« Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin. » w/Elyas

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Lien du postJeu 13 Juil - 19:06

« Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.»

Elyas & Erin

De mon côté, je partageais une chambre dans un hôtel de classe moyenne avec Katherine et Absolem. Enfin quand je disais de classe moyenne, on avait quand même une chambre de luxe, une piscine, et tout le confort qu’une princesse pourrait rêver. C’était justement parce que l’on partageait cette chambre à trois et donc les frais qui allait avec que je m’étais permise ce luxe. Avec Katherine, on avait tellement rêvé de voyage et de tour du monde, c’était une évidence que l’on s’était promise de partager cette chambre ensemble. Et Absolem étant sa colocataire à Boston, elle lui avait proposé. D’un côté, ça m’arrangeait non pas seulement que pour le côté financier, mais également parce que je ne connaissais pas plus que cela ma confère Dunster. J’adorais ma maison, et en connaitre toutes ses personnes me tenait à cœur. Du coup, cette chambre était exclusivement Dunster, une chambre au Laos aussi accueillante que la maison à Boston. J’avais tenu à venir au Laos, en participant à une équipe plutôt qu’en vacancière. Pendant longtemps, je m’étais isolée, j’étais restée discrète dans mon coin. Cet été, je rêvais de rencontre et de nouveauté.

Et en parlant de nouveauté, cela passait aussi par la nourriture locale. J’adorais la tête que faisait elyas en parlant de petits insectes à manger. J’en rigolais même, me moquant légèrement. Cela me donnait une idée. « Allez vient on teste, on goûte ça ensemble ? Allez ça serait drôle ! » Je m’exclamais comme une enfant. Après, j’étais sûre que devant un encas d’insectes, je ferais beaucoup moins la maline. Mais l’idée qui trottait dans ma tête faisait place à de la curiosité.
Nous étions tranquillement posés, regardant un instant Elyas, détendu, les yeux fermés. Ce soleil du Laos lui allait à merveille. Il était déjà d’un charme et d’une beauté naturel, mais l’air du pays lui donnait encore un petit plus. Je souriais tendrement, tournant mon regard vers ce paysage au ton divers et surtout variés. Je faisais des petits cercles avec le bout de mes orteils, soupirant légèrement à l’idée que tout sera différent quand on rentrerait. Dans le fond c’était ce que je voulais le plus au monde, et cela me faisait également peur. Peur d’aller trop loin dans le changement et d’être cette jeune femme que je ne voulais pas être. Comment en connaître la limite ? « Je veux juste que cet été soit gravé à jamais. » dis-je après avoir rigoler du fait qu’il voulait avoir des choses à dire quand il serait vieux. Je n’avais pas hâte d’arriver à ce stade-là, l’avenir me faisait déjà assez peur comme ça. « Promet moi que si je pars trop loin tu seras là pour me rattraper. » Je tournais la tête vers lui, cherchant un accord de promesse dans son regard. Je me doutais que je pouvais compter sur lui, mais son regard sur moi était important. Je n’osais déjà pas lui dire comment c’était déroulé ma première fois ce soir du bal avec Kurt. La peur de le décevoir était trop grande. Seulement, je sentais que mon équipe au Summer Camp était dans ce genre d’extravagance entre le sexe et l’alcool. Par exemple, la première soirée d’intégration avec juste mon équipe, nous avions fini avec un jeu connu et que j’avais fait avec Elyas à nos retrouvailles « Je n’ai jamais ». Ce soir-là, les questions étaient du genre « Je n’ai jamais embrassé de professeurs » ou encore « je n’ai jamais couché avec qui que ce soit ». Des questions pleines de sous entendue pour faire connaissance. Je sentais d’avance qu’il allait y avoir des choses qui m’échapperont.
L’heure était aux aveux, je m’excusais de mon comportement et Elyas me parlait de lui. Je l’écoutais attentivement, jetant de temps à autre un regard vers lui, jouant avec les pieds dans l’eau. Son discours me nouait la gorge. Je me sentais des plus mal, l’idée que si l’on ne s’était pas séparé avant l’université et que les choses auraient été différente ne me quitter pas. Seulement, je n’étais plus apte à lui promettre d’être cette fille qu’il avait aimée dans le passé. « Je veux juste que tu sois heureux, et je ne suis plus sûre que je peux être celle qui t’offrir cela. Tu auras toujours une place particulière pour moi en tout cas. » lui dis-je tendrement. Puis je voulais rebondir sur une autre chose qu’il venait de me dire. « Du coup, si tu n’es plus celui que j’ai connu, tu es qui ? » Je lui souriais, j’étais curieuse de savoir la description qu’il se ferait de lui-même. Je restais un instant songeuse. « Comment tu te vois dans cinq ou dix ans ? » C’était une question que j’aimais me poser de temps en temps, ça me permettait d’être sûr de ne pas perdre mes objectifs de vus. Je n’étais même plus sûrs qu’il serait les mêmes d’ici quelques mois.

