence devient difficile mais je savais pertinemment qu'elle ne laisserais pas cette situation durer bien très longtemps.
On va dire que je la connaît assez bien depuis tout ce temps on peut même dire que je la connaît par cœur et c'est pour cela que je ne dit rien car cela peu partir en sucette en un quart de seconde. j'ai un gros caractère de merde et elle aussi du coup parfois ça dégénère mais très vite on revient toujours l'un vers l'autre car on ne sais pas se passer l'un de l'autre c'est juste pas possible je l'envisage même pas être loin d'elle même si beaucoup de chose on changé entre nous.
Elle prend enfin la parole je l'écoute et me retient de m'énerver. Elle plaisante la? Roman...blablabla .... oh mais non t'es sérieuse la? moi le bouche trou de service? attends. ... en gros tu revient vers moi car tu n'a plus personne dans ta vie? par ce que tu as fait de mauvais choix? par ce que tu as choisis de t'entourer des mauvaises personnes? non mais c'est une blague la Danneel !!!  Danneel ...je l'appelle jamais ainsi sauf quand je suis en colère, d'habitude c'est Dan .... bref tu as plus personne alors alors tu pense a spencer? Déjà je te prévient de suite !!! tu te casse ...tu m'oublie !! et la je sérieux, alors réfléchis bien es tu prète a me rayer définitivement de ta vie? la c'est clair si elle se barre c'est fini elle m'oublie. Les Eliot c'est de la merde et ne vient pas me dire que je ne t'avais pas déjà prévenu ... que tu le veux ou non t'es une Mather pure et dure !! Elle a tout d'une Mather il faut arrêter de se voiler la face mademoiselle la princesse !! je soupire puis fixe la mer. en tout cas tu sais ou j'habite, j'ai une chambre de libre et de la place dans les placards a toi de voir. Clairement je change de comportement et mon cœur reprend le dessus. Si elle se sent seul dans son logement alors qu'elle emménage chez moi cela ne me dérange pas et puis mon appart est assez grand pour deux voir trois personne comme j'ai trois chambre.

Je restais, là planter devant lui, je savais que ce que je venais de lui annoncer n’étais pas facile à entendre, mais voilà que monsieur se prend pour la cinquième roue du carrosse, la roue de secours, le bouche trou. Je fronce les sourcils, non mais il ne va pas bien de dire ça ?! Je suis lié à lui depuis mon enfance et pour toute ma vie. Je commence à bouillir de l’intérieur, il dit n’importe quoi et je suis une personne qui réagit au quart de tour. Mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines, et la gifle part toute seule. Elle n’est pas bien forte à peine de quoi plaquer un peu. « MAIS TU VAS PAS BIEN ! Ne dis plus jamais que je reviens vers toi juste car j’ai plus personne dans ma vie ! Je reviens vers toi car je ne supporte plus ton absence, je ne supporte plus de te voir à cinquante mètres de moi et de ne pas pouvoir te parler à cause de notre fierté de merde ! Alors non je ne reviens pas vers toi par solitude mais tout simplement car tu me manque ! MERDE SPENCER REAGIS ! » Le rayer définitivement de ma vie ? Jamais, je n’en serais jamais capable ! Hors de question que je le perde lui. Je vois que le ton monte et que rien ne se calme, je prends une profonde inspiration pour ne pas m’énervé, car sinon ça allait monter crescendo.

