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I LOVE HARVARD
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    You're waiting for a train. A train that'll take you far away.
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    Lien du postDim 29 Jan - 19:47:35
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    « You're waiting for a train. A train that'll take you far away. »

    — Alysse & Clay
    D'un geste qu'elle aurait pu continuer, elle déposa sa main vivement sur la mienne, certainement l'esprit obscurci par les sévices qui sur elle furent perpétrés. Et je plains le pauvre fou qui tenterait un jour d'aller contre son gré. « Je vais le tuer. » Inutile de le préciser, son regard suffit à lui seul et aux vues de ce à quoi je viens d'être témoin, je peux parfaitement le comprendre.  " Fais la queue " parce que ce sera un duel entre nous deux. Alysse n'en a aucunement les autorisations alors que je suis assermenté par cet État, ayant tout pouvoir et droit, depuis mon intronisation dans cette belle organisation. Pourtant je la laisse curieusement me devancer, peut-être involontairement dans le but de la ramasser si jamais elle en venait à s'écrouler. Mais la peste a d'autres projets et je le conçois que bien trop tard, lorsqu'elle se retourne vivement et s'empare du premier bagage de cette pile qui ne tarde pas à s'écrouler dans l'allée centrale, juste sous mon nez. " PUTAIN ALYSSE! " La petite garce... Elle s'éclipse aussitôt son forfait commis et disparait derrière les portes automatiques de la voiture suivante. Petite saloperie. Qu'elle se fasse violer un bon coup par ce détraqué m'est soudainement apparu comme une belle occasion de calmer ses ardeurs vengeresses. Vole de tes propres ailes mais vautre toi agréablement, dans un plaisir que tu ne dois pas souvent connaitre vu ton caractère de mal baisée. Les valises sont une à une éjectée, certaines plus facilement que d'autres, sans faire fi de l'endroit où elles sont rejetées. La dernière est, quant à elle, surmontée dans un bruit de plastique cédant sous mon poids avant de sauter à un mètre plus loin et de reprendre mon chemin.  Mais les portes ne s'ouvrent pas pour moi mais pour une bonne vnigtaine de personnes qui cherchent à quitter le wagon dans un chaos infernal, preuve qu'elle est bien passée par là. Ils s'amassent, s'agglutinent en grappes tandis que je tente de traverser, faisant obstacle à cette ardente nuée sans cesse renouvelée. " Dégagez. DÉGAGEZ."

    Mais je n'ai d'autre choix que de les laisser filtrer un à un, essayant quand bien même de les contrer tout en espérant que cette foule s'épuise rapidement, sans quoi j'arriverais trop tard et ne pourrais empêcher le pire. Si elle a été dépossédée de son humanité, elle n'a pourtant légalement pas le droit de mettre un terme à sa vie et c'est un détail qu'elle ne semble avoir imprimé malgré l'héritage de son père, des qualités exemplaires dont elle semble dépourvue en temps de guerre à défaut d'en avoir contracté d'autres, bien plus amères. Le dernier, un afro bien typé, m'aura réservé une surprise de sale nature, trouvant le moyen de verrouiller je ne sais comment dans sa folie la seconde porte du sas menant à la tête du train. Après quelques essais de coups d'épaules violents, je me hasarde rapidement à une inspection des lieux à l'intérieur pour les apercevoir au fond elle et lui. Ils sont en pleine confrontation, dans un rapprochement écœurant qui tend à répéter le même schéma que précédemment. Mais putain qu'est-ce qu'elle attend pour manipuler sa plaie... Elle doit bien savoir que là, à coup sûr, ça le calmerait, même si ce n'est que pour un temps. Mais la porte conserve toute son intégrité malgré les coups bien placés et impossible de me rendre de l'autre coté, contraint de la voir de nouveau se faire peloter.  « Pl.s fo.t. » Les répercussions des trames sur le chemin ferré m'empêche de distinguer ses mots clairement. Quant au plexy des hublots donnant sur l'intérieur des wagons, inutile d'y songer: un tir au dedans ne se traduirait que par un trou de la taille du projectile et même si je m'amusais à perdre mon temps à en détruire la périphérie, la cavité ne serait jamais assez grande. Mais le temps joue contre moi, contre elle aussi puisque contre un tel gabarit elle ne peut se soustraire et perd petit à petit ses forces desquelles elle a surestimées. Frustré, mon attention se déporte graduellement sur ce qui m'entoure, les tôles, les galeries d'aération et ce fameux panneau de sécurité métallique. Pas le choix...  A coups de crosse, il est progressivement enfoncé, perdant encore de précieuses minutes, afin d'accéder au bouton pressoir d'arrêt d'urgence. D'un dernier coup d'œil vers le fond du wagon où les deux corps s'entrechoquent et je plante ma paume dessus, quoiqu'il advienne lors de cette brutale décélération.


