je suppose qu'on ne peut pas changer sa nature.

Tu ne pouvais nier que ton frère te manquait. Il manquait aussi aux jumeaux qui te demandaient quand est-ce qu’ils allaient le revoir. Tu ne pouvais même pas leur donner une réponse concrète. Tu savais que le travail de Declan était important, et que tout contact avec sa vraie famille pouvait lui être nuisible. « Et, ça se passe bien? Ton travail je veux dire. Tu avances? » Si l’enquête avançait bien, cela voudrait dire qu’il pourrait rentrer bientôt à la maison, et que vous pourriez à nouveau être une famille avec Alaska et lui. Tu savais que ce n’était qu’un beau rêve, et qu’au stade d’aujourd’hui, il ne pouvait surement pas te parler de ce qu’il faisait. Tu tirais une nouvelle fois sur ta cigarette, inhumant la saleté de ce petit objet. Tu devrais arrêter, si ce n’était pour ton coeur. Pourtant, tu n’y arrivais pas. « Je ne pense pas. Ça m’aide contre l’anxiété, et c’est mieux que l’alcool non? » Lui répondis-tu au sujet de fumer. C’était pas une bonne chose. Tu descendais déjà l’alcool, si en plus tu devais arrêter avec la cigarette, tu n’étais pas sûre de pouvoir tenir. Tu t’approchais de la rive pour regarder Declan faire des ricochets sur la rivière. Quelque chose que tu ne pourrais surement jamais faire. Tu pris une petite pierre qui semblait assez plate, et t’essayait pour au final faire tomber la pierre directement dans l’eau. « Bon je crois que c’est pas aujourd’hui que je vais réussir. » Dis-tu en rigolant. « A construire des petits robots. » Tu n’avais pas eu une enfance très extérieur. Tes parents passaient tout leur temps à travailler, et tu t’occupais comme tu pouvais dans votre maison. « Parfois j’allais au parc avec les autres enfants de mon école, mais c’était rare. » Grandir dans la culture japonaise n’équivalait en rien à celle des USA, et vous aviez dû avoir des enfances très différentes toi et ton frère.

je suppose qu'on ne peut pas changer sa nature.

Tu avais eu une enfance très différente de celle de ta soeur et de ton frère. Contrairement à eux, tu avais toujours été plus à t’enfermer dans ton petit coin. Pourtant, tu n’étais pas totalement introvertie. Tu sortais beaucoup, tu avais beaucoup d’amis, mais ton meilleur ami avait toujours été ton ordinateur, surtout les années qui avaient suivi la mort de tes parents. Tu écoutais Declan te dire qu’il espérait finir son enquête avant l’été. Cela serait bien en effet, pour que vous puissiez passer les vacances en famille, avec les jumeaux, et la fille d’Alaska. La famille s’agrandissait vraiment. « Je n’ai pas vraiment le temps pour le sport. Je fais prendre 10h de travail par jour, et la seule chose que j’ai sont ces conneries. » Et avec tout cela, tu avais de moins en moins de temps pour les jumeaux. Tu t’en voulais de sombrer à chaque fois dans tes vieilles habitudes. Même l’alcool, tu n’arrivais pas encore à t’en passer. Il faudrait que tu retournes chez les AA, tu le savais, mais l’envie d’arranger tes soucis n’était pas encore là. « Eh non! Mais bon, on est pas tous des drogués là-ba. Si il y a bien une chose que je ne referai plus, c’est ça. » T’avais pu en faire un peu durant tes années Mather, à présent, c’était loin derrière toi. Tu essayais à nouveau de ricocher une pierre sur l’eau, sans succès. Ce n’était clairement pas fait pour toi. « Parfois, cela me manque. Je me dis que je pourrais mieux m’en sortir là-bas. Mais ma vie est ici maintenant. Je ne me vois pas tout abandonné pour partir vivre là-bas. » Bien sure que tu allais continuer d’y aller, visiter la tombe de tes parents, et tes amis de ton semestre à l’étranger. Tu ris en écoutant Declan parler de son enfance. « Tu as dû faire la misère à ta mère, non? » Tu ne connaissais pas la mère de Declan. Si tu avais accepté Declan et Alaska dans ta vie, tu avais refusé d’accepter votre père. Pour toi, il n’était rien d’autre que celui qui t’avait enfanté. Il n’était pas ton père, et ne le sera jamais.

hj ; milles excuses pour le retard tu veux qu'on termine doucement le rp, et qu'on se concentre sur celui en famille?

