Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle votre Mielpopsheroin et j'ai 20 znd. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à j’y étais déjàààà.  Je vous aimes alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Dawid Auguscik comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moi. Je fais environ 300 comme 1000 mots mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ JE SUIS TROP CONTENTE DE VOUS RETROUVER BWAHAHAHAHAHAHAHA.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Je me suis cassé. J’ai rien dit à personne, j’me suis juste barré, comme ça du jour au lendemain, mon sac sur l’épaule, le joint à la bouche. Ca faisait des mois que j’en pouvais plus, que vous me rendiez fous. J’étais mieux avant, a ne m’soucier de personne. Mais là, c’était devenu le bordel dans ma tête. Si je n’étais pas parti, je crois que j’aurais fini par tuer quelqu’un. J’aurais pété les plombs. Même la drogue ne me calmait plus. Si elle est encore capable de me faire quoi que ce soit, de toute façon, à part une overdose.

Où je suis allé ? Loin de vous, tous. C’est fou comme tout le monde était là, quand l’Travis disait de la merde, vous faisait rire, remonter votre moral, vous défendait, vous filer votre coke.  Mais dès qu’il devient un peu impulsif, un peu imprévisible, vous fuyez comme des mouches. Et je crois que vous avez bien fait. J’ai marché le long des routes, j’ai visité un peu partout, sans un sou en poche, si ce n’est de l’argent vert. J’ai vécu. Vous pouvez en dire autant ? Planquez-vous dans vos livres jusqu’à la fin de vos vies, moi, j’avais besoin d’air. De changer de visage. De me réveiller ailleurs chaque matin. D’accord, ca n’a pas été tout rose, tout bleu, y a eut du sang quelques fois, des bagarres de bar, un peu de street fight pour se faire un minimum de thune, mais même ça, ca m’a rendu heureux. La solitude ? Je crois qu’on a toujours été pote, elle et moi, alors non, ca ne m’a pas plus dérangé que ça. Vous ? Certains m’ont manqué, d’autre non. Pourquoi je suis revenu ? Parce qu’il y a un moment où il faut savoir rentrer au bercail. Après avoir fait la tournée des soirées, festivals, de toute part, ca finit par redevenir pareil, ca sent l’habitude, la routine. Se lever après avoir dormi contre un arbre ou chez une inconnue, et reprendre la route. Mes pieds m’ont ramenés ici. En meilleur forme. Ma tête à retrouver son équilibre, enfin, la même instabilité qu’avant. C’est fini de broyer du noir. Je n’ai annoncé qu’a peu de personne mon retour, pour d’autres, ce sera la pure surprise.

J’ai dit que certains m’avait manqué. Mais c’est surtout Elle. Septembre. Comment ais je pu m’éloigner comme ça de toi ? Avant même de partir, je n’étais déjà plus moi-même, et j’étais incapable de prendre soin de toi, comme j’ai toujours été incapable de le faire pour moi. J’ai même osé lever la main sur toi. Je n’pouvais plus me voir dans un miroir. Tu m’en veux surement, en fait, c’est même certain. J’avais juré de ne jamais partir, hein, que je ferais pas comme tout les autres, que moi je resterais là, toujours, que jamais je ne te ferais du mal. Au final, combien de promesses aies-je tenue, hein ? Je n’sait même pas si tu accepteras de me revoir. Je n’sais même pas ce que tu es devenu pendant mon absence. Je n’ai même pas eu le courage de te prévenir de mon départ ; j’avais peur, comme souvent, lorsqu’il s’agit de tes réactions. Tu m’aurais retenu, ou pousser à ne jamais revenir ? Je n’pouvais pas prendre le risque. J’ai pensé à toi chaque jour, tu sais. J’avais beau être loin, tout me ramenait à toi, ton image, ton visage. J’ai même cru t’apercevoir parfois. J’espère que tu auras la force de me pardonner. Je t'aime, pour toujours et à jamais, et ça, je sais que je n'pourrais pas le briser. Quand bien même je le voudrais.

J’ai rencontré quelqu’un, cela dit. J’étais dans un p’tit village, le genre épargné par l’urbanisme, ou la poussière vole, avec trois baraques à la ronde. Faisait chaud, cette après-midi-là, et je m’étais assis à même le sol contre le bâtiment de la pompe à essence, ma chemise accrochée autour de la taille. J’crois que j’ai bien bronzé ce jour-là haha ! Mais revenons-en à cette femme. Elle s’est pointé, alors que je m’arrosais le crane avec une bouteille d’eau, dans son mini short qui dévoilait ses jambes de déesse. J’ai toujours aimé les femmes ; quiconque me connait, connait aussi ma réputation là-dessus. Ses cheveux bruns lâchés, ondulés, des tatouages, pas trop, mais bien présent, une poitrine à r’tourner la tête au plus grand gentleman.
D’habitude, c’est moi qui attaque, j’aime bien prendre les choses en main, lancer le jeu. Mais elle, elle s’est ramenée directement, et elle a pris le dessus. J’ai rien vu venir. On est restés ensemble plusieurs jours, à changer de ville tous les deux, à picoler, s’défoncer, baiser, on était libres de tout. Et on ne s’est pas fait prier pour en profiter. Le problème, c’est qu’elle est aussi impulsive que moi ; quand on s’engueulait, elle retournait la chambre, balançait ce qui lui passait par la main. Je fais vraiment ce genre de crises ? Tu m’étonnes que j’faisais peur quand j’m’énervais. Elle me plut d’autant plus. Elle me rappelait un peu Alicia, qui, elle aussi, avait toujours su me surprendre, et m’en faire voir de toutes les couleurs.
Et puis un matin, elle était plus là, partie, disparue. Je l’ai pas cherchée. C’était la règle du jeu. Elle voulait continuer la partie seule. Alors j’ai repris mon chemin. Je n’y ai plus pensé jusqu’à aujourd’hui.
Pourquoi mon frère n’est pas venu avec moi ? Il a fini par se faire arrêter, ce con. J’lui rends visite quand j’peut en attendant qu’il sorte de l’ombre, mais c’est pas près d’arriver pour l’instant. J’ai vraiment réussi à finir tout seul comme un con.