Inauguration partie 2  

Wow bordel de merde! Je venais d'assister à une scène qui me reste en travers de la gorge. Je pensais que malgré nos petits pics, la situation n'était pas grave avec Solveig, qu'elle pourrait accepter que nous soyons gentiment amis, mais non! Mais non! Je m'étais voilé la face en tentant de bien me comporter et d'être gentil. Parce qu'en vrai, elle s'en fout. Sa crise chez moi c'était sur le coup, alors pourquoi je m'en voulais encore de l'avoir fait souffrir? Car avec ce que je viens de voir, la rouquine s'est bien remise. Rapidement, tant mieux pour elle. Parce que je suis tellement vexé d'avoir était baratiné, que je ne suis pas dans le cas de la revoir. Et puis l'autre la, il se pointe et l'emballe comme ça. La politesse connard tu connais? Si un jour, tu viens dans un de mes cours je vais t'apprendre. Bien de la chance que je ne voulais pas créer de scandale dans la galerie... Elle venait d'ouvrir, alors il n'était pas utile de déclencher une bagarre. Mais bordel, ça me démangeait de lui décoller une bonne droite. De lui faire ravaler sa langue. Argh! Putain, j'ai les images en tête, et j'ai envie de vomir. Bon, je pense que le fait d'avoir envie de vomir c'est a cause de mes nerfs.
Je marchais un peu dans le vide. Car a mon souvenir j'avais ma voiture, mais j'en ai rien a faire. Je ne sais pas ce que je fais, ni où je vais, mais l'important c'est que je tentes de me calmer. J'arrête ma marche et je me pose sur un rebord de fenêtre dans la rue. Je pose ma tête entre mes deux mains, et je n'arrives pas a desserrer mes dents. Ouais, si je m'écoute, je retournerais et je ferais sortir ce crétin. Mais non, faut pas. Après tout, j'ai cherché cette situation? Non. Non. Je ne supportes pas le fait d'avoir été mené en bateau. Comment Solveig a pu pleurer en avouant ses sentiments... Et, quelques jours après me jouer Roméo et Juliette? J'ai trop les nerfs. J'ai envie de taper dans tout ce qu'il y a autour de moi. J'ai envie de fumer une clope alors que ça fait 11 ans que je n'ai pas touché a une cigarette. " Fait chier. " Qui sortait de ma bouche dans un petit souffle.

Inauguration partie 2  

La boule en travers de la gorge, j'ai la trop grande impression d'avoir poussé le bouchon trop loin. Mais je n'y peux rien depuis qu'il m'a annoncé vouloir se mettre avec Sally () je ne suis plus maîtresse de mon corps. J'ai tout le temps envie de pleurer, alors qu'il ne faudrait pas, c'est qu'un coeur brisé, ce n'est rien. Rien de plus que mon cœur qui s'est brisé en mille morceaux et que je tente de recoller de toutes les façons les plus ignobles possibles. J'ai le cœur qui bat à deux cent à l'heure quand je sors de la galerie et que je ne le vois pas. Et si je l'avais perdu pour toujours ? Non, non je ne veux pas y penser. Je retire cette idée de ma tête et je passe une main dans mes cheveux pour réfléchir. J'aperçois alors sa voiture et il n'est pas dedans. Bon, il n'est pas parti c'est déjà ça. J'ai l'impression que mon coeur va exploser. Et je m'en veux d'avoir quitté la galerie, mais Dean est beaucoup plus important pour le moment. Je soupire, regarde à droite, à gauche. Rien il fait nuit noir. Je serre les dents pour ne pas me mettre à pleurer et j'avance dans un sens, en espérant qu'il se trouve par la-bas. Je déteste cette sensation, j'ai peur de l'avoir perdu, qu'il m'ait abandonné à tout jamais. Putain de sentiments à la con, encore une fois, j'aurais dû rester devant ma télé à regarder une série ou je ne sais quoi. Mais je n'aurais pas dû être la, les soirées sont des fiascos. J'essuie rageusement mes larmes, une fois encore et je soupire un bon coup avant de rebrousser chemin pour le trouver. Je l'aperçois alors, et je peux voir qu'il est énervé. J'avance d'un pas décidé vers lui, avant de me stopper net. Et s'il ne voulait pas me voir ? Tant pis. Je tente, je m'approche doucement de lui, mes talons brisant le silence de la nuit et je m'accroupis doucement, posant mes mains sur ses genoux, comme pour enterrer la hache de guerre « Excuse moi. » Pourquoi je m'excusais ? Je n'en savais que trop rien. « J'aurais pas dû faire ça. » Et ça non plus, je ne savais pas pourquoi je le faisais, mais je ne voulais pas le perdre. Pas pour ça. Pas à cause d'elle.