Feldt avait toujours été studieuse, on oubliait trop souvent que les Mathers avant d'être des fêtards étaient surtout des étudiants de la prestigieuse Harvard, des têtes pensantes formant l'élite et sa sœur plus que tout autre incarnait ses valeurs. Etre studieux c'était bien, mais effectivement ça ne laissait que peu de temps pour le sport. « On trouve toujours le temps, même si c'est plus difficile quand on est fatigué je te l'accorde. » Mais cela valait la peine, grâce à cela, Declan était parvenu à se passer de cigarette et désormais, il ne se passerait de son jogging matinal pour rien au monde. Il lui avait demandé ensuite si le Japon lui manquait, on gardait toujours un lien particulier avec ses racines alors quand elle lui répondit que oui, il comprenait, il n'était jamais parvenu à s'éloigner vraiment de Boston hormis pour ses années à l'armée et cela lui avait permis de prendre conscience qu'il y était attaché. « Et moi je suis heureux que tu sois ici. » Parce que le japon c'était pas la porte à côté et ainsi, il pouvait profiter de ses sœurs en les sachant à proximité. Il ne savait pas si ça durerait mais pour le moment, il en profitait. Il observe Feldt essayer de nouveau de faire des ricochets, sans y parvenir, il arbore un sourire alors qu'elle semble renoncer et qu'elle le questionne sur sa propre enfance. « Pas vraiment, je lui ai caché beaucoup de choses. Après le départ de mon père, ça a été difficile pour ma mère alors je ne voulais surtout pas l'embêter. Bon il y a une fois ou deux où elle a du m'emmener à l’hôpital mais heureusement elle ne connaissait pas le quart. » Le Protecteur il était déjà là dès son plus jeune âge, depuis toujours Declan s'efforçait de préserver ceux qu'il aimait et désormais c'est sur ses racines entières qu'il vouait sa protection en incarnant les forces de l'ordre de Boston.

je suppose qu'on ne peut pas changer sa nature.

Cela te faisait du bien de passer du temps avec Declan, après un noël passé en petit comité. Declan n’était toujours pas de retour, et tu savais très bien que cette rencontré était éphémère, que tu allais devoir retourner à ton travail, et Declan à sa fausse vie d’étudiante. Tu étais triste de devoir le laisser partir. Declan était un bon d’ancre dans ta vie, lui qui avait été là quand tu étais au plus bas. Il ne savait pas qui tu étais à ce moment-là, mais votre rencontre précaire avait renforcé votre lien. Vous n’aviez aucuns liens de sang, et c’était peut-être cela qui faisait que tu pouvais lui faire confiance. Il n’était pas comme toi, un faux enfant. « C’est pas toi qui élève deux petits enfants! » Le taquinais-tu, alors qu’il disait qu’on pouvait toujours trouver du temps. Quand tu ne travaillais pas, tu t’occupais de tes enfants, et quand tu ne faisais pas cela, tu t’enfonçais dans ta petite tombe. Celle que tu creusais petit à petit au fil des années. Tu finis par abandonner de ricocher les cailloux. Ce n’était pas pour toi. Tu viens rejoindre ton frère, t’appuyant sur la capot de la voiture observant l’horizon devant toi. Declan te parlait de son enfance, et de sa mère, une expérience que tu ne pouvais pas partager avec lui. « Elle doit être fière de toi, ta maman. » Declan devait être devenu le fils parfait. Le policier, celui qui s’occupe de protéger toute la ville, ceux qu’il aime. Tu jetais un coup d’oeil sur ta montre. « On devrait peut-être retourner? Je suppose que tu ne peux pas être parti trop longtemps? » Tu ne savais pas grand chose sur le travail de Declan, et le moins que tu savais, le mieux.

hj ; tu veux repondre encore une derniere fois pour cloturer?

Il se moquait gentiment d'elle et elle lui fit remarquer que ce n'était pas lui qui gardait deux petits enfants. Il arbora un nouveau sourire. « Certes, mais j'espère bien pouvoir les garder bientôt ces petits. » Ses mains se dirigent dans ses poches, après tout, si il habite dans un appartement avec deux chambres c'est un peu pour accueillir ce petit monde chez lui si besoin. Feldt a besoin de profiter parfois et il est fier de pouvoir être un relais dans ces cas là. Elle évoque ensuite sa mère, et il sourit à nouveau. Sa mère, c'est la femme pour laquelle il donnerait tout, elle s'est saignée pour lui et sa sœur, a fait en fonction qu'ils ne manquent de rien malgré un père absent et pour ça il lui est redevable. « Oui même si elle aurait préféré que je choisisse quelque chose de moins dangereux. » Mais elle voulait surtout qu'il soit heureux alors finalement elle avait accepté qu'il écoute sa vocation même si elle le payait sans doute parfois de quelques nuits blanches. « Oui, je vais te raccompagner, toi aussi tu as beaucoup de boulot. » Et cette trêve entre eux n'était que temporaire pour le moment, chacun devait retourner à ses occupations, mais il gardait l'espoir que bientôt ils puissent de nouveau passer du temps ensemble.