Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Denzer et j'ai 24 ans. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à tbazzart.  Le graphisme était cool et le forum avait l'air très actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Bradley Cooper comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par White Rabit. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé/.

   Mot de la fin ? ▲ Nop.
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    adhérer un flood d'intégration (?)

Par une nuit agitée, sur les hauts plateaux de l’Écosse, un enfant résulta de l'union de la famille Ó Cléirigh. Le couple était plutôt pauvre, mais avait toujours voulu avoir un troisième membre dans leur chaumière. Tout deux travaillaient à la forge de leur village, mais, dans une époque où l'informatique avait le monopole, et où la technologie avait le dessus sur tout le reste, les travaux du fer n'étaient pas très demandé, ni apprécié. Heureusement, la technologie actuelle permettait de vendre facilement à travers le monde, et d'envoyer en à peine quelques jours un colis à travers le monde. Dans cette famille, l'art de travailler le métal était transmis de génération en génération, de père en fils depuis près de 1000 ans, ce qui n'est pas rien. De ce fait, le destin de Owen, du point de vue de son père, était déjà tout tracé : prendre sa succession.

D'ailleurs, cela plaisait à l'enfant, qui malgré la modestie de ses parents, vivait dans un bonheur innommable, en plus de cela, Owen était plutôt doué, à 9 ans à peine, il forgea sa première claymore, comprenez là, une épée à une main et demie, considérée comme courte, que se servaient les guerriers écossais au moyen-âge. Les premières datent du XIII° siècle. Concernant la forge de cette épée, habituellement, la poignée de cette arme est terminée par un trèfle à quatre feuilles, emblème celtique assez rependu, cependant, l'enfant, inconsciemment avait fait finir la poignée par un croissant de lune, ce qui lui valut assez jeune le surnom de Moon. Assez vite, beaucoup préférèrent les travaux de l'enfant au père. Celui-ci commençant à se faire vieux, ses ouvrages étaient de moins en moins réussis, alors que ceux de Owen étaient meilleurs de jour en jour, ce qui semblait rendre heureux ses parents, chose qui le rendait heureux à son tour l'enfant. Après tout, n'est-ce pas le but de tout enfant que de recevoir des félicitations de ses parents ?

Passant le plus clair de son temps à la forge, tentant de s'améliorer, et n'ayant pas vraiment d'autres buts dans sa vie, cela le cloîtra petit à petit dans son univers. De ce fait, "Moon" n'eut aucun ami dans son enfance. Alors, comme pas mal d'enfant de son âge, celui-ci s'inventa un ami imaginaire, enfin, inventer .... Peut être pas finalement. Contrairement aux autres qui eux se voient avec un enfant de leur âge avec qui jouer, Owen lui s'était imaginé une ourse répondant au doux nom de Digenvez, qui, dans la langue celte voulait dire "Solitude". L'enfant s'était imaginé, une ourse puissante, grande, et qui jouait avec lui, courait dans la forêt, ou encore dormait auprès de lui, ou le regardait avec attention lorsqu'il forgeait.

