Tu n’avais jamais caché ton cote bi, pas de manière fermée. Si on te demandait si cela te dérangeait de coucher avec une femme, ou de tomber amoureuse d’une femme, tu ne dirais pas non. Si il y avait une femme qui entrait dans ta vie avec laquelle, tu voudrais passer le restant de tes jours, alors ouais, tu resterais avec elle. La vie ne t’avait toute fois donné que des hommes. Cette révélation devait donc être une surprise pour Alexys, à qui tu n’en avais jamais vraiment parlé. A Harvard, tu n’avais que vraiment été avec Gwen, il y a des années déjà. Peut-être qu’un jour, tu trouveras la personne qu’il te faut, celle qui te rend heureuse, qu’importe son sexe. Tu as toujours été très ouverte d’esprit. « Pour être honnête, les gens qui vont en cure, sont perdus. Certains y vont par choix, comme moi, d’autres, c’est de force, car il n’y a rien d’autres à faire. Je ne pense pas que je pourrais être avec quelqu’un qui a vécu la même chose que moi, qui a la même maladie que moi. » Être avec une personne dépressive, droguée, alcoolique, ne me ferait que retomber direct dans ma misère. Je n’avais pas besoin de cela.