Je plante mon regard dans le sien, et surtout je reste dans ses bras. « Jamais je ne te rayerais de ma vie, c’est hors de question William, je tiens tellement à toi, je suis lié à toi pour toujours, tu le sais. » Voilà il le sait maintenant, je ne voudrais jamais partir, car je ne veux pas le perdre. Après il fallait qu’il commence à se préparer, à la rentrer sa serais ma dernière année, dès que je saurais diplômer j’allais soit devoir partir à New-York pour ouvrir mon entreprise, soit reprendre les rênes de l’entreprise de mon frère ici à Boston. Je soupire lorsqu’il mentionne que je suis une Mather pure et dure. « Je sais que la Eliot House n’ai qu’un ramassis de sale con, mais il ne sont pas tous comme ça. Moi une Mather ? Tu plaisante, je me sens bien à la Lowell House, et d’ailleurs je vais certainement me présenter pour être présidente de la Lowell House, et crois-moi que l’alliance avec la Mather House je vais la renforcer, vous serais nos meilleurs alliés. » Oui, car après tout, c’est la Mather House qui nous à ouvert ces porte après l’incendie dans notre immeuble. Donc oui les Mather sont les meilleurs pour la Lowell.

J’avais toujours mon regard plonger dans le sien, je fini par fermer les yeux et je soupire. Je ne veux pas de sa pitié, ou de sa charité. « Non ne t’inquiète pas, je vais reprendre la direction de l’entreprise de mon frère, depuis son départ on a un directeur intérimaire, mais il ne sert à rien et l’entreprise commence à perdre un peu en chiffre d’affaire. Du coup je vais me prendre une villa, d’ailleurs, tu veux ne pas habiter avec moi ? Tu es mon chouchou, je veux ne pas vivre sans toi. Je sais qu’on a eu une mauvaise passe, mais clairement, je ne peux pas t’ignorer encore, je n’en ai pas le courage ni la force. Je te veux dans ma vie, on se connaît depuis qu’on est Minos. » Je viens poser mes lèvres sur sa joue droite et je m’assoie à califourchon sur lui, collant mon corps au siens, passant mes bras atout de son cou, et pausant ma tête sur son épaule, oui j’avais terriblement besoins de ses câlins. « William, ne me laisse pas partir, retiens moi. » Lui murmurais-je à l’oreille, oui ne me laisse pas fuir Boston retiens moi de toute tes forces, car ma vies est liés à la sienne.

En peu de temps notre situation a radicalement changé passant de l'ignorance a des paroles, des mots et des gestes qui pourrait être mal interprété. Je n'ai absolument pas envie de la repousser... ça j'en suis incapable et j'en ai pas envie. Alors lorsqu'elle se blottie dans mes bras je l'accueil sans hésiter. Cependant elle me colle une baffe bien méritée faut l'avouer. Je suis du genre a parler sans réfléchir mais en même temps c'est ce que je pense et comme je suis pas le genre de personne a parler dans le dos des gens je ne me retiens pas lorsque j'ai quelque chose a dire. ok si tu le dis ... sauf que toi tu me manque depuis le début et j'ai du faire avec ton ignorance et ta fierté .... j'ai peut être un sale caractère mais on fait la paire tous les deux non? ... ben quoi? je me trompe?
Lié a moi pour toujours? comme ci je ne le savait pas. Elle m'a sauvé la vie je ne peux pas oublier ça. et puis j'ai été amoureux d'elle... j'ai été oui car aujourd'hui c'est compliqué on va dire et puis on s'en fou c'est pas important ça de toute façon elle en aime un autre donc vaut mieux ne pas penser a ça. lié comme tu dit alors tu ne partira pas car ta vie est avec moi ... enfin je veux dire qu'on est lié comme tu dis .. rho lalal dans le genre boulet j'ai la palme d'or. Elle change de position et se place face a moi sur moi. C'est très douteux comme situation et je préfère ne pas trop réfléchir. je profite donc du moment présent et incline légèrement ma tête sur le coté colllant celle-ci a celle de Dan. quelque cheveux blond passe devant mon visage, je ferme les yeux et repense a certain moment qui ne se sont pas effacée avec le temps. je soupire et l'écoute parler. Elle peut me dire qu'elle n'est pas Mather c'est peut être vrai mais elle a tout pour l'être. tous les Eliot sont des merdes et ça tu ne pourra pas me faire changer d'avis. je suis du genre tétu et ça elle est au courant. Je la fixe du regard, être si proche d'elle me rend mal dans ma peau, je me sent pas dans mon état normal et je préfère essayer de penser a autre chose pour ne pas faire une bêtise.
Genre elle est sérieuse la? elle refuse de venir vivre avec moi? ... ah ok j'ai compris mon appart est pas assez bien pour madame ... hannn mais elle m'énerve quand elle réagis comme ça !! Un villa bien sur !! Moi jaloux? oh non pas du tout c'est mal me connaître ... Je vais y réfléchir .... nan mais attend c'est trop facile tu ne va pas m'avoir comme ça aussi facilement. Enfin elle me supplie de ne pas la laisser partir. Bien évidemment je ne compte pas la laisser partir se serait vraiment stupide de ma part. Je passe l'une de mes mains dans ses cheveux tu restera car si tu parts tu me perdra et tu sais que je suis pas du genre a revenir en arrière. Je suis rancunier, je ne pardonne rien mais ça je ne te l'apprend pas. Je ferme les yeux et me laisse envahir par l'odeur de son parfum qui me lie encore plus a elle... ouais son odeur me retourne le cerveau.

