Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle mars et j'ai 20 ans. Je suis Franco/Belge et j'ai connu le forum grâce à la pub sur bazzart !.  Le forum a l'air super actif et il est trop beau :D alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Jesse Williams comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par freckles sloth et HerSunshine.. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un inventé.

Mot de la fin ? ▲ J'adore vos smileeeeeeeeeey  :dance:    :wrong:  
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Assit sur le bord de l’immeuble où il vit, Gaetan regarde le paysage qui s’offre à lui. Son sac de cours posé à côté de lui, les pieds qui se balancent dans le vide, il n’a pas envie de rentrer chez lui. C’est la seule échappatoire qu’il connaisse : regarder les grandeurs de la ville de New-York. Il aime vivre ici car il peut s’y échapper tellement facilement. Il suffit qu’il prenne le métro et il peut se retrouver à l’autre bout de la ville en un claquement de doigts. Pourtant, il sait qu’il va devoir rentrer. Il n’a pas encore dix ans et sa mère l’autorise à trainer après les cours mais uniquement jusqu’à 19h. Sa mère n’est pas du tout une femme laxiste qui laisse son fils trainer dans les rues de la grosse pomme uniquement pour se débarrasser de lui. Elle sait qu’il en a besoin. Qu’il a besoin d’une échappatoire. Il est dix neuf heures pile quand il descendit au troisième étage de l’immeuble pour retrouver l’appartement où il vit. « Papa est dans le salon.. », lui dit-elle en le voyant entrer. Elle ajoute alors dans un murmure, « Essaies de ne pas faire de bruit et rejoins moi dans la cuisine.. et arrange moi ton nez s'il te plais, il coule t'as une crotte ici » . Elle sourit, un peu amusée et Gaetan hoche la tête et il laisse son manteau dans le hall d’entrée, se dirigeant à pas de loup jusqu’à la cuisine. Quand il passe par le salon, il tourne la tête vers son père affalé dans le canapé. L’odeur de l’alcool a envahie la pièce toute entière. Elle est imprégnée dans le canapé, dans les rideaux. Il se dépêche alors de rejoindre sa mère dans la cuisine pour diner. Priant pour que son père ne se réveille pas.

« Ta mère m’a dit que tu avais été convoqué dans le bureau du directeur aujourd’hui. » Gaetan n’ose pas croiser le regard de son père. Son haleine pue l’alcool et il sait ce qu’il l’attend. Il souffre depuis toujours d’un trouble de la concentration et rester assis pendant des heures dans une salle de classe a toujours été problématique pour lui. Mais aujourd’hui, ça avait été pour un autre problème qu’il avait été convoqué chez le directeur. Un autre élève avait traité son père d’alcoolique. On ne peut pas se leurrer. Son père est un alcoolique. Mais il ne veut quand même pas que les autres parlent de lui de cette manière. « Tu vas me regarder quand je te parle oui ?! », cri alors son père en attrapant le visage du petit garçon pour l’obliger à le regarder. Gaetan voit la colère dans les yeux de son paternel. Et tout de suite, la peur le gagne. « Je… » Sa voix tremble. Pas moyen de sortir une phrase correcte à son père. Il n’a même pas le temps d’essayer qu’il se prend la main de son père sur la joue. La claque est d’une telle violence qu’il tombe en arrière. Ses yeux se remplissent de larmes mais il s’interdit de pleurer devant son père dans ce genre de moment. Il serre les dents et inspire profondément. Il sait qu’il va passer un sale quart d’heure et cette gifle n’est que le début.

Le père de Gaetan est quelqu’un de très respecté à New-York. Il possède plusieurs magasins de prêt à porter dans la ville. Tout le monde le voit comme quelqu’un de jovial, de travailleur et d’aimant. On ne peut pas dire qu’il a la même image à la maison. Quand il a besoin de sa petite famille pour lui donner une bonne image, il se montre aimant et sous le jour du père de famille idéal. Toute cette comédie rend malade Gaetan et plus les années passent, pire c’est. « Je vais aller porter plainte.. », dit doucement sa mère à une amie alors qu’elles prennent le thé dans la cuisine. Gaetan reste assit derrière la porte, tendant l’oreille pour écouter le reste de la conversation. « Tu crois qu’ils vont te croire ? Tout le monde aime Nathan ici.. » Elle hausse les épaules et soupire longuement « Espérons que la police me croira. Il suffira que je leur montre les bleus sur le corps de Gaetan tu sais » Si seulement sa mère savait.  Plusieurs jours après, quand sa mère se décida à réagir, l’inspecteur lui rit au nez et je fronce les sourcils. Torse nu dans le bureau de l’inspecteur de police, ma mère lui montre les marques de coups sur mon corps mais il ne semble pas tellement convaincu. « Vous allez me dire que Nathan Parks est violent ? Tout le monde sait à quel point votre fils est casse-cou madame Parks. Votre histoire ne tient pas la route. »

Personne ne voulait les aider. Personne ne voulait les croire. Sauf que les choses se sont empirées lorsque Gaetan a 15 ans. Son père vient de faire faillite et il se retrouve au chômage. Il passe donc toute sa journée dans l’appartement New-Yorkais de la famille et il boit deux fois plus qu’avant. Gaetan commence à avoir des amis, à sortir avec eux et il a honte de son père. Il ne veut pas que ses amis voient le monstre qui lui sert de paternel. Bien entendu, plus d’alcool égal plus de coups. Même s’il est plus vieux, Gaetan ne peut pas contrer les coups car son père a une carrure beaucoup plus imposante que la sienne. Cependant, le jour de ses 16 ans, tout bascula. Assis devant son gâteau d’anniversaire, Gaetan ferme les yeux pour faire un vœu. Il s’apprête à souffler ses bougies quand son père débarque, complètement ivre. « Il était temps que tu arrives Nathan, tu as oublié l’anniversaire de Gaetan ? », demande ma mère, visiblement en colère contre son mari. Un rire rauque sortit de la bouche du père de famille, « Ta gueule », lui lance-t-il. « Hey, tu parles pas comme ça à maman bordel ! », cri Gaetan à son père. Cette situation devenait insupportable. « Toi aussi tu fermes ta gueule sale morveux », dit-il en pointant Gaetan du doigt. La mère de Gaetan le regarde et sort de la cuisine en pleurs. Il se lève pour aller la rejoindre mais son père l’en empêche, l’attrapant par le t-shirt, « Tu bouges pas de là toi », dit-il en me poussant dans la cuisine. « Chérie, reviens lààà ! », dit-il en allant vers la chambre parentale. « Mais laisses la tranquille putain ! », dit Gaetan en hurlant. Il attrape le bras de son père qui se défend immédiatement et le repousse. Gaetan se claque la tête contre le radiateur et une douleur se propage le long de sa nuque. « J’savais qu’on aurait du avorter quand on a su que ta mère était enceinte », crache t-il en regardant son fils. Prit d’une rage incontrôlée, Gaetan se jette alors sur son père et une bagarre éclate.

« Gaetan… qu’est-ce que tu as fait… ? », murmure la mère du jeune homme en le regardant, les yeux horrifiés. Gaetan baisse le regard vers ses mains ensanglantées et il lâche le couteau avec lequel il a poignardé son père. Il ne se souvient pas de ce qui vient de se passer, c’est comme s’il avait un gros trou de mémoire. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il a tué son père. Sa mère s’approche de lui et le prend dans ses bras avant de prendre le couteau entre ses mains. « Maman.. n’y touche pas, il va y avoir tes empreintes.. », dit Gaetan en voyant sa mère se redresser avec le couteau. « Je sais mon fils… je sais. »

« Promettez-vous de dire la vérité, rien que la vérité ? » Gaetan hoche la tête, il sent le regard des jurés sur lui. Il a peur. Sa mère, assise sur le banc des accusés lui adresse un mince sourire et hoche la tête comme pour le rassurer. « Racontez-nous ce qu’il s’est passé » Pendant un millième de secondes, Gaetan hésite. Est-ce normal de mentir face à une court ? Est-ce normal de laisser sa mère prendre tous les blâmes pour ce qu’il a fait ? Non. Mais elle lui a demandé de le faire. Elle veut un bel avenir pour son fils et aucune université n’acceptera de le prendre s’il a un dossier judiciaire. Surtout s’il est écrit dessus qu’il a tué quelqu’un. Qu’il a tué son propre père. « Mon père était violent », commença-t-il en regardant les jurés puis, le jury. « Ce soir-là, le soir de mon anniversaire, il est rentré saoul comme à son habitude. Ma mère lui a fait une remarque et il l’a insulté. Je n’ai pas accepté qu’il le fasse alors je lui ai répondu et nous avons commencé à nous battre. Ma mère s’en ait mêlée. Elle avait peur de lui. Et moi aussi vous savez. Alors elle a prit un couteau et pour me défendre, elle s’est interposée et elle l’a poignardé. » Ce jour-là, ma mère plaide qu'elle avait ça pour se défendre. Pour nous défendre. Les jurés la condamne à un an de prison avec sursit.

Depuis la mort de mon père, nous sommes heureux. Ma mère et moi avons déménagé dans un appartement de Brooklyn. Plus de père violent, plus aucune crainte. Le reste de ma scolarité se passe sans soucis. J'ai même de meilleures notes et je passe mes SATs avec brio. Et quand ma mère apprend que je suis accepté à l'université d'Harvard, rien ne la rend plus heureuse. Pour moi, l'université est signe d'une nouvelle vie. Un nouveau départ. Je m'installe sur le campus et dès le premier jour, je fais la rencontre d'une jeune femme qui se trouve être ma partenaire en classe. Avalon. Ou Ava comme elle me le dit si bien. Je suis sortie avec plusieurs filles au lycée, mais je dois avouer que j'ai tout de suite pensé qu'Avalon était la plus belle fille que j'ai eu le droit d'approcher. Elle est belle, intelligente, drôle..J'suis amoureux d'elle. Et depuis notre première année à Harvard, nous sommes en couple. Nous avons même un appart' ensemble et cette année, nous voulons essayer d'intégrer une confrérie. Elle me comprend. Elle connait mes secrets les plus noirs et elle m'aime pour ce que je suis. Car je ne suis pas le beau gosse sans cervelle que tout le monde pense que je suis. J'ai eu une vie de merde. Et je compte bien faire payer l'humanité pour toutes les bonnes choses qu'on m'a prit, toutes les bonnes choses qu'on m'a privé.