Quelques années passèrent, et un élément perturbateur apparut dans la paisible vie de Owen, cet élément était en fait un homme, un certain Tchukurka Zorita, un ancien boxeur pro, d'origine roumaine qui était venu finir sa vie dans cette paisible ville. Un jour, alors que Moon rentrait de l'école "accompagné" de Digenvez, il aperçut cet homme encerclé par 8 autres types assez louche, armés de diverses choses contondantes, dans le genre barre à mine, tabouret, enfin, vous voyez quoi. Le roumain, même s'il avait prit sa retraite, n'était pas particulièrement vieux, en début de quarantaine, cet homme avait gardé sa souplesse, sa technique ainsi que son agilité. Alors que les hommes tentèrent de passer à l'attaque, l'ex professionnel esquiva toute les attaques avec une facilité déconcertante, et contre-attaqua chaque fois avec un enchaînement de deux coups de poings assènes à une vitesse impressionnante. En à peine quelques secondes, tout les assaillants étaient au sol, dans un bien triste état. Owen qui avait assisté à la scène était comme ... Subjugué par tout ceci. Voyez vous, il n'avait jamais entendu parler de boxe jusqu'ici. Voir une personne capable d'esquiver un coup avec une telle aisance et libérer une telle puissance, et laisser un tel sentiment de supériorité, et ce, seulement avec des poings, cela laissa Moon rêveur, d'ailleurs, celui-ci alla demander sur le champs à cet homme de lui enseigner son art, mais celui-ci refusa. Cependant, l'enfant ne laissa pas tomber, et pendant plus de quatre mois, tout les jours sans exception, il se rendit chez le roumain pour réitérer sa demande. Finalement, les efforts du jeune homme portèrent ses fruits, et l'homme accepta en disant "Mouais, si j'accepte pas, tu vas me les briser tout les jours, puis t'façons, j'ai pas grand chose à foutre ..."

Moon était un élève brillant, malgré son temps passé à la forge chaque jour, l'enfant passait énormément de temps à étudier la boxe, et à cause de cela, petit à petit, le forgeron oublia son ami bestial. Alors qu'il avait à peine 18 ans, son professeur l'inscrit à un tournoi afin de devenir pro, et il réussit celui-ci. Au début, l'écossais n'était acclamé par aucun spectateur, son air paumé, la désinvolture avec laquelle il se tenait sur le ring avant le match, et surtout les nombreux bâillements qu'il montrait sans arrêt, le donnaient perdant pour chacun de ses matches. Mais, à la grande surprise de tous, pendant 2 longues années, le celte ne perdit que 2 fois sur 23 combats. Sa façon d'être toujours "sur la Lune" et son tatouage en croissant de lune sur l'avant bras droit, lui firent conserver son surnom de "Moon".

Par une soirée étoilée, en voyage au Japon pour un combat où la ceinture était en jeu, la voiture dans laquelle se trouvait le boxeur et l'entraîneur se fracassa contre une autre, bilan pour lui, des cotes pétés, une épaule démise, des plaies ça et là sur son corps. Bilan pour les autres personnes : la mort. Owen fut le seul à survivre, et dans un piteux état. Tout ce dont il pensait était « Je n'ai pas pu accomplir son rêve … Et lui montrer. ». Le japonais qui portait la ceinture lui rendit visite, possédant, semble-t-il un sens de l'honneur hors norme, il promit de l'attendre jusqu'à ce qu'il soit en état de combattre. Il avait le droit de demander le titre. L'asiatique respecta sa parole, et six mois plus tard, le combat eut lieu. Après seulement trois round, ce dernier tomba K.O. Owen était champion. Ne sachant vraiment quoi faire de son entraîneur, il le fit enterrer dans son village natal, Godinesti. Sur sa tombe, il fit la promesse de devenir le plus grand champion que son pays ait jamais connu, en remerciement, et surtout, pour qu'il soit fier de lui. L'écossais tint sa parole, dix années intenses d'entraînement quotidiens, il reçut de nombreuses propositions d'entraîneurs, mais, le boxeur resta solitaire, il n'avait qu'un seul entraîneur, et, ce dernier était mort. Quarante-deux combats suivirent, quarante-deux victoires, trente-cinq K.O, Owen était entré dans la légende. Seulement, sur le coup de ses trente-trois ans, le champion raccrocha les gants, faisant cependant la promesse que, si jamais un adversaire digne se présentait, il remonterait sur le ring, remettant sa ceinture en jeu. Quelques mois à peine après l'annonce de sa retraite, une proposition lui fut faite, une des plus prestigieuses écoles du monde lui proposait un poste : professeur de sport et coach de boxe. De cette école sortait bon nombre d'athlète de niveau au moins olympique, peut-être que son savoir pouvait aider des jeunes, et, se savoir entraîné par un boxeur d'un tel niveau ne pouvait que motiver. Il accepta sans réfléchir.