J’étais posée sur lui, écoutant ses paroles, buvant ses mots, laissant alors sa voix me bercer vers des souvenirs encore tellement présents, et je ferme les yeux, me serrant un peu plus à lui. Je n’ai pas envie de le lui dire, une seconde fois, mais il m’avait terriblement manqué, et effectivement ma fierté m’avait poussé à le laisser totalement sans nouvelles de ma part, et donc moi sans nouvelles de la sienne. Une torture ! Notre passé nous lié de toute évidence. C’est tout conte fais le Laos, et les évènements troublant de ma vie qui m’avais poussé à le retrouver ici ce soir. Je fini par enlever ma tête de son épaule et plonger mon regard dans le sien. « Oui on fait la paire, en effet, mais alors une sacré paire ! Au faite, je me suis battue il y a pas longtemps. » Et je laisser la nouvelle en suspend histoire d’échapper à des questions et j’en passe. Soudain je souris lorsqu’il mentionne le fais que ma vie soit avec lui, il a vraiment ce dont de me faire rire, sourire quand ça ne vas pas, et sa depuis qu’on est gosses. Je prends ma tête de sérieuse « à vie n’est pas avec toi William ! » Je le sens, le jeune homme se crispe, et voulant éviter une fureur sans nom et une embrouille pour rien, je fini par déposer un bisou sur la joue et lui sourire avant de reprendre la fin de ma phrase avec tendresse. « Ma vie n’est pas avec toi, mais elle est à toi, c’est bien plus important encore. » Mon regard se fixe dans le siens et mon sourire et tendre envers lui.

On se retrouver comme si nous avions jamais étais en froid, une parfaite harmonie s’installe peu à peu entre nous, et je me sens bien, là dans le creux de ses bras. Lorsque le sujet des Eliot tombe, je me mets un peu à bouder, après tout Sloan est un Eliot, quoi qu’il envisage de rejoindre la Mather, enfin d’après ce que j’ai crus comprendre. Sloan étant mon meilleur ami, il faudrait que je tire sa au claire plus tard. Mon regard toujours dans le sien, je rigole lorsqu’il parle de son logement qui n’ai ‘pas assez bien pour madame’ « William, arrête, c’est juste que avec la direction de l’entreprise je vais étaler plein de papier de partout et tu pourras même plus marcher dans ton appart. Aller boude pas et réfléchis même pas, viens vivre avec moi, tu n’as pas le choix un point c’est tout ! » Je croise les bras, faisant mine de bouder pour qu’il accepte de venir vivre avec moi lorsque j’aurais trouvé un logement, certainement très luxueux. Je sens sa main passé dans mes cheveux blonds, et je ferme les yeux pour profiter de ce geste de tendresse. « Non en effet tu ne m’apprend rien. Je ne veux pas partir loin de toi de toute façon. Jamais. » Je le vois fermer les yeux. Son parfum se mêle au mien, et soudain les souvenirs ressurgissent de plus belle.