Emi Burton

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Lien du postDim 16 Juil - 13:35

Je finit par sourire à mon tour quand elle souris elle-même a ma grimace concernant les insectes à manger. Je fronçais le nez en signe de protestations quand tout agitées elle me demande qu'on goûte ça ensemble. Je ne savais pas vraiment si j'allais me laisser tenté. Ce sont des être vivants quand même, et les gars ils les grilles et te disent que c'est très bon pour la santé. Je veux bien les croire hein je ne dis pas le contraire. On dis que les insectes sont plein de protéines et c'est c'est très bon d'en manger dans certains cas, mais personnellement ce que j'aime manger comme protéines c'est plutôt une bon steak frite. Vraiment, c'est la même chose que de manger 10 insectes.

« Vraiment ? Tu as vraiment envie de manger des insectes ? Toi qui cris quand une abeilles s'approche de nous en balade, ou qui s'accroche à moi quand un ver de terre sort de la terre prêt de toi ? »

Je pouffe doucement de rire en repensant aux fois ou nous étions partis en ballade et qu'elle avais eu une crise de peur d'insectes comme ceux que j'ai citer. Je sais bien qu'elle veux faire la fière à me pousser a aller en manger alors que quand elle les aura dans une barquette devant elle comme une barquettes de frittes elle ne fera plus autant la maligne. Je me dis que je devrais le jouer au quitte ou double. Je vais lui dire oui pour aller manger les insectes et qui sait peut être qu'en les voyants elle changera d'avis. En tout cas c'est ce que j'espère.

« D'accord allons y si c'est ce que tu veux mais, je le fais que pour toi et je n'en mangerais qu'un seul pour pouvoir dire que j'y ai goûter un jour dans une moment de pure folie. Tu est folle de vouloir manger ses choses-là ... Brruu. »

On parle ensuite de ce que cet été va pouvoir changer dans nos vies, et je ressent que pour elle sa changera davantage de choses que moi... Je ressent bien qu'elle veux fuir la réalité et elle veux changer pour être une autre personne. Ce que j'espère c'est qu'elle reste une bonne personne au final. Je ne peux pas me permettre de juger parce que moi quand j'en était à son stade je n'ai pas fais que des bonnes choses, et en ce moment je me comporte plus comme une connard qu'autre choses alors bon...

« Je ne serais jamais loin de toi, je ferais en sorte que tu reste dans le bon chemin, Erin, mais... Par pitié réfléchie avant de faire quoi que ce soit, même si c'est nécessaire que tu passe par cette phase ou tu veux tout péter et tout changer en toi, pense à d'où tu viens et ne fonce pas tête baissé au risque de faire de très grosse conneries. Je ne t'empêcherais cependant pas de faire des conneries mais quand tu viendras me voir pour me demander de l'aide parce que selon toi ce sera aller trop loin je serais là c'est promis. »

Je pense chacun des mots que je viens de dire, je sais que parfois on à besoin de péter les plombs pour revenir et devenir une bonne personne. Avec la pression que j'ai quand je suis en travaille à l'hôpital, je pète aussi parfois les plombs et je sens que dans les prochains temps je deviendrais fou aussi, histoire de revenir meilleur à la rentré. Elle me dis ensuite qu'elle ne pense pas être une bonne personne pour occuper ma vie et j'en souris, on dirais qu'on est amoureux l'un de l'autre alors que ce n'est plus le cas. Enfin on est très proches on s'adore et on partage parfois des baisers prévus ou pas mais si on se dis cela c'est surtout pour qu'on laisse l'autre, notre premier/première partenaires faire ce qu'il à a faire sans qu'on se sente mal de le faire.

