BOUH! I gotta ya!

Maly c'était le type qui change souvent d'avis, le type qui arrive pas à se décider. Il n'appréciait pas spécialement être comme ça, c'est très embêtant pour plein de choses dans la vie, mais ce mec est un éternel insatisfait. Qu'il fasse ou qu'il fasse pas ce dont il a envie, peu importe, il regrette ou il a des remords. Sa conscience ne semble pas connaître de répit et ne cesse de le tourmenter. Et puis franchement avoir ce genre de conversation avec Camille, c'était aussi étrange et gênant que d'entendre les confidences de ses frères avec leurs meufs. Maly n'allait pas commenter la réponse du brun. Parce que la différence entre eux étaient que Camille avait un papa riche, Maly non. Et à l'heure d'aujourd'hui il n'avait rien trouvé de mieux, a part peut être dealer pour avoir autant d'argent et pouvoir survivre l'année et payé les frais d'inscriptions. Sauf que Maly ne vendrait jamais de drogue à personnes, ça tue des gens, ça détruit des personnes. Au moins sa solution ne détruisait que lui. Et il n'avait pas envie d'expliquer ce qu'il faisait pour gagner sa vie à son ex. Valait encore mieux qu'il pense qu'il était un trou du cul comme tout le monde c'est bien plus simple. Il évita soigneusement tout commentaire sur son côté pessimiste. Il était pessimiste, mais à un moment on peut pas demander à quelqu'un qui a préféré fuir à des milliers de kilomètre de l'homme qu'il aimait réellement sans rien lui dire par peur de la réaction des gens autours, d'avoir du courage. Fallait être logique. Il était partit, il avait commencer une nouvelle vie, et elle était pas plus libre que la première. De toute façon, il ne sut pas vraiment comment prendre ses paroles. Et n'attendit pas longtemps avant de trouver une façon de s'éclipser. C'était ce qu'il faisait de mieux. Il était devenu doué pour planter les gens et s'en aller discrètement. Il était partit loin, dans la forêt, dans le noir, contre un arbre, avec un verre de boisson, ou peut être deux. A vrai dire sûrement deux, mais sur le chemin pour se rendre à sa cachette, il en avait déjà bu un. Il se posa contre l'arbre, et souffla. Il était seul, enfin seul. Pas de Camille pour lui dire quoi que ce soit. Pas de Camille pour le faire sentir bizarre. Il était d'humeur morose, et profita de l'obscurité et de la solitude pour évacuer cette morosité et cet inconfort persistant. Il commençait enfin à se détendre, ou alors était-ce le surplus d'alcool qui faisait effet, je ne saurais dire, quand de la lumière se dirigea vers lui. La personne était pas des plus discrètes, sûrement que ce n'était pas sa préoccupation première. Il ne bougea pas, essayant de boire son verre d'alcool restant quand un brun fit irruption et lui cogna l'épaule, renversant de l'alcool par terre. Camille avait l'air pas content. Et ça faisait quand même mal cette connerie. Il encaissa le coup sans rien dire, finit ce qui restait de son verre avant de le laisser rencontrer le sol. Il s'approcha du brun, et ne lui laissa pas vraiment le temps de s'éloigner avant de se coller à lui, passant ses bras autour de sa taille pour l'enlacer. Il posa sa tête sur l'épaule gauche du brun en lui disant. «.Je sais, mais s'il te plais, change d'épaule la prochaine fois.» Maly fit un faible sourire avant de déposer un baiser dans le cou du brun. Et surtout que personne ne lui demande pourquoi il faisait ça. Peut être qu'il était en manque de tendresse, ou qu'il avait simplement envie, a vrai dire, il essayait de ne pas réfléchir, même si Camille ne tardera pas à le rejeter et lui dire des trucs blessants probablement. Pour l'instant, il préférait profiter de cet instant, de ce Camille dans ses bras, si proche, si silencieux, et chaud. Bon peut être que Maly commençait à se les geler, mais c'était un détails. « Tu sens bon. » Maly le pensait vraiment, mais c'était de la faute de Camille, il était là. Si il était pas là, Maly l'aurait pas attaqué de cette façon.

BOUH! I gotta ya!

