« Arrête j'ai presque envie de te mettre à la porte, maintenant. » La prochaine fois. On se donnera d'autres épisodes de la sorte dans un temps plus ou moins lointain. Ne sois pas impatiente de le faire. Ca voudrait dire qu'on en est arrivé à un stade où il ne suffira plus d'excuses. Si on accumule les batailles, on finira par s’essouffler et perdre toute envie de défoncer une porte ou une vitre. « Mh nan. Je suis bien ici. » Près de toi. Non dehors à essayer de te convaincre de mon regret. « J'dois dire que ça manque d'un homme qui râle, quand t'es pas là. » C’est moins drôle sans quelques plaintes. Bien trop silencieux et ennuyeux. « J’ose croire que tu as de meilleurs qualificatifs pour me définir. » C'est qu'il ne tient pas à être décrit de cette manière auprès des proches de la demoiselle. « Je peux juste dire que.. T'arriveras encore moins à me quitter des yeux, là-bas. » Là-bas. Un lieu donc. Un événement, certainement. Quelque chose qu’il doit lui demander, donc l’inviter. Qu’est-ce qu’il y a comme rendez-vous important en cette fin d’année universitaire ? Le bal. Il pensait qu’elle lui en parlerait d’elle-même. Moins subtilement. Après tout, l’ancien eliot n’a plus de lien avec l’université et n’a plus à supporter les nombreuses affiches concernant ce bal. « Un autre indice te coûtera de jouer au cuistot. » Se serait idiot qu’il trouve maintenant. Elle est si proche d’éviter les fourneaux. « De quoi as-tu envie ? Je suis très doué pour commander. » Toutes ses applications de smartphone qui facilitent la vie et qui évitent les catastrophes culinaires. Il attrape les deux mains de Maxym et les déposent sur sa nuque. « Mais très peu pour danser. » C'est qu'il va faire les deux. L'invitation et la cuisine.

Je nous donne une pause dans les batailles, un instant de calme, le temps de recharger les armes. De voir celles qui font trop mal, celles qu'il ne faut garder qu'en ultime charge. Tu l'as vu, elle blesse, celle qui commence par R. Les E laissent des traces, aussi. Faut les cacher, plus jamais s'en servir. Plus s'en rappeler. Se dire que c'est oublié. « J’ose croire que tu as de meilleurs qualificatifs pour me définir. » Un fin sourire malicieux se place sur ses lèvres de mutine. « J'en ai pleins d'autres.. mais je ne sais pas s'ils sont meilleurs. » J'te laisse deviner lesquels. Je te laisse te faire tes idées. Je n'ai pas eu beaucoup besoin de parler de toi, mon sourire quand je pense à toi, suffit. C'est Jude qui l'a dit. Cette idée qui me traverse l'esprit, et j'en viens à presque sursauter : « Ah ! Au fait ! Jude veut te voir. Enfin nous. Enfin il veut que je fasse les présentations quoi. » Faut que tu passes au scanner de mon meilleur ami, quand même. Tu sais, le deuxième. Celui qui ne veut pas de mon lit comme recueil ce soir. Tu n'as pas vraiment le choix. Je t'ai laissé le temps, j'ai gardé ce précieux secret, maintenant je t'expose au monde. Je veux que tu t'exposes à mon bras, je veux m'exposer au tien. Qu'on soit réel. « De quoi as-tu envie ? Je suis très doué pour commander. » Oscille doucement de la tête, de gauche à droite. L'index qui se pose sur le torse masculin. « Na na.. de la vraie cuisine. Tu sais bien faire un truc ? » Si c'est comme moi, pas grand chose. Couple de deux désastres. Pas très doués pour les choses de la vie. « Mais très peu pour danser. » Mes mains dans ta nuque, et moi je résiste à l'appel de tes lèvres. Me contentant de pincer les miennes. « Ca c'est faux, tu sais danser. Quand il s'agit de nous attraper au vol. » La piste de danse, tu sais, ça change pas beaucoup du sol d'un aéroport. « Mais.. si tu veux troquer ça contre une soirée dans un bar, j'peux te montrer à quel point je suis la petite-amie parfaite et accepter. » Le sourire qui s’agrandit. Le thème est naze, je me fous des awards, je veux juste passer la soirée avec toi.