« Je ne suis plus celui que t'a connu, je suis plus méchant et plus francs, parfois sa vexe. Je suis un connard parfois avec les fille, quand tu m'a connu jamais je n'aurais fait ça. Je suis plus stricte et pourtant si lâche, je peux fumer des joints m'en sentir coupable maintenant et pourtant je suis un médecins tu te rends compte un peu ? j'ai bien changer non ? »

Elle me met le doute quand elle le regarde avec cet air là, je me demande bien ce qu'elle peut pensé de mes aveux.

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Lien du postLun 17 Juil - 21:49

« Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.»

Elyas & Erin

En voulant m’amuser avec Elyas, je devais avoir oublié que oui, j’avais une peur phobique des insectes. J’avais beau adoré la nature, ne pas avoir peur de partir avec juste un sac à dos, il y avait des choses que la nature avait décidément mal fait. Seulement, je ne me démontais pas, je voulais découvrir cette culture jusqu’au bout. Et si ça demandait de me dépasser psychologiquement parlant, alors je tenterais. Bien sûr, il y avait de grandes chances que je prenne mes jambes à mon cou, mais il fallait au moins tenter l’expérience une fois. Puis en revenant à Boston, ça nous ferait une anecdote marrante à raconter. Puis il paraît que ça avait le goût de chips quand c’était grillé. Qui sait, je me découvrirais une nouvelle passion pour ses insectes. « N’exagère pas… » bon d’accord il n’exagérait pas mais quand même. « Qui sait, ça peut être bon non ? Il suffit de fermer les yeux, se boucher le nez, et prier pour ne pas y laisser mes tripes deux secondes après. » plaisantais-je pour nous rassurer. Puis on était des bonhommes ou pas ? Puis au pire, si je me revenais sur mes paroles, j’avais le droit, je n’étais qu’une jeune femme. Je sautillais de joie quand j’arrivais enfin à persuader mon premier amour à tenter cette expérience. Ça l’emballait moins, mais au pire des cas, on se ferait un vrai restaurant pour effacer ce goût et ce souvenir. « SUPEEEEER ! Je ne comptais pas non plus faire une entrée, plat et dessert avec les insectes. Mais ça va être drôle ! Tu sais bien que j’ai toujours u côté de folie chez moi. » Il était vrai qu’aussi introvertie que je pouvais l’être, je savais aussi avoir des moments où les plombs avaient sauté. Des moments où sur un coup de tête, faire un truc totalement en décalé avec mon caractère. Comme là en fait. En voyant une jolie jeune femme, manucurée, un peu maquillé, le petit short push-up en jean, on ne dirait pas deux secondes que j’avais proposé ce type de plan à Elyas. Et pourtant.

Cette folie m’avait également prise dans ce changement. Un changement que je partageais avec le Winthrop. J’avais peur de ce changement, je ne savais pas jusqu’où je serais capable d’aller. Et ce que ça allait engendrer. Il y allait forcément avoir des dommages collatéraux que je n’avais pas souhaités. Mais il était peut-être temps que je pense à moi-même pour une fois, à mes sentiments, à ce que je voulais. Jusque maintenant, je laissais passer l’autre avant moi, et avec le temps, je finissais toujours par regretter.
Les paroles d’Elyas se voulaient rassurante, et je lui souriais tendrement. J’avais été toujours réfléchie, après tout, je n’étais pas tombée chez les Dunsters pour rien. J’avais une intelligence et une réflexion défiant toutes épreuves. Mais … « Peut-être que justement pour une fois, je n’ai plus envie de réfléchir. Me laisser à mes instincts, à ce que je veux. Pourquoi ça fonctionne pour tous les étudiants d’Harvard et pas pour moi ? Regarde ce que Cambridge Secret peut laisser pour certains, et pourtant ça ne les changent pas pour autant. » Question purement rhétorique. Ni Elyas, ni moi n’avions la réponse là-dessus. Je me rapprochais, cherchant son contact. Depuis toujours, c’était une chose qui me rassurait. Quand j’avais parlé à Avalon de l’existence de mon demi-frère, du décès de mon géniteur, j’avais fini dans les bras de ma cousine de cœur. Un endroit que je trouvais rassurant. Je me callais dans les bras d’Elyas à mon tour. Ce geste aurait pu être mal interprété, mais pour l’instant c’était ce que je voulais. Je l’écoutais alors me dire ce qui avait changé chez lui. Ma tête posée contre sa clavicule, il ne pouvait pas voir mon visage se fermer. La description qu’il se faisait de lui-même n’était pas celle du Elyas que je voulais voir en fait. Je restais un instant muette avant de répondre. « Du changement oui, mais pourquoi devenir si dur Elyas ? Je peux être franche ? Je ne sais pas si j’apprécierai autant cet Elyas là… » Ce qui faisait Elyas était son côté doux, gentleman et gentil. Pas comme certains de ces congénères Winthrop qui ne pensaient qu’à sauter tout ce qui bougeait. J’aurai voulu redresser pour lui exprimer que j’avais peur pour lui. Mais en m’écartant de lui, j’avais peur de voir dans ces yeux que celui qu’il me décrivait été belle et bien ce nouveau lui.

