Lucky E. Burberry & Ezio Scorsese
Dans le genre idée à la con, Ezio était le roi. Il agissait sans réfléchir et avait un certain don pour se mettre dans des situations dont lui seul avait le secret. Lucky avait accepté de passer une après-midi en sa compagnie, ils avaient également prévus d'aller à une soirée ensemble. Passer le Spring Break loin de sa meilleure amie était juste impossible pour lui, inenvisageable. Il avait besoin d'elle pour aller bien, il avait besoin de son légendaire petit sourire et de ses précieux conseils. Il lui avait dit quelque chose du genre : viens mon amour, on va s'abalader en forêt. Ce à quoi elle lui avait répondu : oh bah bonne idée mon bébé, ça nous fera visiter la Jamaïque. Je ne sais pas ce qu'il lui a prit mais Ezio trouvait son idée brillante. Il avait trop regardé Indiana Jones, ce n'était pas possible autrement. Les arbres, les animaux, il se sentait d'humeur aventurière aujourd'hui. Conscient que sa meilleure amie ne pourrait pas marcher des heures sous cette chaleur, il décida de faire juste un petit tour. Histoire de se couper du monde et de la retrouver. Voilà un petite heure qu'ils marchaient, le nez en l'air à admirer la beauté du paysage. Il avait entendu parler d'une chute d'eau non loin de là, un truc splendide qu'il fallait voir au moins une fois avant de partir. Le Mather n'avait pas cherché à comprendre plus loin et avait embarqué sa poupée dans ce périple. Le t-shirt dans sa main, il s'était mit torse nu pour mieux appréhender cette chaleur accablante. « Bon bah j'peux te le dire maintenant, je crois bien qu'on est perdu ma biche. » avoua-t-il avant de rigoler. Ce n'était pas totalement vrai, ni totalement faux. Ezio ne savait pas trop où ils étaient. On lui avait dit tout droit, bah lui bête et discipliné, allait tout droit. Il se retourna et vit la tête très expressive de Lucky. Il s'approcha d'elle et passa son bras autour de son cou pour continuer à avancer. « Ne fais pas cette tête, s'il le faut, on repeuplera la terre toi et moi. On va s'en sortir, t'inquiète. » lança-t-il subtilement. Qu'il pouvait être lourd quand il s'y mettait celui-là. Les deux étudiants continuèrent de marcher, une bonne dizaine de minutes avant d'arriver à l'endroit prévus. Et là, la beauté du paysage lui coupa le souffle. Une vue incroyable, dominée par une chute d'eau se dessina devant eux. « Ahhh, alors, il est là ou il est pas là Indiana Jones ? » annonça-t-il fièrement avant de la lâcher et de se diriger vers le point d'eau.

@Lucky E. Burberry

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Portant un débardeur et un short, il faisait assez chaud aujourd'hui et plus qu'hier, donc je m'étais habillé assez 'léger'. Mon haut était blanc et mon short couleur jeans. Mes cheveux toujours lâchés, j'avais ajouté un ruban vert. Aux pieds, des tongues plates et ouvertes, laissant apparaître mon vernis à ongle rouge. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai carrément suivie mon meilleur ami dans cette forêt. Étrange forêt d'ailleurs. J'entendais des bruits bizarres et c'était flippant. Alors je marchais derrière en tirant sur son short et regardant sans arrêt autour de nous. Bah quoi ? Et si on croisait un serpent ? Ou bien pire même ? Nous n'avons même pas de kit de survie pour dire. Nous étions vraiment que deux malades en quête d'un paysage imaginaire. Non sérieux, je ne croyais pas qu'il pouvait exister un si bel endroit dans cette forêt assez... Étrange ouai définitivement. Et puis lorsqu'il avouait que nous sommes perdus, je m'arrêtais rapidement et enlevais une de mes tongues pour la balancer sur sa nuque. « Je vais te tuer Ezio ! » Lucky et ses hormones attention. Il se rapproche de moi et passe son bras autour de mon cou. Moi je tire une mine boudeuse gobant vraiment que nous étions perdus. « Compte pas sur moi pour refaire un remake de Tarzan et Jane. Je n'ai pas envie de croiser un gorille dans les parages ! » Mais vous voyez, le seul animal en chaleur ici c'est Ezio. Je passe une main autour de sa taille et je récupère ma tongue au passage, la glissant à mon pied. Après quoi, nous marchions une bonne dizaine de minutes pour finalement tomber sur une vue à couper le souffle. « Wow ! » Que je lâche émerveillée. Ce n'est pas toujours que nous avons la chance de voir un magnifique paysage. Un grand sourire apparu sur mes lèvres et je me tourne vers mon best en mimant une révérence de princesse. « Vous m'avez conquise cher Indiana Jones. » Je m'avance également vers le pont, mais il y a un petit hic. « Tu m'as pas prévenu qu'on prendrait un bain, du coup, je n'ai pas enfilé de maillot. » Et c'est la fin du monde. Je m'en fiche, à défaut de pas jouer les Jane, je jouerais les sirènes. Bordel je veux mémoriser ce time, alors je prends une photo de mon appareil avant de regarder Ezio avec une idée sadique derrière la tête. J'avance doucement derrière lui et je le pousse dans cette chute d'eau. Bon ça va, il n'y aura pas mort d'homme. Par contre moi, je redescends immédiatement d'ici parce que femme enceinte obligé. Je dépose ma caméra et mon sac au pied d'un arbre me penchant ensuite vers le lac pour le voir remonter à la surface.

