C'EST UNE BLAGUE PUTAIN ?! Ils doivent vraiment se foutre de moi, parce qu'il n'y a dans aucun monde où je serais fiancé avec Steadworth. AUCUN. J'avais tenté de faire raisonner mon père par l'absurdité de cette affaire, mais il m'a coupé la parole bien avant. ‘' C'est pour le bien de la famille. Tu n'oserais pas faire porter malheur l'honneur de notre famille'' , euuuuh en quoi marier cet énergumène aiderait ? Perpétuer une portée de gamin tout aussi idiots que leur géniteur ? L'honneur de la famille, mon cul ouais. Maintenant t'as le daron de l'autre qui rajoute une couche en disant ‘' J'ai toujours rêvé d'avoir une fille comme toi Jullianne. Puis, tu conviens parfaitement à Max''. Il est con ou il est con ? D'un, m'avoir comme fille ou même belle-fille, ce n'est pas recommandé. Je l'avoue, je suis une vraie vermine. De deux, il a besoin de lunette ou quoi ? Son fils et moi se crachons littéralement des injures devant eux. Alors, nous fiancé ? Il est extrêmement probable que la nuit de noce se finit par un bain de sang. Sans même connaitre notre avis, mon père et celui de Maxwell partirent ,car, en reprenant leurs mots, ils avaient à faire ailleurs. Je tapais du pied comme une gamine. Je mordais ma langue pour retenir tout ce qui me traversait l'esprit. « Ils sont vraiment timbrés. Je m'en fiche de ce qu'ils diront, il est hors de question que je t'épouse » lançais-je agressive à Max. Comme les deux autres étaient partis, c'est lui qui subira ma colère.

JE PENSE QUE LE MALHEUR ARRIVE. Comment ils peuvent me faire ça, à moi ? Maxwell Steadworth. Tout le monde mais surtout pas elle, je suis amoureux d'une autre fille et eux ils veulent que j'épouse et que je fasse ma vie avec une pauvre connasse de service si prétentieuse. Non mais ils ont bu de l'alcool et consommer de la drogue ou quoi avant de nous dire tout leurs discours ? C'est impossible, je ne peux pas faire le faux cul en racontant que des mensonges à mon père en disant ''Oh je l'aime de tout mon coeur, je crois que je veux faire un gosse avec elle'' Non non et non, qu'ils aillent se faire foutre poliment. Moi, est-ce que j'ai obligé mon père à se marier avec ma mère pour un honneur qui n'a presque aucun sens ? Non. Je fais ce que je veux, c'est mon choix et je les emmerde profondément. Mais arrête un petit peu Jules, je sais que tu m'aimes. Souriais-je d'un petit sourire provocateur en la regardant bien dans les yeux pour tout simplement l'agacer au plus au point. Je voulais un peu me changer les idées, et c'est en la provocant que je vais oublier ce rendez-vous qui m'avait tellement torturé psychologiquement parlant.

Je pestais contre lui et levais du poing comme-ci j'allais le frapper. Il met ses bras devant lui pour se protéger par réflexe, sachant très bien que j'étais loin d'être faible. Je ne fis rien et baisse mon bras. « Je suis sûre c'est à cause de ce genre de connerie que tu déballes à ton père qu'on en est arrivé là. ‘'Oh bien sûre père, Jules est tellement gentille'' » fis-je en l'imitant. « On est en 2016 putain, faut vraiment être débile profond pour continuer de croire qu'ils ont le droit de décider avec qui on doit se marier. Franchement » continuais-je mon cinéma en faisant les cent pas. « Mariage, pfff, il n'a même pas été foutu capable d'entretenir le sien avec ma mère et à préférer fourrer sa tête sous la jupe de sa secrétaire. C'est loin d'être un modèle exemplaire. », je regarde Max de la tête au pied. Même-s'il se présentait bien avec sa chemise et cravate, j'étais au courant de son petit ‘'buisness'' illégale et sa façon de lever de la queue dès qu'il y a une chatte dans le coin. Affligeant. « En fait tu ressembles beaucoup à mon père. Toujours à la recherche d'une viande fraiche, pas étonnant qu'il t'aime bien. » dis-je en continuant à le dévisager.

Je vous jure cette fille commençait à m'énerver, elle avait une tête à claque comment vous ne pouvez pas savoir. Pas de ma faute si nos parents nous obligeaient à nous marier ensemble, je devais tout simplement faire le faux cul avec mes parents. Puis, de toute façon, un jour ou l'autre je vais devoir me rebeller contre eux pour enfin leur dire la vérité en face. Qu'ils le veulent ou non, je m'en bats les fesses. Quand est-ce que tu vas arrêter de faire ta petite tête de turc ? Riais-je d'un sourire provocateur en reprenant la parole. Bah écoute tant mieux hein, comme ça j'aurais un bon kebab à volonté tous les jours. Je l'aime bien en fin de compte beau papa. Vous avez compris la blague ou pas ? C'est une turc, c'est pour ça que je la charrie sur ses origines. En tout cas j'étais prêt à riposter au cas où si elle voulait me foutre un coup de poing dans la gueule. Parce que ouais, elle n'est pas comme toutes les filles d'Harvard. Ne me compare pas à ton père, moi je suis Maxwell Steadworth, ok ? Je suis noir, donc me compare pas lui, ma petite femme chérie d'amour que j'aime plus que tout. Lui répondais-je d'un ton froid et sec en me mettant devant elle pour m'imposer.