Maly était un gars instable. Il avait vu Camille seul, et n'avait pu faire autrement que d'aller lui parler. Mais la conversation avait prit un tour qui déplaisait au blond et qui le rendait profondément mal à l'aise. En fait, comme à chaque fois qu'il fallait parler de choses personnelles et sérieuses. Mais il était fier de lui, fier de l'avoir planté, et d'être parti se cacher loin. Bon les trente premières secondes, après c'était un peu autre chose. Mais il ne fut pas tout seul très longtemps puisque le brun l'avait retrouvé. Maly pour toute réponse à son coup de poing avait décidé de le prendre dans ses bras. Il ne saurait pas dire pourquoi, est-ce qu'il avait besoin de tendresse, froid, ou simplement est-ce que ça lui manquait de faire câlin a une personne. Peut être les trois, peut être qu'il espérait simplement effacer le mal qu'il avait fait à Camille ces derniers temps, même si ça ne serait jamais possible, et que le meilleur moyen serait d'éviter de lui en faire à nouveau. Mais c'est pas vraiment possible de prévoir, puisqu'à la base il avait prévu d'éviter le brun pour le reste de sa vie jusqu'à cette soirée étrange à la biblio. Maintenant il avait du mal à vouloir éviter Camille, il fallait bien se rendre à l'évidence, il était venu lui parler. Lui, pas Camille. Faut croire qu'il est assez égoïste au final. Et puis maintenant qu'il était si près de Camille, être égoïste c'était pas si mal. Maly restait là, la tête sur l'épaule de Camille, les yeux fermés, l'enlaçant dans ses bras, même si le brun semblait légèrement statufier sur place. Maly n'y prêta guère attention, bien trop occupé à être familier avec le corps du brun sur l'instant. «J'avais oublié à quel point tu faisais un bon oreiller.» Non, Maly n'avait pas spécialement envie de dormir, mais il devait bien avouer que dans cette position c'était plutôt pas mal pour y rester un petit moment. Il y avait Camille très près de lui, il ne répondait pas à son câlin certes, mais il ne s'était pas manger la baffe qu'il avait attendu, alors tout était pour le mieux pour l'instant. Puis le brun lui demanda si il n'avait pas froid. Concrètement, il ne faisait pas chaud, et Maly commençait à payer son audace vestimentaire. «Moins depuis que tu es là.» Et comble du malheur pour le brun, Maly reposa ses petites et torturantes lèvres dans le cou de son Camille. Pourquoi? Probablement parce qu'il en avait envie. Il laissa un petit instant de répit a Camille, avant de lui poser une question très débile. Comme toujours avec Maly. «Tu m'as trouvé bien vite... T'as pas parler à la fille pas vrai? Elle était pas ton type, ou t'as eut peur de son déguisement?» Maly parlait comme il parlerait de la pluie et du beau temps. C'était sa fixette ce soir, les relations sentimentales de Camille. Dis Maly quand est-ce que tu fermes ta gueule en fait? Parce que la première fois ça avait mal tourné, et tu remets ça sur le tapis, t'es pas un peu maso? en tout cas, il bougeait pas d'un poil lui. Pire qu'un chat qui réclame de l'attention ce blond. Il se serra un peu plus contre Camille, parce que... des deux, c'était probablement celui qui était le plus chaud, normal quand on a l'idée très conne de se promener à moitié nu par dehors dans la nuit.

BOUH! I gotta ya!