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Un vieux remake de Tarzan et Jane, ouais il y avait plus glamour comme couple star. Ezio ne se voyait pas vraiment se balader les fesses à l'air, simplement vêtu d'une peau d'animal pour cacher son engin. Non pas qu'il soit un mec pudique mais plutôt parce qu'à la longue, ça fait mal les bourses qui pendouillent. Bref. Il esquissa un léger rire avant d'hausser les épaules. « Si ça peut t'rassurer, il n'y a aucun risque de croiser des gorilles dans cette forêt. Il m'semble que les animaux ici sont plus petits et plus vicieux. » lança-t-il sans se douter une seule seconde de l'impact que pouvaient avoir ses mots sur sa meilleure amie. Le Mather était loin d'être rassurant mais il ne s'en rendant pas compte. Tranquille la vie. Il n'avait pas fait les scouts en étant petit mais avait un minimum de self contrôle pour faire face à ce genre de situation. Rien ne lui faisait peur, rien ne l’angoissait. Il faisait parti de ceux dont rien ne pouvait atteindre ou perturbé. Une force souvent perçue comme du pur égoïsme mais ça va, il le vivait plutôt bien. Lucky lui afficha une mine boudeuse et il ne put s'empêcher de lui lancer un mince sourire, conquis. Il adorait cette fille et ne voyait pas sa vie sans elle, sans sa pointe d'originalité et de légèreté. Le destin n'était pas forcément clément avec eux et avait mit sur leur route un connard d'Eliot, qui n'avait rien trouvé de mieux de jouer avec elle. Ezio était contre cette relation mais ne pouvait pas aller à l'encontre de ses envies, de ses besoins. Partagé entre la colère de la voir aussi aveugle et l'étincelle qu'elle avait quand elle évoquait les bons moments avec Cole. Il la respectait mais attendait la moindre occasion où il pourra lui faire payer son immaturité et son côté enflure bobo. Ce mec jouait les grands mais restait qu'un petit connard capricieux et frustré. Frustré de tout et de tout le monde. Quoiqu'il en soit, ils arrivèrent dans un vrai petit coin de paradis. Les couleurs étaient magnifiques, le bleu et le vert dominaient dans une clarté à couper le souffle. Lucky lâcha un wow surpris. « Je n'aurais pas dit mieux. » souffla-t-il bêtement. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, il se précipita vers la chute d'eau et en bon trou du cul, il se pencha vers l'avant pour voir la profondeur et la hauteur du truc. Le but étant bien sur d'évaluer la distance pour sauter, une fois qu'il aura enlevé son futal et mit en sécurité son portable et son paquet de clope. Mais c'était sans compter sur une Lucky en forme aujourd'hui. Elle le poussa directement dans l'eau, sans même chercher à savoir si ce n'était pas dangereux. Prit de court, Ezio laissa échapper un petit cri de stupeur avant de se retrouver dans la vide. La chute fut assez rapide avant qu'il ne vienne plonger dans l'eau. Pas manqué, l'eau était plutôt froide donc pour le coup, c'était rafraîchissant. Il remonta à la surface et ouvrit les yeux. Il mit ses cheveux en arrière avant de reprendre son souffle. Il rigola légèrement. « Tu fais chier Burberry, j'voulais faire des figures et tout là. » râla-t-il, faussement énervé. Il se mit à nager lentement vers la rive où il sortit de l'eau. Ezio commença à déboutonner son jean et rapidement, il vint froncer ses épais sourcils. « Putain mon portable. » marmonna-t-il entre ses dents avant de le sortir. Par je ne sais quel miracle, il s'alluma. Le Mather afficha une mine soulagée. Imaginez un peu qu'il ne puisse plus recevoir de message, ça serait la fin du monde. Il le posa religieusement sur la rive avant de se redresser et d'enlever son pantalon. Il se retrouva bien vite en caleçon et s'approcha du bord. « Viens t'baigner bébé. J'avoue, je ne t’éclabousserai pas, je ne coulerais pas et j'essaierais pas de te faire boire la tasse. » dit-il en levant la main droite, en guise de bonne foi. Une fois le sermon récité, il plongea dans l'eau. Ô joie immense.

