Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle ... et j'ai dix-neuf ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  ce forum est et restera toujours aussi actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise dasha sidorchuk comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par ironic. Je fais environ quatre cents mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Trung T. Boyle.

Mot de la fin ? ▲
Je souhaite ▲
adhérer un flood d'intégration (?)

Je te HAIS. Je te HAIS. Je te HAIS.

Je te hais de m'avoir fais croire que je pouvais plaire.
Je te hais d'avoir posé tes yeux sur moi.
Je te hais de m'avoir fais croire que j'étais importante à tes yeux.
Je te hais d'avoir joué avec moi.

Tu sais, j'étais fragile à l'époque. J'étais naïve et tout ce que tu me disais avait de l'importance. Grâce à toi, j'avais l'impression d'être belle, d'être intelligente, et surtout d'être attirante. Je pensais vraiment te plaire et être spéciale. J'ai jamais douté de toi. Et je suis tombée dans le panneau...
Pourtant je connaissais ta réputation, je savais très bien qui tu étais, mais je voulais croire que tu avais changé. Je voulais croire à tout ça, car au moins je croyais à quelque chose. Ca me faisait du bien, ça me rendait heureuse de penser à toi.
Mais tu voulais juste tirer ton coup avec une vierge. C'est ça l'histoire. Tu m'as emmenée à une soirée où tu m'as fais boire pour la première fois. Et oui, tu savais très bien que c'était pas mon genre, que je n'étais pas comme ça, et pourtant tu m'as forcée à goûter. Et puis tu savais très bien que j'allais être bourrée dès ma première bière, que t'allais ensuite pouvoir profiter de moi. Tu m'as emmenée dans une chambre, il faisait tout noir. J'ai pas tout compris, j'ai juste eu mal, très mal.
Mais ce qui m'a tué ce sont tes derniers mots, quand tu t'es levé et que tu es parti - Merci salope.

A cause de toi j'ai dérivé. Je n'avais plus aucun repères, alors je me suis laissée aller. Les vacances d'été m'ont transformée. Je ne voulais plus être la petite fille dont t'avais abusée. Je voulais être celle qui prendrait sa revanche un jour. Alors j'ai tout simplement traînée avec les pires, les camés, les drogués, ceux qui boivent jour et nuit, ceux qui ne dorment jamais. Londres, c'est pas mal pour tout ça, tu sais. Il suffit de quelques relations, et en trois mois t'es métamorphosé, je t'assure. J'ai commencé la boxe aussi. Et je te dis pas à quel point ça me faisait du bien. Ca me libérait. A raison de deux heures par jour, je suis passé de la petite fille frêle et timide, à celle qu'on ne veut pas emmerder dans la rue.

Et puis je suis rentrée au lycée, métamorphosée. Je ne traînais plus avec les loosers, je faisais la loi dans les couloirs. Les gens me redoutaient, et d'autres m'admiraient. Et puis, il y a eu Trung. Il était spécial, pas comme les autres. Je n'arrivais pas à le cerner. Et aujourd'hui, avec le recul, je l'ai choisi car il ressemblait à la petite fille que j'avais été. Il est devenu ma proie, car j'avais besoin de faire du mal à celui qui ressemblait à celle que j'avais été. A présent je savais y faire avec les mecs, alors en quelques semaines, je l'avais dans ma poche. Il n'était pas difficile à charmer. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu besoin de chercher quelqu'un comme lui, mais ça me faisait du bien. Je lui faisais expérimenter toutes les choses que j'avais pu goûter pendant les vacances. C'était un bon élève, docile, et surtout réservé. Très vite, on a dégénéré. On faisait les quatre cents coups, on partait parfois très loin de Londres, on traînait avec les pires ordures, et putain, qu'est-ce qu'on aimait ça. On a passé tout le lycée comme ça, à faire conneries sur conneries. De vrais rebelles, dans leur période d'adolescence.

Et puis, du jour au lendemain, c'était fini. Trung a fait une overdose. J'étais là lorsque sa tête a frappé violemment le sol. Il avait pris trop d'extasy, et je n'avais rien fais pour l'en empêcher. Il a été emmené aux urgences, et y est resté plusieurs mois. Je passais le voir très souvent, et même si je ne voulais pas me l'avouer, je me sentais terriblement coupable. Je voulais m'excuser, mais je n'arrivais pas à écrire tout ce que je ressentais. J'ai jamais parlé de mes sentiments, j'y suis jamais arrivé. C'est pourquoi, je n'ai même pas réussi à lui écrire une lettre... Quelques jours avant son réveil, je l'ai embrassé. C'était étrange, spécial et en même temps, quelque chose que j'avais rêvé de faire depuis longtemps. Lorsqu'il s'est réveillé, il a tout fait pour m'éviter. Je n'ai même pas réussi à le voir à sa sortie, ni même au lycée le jour de son test, et encore moins le jour de son départ. Il ne m'a donné aucune nouvelles, a changé son numéro de téléphone, m'a bloqué sur Facebook...

Ce que je regrette le plus, à présent, c'est de ne pas avoir réussi à m'excuser... Même si je ne lui ai jamais dis, il comptait beaucoup pour moi... Je suis restée seule à Londres et j'ai continué à faire toute sorte de conneries. Après tout, je voyais pas ce que je pouvais faire d'autres. Et petit à petit, j'arrêtais de penser à lui, et ça me faisait du bien. Puis, mon père a voulu que j'arrête de foutre ma vie en l'air. Il m'a mis la pression, il a tout fait pour que je puisse intégrer une université prestigieuse. Il m'a menacé en me disant que si je foutais ma vie en l'air, il ne serait plus là pour m'aider, aussi bien financièrement que moralement. C'est pourquoi pendant toutes les vacances, il m'a fait travailler tous les jours. Il savait que malgré les mauvaises notes que j'avais pu avoir auparavant, j'avais un potentiel - bien caché. C'est pourquoi, tous les jours, je travaillais d'arrache pied pendant huit heures, pour rattraper mon niveau et mes lacunes. Si j'ai fais ça, c'est parce que je me rendais bien compte que je n'avais plus rien dans ma vie, et que je ne voulais pas risquer de perdre la dernière personne dans ma vie. Je continuais certes à faire la fête, mais tous les jours, je travaillais. Ca m'a permis, à ma plus grande surprise, d'intégrer Harvard. Mon score a été plus que suffisant et c'est pourquoi je suis à présent ici depuis septembre.