Cette soirée, décidément, quand Camille faisait parti du décors, les choses étaient pas nettes. Fichu Camille. D'abord la bibliothèque, maintenant la soirée d'halloween. Bon d'accord c'était de sa faute, il n'aurait pas du aller le voir. Et au début, il s'en voulait, mais maintenant qu'ils étaient tout les deux, seuls, dans l'obscurité, loin du peuple, et que Maly profitait de la situation, il avait du mal à regretter d'avoir été voir Camille. Certes, c'était pas bien de profiter comme ça du brun, mais il ne le repoussait pas, et Maly ne se sentait pas de rester éloigner de lui, maintenant. Et puis de toute façon, ils ne vont pas se revoir avant longtemps, Camille sort peu, et le blond beaucoup moins qu'avant. Maly trouvait Camille confortable ce soir. Bon il l'avait toujours été sûrement, mais ça n'empêchait que malgré tout, il se sentait bien si proche de lui. Surtout il ne lui dirait pas, vous connaissez Maly. Il sourit doucement. «.Je n'ai pas envie, de dormir là. Mais j'aimerais bien te voir essayer.» Avouez que ça serait amusant de voir Camille tenter de porter le blond. Quelque chose me dit que Maly finirait par traîner sur le sol jusqu'à sa chambre, enfin si Camille savait où c'était ce qui n'était pas le cas du tout. Il profitait de cet instant, probablement jusqu'à ce que Camille le repousse, pour le moment il n'avait pas prévu de le lâcher de sitôt. Il faisait froid dehors, et cette proximité lui fournissait quand même un peu de chaleur, en plus de le protéger d'éventuels coup de vent. Camille est utile ce soir. Il lui proposa sa cape, mais le blond murmura. «Je veux toi.» Toutes pensées malsaines venant dans l'esprit des gens ne relève pas de la responsabilité de Malachy. L'alcool n'aidait pas à faire des phrases non ambigue, et il faut dire que le blond ne trouvait rien à s'excuser de ses paroles. Maly avait à peine profiter pour lui faire un second bisou, que le brun ne semblait pas d'accord, lui suppliant presque d'arrêter ça. Maly soupira doucement. «.Et si je suis pas d'accord?.» Avant de réitéré son geste, non pas une fois, mais deux fois. Rien pour emmerder Camille. Faut croire que c'est son nouveau sport favori. Et puis bon, il avait tendance à agir comme une gamine de seize ans ce soir. Une fois avoir bravé l'interdit de ses petits lèvres, avant même que Camille n'ouvre la bouche, il enleva sa tête, et relâcha son emprise sur le brun. Il le fit à contre-coeur à vrai dire, mais il ne se sentait pas de continuer à déplaire au brun. Faut croire que la minute égoïste était somme toute passé, c'était bien dommage mais toute bonne chose a une fin. Une vague de fraîcheur le saisit, et il ne put se retenir de frissonner, étant trop loin du brun pour profiter encore sa douce chaleur réchauffante. Il croisa les bras sur son torse pour garder un minimum de chaleur corporel, et éviter un maximum de se sortir une clope. Un Maly voyage toujours avec des cigarettes, c'est le kit de survit du blond. Il baissa le visage regardant l'herbe à ses pieds, bien qu'il ne voyait pas grand chose du à l'obscurité ambiante. «T'es trop bête. T'aurais dû lui parler, encore plus vu qu'elle était ton type. Comment tu comptes avoir un happy-end avec une femme et des morveux si tu parles pas aux filles ? Elle est pas folle ça se voyait bien qu'elle était adorable. T'as de la merde dans les yeux ou t'as juste un problème pour trouver une fille?» Quoi, vous trouvez ça anti-logique que Maly essaye de pousser Camille a se trouver une meuf? Mais fallait pas chercher la logique avec lui. Il voulait que Camille soit content. Et puis concrètement, c'est lui qui avait parler que sa fiancé serait géniale, faudrait qu'il sortes avec une fille pour avoir une fiancée géniale d'abord. Maly ne dit rien sur sa soit-disant "saturation de présence de Camille". A vrai dire, c'était fluctuant comme toujours. En ce moment il avait plutôt envie de se jeter sur le brun, mais Camille lui avait demander d'arrêter, alors il restait dans son coin. Il l'avait déjà fait souffrir assez comme ça avec les coups la dernière fois. Oui, je vous l'accorde : Malachy est un gros con qui ne comprend pas vraiment les sous entendus et les subtilités des choses.

BOUH! I gotta ya!

Tous les moments où Maly et Camille étaient réunis, étaient des moments étranges. A vrai dire il n'y avait que ce mot là pour qualifier leurs interactions. Le blond tenait Camille dans ses bras, et ils parlaient de le ramener chez lui, ou je sais quoi. Camille disait fièrement qu'il ne serait pas doux avec le blond, et cela fit sourire le blond. «J'en attend pas moins de toi.» pour le coup, il imaginait mal Camille le porter, plutôt le traîner, et dans tout les cas, il n'y avait pas de place pour une quelconque douceur où que ce soit. Puis Camille lui demanda si il voulait pas prendre sa cape. Et la réponse du blond, peut être un peu équivoque eut une réponse tout à fait dérangeante. Mais soit, Maly préféra se concentrer sur la présence du brun très près, son envie de prendre des libertés avec le cou du brun. D'ailleurs, il lui reprocha, et le Maly tout adorable qu'il était finit par lui fiche la paix. L'absence de Camille si près de lui, n'aidait pas à garder de la chaleur, mais il ne se plaint pas, essayant tant bien que mal de faire les choses bien. Même si avec Maly y'a toujours moyen que ça parte en sucette. Ils avaient dérivés sur la fille de tout à l'heure, et après juste une petite brimade de Maly, il eut le droit a la colère du brun, et à des paroles qu'il n'appréciait pas du tout. Il fixa Camille, sans le lâcher du regard, il n'avait pas envie de s’énerver. Il n'avait pas envie de se disputer encore, à vrai dire tout ça lui tapait sur les nerfs prodigieusement. Il encaissa tout les commentaires du brun, en silence. Un silence qui dura quelques secondes, avant qu'il ne lui réponde très calmement. «Soit, démerdes toi. Ce n'est pas parce que je ne les aime pas, que je suis incapable de les charmer, et les satisfaire. .» Il se prit la cape du brun en pleine face. Un geste qu'il n'apprécia pas plus que les autres. Il la laissa tomber sur le sol sans la retenir. Il détestait quand Camille parlait de son âge. Il le haïssait à chaque fois qu'il disait ça. Ca lui donnait l'impression d'être un vieux de cinquante ans qui essayait de draguer un gamin ayant a peine le bac. Déjà qu'il avait du mal à accepter son penchant pour les hommes, si en plus on lui donnait l'impression d'être un pédophile, ça ne finirait pas bien. Il soupira. «Je ne veux rien venant de toi..»   Il fit semblant de regarder sa montre, qu'il n'avait pas. Maly avec une montre c'est quelque chose qui n'arrive jamais. «Oh, il est tard, a mon grand âge je devrais déjà dormir..» Maly plissa les yeux en le fixant avec cette mimique de dédain profond. Il tourna les talons fit quelque pas avant de lui dire. «Tu trouveras ton chemin tout seul. .» Maly Roi des Glaces premier round.C'était mauvais de vouloir laisser camille là, tout seul, dans le noir. Surtout en sachant que ça lui faisait peur. Mais Maly en avait marre. Il ne supportait pas de parler a Camille, il prenait tout, tout le temps mal. Il n'était jamais content de rien. Et il est impossible de faire plaisir à quelqu'un qui n'est jamais satisfait de quoi que ce soit. Il s'en voulait réellement de l'avoir frappé il y a quelques temps, et il essayait malgré ce qu'on pouvait croire, de faire que Camille soit heureux, tout du moins content. Mais il fallait se rendre à l'évidence, Camille préférait largement que Maly lui foute la paix. Et Maly en avait marre d'essayer. Cette soirée était tout aussi pourri que celle de la bibliothèque, et il regrettait réellement d'avoir été lui parler ce soir. Il aurait mieux fait de rester coller au bar à parler avec qui engageait la conversation et basta. Au lieu de ça, Blondi sortit son paquet de clope, et sa fidèle amie cigarette. La vissa aux lèvre, l'alluma et tira dessus autant qu'il pouvait, tout en s'éloignant de l'endroit où ils étaient, et se rapprochant des lumières de la soirée, qui avait l'air pathétique à souhait. D'ailleurs pourquoi il était venu? Il aurait mieux fait d'accepter le rendez vous professionnel, au moins cette soirée aurait servit à quelque chose d'utile que de se faire insulter et autres par ce putain de gamin de 19 ans.

BOUH! I gotta ya!

