Tous les moyens étaient bons pour connaître le pouvoir, pour connaître comment il faut affaiblir son adversaire, j'aimais pouvoir avoir une longueur d'avance sur les autres. Fini le temps où est-ce qu'on se fout de ma gueule, fini le gentil Tate, je voulais qu'on puisse me respecter désormais même si il fallait qu'on me craigne. Je penchais le pour et le contre, est-ce que sa fallait vraiment la peine de m'attarder encore plus sur le cas d'un pauvre minable comme Maxime Jackson? Non, j'avais déjà perdu assez de temps sur lui. Je regardais Lisbeth d'un sourire moqueur: ''Non ce petit con on l'oublie, tu peux te concentrer uniquement sur les filles.''. C'était le mieux à faire, j'avais besoin d'en savoir plus, j'étais outré d'être tenu dans l'ignorance, il y avait trop de choses qu'on m'avait caché et dont j'aurais dû savoir. Je fini par m'asseoir sur le bureau du professeur comme si de rien était, heureux de me retrouver avec Lisbeth. Elle était pas chiante comme les autres, elle était mieux. Je souriais en coin à ma délicieuse amie et lui dit: ''Ah oui, tu aimes?je ne suis pas très exigeant. Eat-ce que tout va bien Lis?''.

Agir aussi sournoisement, cela me ramenait quand j'étais débarqué à Harvard 5 ans passés. J'étais le pire connard de la Terre, trompant mes copines avec tout ce qui bouge, faisant la fête comme si j'étais le roi du monde, me croyant invincible...C'était la belle époque, où je laissais personne me marcher sur les pieds, laissant aucune personne m'intimider et n'hésitait jamais à remettre les gens à leur place, me prenant un mâlin plaisir à remettre les gens à leur place, leur rappeler leur place sur l'échelle social, que j'étais un requin et que je bouffais les plus petits, j'étais le prédateur, celui qui fallait craindre malgré ma popularité, je n'avais pas toujours un visage d'ange. J'étais heureux d'avoir un contact aussi privilégiée avec Lisbeth. Elle était une pro dans le domaine et je sais qu'elle savait tenir sa langue, aucune chance qu'elle se fasse attraper, le travail bien fait, je le récompensais. Je regardais Lisbeth un peu drôlement, c'était rare de la voir pas concentrer, hors focus. J'aimais être présent pour mes amis les plus loyaux, c'était un privilège que je pouvais offrir à mes amis en échange de leur amitié la plus sincère. Je croisais les bras sur son torse: ''Lis tu sais que tu peux venir me voir si tu as un problème n'est-ce pas? Je te considère pas seulement comme une hackeuse mais une amie aussi.''.

J'avais déjà hâte de savoir ce que Lisbeth serait capable de dénicher sur les filles, je me délectais déjà des ragôts, c'était ce qui était parfait quand on avait de l'argent, le pouvoir était sans limite, peu importe les dégâts que j'allais faire son passage, c'était un soulagement plutôt, c'était ainsi que mon nom allait rester dans les archives de l'université, de la Eliot House quoi, mon nom serait associer à une légende qui était beau gosse et sans pitié, c'était ce que je préférais. Sortant de ma rêverie de grandeur, je regardais cette jolie femme en rouge et elle agissait bizarrement tout d'un coup. Je la suivais du regard, tentant de comprendre ce qui se passait. Je sautais immédiatement du pupitre, venant poser mes mains sur ses épaules pour la rassurer. Je prenais une voix bienveillante:

''Allons Lis ne te torture pas comme sa...''.

Jouer les durs, je connais sa. Je l,attirais dans mes bras.

''Chut....sa va aller...je suis là Lis.''.

Même si j'adorais manigancé, faire chier les emmerdeurs sur ma liste noir, utiliser tous les moyens pour arriver à mes buts, j'avais quand même un coeur, contrairement à la croyance populaire. Lorsque quelqu'un de mon entourage était en danger ou vivait un sale moment, je me donnais le devoir d'être à ses côtés pendant les moments difficiles, la loyauté c'était quelque chose qui me tenait à coeur, c'était une bonne manière de voir en qui je pouvais avoir confiance également. Peut-être que j'étais monté sans pitié au début de notre petite rencontre secrète mais cela me faisait drôle de la voir dans cet état, Lisbeth, toujours habitué à rester de marbre dans les situations les plus importantes, à montrer un professionnel hors du commun, j'étais étonné. Je n'avais pas hésité à quitter mon pupitre pour venir la prendre dans mes bras, peu importe, on avait tous besoin d'une épaule sur laquelle pleurer dans les moments les plus durs comme sa.

''C'est rien voyons.''.

Je ne pouvais pas m'empêcher de lui câliner son dos dénudé par sa robe. Je la relâchais quand je voyais qu'elle se redressait, comme elle était forte!

''Deux semaines, je te recontacterais pour voir où tu en es. Allez on retourne à la fête, merci de ton boulot Lis.''

A JOB WELL DONE

Un petit mot pour toi: