C'était une semaine chargé pour Yrjö, une semaine où il bossait à l'hôpital. Bien sûr il était très loin d'avoir le niveau pour opérer les gens, encore heureux, mais ça ne l'empêchait pas de faire des cours pratiques sur le terrain comme on dit. Yrjö appréciait vraiment le travail dans l'hôpital, même si il se destinait à une branche que beaucoup qualifiait de "superficielle". Quand Yrjö disait qu'il voulait faire de la chirurgie esthétique, tout le monde pensait, augmentation mammaire et implant fessiers et ça n'avait rien de gratifiant dans leurs bouches. Yrjö voulait aider son prochain, c'était pour ça qu'il était occupé avec une gamine de 10 ans, qui semblait simplement avoir une grippe, mais beaucoup de gens venaient pour trois fois rien aux urgences. Yrjö fit confirmé ses soupçons d'une grippe auprès d'un "vrai" médecin, et raccompagna sa petites patientes à la porte. Yrjö était très consciencieux quand il travaillait avec des vivants.

feat yrjö && camille ✖ Le sport faisait partie intégrante de sa vie, il en avait besoin. Cela lui permettait de réfléchir et ainsi se vider la tête quand il avait des problèmes. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il en avait mais Camille ne voulait guère y penser. Il se contentait de descendre les marches du stade et de les remonter. S’il l’avait vraiment souhaité, il savait qu’il aurait pu prétendre à une carrière de coureur mais ce n’était pas son unique passion. Avant tout, c’était le journalisme et il espérait vraiment réussir dans ce métier. Mais ça, il ne le serait qu’une fois son diplôme en poche et le moins qu’on puisse dire, c’était qu’il en avait encore pour plusieurs années. Mais cela ne le dérangeait pas vraiment, il aimait bien Harvard. Cependant, au lieu d’être plongé dans ses pensées, il aurait dû faire plus attention à ce qui ses pieds. Il rata une marche et il dégringola le reste de l’escalier. Bon, par chance, il n’y avait plus que quelques mèches du coup il tomba rapidement sur le sol. Il entendit quelques rires avant qu’on décide de l’apporter à l’infirmerie qui décida de l’emporter à l’hôpital pour faire une radio. Camille ne put s’empêcher de soupirer, ce n’était pas son jour. Marchant sur un pied et soutenu par un de ses amis, il entra dans le bâtiment attendant sagement son tour.