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« T'essaies de me rassurer ou bien d'envenimer les choses ? » Parce que me dire qu'il n'y a que de petits animaux ici et donc les plus vicieux, n'était pas très rassurant à savoir. Je me serais bien passé de cette précision d'ailleurs. Mais bon, vu le tas de muscles et de forces que j'avais pour meilleur ami, je me disais que je courrais aucun risque et dans tous les cas, j'assisterais à un premier combat entre un homme et un animal. Ouaich. Ce serait d'ailleurs assez cool à voir, enfin, tant qu'on ne me demande pas de jouer les arbitres ou qu'on ne me donne pas en prix de consolation au vainqueur. Anyway, il m'emmène dans ce fabuleux endroit qui pour moi, est le plus beau spectacle que j'ai pu voir depuis que nous sommes ici. J'en garderais évidemment un beau souvenir et quoi de mieux que de le partager avec l'homme qui avait ce don pour égailler mes journées et les rendre plus belles. Il me le prouve encore aujourd'hui. Et moi, en guise de remerciement, je le balance dans la chute. Le pauvre, mais on ne changera pas mon côté espiègle et taquin malheureusement. Je l'attends au bord de la rive lorsqu'il remonte à la surface et sort de l'eau pour déboutonner son jean et se rendre compte que son portable avait aussi bu la tasse. « Oh merde ! » M'exclamais-je super désolée. J'avais complètement zappé son portable. Du coup, je me mets à genoux, fesses sur mes talons de pieds, mains plaquées au sol tendues devant mes genoux et je baisse légèrement la tête en fermant les yeux. « En japonais, c'est comme ça qu'on demande pardon. » J'ouvre un oeil pour le voir totalement surprit à ne rien comprendre et puis j'éclate de rire en me redressant. « Estime-toi heureux d'avoir une demande d'excuses comme celle-ci. » Surtout que je ne le sortais pas à tous le monde. Ezio retire son pantalon et fait un sermon. « En gros, tu me fais le sermon de ce que tu feras au fond. » Affirmais-je nullement dupe en le regardant plonger dans l'eau. Allez, osef, moi aussi j'avais envie de me baigner dans cette eau si claire et si belle. Alors je retire mes vêtements pour ne rester qu'en sous-vêtements puis je rentre doucement. L'eau était en plus de ça, trop bonne. Je plonge la tête, nageant un peu plus en profondeur et cherchant mon meilleur ami.

