Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle friendzone mansfield et j'ai 21 ans et presque toutes mes dents. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à mes anciennes deux années de loyaux services.  Vous m'manquiez alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise tegan quin comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par friendzone mansfield. Je fais environ 200-1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé

   Mot de la fin ? ▲ Vous adorez m'détester, j'le sais 8).
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    adhérer un flood d'intégration (?)

Je m'appelle Gwenaëlle Black-Hoover. Par le passé, j'me faisais toujours appeler Gwen ou Gee. Seulement, ces quelques mois m'ont fait comprendre bien des choses sur moi-même. Je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Et si j'commençais par le début ? Trop conventionnel...j'aime pas les conventions, en dehors des conventions de tatouages. Alors j'vais faire ca, simplement, comme les mots me viennent. Ca sera mieux. Pour tout le monde.

Je suis née il y a presque vingt-quatre ans, dans la cité des anges. Mon père m'a abandonnée comme il a abandonné ma sœur jumelle Dylan, et comme il a abandonné mes demi-frères, Luke et Andy, et sûrement d'autres encore, j'en sais rien. Après tout, il est mort il y a quelques mois, un peu avant que j'passe par la case prison sans passer par la case départ et sans toucher 20,000 $. Parce qu'oui, je sors de prison, depuis quelques jours à peine. J'ai réussi à trouver un compromis avec le Doyen, afin de pouvoir terminer mes études, mais à condition de me faire toute petite au moins un semestre. Pourquoi j'suis passée derrière les barreaux ? C'est une drôle d'histoire, ca aussi. J'voulais fournir à Luke sa came, j'suis passée dans le parc, un joint allumé à la main et j'suis tombée nez à nez avec les flics. J'aurai du prendre six mois, mais comme c'était mon premier travers de ce côté là, ils m'ont libérée sous conditions. On passera bien entendu au dessus de mon casier judiciaire pas très vierge, entre les contraventions et ma liberté surveillée de l'an dernier pour violences aggravées.
Si j'devais résumer les bons côtés de ma vie, ils seraient rares. Il y a bien entendu tous les moments que j'ai pu vivre aux côtés de Wyatt, mon adolescence avec Lou, mon point d'ancrage quand je me perds dans les méandres de l'amour et de la déception. Il y a ma relation avec Willow, qui fut aussi douce que violente, aussi torturée que passionnée soit-elle. Était-elle. Le castor que j'ai adopté le jour où j'me suis mise avec Briony, mes soirées de débauche chez les Mathers alors que j'étais encore chez les Eliots, le Summer Camp 2013 malgré toutes les histoires et ma quasi-infirmité, et surtout, le jour où ma mère a accepté de me pardonner la fois où elle m'a surprise dans ses draps, aux bras de sa femme.

Mais c'est de mes plus grandes erreurs que j'ai su grandir. Et croyez moi, la prison vous change. Parfois mal, mais parfois elle vous fait comprendre la réalité de ce que nous sommes. On a du temps à tuer, du temps qu'on passe à penser, à réfléchir sur la nature de son « moi profond », à visiter son inconscient et son subconscient. Comme si on était dans une bulle et que la seule chose qui peut t'aider à en sortir, c'est de trouver qui tu es vraiment. J'ai réussi à faire exploser cette bulle. J'ai réussi à me défaire de l'emprise de mes sentiments trop forts envers Willow, de l'emprise de la drogue sur moi, de toutes ces choses qui parasitaient mon esprit. Pourtant, la vie en prison, c'est pas du tout ce qu'on imagine. Certes, tu peux te trouver une « femme de prison » mais c'est toujours mieux quand c'est toi qui la cherche, afin de ne pas être l'esprit faible. J'ai aiguisé mon sens analytique sur la condition humaine dans le cadre carcéral, et je pense qu'à l'extérieur, les signes sont les mêmes. Mais la prison m'a endurcie. Je ne suis plus aussi sensible, et j'ai su canaliser ma haine. L'important, c'est qu'aujourd'hui je sais que la liberté n'a pas de prix, et qu'elle est précieuse.

Je sais bien qu'entrer à nouveau à Harvard après cette incartade n'est pas simple. Mais lors de mon rendez-vous avec le Doyen, j'avais préparé tout un argumentaire sur ma nouvelle sagesse, sur mes motivations, lui proposant même de payer plus chères mes années à venir. Je lui ai même expliqué les véritables raisons de mon incarcération, comme quoi je n'étais pas la véritable fautive. Comme je l'avais expliqué à Willow au détour d'une lettre. Cette fameuse lettre laissée sans réponse, alors que je n'avais pas encore fait le deuil de cet amour. Mais je suis bel et bien décidée à ne plus faire de conneries jusqu'à terminer mon cursus. A m'éloigner des gens qui auront une trop mauvaise influence sur moi. A m'en sortir, vivante.  .