C’est comme une évidence, je n’arriverais pas à vivre sans lui, sans sa présence, et sans trop comprendre ce qui me passe soudain par la tête, n’écoutant alors plus ma raison, et me laissant totalement diriger par mes émotions, je viens déposer mes lèvres contre les siennes, laissant alors un doux baiser sur ses lèvres. Lorsque je recule mon visage du sien, je me mordille la lèvre inferieur, comme si je venais de faire une bêtise et qu’il allait me jeter comme une merde, cela me permettait aussi d’emprisonner encore un peu la sensation de ses lèvres sur les miennes. Comme une enfant qui à peur de se faire gronder je prends la parole, un peu apeurée. « Je suis désolée William ne m’en veux pas, je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Pardon, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise, je suis terriblement désolée, j’ai juste laissé mon instinct me guider, m’en veux pas. » Après tout que savais-je de lui ? Il pouvait très bien avoir retrouvé quelqu’un dans sa vie. Je baisse la tête, et ferme les yeux, cherchant à fuir toute colère qu’il pourrait dégager. Je ne pense pas qu’il allait m’en vouloir, mais tout de même. Si seulement il savait tout ce qui se bouscule actuellement dans ma tête.

Une paire ? Tu parle d'une paire !!! Depuis tout petit on ne se quitte pas enfin façon de parler car les moment ou l'on ne pouvait pas se voir on trouvait toujours le moyen de communiquer, de se parler. Mais depuis quelque semaine rompre le dialogue a été quelque chose de très difficile pour moi. j'ai vraiment eu l'impression de l'avoir perdu pour toujours et que rien ne pourrait la faire revenir. Quelque chose c'était cassé entre nous alors que notre complicité me semblait indestructible.
Battu? étonné car je n'ai jamais vu Dan se battre c'est pas trop son caractère on va dire elle est plus du genre a attaquer les gens avec les mots qu'avec les gestes.
Je souris a ses paroles qui me font plaisir. C'est des mot que je lui ai déjà prononcé dans le passé moi aussi. tu as eu ma vie entre les mains et tu la sauvé ... tu le sais, je te l'ai déjà dis, si je suis encore en vie c'est grâce a toi je ne lui dois rien, car elle ne veux pas de mes remerciement, elle me l'a déjà dit.
Et puis elle m'oblige en quelque sorte de venir emménager avec elle le jour ou elle aura trouver son logement. Ceci me fait sourire et hausse les épaules un peu pour dire que je n'aurait pas le dernier mot et qu'elle gagnerais certainement sur ce point la.
Son regard, ses paroles, son comportement avec moi me fait énormément de bien mais en même temps me fait peur. Il est évident que mes sentiment pour elle sont toujours présent mais ils m'ont joué de drôle de tour que je ne souhaite plus les faire revivre. Sauf que Dan fait le geste de trop. Déjà que la situation est très compliqué en ce moment elle en rajoute une couche et m'embrasse. Ensuite elle part dans un dialogue, des excuses que je n'écoute même pas car je finis par l'embrasser a mon tour sans trop me poser de question sauf que cette fois ci c'est un vrai baiser ou nos lèvres ne se quitte plus. Enfin si disons qu'elles finissent par se décoller au bout de quelque minute. Je soupire en posant mon front contre le siens. Mes yeux posé sur son regard je me demande finalement si j'ai bien fait de l'embrasser. Je sais que cela peu très vite dégénérer surtout si elle est toujours autant attiré par moi et je sais que moi de mon coté je ne pourrais la repousser. Je l'aime depuis toujours, depuis notre adolescence et je reste convaincus que Dan est la femme de ma vie, même si on ne sera peut être plus jamais en couple ou on va dire aussi proche d'avant, cette fille fait partie de ma vie, de mon passé et mon présent mais aussi mon future car ma vie sans elle c'est juste pas envisageable. tu parle trop bébé ..... comme toujours !! Seul l'avenir nous dira ce qui se passera mais a présent j'ai juste plus envie de la voir loin de moi je garde ma main dans ses cheveux puis me redresse sur mes jambes afin de me lever de ce banc. Dan est toujours dans mes bras face a moi alors je passe mes mains sous ses fesses avec un petit sourire innocent. Bien entendu il faut la tenir pour ne pas qu'elle tombe, qu'allez vous imaginez !!! Je marche sans trop voir ou aller tout ce que je sais c'est que je marche vers la mer.