Inauguration partie 2  

J'étais en colère, mais une colère qui était causé d'une incompréhension. J'étais gentiment venu a l'ouverture de la galerie en pensant qu'une fois la - bas, Solveig m'annoncerait qu'elle se sentait prête a rester amis et à ne pas faire d'histoire. Mon oeil ouais! Elle avait juste affichait qu'elle n'avait pas été complètement sincère, ou alors, c'était la fille qui se remettait d'un coeur brisé, le plus rapidement du monde. Après tout, je ne souhaitais que ça, qu'elle ne soit plus triste. Mais j'étais réellement vexé de la façon de procéder. Énervé au plus haut point, je me retrouvais assis sur un rebord de fenêtre a tenter de faire descendre mes nerfs. J'aurais peut être du être plus méchant, ou carrément venir avec ma petite amie. Mais en tout cas, si Solveig voulait jouer ou je ne sais quoi, bah elle avait gagné, mais pas dans le bon sens. La tête entre mes mains, je soufflais doucement en fermant les yeux. Sauf qu'un bruit de talon me fait ouvrir ces derniers. Je ne relevais pas le visage pour autant. Après tout, c'est certainement une fille qui passe comme ça dans la rue où je me trouves.
Ah... Ah bah non. Je vois, et je sens deux mains venir sur mes genoux. Et une voix qui s'excuse. Je relève alors simplement le regard et il se pose sur le visage de la rouquine. Je gardes la mâchoire serrée, et je retires mes mains en levant la tête. C'était plus un regard noir, mais un regard qui fusille simplement sur place. A sa deuxième phrase, je soupires avant de lui dire    " Tu fais ce que tu veux. "      Je voulais la jouer silencieux, mais mes nerfs ne le permettent pas. Je retires ses mains de mes genoux, et je reprends    " T'es avec quelqu'un, tant mieux. Si t'es heureuse, c'est encore mieux. "     Je gardes mes yeux dans les siens, en affichant ma colère     " Je me sens déjà moins... Connard. Parce qu'au fond, tu peux dire ce que tu veux pour Sally. Mais je crois que tu n'as pas mit longtemps avant d'afficher open bar. "     Outch. Fallait pas m'énerver. Je fais un petit rire nerveux , et je demandes d'un ton ironique   " Tu apprendras a ton petit copain que la politesse, c'est de saluer. "    Je fais alors pour me relever du rebord en disant    " Maintenant retourne a ta soirée. "

Inauguration partie 2  

Pourquoi ce n'était pas plus simple ? Genre, une relation normale ? Est-ce que c'était bien trop demandé ? Sûrement. Mais je ne voulais pas le perdre comme ça, je ne voulais pas qu'il ne fasse plus partie intégrante de ma vie, je voulais juste qu'il soit la. Par sa présence, ou même par autre chose, je n'en savais que trop rien. J'avais mal au coeur et cette constante envie de vomir quand je repensais à notre conversation. Il n'était pas venu avec sa traînée et moi tout ce que j'avais fait c'était demander aux premiers inconnus qui passait -ou pas- de m'embrasser pour voir sa réaction. Et il avait eu la réaction que j'attendais en un peu plus violente tout de même et je me sentais tristement gagnante. Sauf que les gagnantes ne courent pas après le perdant. Et moi c'était ce que je faisais, je lui courais tristement après. Je mettais de côté ma fierté pour me faire pardonner et je savais que je m'engageais sur une route assez sinueuse. Mais j'étais prête à faire cela. Pour nous. Enfin pour ce qu'il restait de nous en vérité. Proche de lui, je pouvais sentir les pulsations de mon coeur affolé, et je m'excusais, ce qui ne calmait en rien mon envie de pleurer, de vomir et les pulsions de mon coeur. Son regard me glace le sang et je retiens ma respiration quand il se met à parler avant de soupirer et lorsqu'il vire mes mains de ses genoux, je me relève simplement « Non. Je ne suis pas heureuse. » Ca c'est fait, au moins une bonne chose de dites. Puis il continue, c'est un jeu sans fin, celui qui blessera le plus l'autre. Bon dieu. Je serre les dents, passant de la tristesse à la colère en quelques instants. Il savait qu'il ne fallait pas me parler d'elle mais il le faisait. La bataille est terminée Carmichael, descend d'un étage. Je fermais les yeux pour me calmer mais quand il a finit de parler et que le macabre silence a repris place, mai main s'écrase sur sa joue « Je t'interdis de dire que c'est open bar. J'ai jamais couché avec Caesar et je le ferais jamais. Je me respecte moi. » Je souffle légèrement avant de rajouter « Non, je ne retournerais pas à ma soirée tant que nous n'aurons pas eu une putain d'explication ! » Je le fixe alors, me mordillant la lèvre avant de rajouter « C'était quoi ce que tu viens de me faire la ? Et ne me dis pas rien parce que tu ne sais pas pourquoi tu fais les choses, mais y'a toujours une raison. » Je restais à une distance raisonnable de lui, mais tout ce que j'avais envie c'était qu'il me prenne dans ses bras. Et mon dieu, je ne devais pas penser cela.

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Ouais c'était idiot de réagir comme ça, parce que ce n'était pas forcément de la jalousie. J'aurais du rester devant a montrer qu'au final, je n'étais pas touché, et pas vexé de me dire que c'était du cinéma le coup de la discussion chez moi. Mais j'avais prit la fuite pour éviter d'en claquer un. Je ne voulais pas faire de fiasco a la galerie, car il y avait Echo et elle ne méritait pas de scandale. J'étais donc assis, mais rapidement Solveig vient me retrouver. J'affichais clairement ma colère dans mon regard, dans mes paroles et dans mes gestes quand je lui retire les mains sur mes genoux. Je me relève en même temps qu'elle et je deviens blessant. La rouquine me dit ne pas être heureuse, et je fais un haussement d'épaule pour faire comprendre qu'actuellement, ça me passe au dessus de la tête. Sauf que j'aperçois son regard qui change. Elle avait l'air en colère, tout autant que moi. Je termines de parler, et voilà le gros blanc. Mais pas longtemps, car d'un geste rapide, sa main vient percuter ma joue. Ma tête se tourne violemment, et mes yeux fermés pendant l'impact s'ouvre doucement. Ma mâchoire toujours serrer, je tentes de garder de contrôler. Franchement, c'est la deuxième claques que je me prends. June, et maintenant Solveig. C'est une manie ou quoi? Je reviens alors poser mon regard sur le sien, et j'écoute attentivement. Je fais un haussement de sourcils en affichant un sourire nerveux avant de reprendre ma tête de monsieur énervé et de dire " Tu te respectes? Je crois que t'as pas vu la scène du bon oeil alors. Parce que excuse moi, mais c'était vulgaire et dérangeant. " Bah quoi? Le respect il n'était pas la toute à l'heure. " Mais quelle explication? " Et quand elle m'affiche le pourquoi, je fais un non de la tête en soupirant. Je devais vraiment redescendre parce que je vais encore dire des choses méchantes. " J'aurais mieux fait de refuser ton invitation. Je ne vois pas ce que je suis venu foutre a ton ouverture de galerie. Elle est la l'explication. " Je la décale et je commences a poursuivre mon chemin qui me menait je ne sais où. Et la, je stoppe net avant de me retourner et de dire d'une voix un peu plus haute " Si je suis sorti, c'est parce que y'a quelques jours tu pleures en disant être amoureuse. Et la, tu t'affiches ouvertement avec un mec, juste devant ma gueule comme ci tu voulais me rendre jaloux. " Je pose mes doigts sur mes tempes furtivement et je continues " Mais c'est n'importe quoi. Franchement, je ne comprends pas mais je ne veux pas d'explication. Parce que je m'en fous. J'en ai plus rien a foutre. Fais ta vie, et je fais la mienne. " Je garder mes yeux noirs, et je me retournes comme pour partir.

Inauguration partie 2  

 Peut-être que je devais le laisser partir ? Le laisser me filer entre les doigts et faire sa vie avec l'autre traînée. Peut-être qu'il appréciait se taper une fille a qui tout le monde était passé dessus à l'exception du tgv. Mais je ne voulais pas. Je pensais souvent à lui, mes nuits étaient ponctuées de cauchemars et je le cherchais souvent à mes côtés, comme quand il était la pour que je dorme mieux. Mais il n'était jamais la. Et peut-être qu'il ne le serait plus jamais, mais je détestais ce mot. Jamais. Jamais quoi ? Jamais rien. Jamais ce n'est que du vide, du néant. Lorsque ma main rencontrait sa joue, je m'en voulais déjà, mais je ne pouvais lui dire, sinon je perdrais toute crédibilité. Je débite mes mots d'une telle rapidité que je me demande comment il fait pour me comprendre, mais visiblement il y arrive. Et ça me rassure autant que cela me désespère.  « Désolée alors. » Oui il était vrai que je n'avais pas du tout prévu cela, et j'avais été gênée aussi mais bon, je n'avais pas eu le choix malheureusement. « J'en sais rien ! Il faut qu'on se parle tu ne crois pas ? » Oui, la communication était primordiale dans un couple, mais guess what, nous n'étions pas un couple, mais tant que les cartes ne seraient pas mises sur la table, nous n'y arriverons sans doute jamais. Les mots qui suivent me blessent encore une fois et je crois qu'il a définitivement gagné quand je sens une nouvelle fois le sol qui se dérobe sous mes jambes, je m'assois alors comme une pauvre fille sur le sol, calmant mes tremblements et le regardant partir, je serre les dents avant de prononcer « C'est bon t'as gagné, t'as gagné le jeu de celui qui fera le plus de mal à l'autre, j'abandonne, j'en peux plus. Je suis à bout la. » La voix tremblante je rajoutais « Je sais pas comment m'y prendre pour arrêter de te perdre. Clairement. Mais t'as raison, casse toi, vis ta vie. Mais tu serais pas jaloux, tu te serais pas barré, t'aurais démontré par a+b que t'en avais rien à foutre. Mais je commence à te connaître Dean, je sais comment tu fonctionnes. C'est juste que tu veux pas te l'avouer. Mais moi, je suis pas comme elle, même si je joue, je ne pousserais pas le vice au point de coucher avec un autre, même si je le pouvais. » Confessions à coeur ouvert.[/color]

Inauguration partie 2  

Je crois que je vais aller retrouver ma voiture pour rentrer chez moi et me foutre dans mon lit pour me calmer. Mais je crois que je ne vais pas réussir a dormir. Oui, je suis trop énervé, et surtout, j'étais un peu dans le flou de cette histoire. En plus, elle venait de me retrouver dehors, me gifler et je commençais a croire que les disputes n'en finiraient jamais. Car ça fait deux fois de suite que ça tourne comme ça. C'est pénible, parce que même si je lui ai brisé le coeur, j'aimerais que ce soit différent. Je peux comprendre ses réactions, elle dit être amoureuse. Mais c'est dur de gérer. Encore plus quand mes nerfs dirigent mes faits et gestes.    " Parler? Je crois que la dernière fois j'ai été assez clair. C'est toi qui fait n'importe quoi! "   J'avais une ride du lion en plus d'un regard qui l'a fusillé radicalement. Et la, je décides de hausser la voix en envoyant un peu tout valser. J'en avais marre de me battre, alors je lui dis de faire sa vie et je commences a partir. Mais au son de sa voix, je me retournes et je clignes des yeux en la voyant assis par terre. A ses premières paroles je fermes les yeux un instants avant de prendre la parole    " Mais putain... Tu crois que je ne suis pas a bout? Tu crois aussi que je te fais du mal par plaisir? T'es plutôt bonne dans ce jeu la. "    Je ne savais pas si je devais continuer a discuter ou me casser. Mais... Bah elle a alors des paroles un peu piquante et malheureuse. Je prends un grand souffle et je m'avances vers elle d'un pas énervé et je pointes mon doigt en sa direction en m'abaissant un peu vu qu'elle est a terre    " Je ne te permets pas de dire que je suis jaloux. T'es pas a ma place alors t'en sais rien. "   Je fronce les sourcils, et je reprends d'une voix sèche et brute   " Je n'ai rien a te démontrer. Et si tu penses me connaitre, tu peux oublier tes théories parce que la, je crois que tu vas te demander rapidement qui je suis si tu continues. "     Je craquais, mes membres tremblés sous les nerfs. Et, ma voix montait, oui je commençais a crier un peu    " Et c'est qui elle? Sally? "   Je viens alors m'accroupir pour avoir mon visage en face du sien    " Solveig, s'il te plait, ferme la. Arrête de la mêler a ça pour justifier ton attitude  de ce soir. "    Je la fixais, en face en face.