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« De te rassurer bébé, tu sais bien que j'ferais n'importe quoi pour toi. » répondit-il, le plus naturellement du monde. Ezio ne lui avait pas proposé cette petite balade pour la mettre en danger ou quoi. Bien au contraire, il voulait lui changer les idées et la faire sourire. Putain, un sourire de sa meilleure amie valait toutes les thérapies et tous les soutiens du monde. Il n'était pas vraiment très démonstratif comme mec mais avec elle, c'était si naturel, si fort. Il l'aimait et clairement, était prêt à n'importe quoi pour ses beaux yeux. Il était prêt à aller casser la gueule à Cole à la moindre occasion. Il était sur les starting block. Lucky n'avait qu'un seul mot à lui dire et il l'enchaînait avec un plaisir non dissimulé. Mais soit. Ils n'étaient pas là pour déblatérer sur le cas de Cole, ils avaient beaucoup mieux à faire. D'ailleurs, sa meilleure amie ne tarda pas à le foutre à l'eau, pour le taquiner. Elle le poussa du haut de la mini falaise sans même se soucier s'il y avait un fond sous l'eau. Non mais il aurait pu se briser les os mais qu'importe, tant que ça la faisait sourire. Heureusement pour lui, il s'écrasa dans l'eau qui demeurait assez profonde. Il ne toucha pas le fond. C'était plutôt miraculeux. Une fois remonté à la surface, il s'approcha d'elle, râla un petit coup et eut l'agréable surprise de la voir s'excuser. Elle vint se mettre à genou pour faire je ne sais quoi. Il explosa de rire. « Depuis quand tu t'es mise à la culture japonaise ? Sérieux Lucky lève toi. » dit-il en rigolant. Le Mather lui proposa de le rejoindre pour passer un petit moment en toute complicité. Il n'y avait qu'eux dans cette forêt, c'était tellement délectable. Pas de prise de tête, pas d'Anja, pas de Cole, rien de tout ça. « Moi ? Jamais tu me connais, j'suis doux comme un agneau. » argumenta-t-il d'un air innocent. Puis, sans chercher à comprendre plus loin, il plongea dans l'eau qui l'appelait depuis tout à l'heure. Elle était bonne, c'était super agréable. Il remonta à la surface et prit une grosse inspiration pour prendre son souffle. Il haussa les sourcils en la voyant déjà dans l'eau. « Ahah, tu ne peux pas me résister, j'le savais. » dit-il sur un ton léger. Bordel, pourquoi avait-il fait cette promesse ? Il n'avait qu'une envie, l'éclabousser ou la couler. Non Ezio, non. Pense un peu au bébé. Il se rapprocha instinctivement d'elle et fit aller ses bras pour ne pas couler. « J'sais que c'est jamais le bon moment pour tout ça mais .. hummm .. comment dire. Lucky écoute bien parce que je crois que t'aurais jamais penser entendre ça venant de moi mais .. j'crois que j'suis piqué d'une fille. » avoua-t-il avant de rigoler. Ouais, fallait qu'il lui dise bordel.

Lucky E. Burberry & Ezio Scorsese
Finalement est-ce que j'étais chanceuse ? Peut-être bien que oui, d'avoir des meilleurs amis sur qui compter parce que je sais que peu importe ce qui se passe, ils seront toujours là pour moi. J'avais de la chance d'avoir Ezio et même si ce n'était pas l'homme le plus démonstratif, je savais lire dans ses yeux, à quel point je comptais pour lui. « Vraiment n'importe quoi ? » M'amusais-je à appuyer parce qu'il sait aussi que je peux être très chiante lorsque je m'y mets. Il sait aussi que je peux le réveiller à trois heures du matin si jamais l'envie me prenait. Il me connaît et malgré tout ça, il se portera toujours volontaire. Puis lorsque je m'excuse à la manière japonaise, je ne peux m'empêcher de rire à voir sa mine si surprise. « Depuis que je suis accro à leurs animes. Je vais finir par savoir parler japonais tu verras ! » Avouais-je en me redressant. Il pique une tête dans l'eau et je le rejoins hâtivement riant à sa remarque. « Je n'ai jamais su te résister t'sais. » Haussant les sourcils en mode loukas, il se rapproche de moi avant de lâcher sa petite bombe. « Quoi ? Je n'ai pas bien entendu, tu peux répéter ? » J'ai parfaitement bien entendu en fait, sauf que je n'arrive pas à y croire. « C'est qui ? C'est quoi son prénom et t'es piqué à quel point ? » Même si mon visage affichait une grande mine étonnée, mais mon sourire ne cachait pas ma joie intérieure. Mon meilleur ami s'est enfin amouraché d'une fille. Ça en était presque lassant de voir chaque jour une tête différente s'afficher à son bras. En vrai, je suis réellement contente, mais va falloir que j'enquête sur la fille en question pour voir si c'était quelqu'un de bien pour lui. Je n'avais pas très envie qu'il souffre vous m'voyez.