Emi Burton

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Lien du postSam 22 Juil - 15:07

C'était partie une partie de chips aux insectes m'attendais, j'espérais juste qu'ils fournissent des seaux pour vomir parce que ouais j'allais me lancé dans son défis de plus folie mais je n'était clairement pas sûr de la suite. Je pourrais très bien vomir tout ce que pouvais contenir mon estomac comme je pouvais très bien y prendre goût et goûté à tout l'étalage qu'on trouverais à la fin de notre ballade. Je la regardais et quand je lui annonce qu'elle à gagné qu'elle à gagné et que je vais goûté à ça je me perd dans son sourire finissant par sourire doucement.

« Oui, je vais le faire vraiment pour te faire plaisir, mais si je vomis c'est toi qui me portera sur ton dos pour me ramener ! Je connais bien se côté chez toi mais ça n'empêche que des insectes ? Tu va plus loin que d'habitude là ! »

Sa ne m'empêchera pas de la filmer pour en gardé une trace au cas où elle voudrais qu'on s'essaie à d'autre bêtise du genre. Elle aime les défis et elle sait que je les aimes aussi sinon je n'aurais pas faire médecine avec toutes ces années d'études ! Je regardais le soleil devant nous qui nous réchauffe et me détend lentement, la laissant juger mes paroles sur la personne que je pourrais être. Je me sens trop gentil et trop sensible. Les gens cherchent toujours le gars qui s'affirme et je l'ai bien vu dans les relations que j'ai pu avoir dans le passé après Erin. Je voulais être plus dur, plus affirmé celui qu'on qualifie de cool ! Mais elle aussi me semble ne plus avoir envie d'être celle que j'ai connue, elle voulais aussi se lâcher et c'est ce que je m'efforcé de faire. Être plus cool et davantage relaxé.

« Il n'empêche que je serais là pour te relever de t'es défaites, de t'es déboire amoureux, je serais ton amis comme je l'ai toujours été. Je te câlinerais et je m'occuperais de ceux qui te ferons du mal ou de la peine. Mais tu voit ce que tu me dis, c'est ce que je ressent, je veux penser à moi et non aux autres. J'en ai un peu ma claque qu'on me prenne pour le gars gentil qui prends soin de tout le monde... »

Je la serre dans mes bras à sa demande et je ferme les yeux un moment en écoutant ses mots prenant le temps de bien réfléchir à ce que je peux lui répondre pour qu'elle comprenne. Je ne souhaite pas qu'elle s'éloigne de moi, et je n'y survivrais pas. Je veux juste penser à moi et être un homme plus... travaillé niveau caractère. je voudrais qu'elle continue à me voir comme elle l'a toujours fais.

« Tu sais, avec toi je resterais celui que j'ai été mais pour les autres je ne serais plus les mêmes. Je ne serais pas un connard avec tout ceux que j'aime ou qui font ce que je suis. tu sera un peu comme... le poids qui me permet de garder les pieds sur terre. Je veux pas que tu change avec moi Erin, mais en te laissant aller tu va aussi changer et te rendre compte que tout peux se perdre et aussi vite que tu l'a eu. C'est pourquoi je ne changerais pas avec ceux que j'aime, j'en ai marre qu'on me prenne pour un niais tu comprends ? »

Je la serre davantage contre moi comme si j'allais la perdre à tout instant, comme si elle n'allais plus m'apprécié pour ces mots que je pense. Je ferme les yeux dans une demande silencieuse qui se veux rassurante. Je ne pourrais pas la perdre, sa ne contribuerais plus qu'à m'endurcir d'avantage. C'est avec elle que j'ai commencer les histoire d'amour et j'ai besoin d'elle dans ma vie tout simplement.