Les dégâts causés par les armes utilisées sont d'assez bonnes preuves pour convaincre quiconque de ne jamais les réutiliser. Pourtant, il ne peut pas confectionner une belle promesse, assurant qu'il ne touchera plus jamais au passé de Maxym. « J'en ai pleins d'autres.. mais je ne sais pas s'ils sont meilleurs. » Elle le connait depuis des années. Sa meilleure amie, celle qui peut le comprendre, celle qui peut anticiper ses réactions. Celle qui a le pouvoir de faire ce qu'elle veut de lui. « Ah ! Au fait ! Jude veut te voir. Enfin nous. Enfin il veut que je fasse les présentations quoi. » Ca sonne tellement officiel d'un coup. Etant donné qu'il les connait depuis plusieurs années, Antwan n'a jamais eu le soucis de la rencontre avec les parents. Alors forcément, tout c'qui est présentation, donner une bonne image toussa, ça ne l'a pas inquiété une seconde. Sauf qu'il n'avait pas pensé aux autres proches de McAllister. Dont Jude, qui de plus, est l'un des plus proches. Damn, qu'il va être jugé. « Et après, t'auras un bilan. Si t'as bien fait de te mettre avec moi toussa. » Tellement cliché comme situation. Pour autant, ça ne le dérange pas. Ce qu'il assure par un sourire approbateur. « Na na.. de la vraie cuisine. Tu sais bien faire un truc ? » Ca aussi, c'est cliché. Ce riche qui ne sait pas mettre les mains dans la pâte pour remplir les ventres. Bien qu'il exagère, ses seules compétences sont celles de suivre une recette, et encore, il n'est pas à l'abri de cramer quelque chose ou d'inonder les plaques. « Peut-être bien. Faut voir ce que t'as. ». Haussant les épaules, levant les yeux au plafond quelques secondes. Il préfère sentir tes mains sur sa peau, ton visage proche du sien, que de se perdre dans une liste d'ingrédients. « Ca c'est faux, tu sais danser. Quand il s'agit de nous attraper au vol. » Les situations ne sont pas comparables. « Je voulais pas que tu partes. » Y avait tellement de colère dans tes yeux, tellement de risques que tout lui glisse entre les mains et qu'il n'y ait plus rien à sauver. « Mais.. si tu veux troquer ça contre une soirée dans un bar, j'peux te montrer à quel point je suis la petite-amie parfaite et accepter. » Tu sais comment le rendre heureux. « J’aurai plutôt proposé une soirée sur la plage. » Peu importe où. L’argent n’a jamais été un problème. « Ou je peux t’accompagner fièrement à ce bal et te faire danser à en rendre jalouse toutes les autres. » Essayer. « C’est comme tu veux. Après tout c’est moi qui doit me faire pardonner. »

On l'sait, qu'on se refera du mal, qu'on utilisera encore, ce qui laisse des traces difficilement effaçables. Qu'on tapera là où les cicatrices galèrent à se refermer. Qu'il est bien plus facile de les rouvrir, plutôt que de créer d'autres cratères. C'est tellement simple, de verser de l'alcool sur des plaies ouvertes. C'est ça le problème, on se connait tellement. Les yeux fermés, tu saurais où ça brûle encore. « Et après, t'auras un bilan. Si t'as bien fait de te mettre avec moi toussa. » Digne d'une mauvaise série. Je sais, je t'emmène dans une espèce d’officialisation. Comme si j'avais décrété, après tout ce temps, qu'il était l'heure. Qu'on était assez solide pour se frotter aux regards extérieurs, à leurs avis. Les McAllister, ça serait trop simple. Ils n'en savent rien, mais car ils ne savent rien de ma vie, du moindre au plus important. Ce