Lucky E. Burberry & Ezio Scorsese
Ezio n'était pas du genre à parler de sa vie et encore moins de ce qu'il pouvait ressentir. Il venait de le faire mais ne comprenait pas encore bien pourquoi ni comment. Ces mots semblaient être sortis de son esprit sans même qu'il n'ait eu le temps de les arrêter. Le filtre entre son cerveau et sa bouche semblait avoir disparu. Choqué par son propre comportement, il fronça les sourcils en se demandant s'il avait bien prononcé ces mots. Visiblement oui. C'était plus fort que lui, un besoin de se livrer à sa meilleure amie, à celle qui la comprendrais peut-être le plus. Lucky était essentielle à sa survie, elle savait comment fonctionnait le Mather et savait, inconsciemment, le canaliser. Aussi, lorsqu'elle lui demanda de répéter, il serra sa mâchoire avant de lui faire une grimace. Elle le faisait exprès. Ces mots étaient-ils si difficiles à entendre venant de lui ? Merde. Une fille lui plaisait, ce n'était pas comme s'il venait de lui prédire la fin du monde. « Qu'est ce que ça peut faire qui c'est ? » marmonna-t-il, pas content. Ezio n'était pas très coopératif sur ce coup-là, ce n'était vraiment pas facile pour lui de se livrer. Il devait sortir de sa zone de confort et il n'en avait pas l'habitude. Avant même que Lucky ne réponde, il vint surenchérir. « Qu'est-ce-que j'en sais moi ? J'suis piqué c'est tout. Je n'y connais rien à tout ces trucs de sentiments. Elle me plait ... beaucoup. » Il marqua une courte pause avant de plisser les yeux en la regardant. « Ne me regarde pas comme ça Lucky ... J'sais pas quoi te dire. J'pense tout le temps à elle, c'est suffisant ? » argumenta-t-il en levant les yeux au ciel. Ezio faisait aller ses bras dans l'eau pour ne pas couler. Il pensait s'arrêter là mais il vint rapidement se livrer. Trop rapidement. « Anja, une Quincy, tu ne dois pas connaître. » lança-t-il ironiquement. Le jeune homme oubliait de dire le plus important : la demoiselle était déjà en couple.

Lucky E. Burberry & Ezio Scorsese
« Qu'est-ce que ça peut faire ? Mais gad, je veux la féliciter en personne d'avoir dompté le cœur solitaire que tu es ! » Je pense même que cette nana mérite une médaille pour avoir pu faire succomber mon meilleur ami depuis qu'il s'interdisait toute relation amoureuse. Je n'y crois pas, vraiment, ça semble tellement inespéré que je n'arrive plus à ôter mon sourire de mes lèvres. Je veux en savoir un peu plus, en fait, je veux tous savoir, c'est pourquoi je pousse les questions un peu plus loin. Allez dis-moi tout amour, livre-toi à ta chère meilleure amie, qui je crois toute suite, a une auréole invisible au-dessus de la tête, mais surtout pleins d'idées pour le pousser dans les bras de cette nana, parce que si elle a réussi là où beaucoup ont échoué, c'est une proie à ne pas laisser filer aussi facilement. Il crache finalement le morceau, elle lui plaît beaucoup et je peux le voir dans ses yeux quand il parle d'elle. Il pense aussi à elle, évidemment que c'est suffisant, suffisant pour dire qu'il est mordu. « T'as mordu à l'hameçon ! » Lançais-je en éclatant de rire juste pour le provoquer, quand il me balance enfin son prénom. « En effet je ne connais pas, mais ça ne va pas tarder. » Avouais-je en faisant mine de siffloter dans les airs. Non mais je compte bien en savoir un peu plus sur cette demoiselle vous croyez quoi ? « Je n'arrive pas à croire que t'es mordu ! » Sérieusement, je me faisais déjà des films sur la suite de cette histoire. Il va encore plus la désirer, ça va devenir insupportable de refouler cette attirance. En parlant de ça. « Tu lui as dit ? » Le connaissant, il aurait simplement gardé l'essentiel de cet aveu pour lui. Même si maintenant, j'en connaissais aussi le fond.