Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle RUNAWAY et j'ai bientôt dix-neuf . Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site. Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de V. Nathaniel Callaghan (+ eliot). J'utilise aimee teegarden comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par wild heart. Je fais environ 200-300 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par a. candice swarovski.

Mot de la fin ? ▲   
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Je suis née à Mexico, dans un hôpital de la banlieue un vingt-quatre août 1992. Mes parents sont artisans, ils tiennent une petite boutique de souvenirs dans les quartiers pauvres de la capitale. J'ai toujours vécu là-bas, et croyez moi, ma vie n'a pas toujours été simple. Quand on est issu de quartier comme celui-ci, on en bave. Quoi qu'il arrive. Fille aînée, j'ai rapidement appris à me débrouiller par moi-même en ce qui concernait l'école et l'aide à la maison. Ma mère a attrapé un cancer du sein quand j'avais dix ans, cette étape de ma vie a été très difficile à passer. Pendant près d'un an de combat, elle n'a pas survécu. J'ai été détruite par ce départ si soudain, auquel je n'avais pas su me préparer même après des mois de souffrance. J'avais perdu la femme de ma vie, celle qui m'avait donné la vie. J'aurai volontiers donné ma vie pour sauver la sienne, mais il était bien trop tard. Mon père, mon petit frère et moi avons appris à nous reconstruire, et notamment pour mon bien, mon père a essayé de remonté la pente quoi qu'il en coûte. Sa boutique tournait toujours, peut-être pas assez, mais nous arrivions à vivre convenablement. Bien que j'aime mon père, j'ai toujours voulu quitter les quartiers. Je rêvais d'une vie meilleure, qui me permettrait de m'envoler définitivement.

J'étais dans une école publique, où nous étions près de quarante par classe. Je me rappelle que les conditions pour étudier étaient médiocres, moi qui ait toujours adoré l'école. Grâce à des associations, j'avais pu avoir accès aux cours et j'en étais ravie. Mes professeurs m'ont toujours préféré aux autres élèves : je suis studieuse et ambitieuse. Rapidement, mes professeurs au cours de mes années scolaires ont décelé en moi une capacité intellectuelle au dessus de la normale. Ils en ont parlé autour d'eux, dans le milieu éducatif, et ça a payé. J'avais dix-sept ans quand on m'a appris que je pouvais intégrer Yale - une des universités de mes rêves. J'ai eu du mal à y croire au début, mais c'était bien vrai. J'allais enfin avoir ma chance pour devenir quelqu'un, et étudier ce que j'ai toujours aimé. Au début, quitter ma famille m'a fendu le coeur. Notamment mon petit frère de trois ans mon cadet. C'est la personne la plus importante de ma vie avec mon père, c'est certain, mais je ne pouvais pas laisser passer cette chance. C'était inespéré.

J'avais décollé pour les Etats-Unis à l'âge de dix-huit ans, pour exercer mes deux passions : la médecine vétérinaire et les mathématiques appliquées. J'étais terriblement heureuse d'avoir accès à cette nouvelle vie, où certes mon statut précaire se faisait ressentir dû au niveau de vie du pays, mais où je pouvais me sentir moi. Ma famille me manquait, mais je gardais le contact tous les jours pour être sûre qu'ils ne m'oublient pas. J'ai même appris que mon petit frère réussissait bien à l'école, et j'espérais qu'il lui arrive la même chose que moi - même si c'était peu probable. C'est alors au bout de ma deuxième année que j'ai appris l'impensable : j'avais deux soeurs. Deux. Et en plus de cela, nous étions triplées. J'ai eu énormément de mal à le croire jusqu'à ce que je vois ma première soeur sous mes yeux. Bonnie. Nous avons beaucoup discuté quand elle est venue à Yale pour continuer ses études. Je l'ai tout de suite apprécié, même si j'en ai beaucoup voulu à mon père de ne m'avoir rien dit. Je ne comprenais pas pourquoi il m'avait caché son existence - leur existence - pendant toutes ces années. J'ai rapidement compris quand Bonnie m'a avoué être issue d'une famille très riche, et que mon autre soeur Candice avait également été adoptée par des personnes aisées. Au final, j'avais eu moins de chance qu'elles au niveau financier, mais j'avais pu connaître ma propre famille, ma famille biologique.

Avoir l'opportunité de rencontrer ma soeur, c'était génial. J'ai même commencé à discuter avec Candice, avec qui le courant passait bien. Nous n'avions pas vraiment le temps de nous appeler tout le temps, à cause de nos emplois du temps respectifs, mais nous gardions le contact. C'est à partir de fin 2012 que le vide a commencé. Un mois, puis deux.. Aucune nouvelle. J'ai essayé d'appeler, d'envoyer des e-mails des dizaines de fois mais rien à faire. Ni Bonnie, ni Candice ne me répondait. J'ai choisi d'abandonner, me disant que c'était la vie et que l'on ne pouvait pas garder le contact avec tout le monde. Plongée dans mes études, j'ai préféré me concentrer sur ma carrière et mettre en parenthèse cette histoire de triplées. Je n'aurai certainement pas dû j'en suis consciente, mais je ne pouvais pas continuer à m'obstiner pour avoir des nouvelles de l'une ou de l'autre alors qu'aucune ne me répondait.

Alors que j'avais eu une journée longue et fatiguante, j'étais extrêmement surprise de voir l'appel entrant sur mon téléphone. Candice. Je n'en croyais pas mes yeux au début, mais j'ai décroché pour connaître le pourquoi du comment. Je ne me rappelle plus exactement commet j'ai réagi, mais j'étais effondrée. Ma soeur était morte dans un accident de voiture et Candice avait passé des mois entiers dans le coma. C'était véritablement un cauchemar. Je ne connaissais pas beaucoup mon autre soeur, mais je partageais complètement sa peine. Je voulais surmonter ça avec elle, près d'elle. Toutes les deux. C'est en mars 2014 que mes demandes ont abouties et que j'ai pu intégrer Harvard. Maintenant que je suis avec Candice ici, je me sens mieux. J'avais eu du mal à accepter la mort de Bonnie, même si nous n'avions pas énormément de souvenirs ensemble. J'étais réellement désireuse d'apprendre à connaître ma deuxième soeur et de commencer, à nouveau, une nouvelle vie à Cambridge. Elle m'a tout de suite proposé de venir vivre chez elle, dans un immense appartement - je ne savais même pas que des endroits aussi grands existaient pour vivre. Malgré les difficultés que nous avions encouru ces derniers mois, nous étions plus fortes que jamais elle et moi réunies. Je veux son bien, elle veut le mien. Nous essayons d'être complémentaires. Quoi qu'on en dise, les triplées sont liées par quelque chose de plus fort que n'importe quel lien.