n'est pas comme avec le vert, toi.. toi, ça les rendrait heureux. Alors, j'ouvre d'autres fenêtres, je te dévoile à mes proches. Les vrais. Ceux qui comptent. « C'est ça.. » Un petit sourire malin aux lèvres, la voix qui traine. « Ils ont un tableau à remplir, et il faut plus de « plus » que de « moins », pour continuer l'aventure. » Taquine, la belle. Son avis m'importe, mais jamais autant que le mien. Et tu sais que mon tableau à moi est juste raturé, tagué de tous les sentiments qui bousculent mon battant à ton égard. « Peut-être bien. Faut voir ce que t'as. » Se pince les lèvres, d'un air embêté. « Je crois que c'est là-dessus qu'on va avoir un problème. » Pouffe, l'ingénue au frigo vide. Pire que l'homme. « Je voulais pas que tu partes. » Ce sont mes bras qui entourent ton cou désormais. Cette putain de nécessité d'être proche. « Je suis partie quand même. » Se mord l'intérieur de la joue. « Mais j'suis revenue. » J'avais juste besoin de me prouver quelque-chose. Me dire que j'étais capable de donner aux autres, de faire un truc bien, pour une fois. J'aurai pas pu partir en te laissant ici, pas en nous sachant abimés comme on l'était. « J’aurai plutôt proposé une soirée sur la plage. Ou je peux t’accompagner fièrement à ce bal et te faire danser à en rendre jalouse toutes les autres. C’est comme tu veux. Après tout c’est moi qui doit me faire pardonner. » Oscille de la tête, hésitante. Tout me paraît tentant. Je fais mine d'hésiter plus longtemps que prévu, tant l'idée proposée a déjà fait son chemin, et a balayé ce bal idiot. S'approche encore, chuchotant un : « J'crois que je préfère qu'elles ne te regardent pas trop avec envie.. » Grimace. « Ca serait dommage que j'abîme leurs robes et leurs sublimes visages. » Le sourire rieur, sur mes lèvres. Ouais, ça serait pas si dommage que ça. « On pourrait partir quelques jours, ouais. » Hausse un sourcil. « Aller à l'aéroport et choisir la première destination avec une jolie plage et un temps pas trop douteux. » Ca m'parait plutôt idéal, comme programme, ça en rendrait ce parquet de danse bien fade.

« Si jamais on me donne plus de « moins », je devrais enfoncer cette porte pour te revoir ? » D’autant plus qu’il part perdant avec cette récente dispute. Si elle s’est confiée, c’est à Jude qu’elle a fait. Le problème, c’est qu’il n’abandonnera jamais McAllister parc’qu’un autre l’a décidé. Surtout pas un mec qu’il ne connait pas et que lui-même n’a pas jugé. Ca va dans les deux sens. C’est lui le meilleur ami depuis longtemps. Jude ne gagnera pas. « Je crois que c'est là-dessus qu'on va avoir un problème. » C’est qu’il est presque soulagé d’entendre ces mots. Verrez, c’est les applications qui vont décider de ce qu’ils vont manger ce soir. « T’as rien du tout ? » Il y a forcément quelque chose dans ses placards. « Quoi que ne dit rien. Ça m’évite la cuisine. » Vraiment dommage, lui qui était prêt à jouer le bon petit ami. « Je suis partie quand même. Mais j'suis revenue. » Il s’en souvient. De cette boule au ventre qu’il avait en la croisant dans l’aéroport et de ce coup de speed qui leur a valu une danse publique. « Revenue. Oui. », qu’il souffle, se rappelant du moment. C’est ce qui importe. Tu serais revenue, je n’en doute pas, mais à quelles conditions ? Ne plus me voir, nous perdre. Ce qui a suivi n’a pas été plus radieux, mais t’étais là, à mes