Inauguration partie 2  

Je voulais que notre histoire prenne un penchant plus doux, moins douloureux, qu'importe ce qu'il se passerait mais est-ce qu'on en était au moins capable ? Je n'en étais pas si sûre et je m'en voulais parce que la dispute de ce soir était en partie de ma faute, elle était même entièrement de ma faute, mais je n'arrivais pas à m'en vouloir autant que je le devrais. C'est malheureux mais c'est comme ça. Au fur et à mesure des mots, je commence à ne plus rien ressentir et j'ai l'impression que tout va mieux, mais ce n'est que le démon qui se déguise. « Mais pourquoi on s'engueule tout le temps alors ? C'est à ça qu'on en est réduit à avoir trop de fierté l'un et l'autre et se prendre tout le temps la tête ? » Je ne supportais pas le ton qu'il employait, j'avais l'impression qu'il me prenait pour une enfant ou je ne savais quoi encore et je ne supportais pas cela. Définitivement pas, mais je me retenais de lui dire. Malheureusement, mes jambes, elles, ne me supportaient plus et je me retrouvais à même le sol en soupirant. Faible, trop faible. « Je t'ai dis que j'étais désolée Dean, c'était petit, mesquin et je ne veux pas te faire de mal... » Cette dernière phrase sonnait comme un murmure et je reprenais ma respiration quand je le vis apparaître vers moi, la, il était vraiment énervé, je pouvais le voir et je m'en voulais tellement qu'il ne se doutait pas de l'impact qu'il avait sur mon organisme, sur mon cerveau et sur mon cœur. Je déglutissais à la suite de ses menaces que je ne prenais pas vraiment au sérieux, mais un peu tout de même. Je l'écoutais et je voyais ses mains qui tremblaient, alors d'une main moi-même tremblante, je la posais délicatement sur ses bras, les caressant doucement du bout du pouce pour l'apaiser. « Je ne m'excuserais pas de penser que c'est une traînée. Je le pense et je le penserais toujours. Tu ne me retireras pas ça. Mais... J'ai pas envie qu'on se prenne la tête tout le temps. J'ai plus envie de ça, moi ce que je veux c'est que parfois, tu passes chez moi, qu'on se regarde un dvd comme on pouvait le faire avant... Sans les après évidemment... &raquo Lui dire ça me fendait le coeur, mais je continuais à caresser doucement son avant-bras avant de déposer doucement mes lèvres sur sa joue, espérant intérieurement franchir le pas de la réconciliation.

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Effectivement, je me demandais bien pourquoi nous étions toujours entrain de s'engueuler. C'est sûrement le fait qu'elle soit amoureuse de moi, et que je suis dans une relation avec une autre fille. Mais je ne pouvais pas m'excuser de ça, je ne peux pas m'excuser d'avoir une attirance pour Sally.         " La fierté, c'est certain que tu en as autant que moi, et c'est franchement pénible. "      Oui j'avouais que j'étais vraiment fatigué de devoir me prendre la tête avec elle    " Franchement... J'aimerais arrêter de me prendre la tête avec toi. Mais pour ça, faudrait que tu cesses de jouer. "    J'étais clair aussi la non? Mais par la suite, j'étais un peu trop méchant. J'allais partir, mais sa voix me retenait une nouvelle fois. Je me retournes, et je peux l'apercevoir sur le sol. Qu'est ce qu'elle fout a terre? Je fronce les sourcils en écoutant son genre de murmure, qu'elle balançait d'une voix faible.   " Trop tard pour ça... "    Une réponse que j'offre moi aussi dans un murmure avant d'écouter la suite et de péter un plomb. Je m'approches en hurlant un peu, je la pointe du doigt et je deviens de plus en plus blessant. Je décides ensuite de me mettre a moitié a genoux pour atteindre la hauteur de son visage avec le mien afin d'avoir peut être, plus d'impact. Je n'en pouvais plus d'entendre des choses comme celle ci sur Sally. Je sais que Solveig a certaines raisons, mais pour moi, elle n'a rien a faire la dedans. Et c'est comme ca que mon regard affiche de la haine. Mes membres commençaient a trembler sous ma colère. Et, a ma surprise, les mains de la rouquine viennent se poser sur mes bras pour les caresser tendrement de son pouce. Mon regard se pose sur une de ses mains avant de revenir dans ses yeux. Je respirais un peu fort, mon coeur commençait a s'emballer, et j'avais peur de perdre le contrôle. A ses mots je pinces mes lèvres.    " Tu penses ce que tu veux, mais t'évites de dire ça devant moi. Je ne peux pas accepter que tu insultes Sally. Alors stop, ou alors je m'en vais. "    Bah oui, c'est pas une simple fille pour moi alors bon. Et la suite, je baisse un peu le regard avant de reprendre la parole sans le relever    " Je ne demandes que ça tu sais. Sauf que pour ça,... Faut que tu puisses zapper, ou mettre de coté ce que tu ressens pour moi, sinon ce sera impossible. "    Je relève les yeux pour terminer    " Et oui, c'est évident qu'il ne se passera plus rien. "     J'aimais pas dire ça, bien que ce soit la vérité, mais je savais que ça allait lui foutre un coup au coeur, encore. Et, encore a ma surprise, elle s'approche de mon visage pour déposer un baiser sur ma joue. Je fermes les yeux et je souris discrètement. Je poses définitivement mes genoux a terre. Et je laisse échapper dans un souffle    " Solveig... "     Je tournes un peu le visage vers le sien. Pas de bêtise Dean. Mon bras passe autour d'elle pour aller dans son dos, et je l'attire vers moi pour l'enlacer doucement. Nous étions a terre, tous les deux, dans la nuit noire.