    MAY

     
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    Lien du postMar 31 Jan - 17:43:34
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    You're waiting for a train. A train that'll take you far away.
    Clay & Alysse



    Certains rappels ne pouvaient être ignorés. Oublier les règles élémentaires des forces à l’action sur terre offrait un douloureux retour à la réalité. Face à l’ingéniosité humaine, la grandeur d’une civilisation toujours insatiable et l’égo surdimensionné qui accompagnait ensemble, la nature s’effaçait…pour mieux vous revenir en pleine figure dès votre garde baissée. Alysse venait d’en subir les outrages. Son corps avait poursuivi l’avancée mais pas le train. Son dos heurta la paroi métallique, seul rempart à sa course, puis fut écrasé par le poids de son assaillant. Le comble de l’horreur saisi Alysse lorsqu’en reprenant ses esprits, la poigne ferme de Peterson se saisissait de son cou gracile pour la redresser.

    Il avait peiné, utilisé deux mains pour serrer mais sa logique, aussi malade soit-elle, restait affûtée. Sa blessure affaiblissait sa prise mais l’adrénaline lui offrait des ailes.

    « Il te regarde … » Articula-t-il difficilement. « Subir les derniers outrages. »

    Son heure attendrait. Glaciale comme jamais, le regard d’Alysse se figea. Passant les mains à l’intérieur du cercle formé par les bras de l’assaillant autour de sa gorge, la brune attrapa la tête de Peterson et planta ses pouces dans ses yeux. La prise se défit trop lentement et l’air continuait à manquer. Dans une dernière tentative, elle avança le nez de Peterson contre son front. L’air remplit à nouveau ses poumons, soufflant sur les braises de sa confiance en elle pour raviver la flamme. Sans plus attendre, elle immobilisa ce foutu merdeux au sol avant de lier son poignet à celle de maintien du train. Les passagers inquiets commençaient à s’agglutiner bêtement autour de la scène, certains attrapait leurs portables pour commencer à filmer la scène. Le brouhaha environnant martelait le crâne d’Alysse.

    « Retournez à l’intérieur s... » Pesta-t-elle en tendant la main vers l’un des portables.

    Qu’est-ce que foutait Clay au juste ? Impossible de regarder en arrière pour tenter de le retrouver. La masse gonflait à vue d’œil et tous cherchaient à comprendre, se questionnait ou souhaitait seulement se rendre utiles et jouer les héros. Alysse n’avait aucun badge à montrer, rien ne pouvait justifier son arrestation. Son rôle de détective ne serait pas pris au sérieux de toute façon. Peterson s’engouffrait dans la brèche.

    « Aidez-moi… s’il vous plait… aidez-moi. Elle va me tuer... je vous en prie. Je ne veux pas mourir. »

    La manœuvre fonctionnait à merveille. Le regard larmoyant et ensanglanté de Peterson ajoutait une touche dramatique à la situation. La pitié s’éveillait chez les cœurs tendres ou les graines de héros. Il était si simple d’accuser le système, crier au complot… c’était à la mode, non ?  

    « Ce type est recherché par la… »

    « Alors c’est comme ça que ça marche ? On tabasse les honnêtes citoyens ! Et la présomption d’innocence ? » Scanda un type en costard cravate à l’arrière, rapidement rejoint par un brouhaha mécontent. C’était un comble ! La situation risquait de tourner à l’émeute et Alysse ne put que reculer devant la quinzaine d’individus en furie. « C’est pour ça tout ce bazar avec le train ! Vous n’avez pas honte ? »




    [HRP: J'espère que j'ai bien capté ^^". Toujours pareil, s'il y a un souci, envoie moi un MP. Je ne savais pas combien de temps mettrait Clay à arriver. Et ta fiche réponse est trop classe!  hanwii ]
    @Clay Fitz. Cooper

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