côtés, malgré tout ce qui a pu se faire et se dire. Pour ça, on pourrait se la refaire des dizaines de fois cette danse improvisée. « J'crois que je préfère qu'elles ne te regardent pas trop avec envie.. » Qu’est-ce que ca changerait ? Qu’elles le veulent, il n’y fera pas attention. « Ca serait dommage que j'abîme leurs robes et leurs sublimes visages. » Ses mains, placés dans le dos de la belle, la rapproche de quelques centimètres. Juste pour te montrer que c’que tu m’dis maintenant, c’est tout ce que je veux entendre. « On pourrait partir quelques jours, ouais. Aller à l'aéroport et choisir la première destination avec une jolie plage et un temps pas trop douteux. » On va le faire. Compte sur lui. « Ce soir ? », automatique, pas contrôlé. Il jette un regard à son sac encore fermé. « J’ai déjà tout. » Le large sourire s’y accompagne. Y a plus de cours pour elle, les examens étant passés. Et lui, qu’est-ce qu'il se fiche de manquer quelques jours de travail. Y a rien qui semble plus important qu’elle. Que l’amour rend aveugle, damn. « Qu’est-ce qu’on attend hm ? »

« Si jamais on me donne plus de « moins », je devrais enfoncer cette porte pour te revoir ? » Se pince les lèvres, le visage qui hésite. Ou du moins, qui fait bien semblant. Avant de se disperser dans un sourire fin. « J’lui répondrai qu’il a dû mal compter. » L’avis de Jude compte, évidemment, je ne pourrais pas dire le contraire. J’suis assez curieuse de savoir ce qu’il va pouvoir dire sur Antwan, ce qui va lui déplaire. Mais ce n’est pas objectif. Personnellement j’n’ai jamais beaucoup aimé les copines de mes meilleurs amis, question de possessivité. Et je parlerai même pas des tiennes monsieur l’architecte. Question de jalousie, plus. « T’as rien du tout ? » Ouvre la bouche pour répondre. « Quoi que ne dit rien. Ça m’évite la cuisine. » Ferme la bouche. Le sourire est innocent. « Je devais faire les courses y a une semaine.. » Et le temps est passé. Les restos aussi. La bouffe à emporter aussi. Enfin, qu’importe, ça arrange tout le monde visiblement. « Revenue. Oui. » Et restée. Tu nous as récupéré, à ce moment là. Même si je ne doute pas qu’on aurait réussit, à terme, à force de tentatives, à nous reconstruire un truc qui ressemble à quelque-chose. Grâce à ces quelques pas, on s’est préservé d’autres blessures, d’une fin qui aurait peut-être été différente. Tu me rapproches, et je pourrai presque t’embrasser si je gagnais encore quelques millimètres. Sauf que la suite est autre. Elle est spontanée. « Ce soir ? » Fronce les sourcils, j’ai peur de mal comprendre. « J’ai déjà tout. » Je suis ton regard jusqu’à ton sac. « Tu veux partir maintenant ? » Presque hébétée, la surprise se mêlant à l’excitation qui prend le ventre. Ca ne te ressemble pas vraiment. « Qu’est-ce qu’on attend hm ? » Le sourire prend sa place. « Mais ton boulot, ton.. » S’interrompt. Na, j’vais pas te laisser te raviser. Se redresse, et se lève en prenant appui sur ses épaules. Plaque un bref baiser sur la bouche d’en face. « Attends-moi là. J’suis prête dans.. trois minutes. Tu peux compter ! » Qu’elle gueule sa dernière phrase alors qu’elle courre dans la maison, manquant de se manger dans un virage. « Aide-moi à tout mettre dans un sac ! » Ouais, les trucs qui valsent dans le salon là. Dans trois minutes, j’peux t’assurer que tout sera prêt. Ou peut-être cinq, soyons large.