Inauguration partie 2  

Franchement, je ne comprenais pas pourquoi nous en étions arrivés la, enfin si je comprenais mais je ne voulais pas me rendre à l'évidence que c'était autant à cause de moi, qu'à cause de lui. L'élément déclencheur de petite guerre n'était autre que cette fille et je me doutais qu'elle jubilait intérieurement d'avoir eu ce qu'elle voulait. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'était que j'étais une très grande joueuse. Et elle n'était sûrement pas prête à cela, alors même si un jour, nous arrivons à mettre nos fiertés de côté, à trouver un commun accord pour passer du temps ensemble sans se crier dessus, sans hurler, je serais la pour lui. Et je compte bien en profiter. « Et on ne pourra pas me retirer ça de sitôt. Je vais essayer d'arrêter de jouer... » un murmure plus tard « pour toi. » Mais je n'ai pas le temps d'entendre ce qu'il me dit que je me retrouve une nouvelle fois au sol, je pense que le sol m'aime. Ou alors que j'aime beaucoup trop le sol parce que pour me retrouver deux fois par terre en quelques temps, ça doit être une attirance réciproque. Je n'ai pas l'habitude d'être méchante comme cela, mais la je m'en fiche, je suis libre de penser ce que je veux d'elle, de cette fille. Ce n'est pas à lui de me dire si oui ou non, je dois penser cela, c'est une traînée, c'est une traînée. Point. Je ne lui dirais plus à voix haute mais je continuerais de le penser. Lorsque mes mains se posent délicatement sur son avant-bras, j'ai peur qu'il me repousse et s'il le fait, je partirais. J'oublierais. Après tout, je suis absente de ma propre soirée, mais c'était peut-être pour la bonne cause. Qui sait. Je l'écoute parler, et j'ai encore et toujours cet énième pincement au coeur qui fait que, ça fera toujours mal. « Je ne te promet pas d'y arriver, mais je peux toujours essayer... » Je mettais ma fierté de côté comme il le voulait et je soupirais doucement puis mes lèvres se guidaient elle-même à sa joue, que j'embrassais doucement, tendrement. A la seule lumière des réverbères, je peux voir qu'il sourit et un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Je reste la, stoïque, et je l'entend murmurer mon prénom, ça sonne comme une douce mélodie pour moi et lorsqu'il me prend dans ses bras, je m'accroche à lui, mes bras se nouent autour de son cou et je me colle contre lui, pour retrouver cette sensation qui m'a tant manqué, je reste contre lui et mes lèvres se déposent une nouvelle fois sur la joue, une sensation qui m'avait tellement manqué, tandis que je ferme les yeux. Bon sang, ça me faisait tellement de bien. « Plus jamais ça s'il te plait... » Oui, enfin pour ça, il faudrait que je mette ma fierté de côté, que j'arrête d'insulter l'autre, et que je me calme. Ce qui n'était pas encore prévu au programme, mais on pouvait toujours espérer.