Jean Bushnell & Ezio Scorsese
Ezio appréciait la présence de Jean, il savait qu'avec elle, il n'allait penser à rien du tout et allait se laisser guider pas sa douce folie. Elle le faisait rire, il n'y avait rien à faire. Lorsqu'elle monta sur son dos, il fit semblant d'avoir sur lui, un poids lourd. « Une côte, t'es gentille toi, c'est tout le bonhomme qui vient de craquer là, avec ce que t'as bu ce soir tu dois approcher le quintal nan ? » dit-il pour la taquiner toujours un peu plus, c'était de bonne guerre vu la claque qu'elle vint de lui mettre sur ses fesses. Ezio se mit à rigoler et, sans chercher à comprendre plus loin, monta les quelques marches pour gagner le bâtiment et ouvrit la porte. Il entra à l'intérieur et essaya de se faire discret mais l'alcool ingurgité n'était pas bon pour la discrétion. « Alors t'as intérêt à te montrer convaincante, j'baise pas une étoile de mer, j'te préviens. » répondit-il sur le même ton qu'elle, un peu pour se foutre de sa gueule. Ah, c'était de bonne guerre et cela avait le don de le faire rire. Ezio prit la direction des escaliers. C'était une opération des plus risqués mais bon, il le tenta quand même, il était qu'au deuxième étage. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il arriva à monter les étages sans trop de soucis, il ne bascula pas en arrière et ne tomba pas non plus. Une fois au bon étage, il trottina jusqu'à sa chambre en priant le bon Dieu pour que Rhia ou Hayden n'y soient pas. Il lâcha Jean et sortit la clé de sa poche et, un peu maladroitement, il parvint à ouvrir la porte. Ezio la laissa passer en première. « Allez, j'ai décidé d'être galant ce soir. » annonça-t-il sur un ton amusé. Il la suivit de prêt et ferma la porte derrière lui.