« Puis bon. C’est l’avis du meilleur de tes meilleurs amis qui compte. » Plaque une main sur son torse pour se désigner. « C’est hallucinant à quel point ton copain est exceptionnel, ne le lâche pas. » Il essayera de se montrer sous son meilleur angle auprès du Quincy. Nécessaire pour avoir le maximum de « plus » après cette rencontre. Quant au repas qu’il devait préparer, ce n’est plus que du passé, les deux préférant se projeter dans un voyage prochain. Plus si lointain après la proposition de l’ancien eliot. « Tu veux partir maintenant ? » N’importe quand, j’m’en fiche. C’est pas la date, la durée, ou le lieu. C’est toi qui m’importe. « Mais ton boulot, ton.. » Y a un tas de trucs ici, à commencer par son appartement. Quand la folie le contamine, il ne faut pas lui rappeler que cette attitude a des conséquences. Dans quelques heures, minutes peut-être, il aura pris conscience de ce qu’il demande à Maxym. Juste.. file, va prendre tes affaires McAllister. Le chronomètre tourne. « Attends-moi là. J’suis prête dans.. trois minutes. Tu peux compter ! » Elle part direction de la penderie et lui la suit du regard. Y a plein d’habits qui sortent et demoiselle qui lui demande de l’aider. Wayans reste dans la même position, ce large sourire heureux sur les traits, jusqu’à c’qu’il décide de se rapprocher de Maxym pour la stopper, l’embrasser. « Tu n’imagines pas tout le temps que j’ai attendu avant d’avoir tout ça. » T’es dans ma tête depuis des années McAllister. Et jamais, j’te jure jamais, je me suis permis de rêver ce moment. Un nouveau baiser et les mains qui se plaquent contre le dos de la brune avant de s’éloigner, et que le regard revienne sur tous ses habits. « Ca suffit. Tu prendras des trucs sur place. »

« Puis bon. C’est l’avis du meilleur de tes meilleurs amis qui compte. » Les billes vrillent vers le haut, la tête qui se secoue de gauche à droite. J'ai l'air blasée. Je ne le suis pas. Plus quand je me rends compte des tempêtes traversées, de la valeur de ces instants. « C’est hallucinant à quel point ton copain est exceptionnel, ne le lâche pas. » Mes doigts passent sur le haut de ton torse, finissent sur ta main, la serre. Mes lèvres se pincent, puis se détendent dans un fin sourire. « Je t'ai, j'te garde. » J'te contredirais bien sur la première partie de ta réplique, mais la seconde me paraît bien plus importante. Nous aurons d'autres occasions, d'autres où je pourrais limer ton ego. L'Instant se vit sur une balade de la dolce vita. Tu m'emmènes sur une idée folle, et je la suis sans cacher un instant mon entrain. Une fillette, une gamine, bien trop excitée. Qui ne voit même pas Antwan avant qu'il la stoppe. Arrêtée en pleine euphorie voyageuse, l'air interdit. « Tu n’imagines pas tout le temps que j’ai attendu avant d’avoir tout ça. » Se mord la lèvre, puis le laisse accéder à elles. Le ventre serré, le coeur en fusion. « C'est notre moment, maintenant. » On s'en fout du passé, c'est même pas du temps perdu. On aurait été mauvais, trop fébriles. C'est notre temps. Maintenant, aujourd'hui et demain. Les jours d'après, encore. Le suit du regard quand il s'éloigne, sortie de son obsession pour la plonger dans une autre, plus vivante et moins superficielle. « Ca suffit. Tu prendras des trucs sur place. » Met les quelques vêtements dans un sac, dans le plus grand bordel. Le sac porté sur son épaule, elle s'avance jusqu'à lui. « A vos ordres, capitaine. » Attrape sa main, le laisse récupérer son sac, et ferme la lumière du salon. « Hé Wayans, tu l'sais que je t'aime ? » Hausse un sourcil, le sourire de malicieuse, ses prunelles le regardant de biais. Comme ça, comme on demanderait l'heure. « Juste au cas où on s'crashe en avion, vaut mieux que tu le saches avant. » Le sourire qui s'élargit, radieux, et les deux inconscients qui disparaissent dans la voiture d'Antwan.  Soyons heureux ailleurs, ne laissons pas le monde nous rendre moins beaux.