« Ne me laisse pas, Erin. J'ai besoin de toi plus que quiconque, j'ai besoin que tu m'aide à me laisser aller comme je te l'ai expliquais mais que tu soit là pour ne pas que je devienne un sombre connard. »

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Lien du postDim 23 Juil - 16:56

« Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.»

Elyas & Erin

Au près d’Elyas, je me sentais toujours un peu adolescente, insouciante. J’adorais cela. Comme ce jeu, manger des insectes, il n’y avait qu’avec lui que je pouvais lui proposer une chose pareil sans que cela paraisse étrange. Son sourire au final en disait long, je le contemplais longuement. Je pourrais me damner pour continuer à le voir sourire encore longtemps comme cela. « Allez tu ne vas pas m’en faire tout un pataquès ! Ça va être drôle non ? Et j’accepte de te porter si jamais tu es malade c’est promis. » Je mettais la main droite en l’air et la main gauche sur le cœur en guise de promesse scellée. Bon d’accord, si je devais porter Elyas, j’allais moins rire, il n’était pas épais, mais j’étais bien plus fine que lui. J’allais sûrement finir par ramper avec lui sur le dos. L’idée me fit éclater de rire, pas vraiment discrètement mais bon. Puis qui savait, au final, ça serait moi qui serais malade et ça serait à lui de devoir me porter. Mais ça, je me tenais de lui dire, je lui laissais la surprise si je venais à être malade à mon tour. Le moins drôle serait si tous les deux étions malades.

Tout cela faisait partie de nous, Erin et Elyas, les deux éternels adolescents. C’était également ce qui faisait que l’on ne s’ennuyait jamais l’un avec l’autre à l’époque. Toujours avide de petits défis pour faire de notre quotidien quelque chose d’exceptionnel. Quand bien même on avait grandi, ils restaient certaines choses qui ne s’effaçaient pas. Pas comme notre caractère qu’on essayait de gommer, pour en faire place à des nouveaux. Je n’étais clairement pas sûr de mon coup, de ce que je voulais faire, de ce que je voulais être. La seule chose qui n’avait pas bouger était mes ambitions de carrière. C’était plus la personne, moi-même, dont je voulais que cela bouge. Le problème des universités, nous étions tous soumis à des cases dans lesquels il fallait se ranger. Les Eliots étaient l’élite, ceux avec des papas et maman pleins aux as, les Mathers, les rebelles du campus, les Winthrops, la confrérie mâle tantôt gentleman, tantôt coureur de jupons. Les confréries n’étaient pas là pour nous aider bien que j’aimais la mienne plus que tout. J’étais contre lui, et sa chaleur me réconfortait bien plus qu’il ne l’imaginait. « Pourtant, j’adore ce côté chez toi à prendre soin des autres, ça te donne ce côté différent des autres. Pas comme les autres étudiants qui courent après tout ce qui bouge. » Je posais une main sur sa joue, la caressant du bout des doigts. J’adorais ce fait qu’on se comprenait toujours. Malgré le temps, nous étions toujours sur la même longueur d’ondes, les mêmes envies au même moment. De loin, notre position, mes gestes aurait pu faire croire qu’on avait remontré le temps, qu’Elyas et moi avions remis le couvert. Je supposais qu’il y aurait toujours cette ambiguïté entre nous. Et qu’importe qui il deviendra, qui il aimera, Elyas et moi serions toujours un peu plus que cela. Et je m’en moquais que cela gêne autour de nous. « Je te comprend, et je te soutiendrais dans tes choix et tes changements. Si je peux être ton point d’ancrage, alors je le serais. Je veux juste que tu fasses attention à toi c’est tout ce que je te demande. Je suppose que dans ta confrérie, tu as de beaux exemples de mecs qui sont… comment dire… moins niais ? » Je lui souriais, avec l’envie de rire. J’en connaissais déjà un, James, qui n’avait pas fait preuve de niaiserie avec moi, n’hésitant pas un instant à me gâcher mon bal de fin d’année.