J’étais entrains de m’excuser un peu par ci et par là, sans réellement prendre compte de ce qui pouvait se tramer dans la tête de William. Je l’avais embrassé, simplement, écoutant uniquement mon cœur et rien d’autre, mais sans réellement penser à ce que lui pouvais ressentir, ou non. Je m’en voulais, je ne voulais pas faire renaitre en lui des sentiments qu’il pourrait regretter plus tard. Et alors que j’allais pour reprendre une nouvelle fois la parole sous formes d’excuses à n’en plus finir, il me rendait mon baisé. J’étais surprise, mais cela ne me dérangé pas du tout. Je fermais tout simplement les yeux pour profiter de cet échange entre nous, je ne voulais pas que cela s’arrête. Mon cœur s’emballer, comme si les sentiments que j’avais envers William à l’époque surgissait de nulle part et se ravivais, un peu comme une flamme sur le point de s’éteindre, qui d’un coup avec un peu d’oxygène, reprend de plus belle. Mes joues devenaient rosées. Oui je venais tout simplement de rougir comme une idiote. Et voilà qu’il me dit que je parle trop, je fronce les sourcils et lui souris. Je ne voulais pas m’énervé contre lui, pas ce soir. Je ne voulais que nos retrouvailles soient gâchées par des prises de tête inutile. «Oui tu as raison, je parle trop. » Je dépose une nouvelle fois un baisé sur ses lèvres, puis je plonge mon regard dans le sien, cherchant cette étincelle qu’il avait avant en me voyant, en tout cas dans mon regard cela se voyais, ses sentiments que j’avais envers lui, ils étaient là présents.

Alors que je ne m’y attendais pas, il me soulève, plaçant ses mains sous mes fesses, et un sourire innocent se dessine sur ses lèvres. Je laisse un petit rire s’échapper, je place mes mains sur ses joue et je l’embrasse à nouveau, si seulement nous avions pu immortaliser ce moment, mais tant pis il resterait à tout jamais dans nos mémoires. Lorsque mes lèvres se décolles des sienne, il se met à marcher. Je ne cherche pas à regarder où il va, je me contente toute simplement de le fixer lui, de réapprendre toute ses mimiques du visage, son sourire, tous. Cet homme me fais perdre la tête, je suis amoureuse de lui, et je le serais toujours même si je cherche à en aimer un autre, tout me ramènerais toujours à lui, car c’est lui qui avais conquis mon cœur en premier, quand nous étions enfants. « William … Toi aussi tu ressens ça ? » l’avantage avec lui, c’est qu’il me connaissait par cœur, je n’avais pas besoin d’être plus précise, il savait très bien de quoi je voulais parler. Alors que je me questionne un minimum sur l’endroit ou le jeune homme m’emporte, je jette un coup d’œil derrière moi, je vois alors la mer à quelque pas.