Rien qu'à voire son rire bien gras, je sais qu'il dit tout ça pour me provoquer et bien sûre je tombe dans le panneau. Il le fait bien exprès connaissant mon caractère de sang chaud. Après quoi, faut je me marie avec lui ? Non, non, non et encore NON ! S'il fallait que je m'enfuis, je le ferais. Il enverra l'armé à mes trousses s'il le fallait, je ne me marierais jamais à Maxwell Steadworth. ‘' Tu n'as pas bientôt fini de te moquer de mes origines !? Ça ne me dérangerait pas le moins du monde de faire pareil avec toi'' ce ne qui arrivera pas car, je suis sûre qu'il m'enverra le mot ‘'raciste ‘' à la gueule après pour me la boucler. C'est bien de son genre. ‘' Fait pas comme-ci tu n'avais pas compris Steadworth. Je me demande bien si ton père est au courant de tes petites cachoteries. Je suis bête, bien sûre que non il ne l'est pas, pourquoi le ferais tu dans son dos dans ce cas. ‘' son regard se noircit, je m'avance dans un terrain miné et pourtant je continue. ‘' Écoute moi bien, arrange-toi pour que ton père change d'idée pour ce mariage sinon je lui dis tout. ‘' le menaçais-je aucunement effrayer par lui. La seule personne qui m'effraie sur cette terre est loin d'être lui. Il se montra autant intimidant qu'il voudra, il ne me fera pas fléchir des jambes.

Cette fille n'était rien pour moi, elle représentait que dalle, juste une grosse tâche qui ne peut malheureusement être nettoyer. Je lui foutrais bien ma main dans sa petite gueule de prétencieuse, sauf que je ne frappe pas les filles, puisque ça serait lâche de ma part de faire cela avec eux. Mais elle, c'était l'exception du siècle et si on me propose de l'enterrer vivante je le ferais sans hésiter. Fin', j'abuse un petit peu quand même sur ce coup-là, de toute façon je n'ai pas du tout envie de perdre mon temps avec une tel pouffiasse pareille. Bah vas-y, ça ne me dérange pas étant donné que je suis amplement fier de mes origines et surtout de ma descendance Apache, ma chère. M'exclamais-je sur le mot Apache, parce que je suis fier d'en être un. Ils ont du mérite ces gens-là, j'ai une putain d'opportunité d'avoir leur sang sérieux. Ecoute moi bien petite pute de mes couilles, mes histoires ne te regardent pas. C'est mon business, ma vie qui est en jeu, est-ce que tu comprends l'ampleur de la situation ou pas ? Je te préviens d'une seule chose petite fouineuse, si tu répètes quoi que ce soit à mon père, je te jure sur la tête de la tombe de ma darone que je vais faire ta fête. Crois moi bien Fitzgerald, je suis bien capable de détruire ta petite vie misérable. Lui répondais-je clairement d'un ton sec et assez noir en reprenant la marche comme si de rien ne s'était passé entre nous. Elle devait bien comprendre que mon occupation était assez dangereuse, parce que je me suis foutu dans une merde pas possible à vrai dire. Et c'est vraiment difficile à quitter ce milieu du jour au lendemain, vu les dettes que j'avais avec de grandes personnes de la criminalité. Des mafieux, des gangsters, tout ce genre de personnes qui pouvaient me mettre une balle dans la tête à tout moment si je fais un mauvais pas. Bref, la vie de Maxwell Steadworth n'a pas toujours été rose comme dans les bisounourses et ne le sera peut-être jamais en fin de compte. Ne t'inquiètes pas, je vais faire de mon mieux pour arranger cette histoire.

Si un jour les yeux pouvaient tuer, je serais heureuse de pouvoir le voir agoniser à mes pieds. Je préfère me taire et me morde la langue plutôt de lui répondre. Je n'utiliserais pas les mêmes méthodes que lui pour le faire sortir de ses gonds, je préfère en choisir des plus sophistiqués. Je me ferais un plaisir de le cuisiner une fois que je saurai son talon d'Achille et le faire regretter ses mots. ‘' Et si tu touches un seul de mes cheveux. J'aurais le plaisir de te voir croupir dans une cellule. On t'a pas averti ? C'est déconseiller de faire du mal à la seule unique fille de monsieur Hasen. Un pas de plus et tu ne verras plus le soleil du jour.'' le menaçais-je tout autant. Le sentiment de protection de mon père était tellement fort que je savais qu'il serait capable de tuer qui se soit me fera du mal. ‘' Je ferai ma part aussi'' reprenant cours à notre conversation précédente ‘' À deux on arrivera peut-être à arrêter les fiançailles.'' Dis-je en croisant les bras. ‘' Et maintenant on fait quoi ? ‘' ni lui ni moi, de mon avis, n'a envie d'éterniser ce moment.