Maly était bizarre. bizarre et compliqué. Alors forcément les relations ne pouvaient pas être simples, toutes les relations dans sa vie étaient bizarre et compliqués à vrai dire. Tellement de mensonges, tellement de regrets, de remords. Comment ne pas être être bizarre avec Camille? Il n'était qu'une relation de plus corrompu par les mensonges, les secrets, et les méandres du blond. Voué à l'échec avant même d'avoir commencer. Maly était voué à l'échec depuis sa naissance en fait, du moins il le ressentait réellement comme ça. Pour l'instant, il profitait, oubliant les mensonges, les secrets, et les préjugés qu'il possédait. Attaché à Camille, ils discutaient de tout et rien. «Tout à fait. » Et puis les choses redevinrent compliquées et tordues, à cause du blond. Les préjugés, les secrets et les mensonges avaient reprit le pas sur le moment d'insouciance du plus vieux. Il n'avait plus envie de s'énerver. Tout était voué à l'échec, comment ça pourrait en être autrement de toute façon? Il n'arrivait pas à l'éviter, à se tenir à l'écart, et apparemment, il n'arrivait pas à se conduire comme Camille le voudrait, sûrement comme il le faudrait. Quelle idée stupide, si seulement il pouvait l'éviter, si seulement ça avait été possible, ils n'auraient pas ce genre de conversation. Les mots de Camille lui firent mal, et sûrement qu'ils avaient cette intention. Il aurait pu s'énerver à cause de la justesse de ses mots. Mais ce n'était pas la colère qui dominait à présent, juste une incommensurable douleur, celle d'être démasqué, et rejeté pour ce qu'il était. C'est drôle comme on peut se haïr soi-même, détester ce qu'on est, ses propres défauts et faiblesses, mais avoir pourtant mal de se prendre en pleine figure exactement ce qu'on pense de soi, mais venant d'une personne extérieur. Peut être, que c'était juste parce qu'il se donnait tellement de mal pour cacher la vérité, pour arranger sa laideur et la camoufler. Il posa ses yeux sur le brun. «.Tu veux savoir? Oui. Je me sens moins gay, moins malsain, plus normal avec une fille dans mon lit. Elles servent seulement à me vider les couilles et remplir mon compte en banque, point..» La plupart des filles connus, étant des clientes, il n'était pas loin de la vérité pour une fois. Evidement, il y avait les autres, celles qui faisaient sa petite amie, même si il était incapable de les aimer vraiment, il les appréciait, un peu au moins. Mais ça il ne le dirait pas. Maly avait beaucoup de mal à dire du bien de lui. Et à ce moment précis, il n'avait pas envie de se justifier face à Camille. Ils n'avaient pas vécut les mêmes choses, il ne pourrait jamais comprendre ce que ça faisait d'être différent dans une famille où la différence brûlerait en enfer et était le fruit du diable. Il a tellement de choses ancrées au plus profond de nous, certaines choses ne partent pas malgré nos efforts. Certaines choses ne peuvent pas partir, jamais, pas sans aide, et Maly était un Irlandais fier qui ne demanderait jamais d'aide à qui que ce soit. Il était voué à l'échec dès le départ.  «Avant.» Tout était compris dans ce mot là. Avant, quand Camille ne le détestait pas. Avant quand Maly semblait un peu plus sain que maintenant. Il n'avait pas envie de s'éterniser et préféra partir, laissant le brun planter là. C'était mal, mais sur le coup, Maly avait besoin d'être seul, d'évacuer tout. La marche, et sa clope eurent un bonne effet sur lui. Il sentait toutes les émotions négatives s'atténuer un peu, et à mesure qu'il s'approchait des lumières, il se sentit mieux. Mieux et pire en même temps. Il avait laissé Camille, tout seul, dans le noir, dans une forêt, le soir de Halloween. Quel genre de personne est aussi cruel avec les autres? Il résista à l'envie de faire demi-tour, pendant quelques instants, avant de s'en allumer une seconde clope, et de retourner chercher Camille. Il s'enfonça dans l'obscurité à nouveau sans lumière, priant que Camille ait une lumière qui clignote indiquant "Je suis ici". Il le chercha quelques temps, avant de voir une lumière plus loin. Le seul type qui se promène avec une lumière, c'est Camille non? Espérons, parce que Maly se ruait sur la provenance de la lumière. En s'approchant il reconnu Camille, il s'approcha de lui, sans lui laisser le temps de quoi, et posa ses lèvres sur celle de Camille. Décidément ce soir, il aura vraiment pas foutu la paix au brun. Un baiser assez court, n'ayant pas envie de laisser le temps à Camille de le repousser. Il s'éloigna de lui en lui disant sincèrement. «Je suis désolé pour tout le mal que je t'ai fais.... enfin, que je te fais encore. »  Quoi, ça tombe comme ça, sans rapport avec le schmilblick, c'est Maly, il y avait un moment où le cerveau devait être endommagé sûrement. Est-ce qu'il était con au point de croire que smacker Camille aiderait le brun à ne pas lui en vouloir? Bien sûr que non. Est-ce qu'il pensait que ces simples mots suffiraient ? Bien sûr que non. Mais il ne savait jamais comment se conduire avec le brun, ni quoi dire, ni quoi faire, alors oui, il misait sur les mots pour lui faire comprendre ce qu'il essayait de faire : s'excuser, et arranger les choses. Encore une fois, on parle de Maly, rien n'est logique avec lui.