« William, bébé, tu sais que là tu vas nous faire prendre l’eau ? » Il devait bien le savoir puisque nous étions presque dans l’eau et que ses pieds devaient déjà s’y trouvaient. Je souris et laisse un rire s’échapper de ma bouche lorsque je sens l’odeur iodé de l’eau de mer, nous allions très certainement terminée trempés, alors pourquoi ne pas en rire. Je fixe une nouvelle fois mon regard dans le sien, et je rougis. Je passe une main dans ses cheveux, les mettant un peu en désordre, lui qui abusé toujours sur le gel en compagnie. Un sourire aux lèvres, je sais que généralement il avait tendance à râler si on lui toucher les cheveux, sauf que moi j’avais toujours eu un passe-droit la dessus, il ne m’avait jamais rien dit. Je recommence une nouvelle fois à ébouriffé ses cheveux avant de prendre un air très sérieuse. « William … Tu sais depuis le temps, je t’ai souvent parlé d’autre homme, mais je ne t’ai jamais dit la vérité … Aucuns n’arrive à combler le vide que tu à laisser dans mon cœur lorsqu’on à arrêter de se parler. Aucuns ne sais m’aimer comme toi. » La dernière fois que j’avais vus William c’était un peu après mon accident, accident de voiture dont nous n’avions jamais plus reparlé avec William, en réalité nous n’avions jamais abordé le sujet, la peur de mourir, et pour lui la peur de me perdre avais mis un cadenas sur le sujet. « Je t’aime bébé, et sa le fait de frôler la mort m’en a fait prendre conscience. » Car oui après mon accident de voiture, j’avais été enlever, et c’était même passé au information, j’avais crus mourir ce jour là aussi.

l'ignorance ne pouvait plus durer. Cela devenait extrêmement difficile de garer ça pour moi. J'aime cette fille depuis de nombreuse année et même si on n'est pas toujours d'accord sur de nombreuse chose il reste évident que je ne sais pas me passer d'elle.
Ses lèvre me rend dingue, ses baisers, son contact me déconnecte de la réalité même si je reste prudent. Oui prudent car je ne souhaite plus souffrir. Je ne fais plus du tout confiance et j'ai encore plus peur de l'avenir.
Je marche vers la mer. mon regard dans celui de la demoiselle. Je ne réfléchis pas vraiment a l'avenir car ça me fait peur, je n'est plus envie de me tromper mais je me laisse submerger par mes sentiments et émotion qui m'empêche de réfléchir.
Ressent quoi? la peur de ce qui peu se passer? l'attirance évidente qui nous empêche de rester éloigner plus longtemps? des sentiments qui n'ont jamais disparu malgré tout le mal qui a été fait? j'ai pas vraiment envie de trouver des réponses a toute ses questions.
Les pieds dans l'eau je continue a avancer un léger sourire aux lèvres. Si seulement ce moment pouvait durer éternellement, si le temps pouvait tout simplement s'arrêter .... tu as peur de t'y mouiller? bien entendu ma question n'a aucun rapport avec l'eau de la mer qui était a présent au niveau de mes genoux. était elle prête a jouer a ce jeux dangereux qui évitablement nous rapprocherais de nouveau.
Je n'avance plus, je secoue la tête lorsque Dan me frotte les cheveux je lui lance un regard noir mais lorsqu'elle prends la parole je ne la lâche pas du regard ne pensant plus vraiment que mes mains son idéalement positionnées. je ne supporte pas de savoir qu'un autre type puisse te mettre la main dessus. Personne ne peu décider a ta place, c'est ton cœur qui décide laisse le choisir, écoute ton cœur Si son cœur choisis un autre que moi j'en souffrirais mais j'aurais pas vraiment le choix de l'accepter mais je sais que si je ne fait pas partie de ses projets, alors je ne pourrais plus être aussi proche d'elle car la voir dans les bras d'un autre me rend déjà malade rien que d'y penser. Je n'aurais pas supporter de te perdre, tu sais que je suis pas vraiment douer pour exprimer mes sentiments, n'y même les montrer j'ai juste pas envie de m'aventurer dans un terrain qui n'a pas d'issus. Je l'aime et elle le sais car je ne lui ai jamais caché ça mais ou va nous mener ce nouveau rapprochement dangereux? évident? ou inévitable?