Elyas me serrait d’avantage dans ses bras, je me sentais presque étouffée mais je ne disais, j’adorais ce contact. Je passais mes bras autour de sa taille, toujours la tête sur sa clavicule. C’était ma façon à moi de lui dire de ne pas s’arrêter là. De nouveau, je posais une main sur sa joue. En l’espace de quelques minutes, ce geste était déjà devenu un réflexe. Je relevais la tête, plongeant mon regard dans le sien. « Je serais incapable de te laisser de toute façon. » Je n’imaginais pas un instant Elyas devenir ce connard dont il parlait. Et je ne le laisserais pas faire. Je me redressais, déposant un baiser sur le coin de ses lèvres. Un geste un peu trop proche, mais sur l’instant j’en avais envie. Je continuais de le regarder, avec une petite lueur dans les yeux, me séparant de son étreinte, mais sans fuir comme la dernière fois. « Bon on va chercher notre apéro avec nos chips aux insectes ? » Je n’avais pas abandonné l’idée malgré notre discussion, puis quitte à avoir encore nos vélos, autant en profiter.

Emi Burton

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Lien du postLun 24 Juil - 14:14

Erin avais toujours était cette fille-là, celle qui voulais s'amuser plus que tout, celle qui avais besoin qu'on sorte qu'on voit du monde, on s'amuse. Et après tout nous étions jeune alors on le faisait avec plaisir parce nous aussi on voulais s'amuser et ce crée des souvenirs des plus drôle. Maintenant quand j'y repense je me dis que c'était une des meilleure période de ma vie. Elle voulais bien des années après encore s'amuser et voilà que j'entrais dans son jeu pour faire des bêtises telle que manger des insectes.

« Ok, j'en fais pas tout un drame, mais la prochaine fois que je te donnerais un défi tu sera dans l'obligation de le faire et faire en faire tout un pataquès ! Et sache que je vais dès maintenant réfléchir à quel sera ton défi prochain. »

Elle voulais qu'on s'amuse, alors on va s'amuser. Elle reprends en me disant qu'elle aime ce côté tendre et câlins que j'avais. Elle me dis qu'elle trouve que sa me change des autres personnes que je peut côtoyé dans ma confrérie par exemple. Elle n'a clairement pas tord en faire, les gars de la Winthrops étaient des baratineurs parfois juste pour séduire une fille. Je n'était pas comme ça, si moi j'étais entré chez eux c'était surtout pour avoir ce côté bagarreur amical avec eux, avoir des soirées sport à la télé commune. J'avais choisit leur confrérie pour leur côté testostérone, mâle et fier de l'être car malgré ce que je peut bien laisser paraître je suis un mâle un vrais !

« Je suis dans cette confrérie pour les gars tu sais ? Pour m'amuser tant que je fais encore des études ! Mais j'apprécie que tu me soutienne et que tu soit là pour m'aider à ne pas être ce connard qu'ils peuvent être quand leurs égaux est blessé. Je voudrais sincèrement ne pas être un salaud, trouver une fille qui m'apprécie tel que je suis et non pas pour mon paraître. Je sais bien que tu comprends ce que je veux dire et c'est pour ça que j'arrive à m'ouvrir à toi dans ce genre de cas. »

Je la câline comme autre fois, avant qu'elle ne m'embrasse au coin de la bouche. j'aurais pu prendre ça pour un signe mais je ne le fais pas parce qu'autant pour elle que pour moi c'est très clairs, nous sommes des amis et nous nous adorons. Après tout les baisers que nous avions échanger au cours de notre amitié ce n'est pas un petit baiser qui allais changer la donne. Je frissonne quand même en sentant ces lèvres prêt de ma bouche, reflex naturelle de la chose et je souris alors qu'elle m'affirme qu'elle ne me laissera pas tomber. Je pourrais m'étaler sur le sujet mais elle semble davantage pressé qu'on aille trouver ces insectes pour notre je cite "apéro" je ris doucement et je la relâche doucement et je descend du muret, remettant mes chaussure je m'approche de nos vélos.

« Allons madame je suis impatiente de torturé ce bon vieux Elyas ! »

Je ris et je monte sur mon vélos après avoir remis mon casque, je reprends la ballade après avoir pris deux ou trois photo de nous et du paysage avant de partir sur la route des insectes à manger. Je tombe pas très loin sur un stand qui semble en vendre et me mord ma lèvre. De l'odeur qui s'en dégage cela n'a pas l'air si dangereux et dégueu que ça. Allons voir ce que sa donne une fois qu'on voit de quels insectes ils s'agit.